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  1. http://plus.lapresse.ca/screens/859bc2a2-f0ed-470c-862f-943a02746c63%7C_0.html FRANÇOIS CARDINAL LA PRESSE La place Émilie-Gamelin est bien accueillante pour les manifestants, qui s’y donnent rendez-vous ces jours-ci. Mais pour le flâneur urbain, on repassera… C’est un espace hypercentral, dans une ville hypersécuritaire. Un espace auquel on a ajouté de gros jeux d’échecs et des camions de bouffe. Mais personnellement, je ne ferais pas de détour pour y passer un samedi après-midi avec mon fils, disons. Bon, ça prouve peut-être que je suis un papa poule. Mais surtout, que tout ce qui a été tenté au cours des dernières années pour faire de la place Émilie-Gamelin un lieu public accueillant et invitant – pour tous – a cruellement échoué. Cette fois sera-t-elle la bonne ? Je l’espère. J’ai appris qu’on va tenter complètement autre chose, cette année. On va fermer la place pour un mois, à partir de lundi prochain, afin de la transformer en « village » animé jour et soir, tout l’été, avec resto, bar, café, jardins et spectacles. On va aménager un marché public, un jardin communautaire, une terrasse avec tables et parasols, un immense lieu de projections. Bref, on va tenter d’en faire un lieu convivial pour tout le monde. Pas juste les revendeurs de drogue. *** Ça fait maintenant quatre ans que le Partenariat du Quartier des spectacles tente de « renipper » la place Émilie-Gamelin avec des événements ponctuels. Mais rien à faire : dès qu’ils prennent fin, le lieu redevient insécurisant. Changement complet de stratégie, donc. Fini les coups de pinceau et les interventions à la pièce. On a embauché l’organisme derrière le Village éphémère, Pépinière & Co, afin de créer un village semi-permanent, de mai à octobre. « On veut vraiment changer l’allure de la place, et sa réputation par le fait même », précise Pascale Daigle, du Partenariat. Sous l’enseigne lumineuse « Jardins Gamelin », on va donc retrouver de nombreux bancs, des bacs à fleurs, des chaises de type Adirondack, ainsi qu’une scène circulaire où se tiendront des événements programmés et spontanés : spectacles, conférences, animation, yoga matinal. On ajoutera une canopée lumineuse ainsi qu’une « œuvre magistrale illuminée » en suspension. À l’ouest, on ouvrira un restaurant dans une construction de conteneurs où l’on vendra du café tôt le matin, et de la bière tard le soir. On installera une dizaine de tables avec chaises et parasols afin que les gens puissent profiter de leur consommation ou de leur propre lunch. Au sud de la place, on retrouvera de l’agriculture urbaine : jardin de tournesols, production de légumes, plantations diverses, serre, etc. Et à l’est, on installera un marché de fruits et légumes et on se servira de la façade de la Place Dupuis comme toile de projection. « Montréal est une ville d’événements, fait remarquer Jérôme Glad, de Pépinière & Co. Mais l’événementiel est souvent en rupture avec la ville au quotidien : on installe des clôtures et des tentes génériques, puis une fois terminé, on remballe tout. » « Là, on veut inverser la logique : investir le lieu, en faire un canevas cohérent, puis y attirer des événements qui donneront à la place un caractère propre. » *** Est-ce qu’on est dans l’embourgeoisement localisé ? Une façon de repousser ceux qu’on préférerait ne pas voir ? De remplacer ceux qui ont élu domicile dans le parc par des hipsters et leur macchiato ? Le Partenariat du Quartier des spectacles s’en défend. Il assure que son village s’implantera avec l’aide de l’arrondissement et du Service de police de la Ville de Montréal, qui veilleront à maintenir la cohabitation. Comme à l’époque des interventions de l’ATSA. À l’arrondissement de Ville-Marie, on ne cache pas que « les comportements de personnes marginalisées » sont source de préoccupation. Mais le but n’est pas de les faire disparaître, assure la porte-parole Anick de Repentigny. « Il n’est pas question d’exclure qui que ce soit. L’arrondissement souhaite une cohabitation sociale optimale. » De toute façon, renchérit Jérôme Glad, l’idée n’est pas de lisser l’endroit pour en faire une autre place des Festivals. « On a vraiment une approche de quartier, à échelle humaine, ouverte et inclusive. On veut que ça devienne un lieu propice aux rassemblements et aux pique-niques. On veut que ce soit une grande terrasse pour tout le monde. » Pas une autre place des Festivals, donc, mais pas un autre « Village éphémère » non plus, ces événements populaires et branchés qui ont eu lieu ces deux dernières années (bonne nouvelle : une démarche est en cours pour que cet événement revienne au Pied-du-Courant à compter du 19 juin). « On mise plutôt sur une réappropriation d’un lieu public par toutes sortes de monde », affirme Jérôme Glad. Pensons au Marché des ruelles dans la rue Sainte-Catherine, ou au Marché des possibles dans le Mile End. Ne nous contons pas d’histoire. Ce sera tout un défi d’assurer une cohabitation des usagers actuels et futurs. Mais un défi qu’il vaut certainement la peine de tenter de relever. Car s’il ne faut pas chasser les marginalisés, on ne peut chasser non plus les riverains et les commerçants. sent via Tapatalk
  2. L’Ontario veut investir 17,5 milliards de dollars dans le transport en commun dans la région de Toronto : http://www.premier.gov.on.ca/news/Product.asp?ProductID=1383 La Colombie Britannique mets 14 milliards de dollars pour améliorer le transport collectif à Vancouver : http://www.canada.com/vancouversun/news/story.html?id=f3218ef4-c4fb-413f-bebb-cb8fea512570&k=47746 La ville de Montréal prépare un plan d’investissement en transport en commun beaucoup moins ambitieux (et concernant uniquement la ville de Montréal et non pas toute la région): http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=4577,7757563&_dad=portal&_schema=PORTAL Et le gouvernement du Québec dit que ça ne l’intéresse pas! Maudit qu’on est cave au Québec!!!!!!!! :banghead:
  3. Des fois, je RdQ me fait tellement chier!! Remarquez bien, ironiquement, l'endroit où une Torontoise affirme que l'indépendance du Québec serait mieux pour Mtl! Food for thought..... http://www.ledevoir.com/politique/quebec/358919/montreal-un-probleme-qu-on-ne-veut-pas-voir
