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Les Syndicats, ça devraient rester à échelle humaine !

 

Des syndicats qui sont des méga corporation qui gèrent tout et qui ont plus de poids que le premier ministre, ça ! non merci! on devraient faire une révolution pour se sortir de ces méga-corpo-syndicat la !

 

Beaucoup de ces méga-corpo-syndicat la se foute carrément des conditions de travail de leur syndiqués. Ce qui compte, c'est le pouvoir et l'argent (via les cotisation)

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trouvé sur cyberpresse.ca.

 

J'ai comme l'impression que ça va tuer ce petit mouvement vers la droite avant même qu'il ait la chance de faire quoi que ce soit. Ils (les syndicats)vont crier au meurtre assez fort et assez souvent(sans que ce soit la vérité) pour tuer le mouvement vers la droite.

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201011/05/01-4339719-les-syndicats-partent-en-guerre-contre-la-droite.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3

 

Les syndicats partent en guerre contre la droite

 

Patrice Bergeron

La Presse Canadienne

Québec

 

 

Les syndicats déclarent la guerre à la droite. Ils fondent l'Alliance sociale, pour répliquer coup pour coup à l'intoxication dont est victime la population, selon eux.

 

 

 

Tous les chefs des principaux syndicats du Québec étaient réunis vendredi matin, dans la Vieille-Capitale, pour faire une sortie qui prenait des allures de Front commun. Ils avaient aussi rallié les fédérations étudiantes universitaire et collégiale.

 

 

 

Selon le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Arsenault, il faut défendre les programmes sociaux contre la privatisation.

 

 

«Ça, c'est la différence entre les êtres humains et les animaux, a-t-il déclaré en conférence se presse. Les animaux, quand il y en a un qui vieillit, ils le laissent mourir et ils le mangent entre eux. Nous, il faut s'occuper de notre monde, de nos jeunes, de nos étudiants, de nos vieillards.»

 

 

Les syndicats veulent ainsi s'opposer au nouveau regroupement Réseau Liberté-Québec, qui a pris son envol il y a quelques semaines, ainsi qu'au mouvement politique qui semble se dessiner autour des anciens ministres péquistes François Legault et Joseph Facal.

 

 

«Le Québec a besoin de bien d'autres choses que d'un «Tea Party' québécois, a commenté la dirigeante de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Claudette Carbonneau. Je pense qu'il a besoin d'un autre Québec et pour ça aussi, on est prêt à se mobiliser et à agir.»

 

 

Quant à savoir si cette sortie concertée traduisait la perte d'influence des syndicats, Mme Carbonneau a en quelque sorte reconnu leur vulnérabilité.

 

 

«Est-ce qu'on sent qu'on est en perte d'influence? Je vous dis que derrière votre question, il y a au moins la démonstration qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans le discours de la droite, parce qu'à les entendre, on est omnipotents.»

 

 

La première cible de l'Alliance sociale est le budget déposé par le ministre Raymond Bachand au printemps, a souligné Mme Carbonneau.

 

 

«Il constitue une véritable rupture du pacte social qui unissait la population et son gouvernement, a-t-elle soutenu dans une entrevue à La Presse Canadienne. Il y a des remises en question tout à fait fondamentales (dans ce budget).»

 

 

Elle reproche en même temps au gouvernement d'être «trop immobile» et «incapable de saisir les vrais enjeux du XXI siècle». Il faut donner un «tour de roue» vers un autre type de développement.

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Par contre, j'ai trop vu d'autres magouilles de petits boss contre des employés dans ma vie, ou encore des renvois "sur tête de pipe", pour me faire d'illusions: les syndicats ont une utilité. Ce serait malsain de revenir au 19e siècle en laissant chaque employé se démerder tout seul face à une machine patronale bien huilée.

 

Tu as entièrement raison. Il y a 60 années de cela, les patrons avaient tous le pouvoir. Même si j'avoue que je déteste les syndicats (je trouve que ça rends les travailleurs paresseux et moins efficaces) je reconnais qu'ils ont une utilitée dans notre sociétée.

 

Le gros problème c'est qu'aujourd'hui, les syndicats sont trop puissants. Autant que les patrons abusaient dans les années 20, 30 et 40, aujourd'hui ce sont les syndicats (et leurs employés) qui abusent...des fois, ça en est flagrant!

