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Une ville ingouvernable, surgouvernée


BiloMtl

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Même si les Montrealais arrivaient à s'entendre, ce qui déjà là est impossible selon moi, jamais le gouvernment du Québec n'accepterait une mesure qui rendrait Montreal trop unis et fort à ses yeux. C'est la vieille stratégie de la division pour mieux règner.

 

Tu es dans les patates selon moi, si un maire à Montréal met ses culottes et a un message claire avec l'opposition derrière lui, je verrais mal Québec dire non.

 

On créerait une ville d'environ 1.9 million, soit pas beaucoup plus qu'aujourd'hui (1.6m), le rapport de force ne serait pas si différent.

 

C'est quand la dernière fois que t'as entendu le maire Tremblay demander à Québec de réformer Montréal? (réponse: il ne veut pas réformer Montréal, il pense qu'il n'y a pas de problèmes!).

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Tu es dans les patates selon moi, si un maire à Montréal met ses culottes et a un message claire avec l'opposition derrière lui, je verrais mal Québec dire non.

 

On créerait une ville d'environ 1.9 million, soit pas beaucoup plus qu'aujourd'hui (1.6m), le rapport de force ne serait pas si différent.

 

C'est quand la dernière fois que t'as entendu le maire Tremblay demander à Québec de réformer Montréal? (réponse: il ne veut pas réformer Montréal, il pense qu'il n'y a pas de problèmes!).

 

N'oubliez pas le brouhaha de Turcot! :)

 

Un gouvernement municipale de Montreal fort n'est pas necessaire, ni selon moi, desirable, quand on tient compte du "j'en foutisme" de l'electorat contre les administrations municipaux, qui finit dans l'infection de ces administrations avec des ideologies irrealistes (prends par exemple le position de la Ville contre le Turcot, ou meme l'attitude de la Ville contre les emissions de GES - ce n'est aucunement un competence du municipale!)

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Toutes les décisions politiques prises à Québec, Ottawa ou Montréal doivent avoir des retombées positives électorales pour le parti qui s'y engage. Rares sont les partis qui ont le courage de forcer les choses au détriment de la volonté populaire, ou leur base électorale, même si c'était paradoxalement la meilleure solution. Il faut donc que la base du parti y trouve son compte pour que l'action suive, dommage mais c'est ça la politique: l'art de l'opportunisme.

 

Tout devient une sorte de monnaie d'échange dans un contexte d'opportunités et de timing. Chaque parti met donc en banque des revendications, projets et changements comme combustible pour fouetter les troupes au moment opportun. On négocie ainsi l'appui de certains, en échange de son propre appui pour autre chose. Genre donnant donnant, car les cadeaux gratuits sont perçus comme des actes qui traduisent une certaine naïveté et un manque sérieux de calcul politique.

 

Ainsi tous les partis sont en permanence tournés vers l'avenir: la prochaine élection, la prochaine loi, le prochain budget. Il leur faut donc des munitions, des cadeaux à offrir à leur électeurs et c'est là, dans les solutions préconisées par les uns et mises en réserve que l'on pige pour créer et orienter son prochain programme électoral.

 

On est donc loin de la logique élémentaire, on tombe plutôt dans le domaines des intérêts particuliers et il faut alors démontrer un flair exceptionnel pour sentir d'où viendra le prochain intérêt majeur, être prêt et frapper avec efficacité. Ironiquement c'est la démocratie qui exige ce genre de fonctionnement un peu tordu. Ceci explique pourquoi les consensus et l'unanimité n'existent pratiquement pas, justement parce que les intérêts dans la société en général sont trop fortement diversifiés.

 

En conclusion tout est une question de rapport de force et plus Montréal est divisée, plus elle s'aliène au gouvernement québécois. L'absence d'un leadership fort dans la ville joue donc au détriment de Montréal et accorde à Québec une sorte de véto sur les problèmes à régler, les projets et les grandes orientations.

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Dans le cas de l'échangeur Turcot, je suis bien content de voir que la ville n'avait pas autant d,influence. Le Projet du MTQ est nettement supérieur à "la joke" proposée par la ville. Franchement, le plus gros échangeur en ville, et ils voulaient réduire sa capacitée et le transformer en carrefour giratoir gignatesque...bande de caves! :rolleyes:

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Comme dit l'adage: "A chacun son métier et les vaches seront mieux gardées". Mais il faut cependant s'assurer de la volonté et la coopération de la ville car après tout une solution peut devenir un problème à un autre niveau. C'est donc important de s'assoir avec l'administration municipale et aplanir les difficultés pour que le projet devienne gagnant-gagnant.

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Rares sont les partis qui ont le courage de forcer les choses au détriment de la volonté populaire, ou leur base électorale, même si c'était paradoxalement la meilleure solution.

 

À moins de s'appeler Patapouf 1ier et d'être chef d'un gouvernement dirigé par le Parti libéral.

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