  4. Denis Coderre ouvert à l'instauration de péages sur les autoroutes <time datetime="2016-11-25T01:12:26Z" data-datetimelastpublished="2016-11-25T01:12:26Z">Publié le jeudi 24 novembre 2016 à 20 h 12</time> <figure class="bunker-component image-from-url-with-caption" data-component-name="ImageFromUrlWithCaption"> <figcaption> Des voitures avancent à pas de tortue sur une autoroute. Photo : iStock / iStock </figcaption> </figure> Alors que la Ville de Toronto plaide pour le péage, le maire de Montréal Denis Coderre ne ferme pas la porte à cette idée pour financer le transport collectif dans la métropole. Son homologue de Toronto, John Tory, a annoncé jeudi son intention de faire payer les automobilistes pour circuler sur deux autoroutes de la ville. Selon lui, c'est le seul moyen de financer l'amélioration des routes et du système de transport en commun. Le maire de Montréal dit avoir d'ailleurs discuté de cette question avec John Tory lors de leur mission économique en Israël et en Cisjordanie plus tôt ce mois-ci. Il affirme toujours être contre un péage pour le pont Champlain, mais il en va autrement lorsqu'il s'agit de financer le transport collectif. Il soutient que la Commission métropolitaine de Montréal (CMM) et la future Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) devront avoir une réflexion sur tous les moyens de financer le transport collectif. « Pourquoi j’étais contre le péage sur le pont Champlain? Parce qu’on voulait financer un pont, pas le transport collectif. Mais quand vous avez eu le pont de l’autoroute 30 ou de l’autoroute 25, ça les gens peuvent embarquer. Comme président de la CMM, je veux qu’on ait une réflexion à ce sujet. » Les tenants du transport collectif se réjouissent des propos du maire. « Le financement du transport collectif, c’est la clé pour offrir un service nettement amélioré dans la grande région métropolitaine. On en a besoin. Il faut avoir les moyens de ses ambitions. Toronto le prouve, il faut que Montréal fasse la même chose », affirme la porte-parole d'Alliance Transit, Coralie Deny. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1002105/denis-coderre-ouvert-instauration-peages-routes
  5. http://journalmetro.com/local/hochelaga-maisonneuve/actualites/960945/lesplanade-du-parc-olympique-attire-un-million-de-personnes/ 09/05/2016 Mise à jour : 9 mai 2016 | 11:06 L’Esplanade du Parc Olympique attire un million de personnes Par Catherine Paquette TC Media Collaboration spéciale/Jean-Francois Hamelin L'esplanade Financière Sun Life Depuis 2012, le Parc olympique anime et fait vivre l’Esplanade Financière Sun Life avec des festivals, des concerts et des rendez-vous citoyens. En quatre ans, un million de visiteurs ont pris part aux activités offertes à l’ombre du mât du stade. L’esplanade, dont la superficie est de 300 000 pieds carrés, a été au cœur des efforts de relance du Parc olympique. Ce dernier a d’ailleurs souligné la semaine dernière son millionième visiteur sur l’Esplanade Financière Sun Life. «On voulait que les gens renouent avec le Stade olympique, que ça démocratise l’endroit et que ça le décloisonne. Les gens ne se sentaient pas bienvenus donc on a choisi d’y mettre des événements pour qu’on se l’approprie», explique Cédric Essiminy, conseiller en relations publiques pour le Parc Olympique. Depuis, les événements se sont multipliés à l’Esplanade Financière Sun Life, un lieu autrefois presque inutilisé. Les Montréalais ont notamment assisté à des concerts de l’Orchestre Symphonique de Montréal (OSM), pris part au festival de sports d’action Jackalope, suivi des sessions de yoga vêtus de blanc et patiné en famille. «Au début ce qu’on avait c’était seulement les vendredis, c’était tout petit, quelques camions avec des DJs. Puis, les promoteurs se sont ajoutés. Ce qu’on voulait faire c’est tout ce qui ne se faisait pas ailleurs en événementiel à Montréal», ajoute M. Essiminy. Pour la suite des choses, le Parc olympique espère faire de l’endroit un lieu encore plus tourné vers sa clientèle du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Des designers et urbanistes travaillent actuellement à bonifier le lieu pour le rendre «plus accueillant et plus vivant». De nouvelles animations et des ateliers sur l’écologie et l’agriculture pourraient s’y dérouler dès l’été.
  6. Une entreprise de plus pour le Mile-End: http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/922937/hybride-sinstalle-sur-le-plateau/
  7. Et si vous aviez à élire la plus belle piste cyclable du monde ? Et si Montréal faisait partie des options ? Pour fêter son 200 millionième trajet, Vélib, l’équivalent du Bixi à Paris, invite les Parisiens à sélectionner la piste de leur rêve. Et elle qui longe le canal de Lachine à Montréal compte parmi les choix proposés, aux côtés de Copenhague, Amsterdam, Tokyo, Rio, Londres, Los Angeles, Rome, New York, Dublin, Berlin. On y vante le fait que le parcours de 14,5 km reliant le Vieux-Port et les gratte-ciel de la ville au parc René-Lévesque est isolé de la circulation automobile et ponctué d’espaces verts. Et qu’on peut y admirer ses écluses et anciennes usines du XIXe siècle. Bien sûr, notre Bixi est mis en vedette, malgré ses déboires financiers et la sombre perspective qu’il n’y survive pas au-delà de la saison 2014… http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/le-blogue-urbain/405511/le-canal-de-lachine-parmi-les-plus-belles-pistes-cyclables-du-monde
  8. http://tedxmontreal.com/fr/ A propos du conférencier TEDxMontréal Jonathan Bélisle Dans l’ère numérique actuelle, est-ce que la prépondérance de la technologie dans le cycle de croissance des jeunes est aussi néfaste qu’on se l’imagine? Et si les parents décidaient d’utiliser la technologie comme allié dans l’éducation de leurs enfants? Assistez … More A propos du conférencier TEDxMontréal Jérôme Glad Est-ce que ‪#‎Montréal‬ est aussi culturellement vibrante et dynamique qu’on le souhaiterait? À qui la responsabilité de la définir, notre ville: aux institutions publiques ou aux citoyens? Assistez à ‪#‎TEDxMontréal‬ pour voir comment Jérôme Glad vous amènera à changer votre … More A propos du conférencier TEDxMontréal Sophie Brochu Responsabilité sociale et gouvernance d’entreprise, voilà des sujets chauds au cœur des préoccupations des compagnies qui visent à se donner un visage plus humain. Mais les enjeux de rentabilité financière, eux, demeurent bien réels. Assistez à ‪#‎TEDxMontréal‬ pour découvrir comment … More Conférence 2015 Assistez à l’événement! Le 7 novembre prochain, entre les murs de l’Usine C à Montréal, après plusieurs mois de travail acharné, TEDxMontréal produira avec fierté une série de TEDxtalks. Treize montréalais talentueux et inspirants, sélectionné plus tôt cette année, livreront le « talk … TEDxMontréal a besoin de bénévoles. Ça vous tente? Devenir bénévole Contactez-nous Merci pour votre intérêt envers TEDxMontréal. Pour plus d’informations veuillez s.v.p remplir le formulaire ci-dessous. Si vous êtes intéressés à devenir un bénévole, cliquez ici. 2015 © TEDxMontreal sent via Tapatalk
