La guerre à l’auto

[Malek]

 

LA GUERRE À L’AUTO

 

Une journée, ce n’était pas assez. Cette année, on a droit à une semaine complète d’En ville sans ma voiture. Les écolos en profitent aussi pour lancer la première édition des Quartiers sans voitures. À quand la ville, le pays ou la planète sans voiture, à l’année? Pour les extrémistes de la religion verte, ce n’est qu’une question de temps.

 

Des kiosques de propagande, des conférences subventionnées sans auditoire et des rues fermées inutilement qui font rager. On en a pour la semaine.

 

Amis automobilistes, armez-vous donc de patience et sortez votre portefeuille. Jusqu’à vendredi, le vert n’évoquera peut-être plus la nature mais bien plutôt la couleur de la face de ceux et celles stationnés dans les embouteillages aux quatre coins de la ville.

 

À Montréal, pour l’armée anti-voiture, les champs de bataille sont déjà bien ciblés: réduire les espaces de stationnement tout en augmentant le coût, bloquer la réfection de l’échangeur Turcot pour congestionner encore davantage l’accès au centre-ville, inonder les rues de Bixi et cesser de déneiger en hiver pour empester la vie des automobilistes.

 

Demain, Montréal à vélo organise même au square Phillips le «Die-in 2010» où le fanatisme en amènera certains à mimer la mort, maquillés de «bandages, faux sang, blessures», couchés au sol à une intersection «afin de symboliser la plus grave conséquence de l’omniprésence de la voiture».

 

PROJET MONTRÉAL

 

Dans la métropole québécoise, la haine de l’auto vient de haut. Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, qui a obtenu plus de 25% des votes lors des dernières élections municipales et qui fait maintenant partie du Comité exécutif, est l’auteur du «Livre noir de l’automobile».

 

Monsieur Bergeron considère l’automobile comme une «arme à tuer», «pas nécessairement un instrument de transport». Selon lui, nous voudrions une machine «mâle par essence» pour succomber à une volonté «de domination, de puissance, de performance et de contrôle.»

 

Il se demande pourquoi on peut interdire les armes à feu et pas les armes à quatre roues. Il propose de légiférer pour limiter la puissance et la vitesse des autos, tout en exigeant «au moins une maîtrise universitaire pour conduire un camion».

 

VÉRITABLE PROGRÈS

 

Pourtant, la réalité est que les autos neuves vendues présentement au Québec sont plus sécuritaires que jamais. Le bilan routier québécois compte de moins en moins de morts, passant de 2209 décès sur les routes en 1973 à 515 en 2009, avec un parc automobile deux fois plus important.

 

Les voitures neuves sont aussi 99 fois moins polluantes que celles vendues en 1970, 37 fois moins polluantes qu’en 1987 et 12 fois moins polluantes qu’en 1993.

 

Qu’on se comprenne bien : je n’ai absolument rien contre ceux qui choisissent de ne pas avoir d’auto et préfèrent utiliser les transports collectifs. J’en suis.

 

Mais à entendre le discours des ayatollahs de l’environnement, j’ai juste le goût de m’acheter un char pis de déménager en banlieue ou en région. Depuis mon retour de Bagdad l’année dernière, je fuis les zones de guerre et l’intégrisme…

 

http://blogues.canoe.ca/ericduhaime/enjeux-de-societe/mouvement-ecologique/la-guerre-a-l%E2%80%99auto/

[MTLskyline]

Yeah on a besoin de plus de Eric Duhaime ici!

[JFrosty]

Bah, y'a du monde extrême dans tout. La meilleure chose à faire est de ne pas leur donner d'attention.

[Cyrus]

What kind of person can argue with those who are deranged?

 

 

Nevertheless, it is evident that the rate of deaths and injuries in transport has been declining steadily. What did they think was before automobiles, the draft-animal paradigm sent millions of people to early graves, in accidents and from disease. Pollution, quoi, people used to DIE from that. But no no the car is evil...