 

Je crois que les syndicats devraient être moins gros, et moins présents dans la société. Je ne dis pas qu'ils devraient être enrayés de la carte, mais si on pouvais réduire leurs pouvoirs/présence de 30%, je crois que ce serait une bonne chose!

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Yeah none of these people are new. You can tell that they are starting to feel quite threatened by alternative voices. They know full well that if the right ever comes to power in Quebec, they are in HUGE trouble.

 

It's obvious that they are starting to feel a little pressure from this movement to the right. They are circling the wagons, cause they are worried. Let's just hope that this centre-right movement(Legault-Facal) won't die before it ever gets started.

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La gauche a-t-elle des solutions à proposer?

 

Emmanuel Choquette

 

L'auteur est chargé de cours à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke.

 

«Nous ne prétendons pas non plus avoir le monopole de la lucidité, mais nous nions cependant à quiconque d'autre le monopole du coeur et des bons sentiments.» En ces termes, l'ancien ministre et ex-député du Parti québécois Joseph Facal exprime en quelque sorte l'un des plus grands défis auxquels la gauche québécoise contemporaine semble être confrontée.

 

De fait, confinée au simple rôle de critique intempestif, la gauche s'éloigne progressivement de la décision et de la solution politiques. Pire, elle ouvre la porte à l'expression et peut-être même à la montée d'une droite plus radicale, comme elle semble s'exprimer de plus en plus fortement.

 

La récente manifestation du Réseau-liberté Québec, l'élection d'un maire populiste à Toronto ou les positions parfois étonnantes du gouvernement conservateur au niveau fédéral témoignent de l'espace disponible sur les tribunes populaires. En fait, la question pourrait se poser en ces termes: après avoir largement exprimé vos angoisses, qu'avez-vous à proposer? Il semble que l'absence de réponse crédible constitue une véritable impasse en ce qui concerne l'avenir de la gauche au Québec.

 

La peur de la dérive

 

Précisons d'emblée une chose: les peurs et les critiques exprimées par la gauche ne sont pas toujours dénuées de fondements. C'est vrai que les excès du libéralisme caractérisés par l'une des pires crises économiques que le monde est connu depuis 1929 viennent entretenir un certain doute à l'égard de la capacité de la droite à démontrer les bienfaits de l'économie de marché. C'est également vrai que certaines mesures politiques manifestement influencées par l'approche néolibérale se sont soldées par des échecs et que quelques autres tardent à donner de bons résultats. On peut à cet égard questionner l'efficacité des partenariats public-privé (les PPP), du changement de mandat de la Caisse de dépôt et placement ou des baisses d'impôts effectuées par le gouvernement Charest en 2004.

 

Admettons-le, la gauche n'a pas le monopole des «erreurs» de gestion. Mais une fois ces constats établis, une fois les grands principes moraux évoqués, notamment sur l'établissement d'une société plus juste et plus équitable, il faut reconnaître que le fardeau de la preuve se fait de plus en plus lourd sur les épaules de la gauche. Pour s'imposer, elle doit nécessairement dépasser le stade de la condamnation et démontrer de façon concrète le caractère applicable et bénéfique des solutions qu'elle propose.

 

Si la droite ne représente guère le parfait modèle de gestion de l'espace public, la gauche ne constitue pas un exemple irréprochable de vertu pour autant. «Démoniser» la droite, c'est alors brandir des épouvantails, lesquels ne font à l'évidence plus peur à personne.

 

On comprend donc que les craintes fréquemment évoquées par la gauche concernent davantage les risques de dérives de la droite, c'est-à-dire le glissement du centre-droit vers une droite plus franche à plusieurs niveaux.

 

Du point de vue collectif, on semble préoccupé par les risques liés à l'augmentation des frais de gestion dans le domaine de la santé, de l'éducation ou de l'énergie. Les critiques estiment alors que la hausse des tarifs d'électricité et des frais de scolarité ou l'établissement d'un ticket modérateur dans les hôpitaux privilégient les mieux nantis au détriment des usagers à plus faibles revenus. Ce n'est donc pas uniquement la peur du libéralisme qui semble s'exprimer, mais surtout celle du libertarisme ou la notion d'individualisme poussée encore plus loin.