  9. http://plus.lapresse.ca/screens/0424b1da-bbaf-4b85-9f24-e947850b3241%7C_0.html URBANISME DE PROMOTEURS Il est dommage qu’on fasse si peu de cas de la vision sensible et généreuse des concepteurs de la Maison Alcan GÉRARD BEAUDET URBANISTE ÉMÉRITE, PROFESSEUR TITULAIRE À L’ÉCOLE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL Le principal argument invoqué par l’administration Coderre pour justifier la construction d’une tour sur les lieux de la Maison Alcan serait que ce projet témoignerait avec panache d’une vitalité immobilière retrouvée après des années de vaches maigres. À quelques détails près, on croirait entendre Jean Drapeau justifiant les démolitions et les constructions de tours partout au centre-ville au seul motif qu’il en allait de l’essor de sa métropole. Il est quand même étonnant qu’un peu plus de 40 ans après la démolition de la maison Van Horne, on en soit encore à ce que je qualifierais d’urbanisme de promoteurs. Comme si rien ne pouvait justifier qu’on défende une vision plus nuancée de l’urbanisme et du développement immobilier. Mais est-ce si étonnant ? Au début des années 90, l’administration Doré avait modifié l’ébauche du premier plan d’urbanisme de la métropole au profit des promoteurs du nouveau forum (actuel Centre Bell). Cette première donnera le ton. Loin d’être une exception, la dérogation au plan d’urbanisme est en effet rapidement devenue une caractéristique de l’urbanisme montréalais, comme l’a notamment montré le redéveloppement de Griffintown. Quand on s’en inquiète, les responsables montréalais rétorquent habituellement qu’il est impossible de tout prévoir et qu’on ne peut laisser passer les bonnes occasions, d’autant qu’elles enrichissent les coffres dégarnis de la Ville. On fait donc comme si le dynamisme de la métropole était essentiellement l’affaire des promoteurs, qui s’empresseront de retirer leurs billes dès lors qu’on ne leur donnerait pas entière satisfaction. Il s’agit là d’une conception extrêmement réductrice des ressorts du dynamisme urbain. Si on s’en était toujours tenu à cette conception, Montréal aurait été privé du Vieux-Port – que le gouvernement fédéral de l’époque considérait simplement comme un vaste terrain à construire – et du Quartier international – un lieu boudé par les promoteurs. Nul ne contestera les limites de la planification. En revanche, on ne voit pas en quoi cette difficulté puisse justifier le manque de vision. Or, c’est précisément de cela qu’il s’agit dans le cas du projet de la Maison Alcan. Avant de fixer les hauteurs et d’autres paramètres de l’encadrement des projets immobiliers, le plan d’urbanisme propose une vision. Depuis le milieu des années 70, à Montréal comme dans la quasi-totalité des grandes villes et métropoles, la donne patrimoniale s’est progressivement imposée comme un des ancrages de cette vision. Certaines villes ont même adopté des mécanismes destinés à reporter sur des emplacements préidentifiés les pressions immobilières qui auraient menacé des environnements bâtis sensibles. À moins d’être formulées de manière totalement fantaisiste, les hauteurs inscrites au plan d’urbanisme du centre-ville devraient refléter cette prise en compte des attributs des voisinages, y compris là où des tours auraient été malencontreusement érigées durant les années où le laxisme avait été érigé en règle urbanistique. C’est manifestement ce qui a dicté la limitation des hauteurs dans les environs de la Maison Alcan. Qu’on soit techniquement au centre-ville n’y change rien. De ce point de vue, la Maison Alcan aura été un projet phare, à une époque – les années 80 – où la contrainte patrimoniale s’est traduite par de nombreux exemples de façadisme. Ses concepteurs avaient su traiter cette réalisation voulue par le PDG de l’entreprise avec un doigté exemplaire, tant en ce qui concerne les immeubles patrimoniaux de la rue Sherbrooke que le bâtiment construit à l’arrière et relié à ces derniers par un atrium d’une grande élégance. Sans compter le soin apporté aux espaces extérieurs. Dommage qu’en 2015, on fasse si peu de cas de la vision sensible et généreuse du promoteur et des concepteurs de la Maison Alcan, vision qui a valu de nombreux prix à cette prestigieuse réalisation architecturale et urbanistique. Drôle de façon de souligner le 375e anniversaire de la ville. sent via Tapatalk
  10. L’urbaniste émérite de l’Université de Montréal reproche aux politiciens leur manque de vision Faire du neuf au lieu de rénover PHOTO AGENCE QMI, SÉBASTIEN ST-JEAN DENISE PROULX Lundi, 20 juillet 2015 00:30 MISE à JOUR Lundi, 20 juillet 2015 00:30 Échangeur Turcot, pont Champlain, CHUM, CUSM, Place Daudelin... Le Québec connaît une effervescence en matière d’aménagement d’infrastructures. Après des années de négligence, les autorités publiques choisissent de construire du neuf au lieu de rénover, surtout quand il s’agit de bâtiments. «Le gouvernement agit comme si la prospérité était encore au rendez-vous et le sera toujours», déplore l’urbaniste et professeur Gérard Beaudet. Il s’interroge sur la dynamique qui motive ces choix de société. Et il ne cache pas ses inquiétudes sur les conséquences qui en découleront. Si l’ancien n’a plus la cote, ce n’est pas juste une affaire de gros sous. C’est, selon l’universitaire, la preuve d’un manque de vision des politiciens qui agissent comme de simples comptables, des gestionnaires qui ont perdu la compréhension que l’aménagement du territoire est lié aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques auxquels les générations futures seront confrontées. «Il faudrait penser à faire autrement», suggère Gérard Beaudet. Le Québec refait à neuf, veut encore construire des autoroutes. Est-ce que ces infrastructures sont bien planifiées ? «Si on prend les projets à la pièce, on pourrait dire qu’ils sont majoritairement bien planifiés. Mais globalement, il existe un déficit de planification. Dans une conjoncture où les ressources financières sont rares, et qu’il faut prendre en compte l’environnement, il est incroyable de constater qu’on continue à lancer des projets d’infrastructures sans en analyser sérieusement les bénéfices et les conséquences avec lesquelles nous devrons vivre pour les 30 à 40 prochaines années.» Qu’est-ce qui ne va pas ? «Nous devons nous arrêter et faire un profond examen de conscience. On s’entête à construire un nouvel échangeur Turcot sur des paramètres dépassés. On nous annonce en grande pompe le prolongement du métro vers l’est en changeant constamment d’idée pour en abaisser les coûts, mais on réserve 717 millions $ pour le prolongement de l’autoroute 19 vers le nord. C’est assez préoccupant. On voit que les mécanismes de conciliation et d’arbitrage ne sont pas présents. C’est en partie dû à l’incompétence de la classe politique qui voit le territoire uniquement comme une ressource à exploiter, qui veut absolument créer de la richesse.» Existe-t-il néanmoins des modèles qui devraient nous inspirer ? «Oui, il y en a. Vancouver s’est dotée d’un système de transport collectif dépolitisé et intelligent. La manière de penser est différente lorsque ce sont des experts qui prennent l’aménagement du territoire en main. On semble bien faire les choses dans la reconstruction du centre-ville de Lac-Mégantic, qui s’en tire bien dans les circonstances – devoir travailler avec des sols contaminés et peu de ressources financières. La remise en état des abords de la rivière Saint-Charles est encourageante.» Et le projet 10/40, qu’en pensez-vous ? «C’est un bel exemple de vision collective qui fait défaut. Je comprends mal qu’on laisse le maire d’une seule ville prendre des décisions sur un projet qui aura un rayonnement métropolitain. C’est à la Communauté métropolitaine de Montréal de trancher dans ce dossier, d’en analyser les bénéfices escomptés.» En somme, que proposez-vous pour l’avenir ? «Avec l’arrivée de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui se montre intéressée à investir dans les infrastructures, nous avons une opportunité de réfléchir à ce qu’il y aurait de mieux à faire avec l’argent disponible. Qu’est-ce qu’on veut léguer aux prochaines générations? Ce n’est pas juste une dimension économique. Les élus devraient prendre le temps de s’asseoir avec des universitaires dont c’est le métier d’approfondir ces questions et qui pourraient proposer des réflexions. Ce serait déjà une révolution que la classe politique prenne le temps de réfléchir à l’aménagement du territoire.»** QUI EST-IL ? Gérard Beaudet Gérard Beaudet est urbaniste émérite et professeur titulaire à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal. Il s’intéresse en particulier à la valorisation patrimoniale, paysagère et touristique des territoires, à l’urbanisme métropolitain et au rapport entre la métropole québécoise et les régions. sent via Tapatalk
  11. http://www.journaldemontreal.com/2015/01/30/les-horreurs-de-montreal Les horreurs de Montréal Le Journal a dressé la liste des 9 endroits les plus laids en ville Sarah Bélisle SARAH BÉLISLE Vendredi, 30 janvier 2015 18:17 MISE à JOUR Vendredi, 30 janvier 2015 19:02 « Cheaps », « moches », ou carrément dignes de « l’ère communiste », les alentours de l’aéroport, l’îlot Voyageur et l’échangeur Turcot brillent au palmarès des endroits les plus laids de Montréal. L'échangeur Turcot Nul doute que l’enchevêtrement de bretelles d’autoroutes qui constituent l’échangeur Turcot est vital aux transports routiers sur l’île, alors que plus de 300 000 véhicules l’empruntent chaque jour. N’empêche que la structure de béton qui tombe en ruines ne gagnera pas de concours de beauté. L’îlot Voyageur PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, CAROLINE D’ASTOUS L’îlot Voyageur est une véritable «verrue» qui défigure le centre-ville de Montréal. Vestige du fiasco financier et immobilier qui a secoué l’UQAM, la construction résidentielle qui devait surplomber la rue Berri a été laissée en plan en 2007. Depuis, les Montréalais attendent le parachèvement de la construction de ce squelette de béton, ce qui devrait être chose faite d’ici quelques années. Autour de l'aéroport PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, PIERRE-PAUL POULIN «C’est cheap (...) Ça fait comme les pays de l’Est sous le communisme» – Professeure Anne-Marie Broudehoux «Ce n’est pas normal que la première impression qu’on ait en débarquant de l’avion soit celle d’une zone de guerre», lance le professeur de marketing à l’UQAM, André Richelieu, à propos des abords de l’aéroport de Montréal. «Ce n’est pas acceptable. L’image que ça laisse, ce n’est pas tolérable», déplore-t-il. Sa collègue, Anne-Marie Broudehoux, professeure de l’UQAM spécialiste en images de la ville et marketing urbain partage cet avis. Alors que le chemin reliant l’aéroport au centre-ville est la toute première chose que les touristes voient en arrivant à Montréal, «c’est toutes des arrières cours de hangars [...] Ça fait cheap. Ça ne donne pas beaucoup de prestance quand tu arrives dans une grande ville. Ça fait comme les pays de l’Est sous le communisme. C’est moche.» Notre-Dame Est (entre le centre-ville et l'Autoroute 25) PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, PIERRE-PAUL POULIN La rue Notre-Dame Est «à moitié abandonnée» n’est pas un des endroits les plus reluisants de Montréal, selon la professeure Anne-Marie Broudehoux de l’UQAM, spécialiste en images de la ville et marketing urbain, partage cet avis. «C’est vraiment moche!», s’exclame-t-elle. Mais c’est aussi l’un de ces lieux plutôt laids qui mériteraient le plus qu’on s’attèle à renverser la vapeur, selon elle. François Racine, professeur au département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM, classe cette portion de rue dans sa liste des «lieux marqués par la présence d'infrastructures véhiculaires lourdes et dépourvus de toutes qualités urbaines». Il s’agit là d’«espaces discontinus et disloqués très peu attrayants pour les piétons et même pour les automobilistes, voire insécurisants», note le professeur. Les viaducs en particulier PHOTO AGENCE QMI, PASCAL GIRARD Tout particulièrement, les viaducs font partie d’une série d’«espaces inquiétants et sinistres pour les piétons et les cyclistes», note François Racine, professeur au département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM. La faute revient aux chemins de fer qui, en plus de scinder des quartiers en deux, obligent les résidents à emprunter des viaducs pas du tout accueillants, mal éclairés et peu sécuritaires, ajoute sa collègue, la professeure Anne-Marie Broudehoux de l’UQAM, spécialiste en images de la ville et marketing urbain. Sous les autoroutes PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, BEN PELOSSE Les dessous des autoroutes de Montréal n’ont rien de bien rassurant. Sinitres et épeurants, il suffirait d’un rien pour en faire des endroits captivants et surprenants. «Le moche c’est souvent des endroits (comme sous les autoroutes) tellement potentiellement intéressants, mais qui sont négligés», explique Dinu Bumbaru, directeur des politiques chez Héritage Montréal. D’autres villes que Montréal «ne peuvent pas se permettre des plaies béantes en plein dans leur ville» ainsi et y