 

Ah Mr. Bergeron...

 

Monsieur Bergeron considère l’automobile comme une «arme à tuer», «pas nécessairement un instrument de transport». Selon lui, nous voudrions une machine «mâle par essence» pour succomber à une volonté «de domination, de puissance, de performance et de contrôle.»

 

* The male chromosome is incomplete. All men are walking abortions.

 

Although completely physical, the male is unfit even for stud service. Even assuming mechanical proficiency, which few men have, he is, first of all, incapable of zestfully, lustfully, tearing off a piece, but instead is eaten up with guilt, shame, fear and insecurity, feelings rooted in male nature, which the most enlightened training can only minimize; second, the physical feeling he attains is next to nothing; and third, he is not empathizing with his partner, but is obsessed with how he's doing, turning in an A performance, doing a good plumbing job. To call a man an animal is to flatter him; he's a machine, a walking dildo. It's often said that men use women. Use them for what? Surely not pleasure....

 

As for the issue of whether or not to continue to reproduce males, it doesn't follow that because the male, like disease, has always existed among us that he should continue to exist. When genetic control is possible -- and soon it will be -- it goes without saying that we should produce only whole, complete beings, not physical defects of deficiencies, including emotional deficiencies, such as maleness. Just as the deliberate production of blind people would be highly immoral, so would be the deliberate production of emotional cripples....

Prior to the institution of automation, to the replacement of males by machines, the male should be of use to the female, wait on her, cater to her slightest whim, obey her every command, be totally subservient to her, exist in perfect obedience to her will, as opposed to the completely warped, degenerate situation we have now of men, not only not only not existing at all, cluttering up the world with their ignominious presence, but being pandered to and groveled before by the mass of females, millions of women piously worshiping the Golden Calf, the dog leading the master on a leash, when in fact the male, short of being a drag queen, is least miserable when his dogginess is recognized -- no unrealistic emotional demands are made of him and the completely together female is calling the shots. Rational men want to be squashed, stepped on, crushed and crunched, treated as the curs, the filth that they are, have their repulsiveness confirmed.

 

The sick, irrational men, those who attempt to defend themselves against their disgustingness, when they see SCUM barrelling down on them, will cling in terror to Big Mama with her Big Bouncy Boobies, but Boobies won't protect them against SCUM; Big Mama will be clinging to Big Daddy, who will be in the corner shitting in his forceful, dynamic pants. Men who are rational, however, won't kick or struggle or raise a distressing fuss, but will just sit back, relax, enjoy the show and ride the waves to their demise.

 

 

 

Serge dit :

21 septembre 2010 à 6 06 41 09419

 

Ce qui est le plus frustrant, c’est que les écolo nous imposent leurs mode de vie: obligatoire de respecter la journée sans auto, pas de sac à l’épicerie… Imaginez la crise si l’inverse arrivait. Semaine de l’auto: pas de vélo ni transport en commun pour la semaine, mmmm on crierait au fascisme.

 

Hahaha I like this idea!

Modifié 22 septembre 2010 par Cyrus

[Monsieur_MA]

Bonjour,

 

Semaine sans ma voiture?

Si j'en avais pas entendu parler dans les médias, je ne serais pas au courant de cet événement.

Il me semble que j'en ai vu autant que d'habitude.

 

Entre l'abolition pure et simple et l'utilisation du plus gros char possible de préférence en solo, il n'y aurait pas une utilisation intelligente de la voiture?

Transport en commun en ville, covoiturage, villes moins étalées, voiture pour sortir de la ville, etc.

[Malek]

Les journées sans auto, c'est comme les journées sans achats lancé il y a plusieurs années par les nazi anti-consumerisme d'adbusters...

 

beaucoup de blabla, rien qui vaille en réalité, trés symptomatique de la gauche anti-capitaliste.

[Cyrus]

L'utilisation intelligente existe deja... les gens qui choisissent le mode de transport qui convient a leurs besoins Aucun necessite de reinventer la roue (ou bien, la societe...)