 

Dans cette perspective, la seule idée de revoir le fonctionnement de certaines politiques publiques engendre un état de panique au sein de plusieurs mouvements de gauche de la province. C'est cette réaction, cette perpétuelle fin de non-recevoir qui mine la crédibilité de la gauche au Québec. Au-delà des bonnes intentions, la gauche est dépourvue de toute raison et n'offre aucune solution. La phrase peut paraître percutante, mais je sais qu'elle exprime ce que plusieurs «ténors» de la droite québécoise, de Pierre Fortin à Alain Dubuc, ont à maintes reprises évoqué, parfois plus ou moins subtilement.

 

Justement, on peut bien diriger un tollé de critiques envers ces penseurs et acteurs de la droite québécoise, mais ces derniers possèdent toutefois le mérite de proposer des solutions précises, réfléchies et largement documentées. Il existe un véritable consensus à droite sur les problèmes et les mesures à entreprendre pour s'y attaquer. Qui plus est, ce consensus semble substantiellement appuyé par l'opinion publique, laquelle se dit ouverte à l'émergence d'un nouveau parti politique de centre droit dans la province. Pendant que les instances de gauche plafonnent ou même dégringolent en termes d'appuis populaires, pensons à la stagnation de Québec solidaire dans les intentions de vote ou au faible soutien de la population à l'égard des revendications du front commun syndical, les idées dites de droite séduisent de plus en plus l'électorat.

 

Solutions

 

Est-ce à dire que la gauche est condamnée à la marginalisation? Bien sûr que non, mais elle n'a d'autre choix que de s'éloigner de la critique et de l'interventionnisme systématiques. En ce sens, les pistes de solution se situent à bien des niveaux.

 

En premier lieu, un sérieux exercice de réflexion m'apparaît indispensable afin d'adapter le «modèle» à la réalité de notre époque. Cette étape exige une analyse en profondeur des éléments constitutifs de l'idéologie et du coup, une capacité d'abstraction et une ouverture d'esprit exceptionnelle.

 

En second lieu, la gauche doit identifier et mettre en valeur les grandes idées rassembleuses, celles qui permettront de proposer des initiatives originales, crédibles et attrayantes. Je sais que pour certains, il s'agit là d'une gauche édulcorée, dépouillée de son essence et d'une invitation supplémentaire à retrouver le centre. Je sais aussi que pour plusieurs, dont je suis, il s'agit surtout d'un profond désir de conserver une social-démocratie prospère, toujours soucieuse du bien commun et respectueuse des libertés individuelles.

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Les Syndicats, ça devraient rester à échelle humaine !

 

Des syndicats qui sont des méga corporation qui gèrent tout et qui ont plus de poids que le premier ministre, ça ! non merci! on devraient faire une révolution pour se sortir de ces méga-corpo-syndicat la !

 

Beaucoup de ces méga-corpo-syndicat la se foute carrément des conditions de travail de leur syndiqués. Ce qui compte, c'est le pouvoir et l'argent (via les cotisation)

 

 

Des syndicats à échelle humaine, tu as raison, c'est exactement ce dont on a besoin. Les syndicats sont rendus trop gros et se soucient davantage de faire de la politique plutôt que de se limeter à leur travail, c'est à dire de reprédenter leurs membres face à leur employeur.

 

Des fois, j'ai l'impression que les syndicats sont davatange intéressés à protéger les emplois que les employés. En théorie, les syndicats sont payés par les employés en échange de cotisations, mais dans les faits c'est l'emploi qui fournit la cotisation. Peu importe quel employé occupe l'emploi, le syndicat sera payé. Dans ces conditions, le syndicat devient plus intéressé à protéger l'emploi que l'employé.

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Je suis aussi à gauche, mais les syndicats, quant à moi, ne doivent pas avoir plus de pouvoir qu'ils en ont actuellement.

 

Ce que je trouve bizarre, par contre, ce sont ceux qui pensent que l'Alliance sociale est un mouvement de "pelleteurs de nuages". comme si le Mouvement Liberté-Québec n'était pas une gang de pelleteurs de nuages seulement parce qu'ils sont de droite...

 

Alors voilà, de plus en plus le Québec se divisera entre la gauche et la droite au lieu de souverainiste et fédéraliste....

 

Ah, ben alors ça, vois-tu, j'en doute. Je suis prêt à voter pour un parti de droite si celui-ci me rapproche plus de l'indépendance que le Parti québécois. Je suis souverainiste avant d'être de gauche, et je pense que ça vaut aussi pour beaucoup d'autres gens de droite qui se résignent à voter pour le Parti québécois.

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