ont installé une foule de choses, allant jusqu’à en faire une marque de commerce, relate M. Bumbaru qui propose notamment d’installer de la végétation sous les voies rapides de Montréal. Raffineries de l’est PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, CHANTAL POIRIER Les grandes raffineries de l’Est de l’île d’où s’échappent des filets de fumée ne sont pas en reste. Leurs immenses structures métaliques tout droit issues du monde industriel ne sont pas particulièrement douces aux yeux de bien des gens. Les routes et infrastructures routières «pour l’ensemble de l’oeuvre» PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY Il ne fait nul doute dans l’esprit de plusieurs que les routes et infrastructures de la métropole ont grand besoin d’être retapées. Et le mot est faible, selon le professeur titulaire en marketing de l’UQAM, André Richelieu. «Pour une ville du standing de Montréal, ça prend des infrastructures dignes de ce nom. L’état des routes est pitoyable. C’est inacceptable», lance celui qui raconte avoir l’impression de conduire un jeep dans une course à obstacles lorsqu’il circule à Montréal. Sainte-Catherine Ouest PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, SARAH BÉLISLE «Si on veut être dans les ligues majeures, on doit avoir un centre-ville digne de ce nom» – Professeur André Richelieu La rue Sainte-Catherine est l’artère de Montréal qui constitue LA vitrine de la ville auprès des touristes. Or, tout un pan de la Sainte-Catherine Ouest jusqu’à l’ancien Forum «fait pitié», regrette le professeur en marketing de l’UQAM, André Richelieu. «L’ouest tout simplement abandonné. Ça fait vraiment pitié, alors que c’est une localisation de premier ordre. Il y a beaucoup trop d’édifices abandonnés, délabrés. Je ne me l’explique pas», laisse tomber le professeur. «Si l’on veut être dans les ligues majeures, on doit avoir un centre-ville digne de ce nom. La Sainte-Catherine n’est pas à la hauteur.» Quoi faire pour embellir la ville? Faire au moins attention à son apparence Qu’on considère que certains endroits plus laids que d’autres, «ce n’est pas un problème de beauté en fait. On peut discuter longtemps d’esthétisme, de goûts. C’est une question d’avoir l’air de faire l’entretien de la Ville, de faire attention à son apparence, de souci de présentation», insiste la professeure Anne-Marie Broudehoux. Pour l’heure, plusieurs lieux montréalais «donnent l’image d’une société mal organisée, un peu toute croche». Elle ne suggère pas pour autant qu’on ait recours à des architectes de renom ou encore qu’on injecte des millions de dollars. Nul besoin de porter des vêtements hors de prix pour donner l’impression de faire attention à sa personne et bien se présenter en public, plaide la professeure. Place aux arts urbains Montréal regorge de talents et il ne tient qu’à elle de les utiliser pour embellir ses rues, fait valoir la professeure Anne-Marie Broudehoux. Des arbres à la tonne Il ne suffirait que de planter des arbres et de verdir certains coins de Montréal pour les rendre bien plus jolis, plaide la professeure Anne-Marie Broudehoux. Réparer (enfin) les routes Impossible de passer à côté, il faut régler une fois pour toutes la question des routes en mauvais état de la métropole, est d’avis le professeur André Richelieu. D’autant plus qu’«on se soucie tellement de l’image de marque de Montréal à l’international (alors qu’on laisse les rues dans un tel état)», fait-il valoir. sent via Tapatalk
  12. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/603767/oui-on-manque-daudace/ 05/11/2014 Mise à jour : 5 novembre 2014 | 22:47 Oui, on manque d’audace… Par Marc-André Carignan L’animatrice Marie-France Bazzo posait une excellente question la semaine dernière à son émission Bazzo.tv: manque-t-on d’audace à Montréal dans nos projets de revitalisation urbaine? Le «oui» a rapidement fait consensus auprès de ses invités. Pour Daniel Gill, professeur à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, ce manque d’audace s’explique en partie par le fait que l’administration montréalaise ne semble pas avoir de vision à long terme depuis des années. Pour François Cardinal, chroniqueur à La Presse, on ne valorise pas suffisamment la «culture du beau» et on écrase fréquemment les concepteurs qui essaient de s’exprimer. Pour monsieur Infoman, Jean-René Dufort, on attend trop souvent à la dernière minute pour agir (citant en exemple le pont Champlain), ce qui nuit à la réflexion et la planification de nos projets urbains. Tous d’excellents points. Avoir eu la possibilité de me joindre à la discussion, j’aurais apporté une explication supplémentaire: on ne valorise plus le risque au Québec depuis malheureusement trop longtemps. La peur du changement l’emporte très rapidement sur l’audace. On préfère souvent copier des formules d’ici et d’ailleurs déjà éprouvées au lieu d’avoir confiance en nos propres moyens et en nos propres concepteurs. Pour être audacieux, cela prend du courage. Il faut se donner le droit de rêver, de sortir des sentiers battus. Et surtout, nos élus doivent mettre de côté cette volonté maladive de chercher à tout prix un taux d’approbation populaire de 98% pour chaque projet. Il faut savoir se tenir debout avec une vision cohérente et planifiée, malgré l’opposition de certains groupes. Il faut savoir prendre des risques calculés. L’ancienne mairesse de Strasbourg, qui était récemment de passage à Montréal, en est le parfait exemple. Lorsqu’elle a voulu verdir son centre-ville et implanter des lignes de tramway, une controverse a éclaté. Des membres de son parti politique ont même été agressés physiquement, ce qui ne l’a pas empêchée de se battre contre vents et marées. En 2014, les résidants de Strasbourg n’oseraient jamais imaginer leur ville sans tramway. On planche d’ailleurs sur une septième ligne. Même genre de controverse à Marseille lorsque le directeur de l’agence d’urbanisme du secteur a décidé d’éliminer deux voies de circulation automobile du Vieux-Port pour aménager une grande place publique. Il me confiait récemment qu’on l’avait traité de tous les noms inimaginables, en plus de lui proférer des menaces. Pourtant, deux ans plus tard, le succès de cette revitalisation urbaine est si impressionnant qu’on désire faire disparaître complètement la voiture de cette fenêtre maritime d’ici les prochaines années. Et au diable le mythe qu’il faut avoir de l’argent pour être audacieux. Il faut juste penser autrement. On a dépensé des centaines de millions de dollars pour l’aménagement du Quartier des spectacles: peut-on vraiment dire que nous avons eu de l’audace avec cette réalisation?
