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:thumbsdown: En démocratie, à vouloir aller trop vite on finit par nuire à sa propre cause.

 

Une autre belle démonstration de dérapage idéologique qui met à nu l'agenda extrémiste de Projet Montréal. C'est aussi une belle démonstration du besoin de centraliser davantage les services à l'hôtel de ville, pour ne pas créer une ville aux milliers de règlements qui mettraient les arrondissements en opposition les uns avec les autres.

 

Les arrondissements ne sont pas des villes autonomes et ne doivent pas agir ainsi. Leur mandat est d'offrir des services de proximité face à des enjeux locaux. Malheureusement le manque de leadership du maire Tremblay laisse beaucoup de latitude à ceux qui voudraient s'emparer d'une partie du pouvoir central, et contribue à créer de la confusion vis-à-vis du partage des responsabilités de chacun.

 

Quant à "Rejet Montréal", leur position d'extrême gauche n'est partagée que par une infime partie de la population, et leur politique d'aménagement du territoire, bien que progressiste à certains égards a le défaut de bousculer les attentes des gens et une forme d'ordre établi. Ils jouent dangereusement aux dictateurs et on peut imaginer une ville sous leur règne qui incroyablement serait pire que la déjà mauvaise équipe de Tremblay.

 

On voit bien que la go-gauche n'est pas plus séduisante que la droite et que chacune a ses dérapages idéologiques. La voie du centre a donc le mérite d'accueillir, à mon avis, une pluralité d'idées en empruntant ce qu'il y a de meilleur dans les deux camps.

 

Qu'avez-vous fait avec le acpnc réel? :silly:

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Membres prolifiques

On ne parle pas de la plus progressiste des résidentes du Plateau, tout de même. À quoi d'autre pouvait-on s'attendre de Denise Bombardier; elle est dans les mêmes ligues que Lysiane Gagnon ...

 

Le vrai joyau dans ce tuyau c'est le p'tit chanson a le fin, ca se vend-tu ca sur itunes? :rotfl:

 

[video=youtube;-hFyx2mpUqc]

 

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Le parcomètre, ami du commerçant?

Publié le 27 novembre 2010 à 11h00 | Mis à jour à 11h21

 

 

Les marchands craignent que la nouvelle politique de stationnement qu'envisage le Plateau-Mont-Royal fasse fuir leur clientèle, mais c'est tout le contraire qui devrait se produire, affirme un chercheur américain. Donald Shoup, de l'Université de la Californie à Los Angeles (UCLA), soutient que les parcomètres sont carrément bénéfiques pour les artères commerciales... à condition que leur prix soit bien choisi.

 

«Si les tarifs sont trop élevés, il y aura beaucoup d'espaces vides et ce sera la preuve que les clients en voiture sont allés ailleurs, explique M. Shoup depuis son domicile californien. Par contre, si le tarif est bon, il y aura un ou deux espaces vacants par pâté, et les marchands vont beaucoup en profiter.»

 

La politique de stationnement que souhaite adopter le Plateau Mont-Royal prévoit l'ajout de 600 parcomètres, la hausse des tarifs de 2$ à 3$ l'heure et l'extension des heures tarifées dans une partie du boulevard Saint-Laurent. Les marchands sont farouchement opposés au projet, même si le tiers des recettes doit être remis aux Sociétés de développement commerciales (SDC) qui les représentent.

 

Après une intervention du maire Gérald Tremblay, lundi, le Plateau a mis son projet sur la glace.

 

Même si les parcomètres suscitent des débats enflammés depuis des années, ni l'arrondissement, ni la Ville-centre, ni Stationnement de Montréal n'ont jamais mené d'étude pour mesurer leur impact sur le commerce. M. Shoup est l'un des rares à l'avoir fait.

 

En 1993, la Ville de Passadena, en Californie, a entrepris de revitaliser son district historique. Elle a déployé des parcomètres et utilisé leurs revenus pour planter des arbres, nettoyer les rues, réparer les trottoirs. Seuls les secteurs où l'on a disposé des parcomètres ont bénéficié du programme.

 

Malgré la grogne des marchands, Passadena a adopté sa politique. Et 17 ans plus tard, le district historique est l'un des plus branchés en Ville.

 

À juste prix, les parcomètres rendent les artères commerciales plus attrayantes, affirme M. Shoup, car même s'ils paient un peu plus, les clients n'ont aucun mal à se stationner. Il suggère donc de laisser libre le jeu de l'offre et de la demande, et d'ajuster les tarifs pour faire en sorte qu'il y ait toujours quelques places libres sur un pâté donné.

 

Ce raisonnement sourit à Ahmed El Geneidy, professeur d'urbanisme à l'Université McGill. Selon lui, c'est le cachet du Plateau, et non le stationnement, qui est la clé du succès pour les marchands.

 

« Ce qui est offert sur le Plateau, on ne peut le reproduire au Carrefour Laval ou au Dix30, convient-il. Il y a une clientèle différente, des boutiques différentes. On ne peut pas dire que le Plateau est vraiment en concurrence avec la banlieue. »

 

La SDC de l'avenue Mont-Royal a mené un sondage-éclair auprès de 200 clients qui utilisent leur voiture. Près de 40% des répondants ont affirmé qu'ils magasineraient moins souvent si le stationnement devient payant.

 

Seulement le quart des clients utilisent leur voiture pour se rendre sur Mont-Royal, convient Michel Dépatie, qui dirige la SDC. Mais cette proportion est beaucoup plus élevée dans certains secteurs des rues St-Denis et St-Laurent.

 

Selon Paul Lewis,professeur d'urbanisme à l'Université de Montréal, les craintes des marchands sont justifiées. D'autant plus qu'il n'existe aucune étude montréalaise pour les rassurer.

 

« À un moment donné, si les gens sont mobiles, ils peuvent choisir d'aller ailleurs, souligne-t-il. Les commerçants ne vont pas perdre 50% de leurs clients, mais ils vont certainement perdre certains de leurs clients, au moins à l'occasion. »

 

Or, poursuit-il, dans un contexte où les centres commerciaux de la banlieue livrent déjà une rude concurrence aux commerces indépendants des quartiers centraux, même une légère baisse de la clientèle peut mener à la faillite.

 

Pierre Delorme, qui dirige un groupe d'étude sur Montréal à l'UQAM, abonde dans le même sens. Le professeur d'études urbaines et touristiques voit mal comment la hausse des tarifs sur le Plateau peut aider le commerce. Rares sont ceux qui vont faire leurs emplettes sans voiture, fait-il valoir, et c'est surtout vrai pour les familles que la Ville de Montréal cherche pourtant à attirer.

 

« Le grand discours sur pas d'auto dans la ville, ça ne convient pas à tout le monde », résume-t-il.

:rolleyes:

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201011/26/01-4346839-le-parcometre-ami-du-commercant.php?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=LPA-nouvelles

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