 

Tuyau interessant:

http://www.leblogueduql.org/2010/09/journee-sans-ma-voiture-le-festival-anti-voiture-arrive-en-ville.html

[Cataclaw]

For the love of God... these anti-car people are just as bad as the anti-(non-car) people.

 

For a city to work you need to promote all forms of transportation: pedestrians, cars, bikes, metros, buses, rail, etc...

 

Cars serve a purpose, stop hating on them. They're useful and they help drive the economy.

Public transit serves a purpose. It's efficient and moves a greater number of people around sometimes even quicker than by car.

And yes bicycles are a cheap and healthy urban-friendly option too.

 

For chrissakes... i'm so sick of the extremism. In my opinion the only good option is to embrace all forms of transportation and understand that they all serve a purpose.

[brubru]

Ohhh il pleut... j'ai hâte de voir ça sur la piste cyclable si y va avoir ben des bixi et de monde qui sorte leur bécane une fois par année pour cet événement ! Moi, oui je serais en vélo, comme tout les jours, pas parce que c'est écolo, parce que c'est mon mode de transport.

 

Je vous reviens avec mes stats ce soir...

[vincethewipet]

À mon avis, les extrémistes pro-voiture, comme on en voit dans le lien de Cyrus, sont encore pires que les extrémistes anti-voiture... Au moins le militantisme de la deuxième catégorie à la qualité de promouvoir des idées qui règlent de vrais problèmes: la congestion, la pollution, la sécurité et la qualité de vie des résidents locaux, pour donner quelques exemples. Oui c'est extrême, mais on a pas besoin, en tant que société, d'aller aussi loin que ce qu'ils souhaitent. Dans une proportion très raisonnable, on améliore la situation des transports et leurs impacts, et c'est bien. Les autres... ça tombe parfois juste dans l'égocentrisme et la paresse extrême, et à appliquer ce mode de vie à tout le monde, la situation deviendrait invivable, on ne règle aucun problème.

 

Je suis absolument pour la balance que prône Cataclaw, mais à mon avis, nous n'avons pas atteint l'équilibre. L'expérience nous a démontré que les gens veulent utiliser le transport en commun, juste à voir la popularité inattendue du métro à Laval, ou l'augmentation très importante dans le réseau de la STM des dernières années, mais le réseau reste encore beaucoup trop déficient, inadapté à trop de gens et saturé à beaucoup d'endroits. Ça devrait être la priorité. Le transport actif, lui aussi, à explosé durant les dernières années, mais il reste encore trop marginaux, tout simplement parce que la mentalité populaire demeure que le confort, c'est ressembler à ça:

(Wall-E, vous savez, ces fauteuils qui mènent partout...) Le confort, c'est la loi du moindre effort, de l'environnement hyper-climatisé, et du prêt-à-consommer, et non tout simplement le bien-être. Enfin...

Ce qui est bien avec le transport actif et en commun, c'est qu'on peut les implémenter sans enlever une place importante à l'automobile, qui a besoin d'énormément d'espace dans nos villes. Mais bon, certains automobilistes endurcis ont une tendance à crier au meurtre dès que l'on sécurise la moindre rue secondaire aux abords d'une école primaire, alors dur d'avoir la volonté de balancer tous les modes de transports... Il y aura toujours quelqu'un pour chialer, pro-voiture ou pro-tout-le-reste.

 

Et juste préciser, au cas où ma réponse sonne trop écolo-grano-communo-bergerique pour certains, je ne suis pas du tout contre optimiser nos infrastructures routières. Je suis pour la synchronisation des feux sur les grandes artères de Montréal (à 50km/h, svp), pour l'optimisation du réseau d'autoroute en réparant des erreurs du passé, des échangeurs mal conçus, etc... Mais je crois aussi que ces mesures ont de grosses limites, surtout dans une ville bâti comme Montréal, où la qualité de vie locale est de plus en plus importante dans les mentalités.