  13. Les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense Nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise. Les Québécois peuvent s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. On entend beaucoup parler de la concentration accrue de la richesse, particulièrement dans le 1 % supérieur de la distribution des revenus. Il est alors naturel d’imaginer que l’État pourrait facilement financer des programmes sociaux en augmentant les impôts des mieux nantis. « Faire payer les riches » est devenu un slogan répandu parmi ceux qui s’opposent au coup de frein donné dans les dépenses publiques. Malheureusement, nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise, et trop souvent sur des données et des anecdotes venant de l’extérieur. Les Québécois peuvent bien s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. La proposition selon laquelle le fisc québécois pourrait tirer des revenus plus importants des hauts salariés se heurte à au moins deux problèmes. D’abord, la concentration des revenus a été moins forte au Québec ces 30 dernières années que dans le reste du Canada, et beaucoup moins forte qu’aux États-Unis. En fait, elle s’est largement limitée aux économies anglophones ; la part du 1 % supérieur est restée stable dans les autres économies industrialisées. On constate la même tendance au Canada : Une des hypothèses avancées pour expliquer cet écart — la question demeure ouverte — porte sur le pouvoir de négociation : une menace de la part d’un anglophone hautement qualifié de quitter son pays pour prendre un emploi mieux rémunéré à New York ou à Londres serait plus crédible que celle venant d’un Japonais, d’un Suédois ou… d’un francophone. Ce pouvoir de négociation se traduit par des salaires plus élevés — mais seulement pour ceux qui sont assez bien placés pour chercher des offres à l’étranger. Par ailleurs, la proportion de hauts salariés est moins importante au Québec que dans les autres provinces. Et les « riches » québécois sont moins nombreux que leurs homologues ailleurs au pays : Le taux de hauts revenus au Québec est semblable à celui des provinces atlantiques et inférieur à celui de toutes les autres régions du Canada. Même si sa population équivaut à moins de la moitié de celle du Québec, l’Alberta compte plus de hauts salariés que le Québec. À ces deux points, il faut en ajouter un troisième: une augmentation du taux d’imposition risque de réduire les revenus pour le fisc. Comme je l’ai déjà expliqué au magazine Maclean’s, le taux d’imposition qui maximise les revenus au Canada est autour de 50 %, et c’est ce qu’applique déjà le Québec. Les Québécois peuvent se féliciter d’avoir bien résisté à la tendance vers la concentration des revenus, mais il faut aussi accepter l’autre côté de cette médaille. Il est illusoire de croire que le gouvernement du Québec pourrait générer des revenus substantiels en imposant davantage les mieux nantis: les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense, et ils gagnent moins qu’on ne le pense. Si l’État veut plus de revenus, il lui faut ratisser plus large. Stephen Gordon est professeur titulaire au département d’économique de l’Université Laval à Québec. http://www.lactualite.com/actualites/politique/les-riches-sont-moins-nombreux-quon-ne-le-pense/
  14. Lundi 12 mai 2014 | Mise en ligne à 10h25 «Célébrer l’Expo 67 en 2017, un devoir de mémoire» Belanger - Expo Lettre intéressante de Michel Dumas, professeur au département de communication sociale et publique de l’UQAM, et président de la Fondation Expo 67. Je la publie intégralement en vous invitant à y réagir. C’est avec le plus grand intérêt que j’ai lu la chronique de François Cardinal intitulée «375e: trop tard pour bien faire?» dans laquelle il dit craindre qu’on ne puisse laisser un legs significatif à Montréal en 2017 à l’occasion des fêtes du 375e anniversaire. Il croit, cependant, qu’il n’est pas trop tard pour le faire, «car il existe sur les planches à dessin un projet d’envergure porteur de sens»: la transformation des îles du Parc Jean-Drapeau pour rappeler leurs origines de 1967. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ce projet. On sait que le 50e anniversaire de l’Expo 67 coïncide avec le 375e de Montréal. Mettre en valeur l’héritage remarquable de l’Expo, c’est en même temps saluer l’un des plus grands évènements qui aient propulsé Montréal sur la scène internationale. La Fondation Expo 67 qui regroupe des amants de l’Expo souhaite que les pouvoirs publics acceptent, alors qu’il en est encore temps, ce projet de transformation du Parc Jean-Drapeau. Outre de favoriser des projets de développement, nous nous devons de célébrer le 50e de l’Expo, comme l’ont fait d’autres villes qui ont tenu une exposition universelle. En 2008, Bruxelles a rappelé l’exposition de 1958 par une série d’événements sous le thème «Bruxelles bonheur» et notamment par une exposition dans un Atomium ayant retrouvé tout son lustre. En 2012, un programme d’événements et d’expositions d’une durée de six mois appelé Next Fifty a rappelé l’exposition universelle de Seattle de 1962. En 2017, Montréal célèbrera-t-elle comme il se doit sa grande exposition? Nous avons déjà proposé qu’on développe comme legs spécifique un centre permanent d’interprétation de l’Expo ou, pourquoi pas, sur les îles, à la Biosphère par exemple. On pourrait aussi célébrer cet anniversaire par des évènements visant différents publics: faire revivre aux écoliers l’expérience de l’«édu-kit» menée alors avec succès par le service des relations publiques dans des milliers d’écoles au Canada et aux États-Unis, en 1967; rappeler l’expérience des «journées nationales» en célébrant avec chaque pays l’anniversaire de sa participation à l’Expo; organiser un ensemble de spectacles rappelant le célèbre Festival mondial qui fut un évènement culturel sans précédent. Quels que soient les projets retenus, Montréal doit célébrer l’Expo. Notre Fondation ne dispose pas de ressources pour financer ces projets, ne comptant que sur de modestes cotisations de ses membres, Amis de l’Expo. Toutefois, elle encourage fortement à le faire les pouvoirs publics, en leur assurant tout son appui. Nous devons accomplir notre devoir de mémoire et redonner aux Montréalais la fierté d’avoir tenu ce grand évènement. Il en est encore temps.
  15. Pastas interdites dans un resto italien ! SOPHIE DUROCHER Le Buona Notte est un resto jet set du boulevard St–Laurent fréquenté par de nombreuses vedettes. Mais la prochaine fois que Patrick Bruel ou un joueur des Canadiens ira manger là, il ne pourra pas commander des pastas. L’Office québécois de la langue française reproche au restaurant italien d’avoir un menu contenant trop de mots…italiens. BASTA LA PASTA Hier, le proprio du resto Massimo Lecas n’en revenait pas *encore! Il venait de recevoir la lettre de l’OQLF le *réprimandant pour avoir utilisé le mot pasta au lieu de pâtes. Il se fait taper sur les doigts pour avoir utilisé le mot polpette au lieu de boulettes. Pourtant, explique-t-il, la description des mets est en français. Seul le nom des plats est in italiano. Mais il semble que ces quelques mots dans la langue de Sophia Loren soient trop durs à avaler. L’Office lui reproche aussi d’utiliser le mot bottiglia au lieu de bouteille pour sa liste de vins. «Le lendemain de l’élection du Parti québécois, j’ai reçu une visite d’un inspecteur qui me disait qu’il y avait eu une plainte concernant mon menu», raconte Massimo Lecas. «J’étais surpris, franchement. Qui s’offusque de voir le mot pasta dans un resto italien? On m’a dit qu’on allait étudier mon dossier. Et cinq mois plus tard, je reçois une lettre avec une photocopie de mon menu et les mots “fautifs” entourés.» (Heureusement pour lui, le mot pizza n’est pas entouré. Faut dire qu’une traduction française du mot pizza, bonne chance pour trouver ça dans le dictionnaire…) Depuis qu’il a pris une photo Instagram de la lettre de l’OQLF et mis cette information sur Twitter et Facebook, Massimo Lecas est inondé de commentaires. «Les gens trouvent ça ridicule. Est-ce qu’on ne devrait pas s’occuper des vrais problèmes avec la langue plutôt que de «capoter» sur le mot pasta?» Quelle est la prochaine étape pour Massimo Lecas? «C’est entre les mains de mes avocats, m’a-t-il répondu. Jusqu’ici, ça m’a déjà coûté 4500 $ de frais. Le Buona Notte existe depuis 22 ans et c’est la première fois qu’on se fait dire que *notre menu est trop «italien». Il y a quelques années, l’OQLF avait essayé de remplacer le mot hamburger par hambourgeois. Ça n’a jamais fonctionné. Aujourd’hui, demande Massimo Lecas, est-ce que le mot pasta est devenu le nouveau hamburger? PASTA OU HAMBURGER ? J’ai parlé à Martin Bergeron, le porte-parole de l’OQLF. Chaque dossier est confidentiel, il ne commentera donc pas le dossier du Buona Notte. Mais il a tenu à préciser : «Le menu peut être en italien, en anglais, en portugais, mais la Charte de la langue française stipule qu’aucune autre langue ne doit l’emporter sur le français.» Est-ce qu’on compte les mots, ai-je demandé à Mr Bergeron? «Ce n’est pas une question du nombre de mots, mais de TAILLE DE CARACTÈRE.» Un conseil aux autres restos italiens : Écrivez donc le mot pasta en tout petit. Comme ça, vous ne vous ferez pas taper sur les doigts. http://www.journaldemontreal.com/2013/02/19/pastas-interdites-dans-un-resto-italien
  16. http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2013/02/22/rester-a-montreal-pour-innover/
  17. http://journalmetro.com/actualites/montreal/169134/trois-idees-que-montreal-devrait-importer/ Montréal accueillera du 11 au 13 octobre un important sommet sur le patrimoine canadien. Si Montréal tire plutôt bien son épingle du jeu en termes de sauvegarde du patrimoine, elle pourrait quand même s’inspirer d’autres villes. Décryptage. Gérer le parc Jean-Drapeau à la vancouvéroise À Vancouver, l’équivalent du parc du Mont-Royal s’appelle le parc Stanley. Cette ancienne zone militaire de 400 hectares est le troisième plus grand parc urbain en Amérique du Nord, devant Central Park. Sa particularité? Comme les autres parcs de Vancouver, il est géré par sept administrateurs qui sont élus par les citoyens pour un mandat de trois ans. «Les candidats doivent notamment présenter leur vision de développement avant d’être élus et doivent ensuite rendre des comptes aux citoyens de façon mensuelle, dans le cadre d’assemblées publiques», explique Dinu Bumbaru, directeur des politiques d’Héritage Montréal. Selon lui, ce mode de gestion devrait être importé, notamment à la Société du parc Jean-Drapeau, qu’il qualifie de «baronnie». La Société du parc Jean-Drapeau a souvent fait les manchettes à cause des salaires mirobolants de ses dirigeants et de sa gestion opaque (l’ancien directeur général, qui fut un temps directeur d’Union Mont*réal, s’est fait mettre à la porte récemment). «Le parc Jean-Drapeau est un lieu d’histoire où s’est tenue l’Expo. Il mériterait qu’on lui donne une structure démocratique», clame M. Bumbaru. Malgré son mode de fonctionnement plus ouvert, le parc Stanley n’a pas été épargné par les politicailleries. En 2009, l’opposition dénonça ainsi les tentatives d’ingérence du maire Gregor Robertson dans les affaires du Board of Parks and Recreation. Promouvoir l’art public comme Calgary «L’art public, à Montréal, on en parle; à Calgary, on agit», lance Dinu Bumbaru qui cite en exemple la nouvelle promenade décorée d’œuvres récemment aménagée le long de la rivière Bow. Dans la métropole albertaine, pour chaque projet municipal qui dépasse le million de dollars, 1 % du projet va à la réalisation d’une œuvre d’art destinée à être exposée sur le site. De 2004 à 2011, 31 œuvres totalisant 10,2 M$ ont ainsi été créées et 17 pro*jets étaient en cours d’élaboration. Si la valeur artistique est inégale, M. Bumbaru pense que Montréal devrait quand même s’inspirer de ce programme. «J’ai d’ailleurs proposé aux membres d’Héritage Montréal qu’on aille voir ce qui se fait à Calgary pour y puiser des idées», rigole M. Bumbaru. Si la Ville de Montréal a adopté en 2010 un nouveau cadre d’intervention en art public qui contient plusieurs engagements, elle n’a toutefois fixé aucun échéancier pour l’intégration des œuvres aux futurs projets d’architecture. Calgary travaille, comme Montréal, à trouver une nouvelle vocation à son ancien Planétarium, mais a déjà réhabilité son square Viger, deux dossiers qui traînent à Montréal. Sauver les vieilles publicités murales comme à Lyon Montréal compterait encore plus d’une centaine de vieilles publicités peintes sur les murs à la gloire notamment des phonographes Lindsay, des fourrures John Henderson et des cigarettes Turrets. L’écrivaine Réjane Bougé a publié un livre sur le sujet qui sort en librairie cette semaine : Sur les murs d’un Montréal qui s’efface. Selon elle, il faudrait étudier la possibilité de sauvegarder certaines de ces réclames qui jouent encore un rôle, même si les marques qu’elles vantent ont aujourd’hui disparu. «Le passé et le présent se chevauchent dans un dialogue éloquent qui fait prendre conscience de l’usure du temps», écrit-elle à leur sujet. Pour les sauver, on pourrait, par exemple, faire parrainer la restauration d’une publicité murale par une entreprise appartenant au même secteur d’activité, suggère-t-elle. Du même souffle, elle se questionne. «L’émotion que suscitent ces vieilles publicités tient au fait qu’on voit l’usure du temps et qu’on se dit qu’elles vont finir par disparaître. Je me demande si elles dégageraient la même chose, une fois restaurées», a-t-elle déclaré. Montréal pourrait s’inspirer de Lyon, qui a reconnu les murs peints comme des œuvres d’art lorsqu’elle a établi sa politique municipale d’aménagement et de mise en lumière des espaces publics, favorisant ainsi par la bande la restauration de ses vieilles réclames.
  18. (4 avril 2007)La région de Montréal va connaître au cours des deux prochaines années une forte vague d’ouvertures d’hôtels. Ce boom est plutôt surprenant, en raison d’une croissance de clientèle plutôt modeste. Il s’expliquerait par l’arrivée de gros capitaux de financement pour l’hôtellerie, une situation qu’on n’avait pas connue depuis longtemps. Alors que plusieurs ont cru à une pause de l’hôtellerie après les chantiers d’hôtels-boutiques, voilà que ce secteur affiche un regain de vigueur qui en étonne plusieurs.
  19. Des quartiers en mutation Toutes les villes ont leurs quartiers disparus. Effacés au nom du progrès ou du profit, ils disparaissent un jour sous une autoroute, un stationnement, un aéroport ou une station de télévision. Leurs habitants s'éparpillent, leurs cultures s'effacent, leurs âmes se dissipent, jusqu'à ce qu'enfin il ne reste plus de toute cette vie humaine qu'une main ridée tenant quelques photos qui n'intéressent plus personne. Les quartiers meurent comme les jardins, comme la mémoire. Parcs Vivants vous invite, mardi le 30 juin au Cinéparc Martineau (rue Panet au nord de Sainte-Catherine) dès 19 h 30, pour une petite visite d’un quartier disparu. Un secteur mal-aimé qu’on a rasé de près comme une vieille barbe de trois jours qu’on ne voulait plus voir. Une sale gueule de taudis comme on dit et qu’on a voulu rayer de la carte et de la mémoire. Durant cette ballade à pied, Éric Giroux de l’Écomusée du fier Monde, prendra soin de nous aider à honorer cette devise nationale qu’on tend trop souvent à oublier. Au retour de cette fascinante expédition à travers le temps et ce dès le soleil couchant, Parcs Vivants projettera au Cinéparc Martineau des images d’archives qui témoignaient de la vitalité de ce quartier avant l’arrivée des bulldozers du progrès. Au total 678 familles, soit environ 5000 personnes, ont dû être expulsées de leurs habitations pour Radio-Canada et ses immenses stationnements. Près de 262 immeubles sont ainsi rasés du décor pour faire place notamment à l’expansion de la culture du char (rétrécissement des trottoirs, boulevards urbains, autoroutes, etc). En guise de supplément vitaminé, Parcs Vivants présentera aussi le documentaire Mémoire d’une petite cité de Valérie Lavoie (2002). Ce film démontre clairement les changements qui ont marqué le paysage urbain du Centre-Ville de Québec ces dernières années. La Basse Ville de Québec, tout comme le bas de la ville de Montréal, se sont rapidement transformés avec l’arrivée d’une nouvelle identité urbaine. La cinéaste Valérie Lavoie a voulu donner la parole aux gens de Saint-Roch (Centre-Sud même combat !) afin de reconstituer la mémoire collective de cette petite cité. Visite historique à pied d’un quartier disparu avec Éric Giroux de l’Écomusée du fier Monde. Le départ se fera au Cinéparc Martineau (rue Panet au nord de Sainte-Catherine) à 19 h 30. Projection dès le soleil couchant au Cinéparc Martineau (rue Panet au nord de Sainte-Catherine) de Mémoire d’une petite cité de Valérie Lavoie et de trois documents d’archives sur le faubourg à mélasse. Une petite discussion avec Armand Vaillancourt (chassé de son atelier en 1963) et d’Éric Giroux de l’Écomusée du fier Monde complétera cette soirée historique. Apportez vos chaises. La visite historique à pied et les projections seront remises au lendemain en cas de pluie. Karine Gagné Parcs Vivants Pour la réappropriation citoyenne des mini-parcs du Centre-Sud Éco-quartier Saint-Jacques/ASCCS 2022, rue de la Visitation, Mtl (QC) H2V 4C2 Tél.: 514-522-4053. Téléc. : 514-522-6702. Courriel: parcsvivants_ecojac@cam.org Site internet: http://www.ecoquartierst-jacques.org
  20. Je crois que quelqu'un a poste un document sur ce gars recement: Vincent Chiara André Dubuc, les affaires 11:34 Pour en savoir plus Autres textes : Groupe Mach Articles de l'industrie Envoyer à un ami Imprimer cet article Écrire à l'auteur Le locateur est le Groupe Mach, appartenant à Vincent Chiara. Photo : Groupe Mach La Ville de Montréal a conclu une entente de 10 M$ avec un propriétaire immobilier, Vincent Chiara, qui a organisé une activité de financement pour le parti de Gérald Tremblay en 2005. En août 2007, la mairie de l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension signait de gré à gré un bail d’une durée de dix ans au 405, rue Ogilvy, à l’extrémité ouest de l’arrondissement, dans le quartier Parc-Extension. La mairie locale y occupe autour de 45 000 pieds carrés. Les engagements financiers frisent les 10 millions de dollars sur la durée du contrat. Le locateur est le Groupe Mach, appartenant à Vincent Chiara. Avocat, partenaire des familles Saputo et Lieberman, M. Chiara est devenu un acteur incontournable de la scène immobilière à Montréal. Il est aussi un ami du parti du maire Gérald Tremblay. Il a organisé une activité de financement à Laval ayant rapporté 54 000 $ à Union Montréal en 2005. Le propriétaire a payé l’immeuble 8 millions en juin 2006. « Avec notre bail, on paie son bâtiment », fait remarquer Anie Samson, mairesse de l’arrondissement. Membre de l’opposition, minoritaire dans son propre conseil, Mme Samson s’est opposé au déménagement parce que, pour elle, la priorité allait au réinvestissement dans les infrastructures. Elle critique aussi la situation géographique du 405, Ogilvy, trop excentrique par rapport au centre de l’arrondissement. Une décision légale Le ministère des Affaires municipales et des régions a confirmé la légalité du contrat dans une lettre dont nous avons obtenu copie. Cette décision coûtera plus cher aux contribuables de l’arrondissement. Les élus locaux ont en effet demandé sans succès à la ville centre des crédits additionnels récurrents de 271 443 $ à compter de 2009 pour absorber la différence dans les coûts de location. À la suite de ce refus, l’arrondissement devra éponger seul la facture. Pas de surcoût, selon l’arrondissement Le directeur de l’arrondissement soutient à l’opposé que le nouveau bail n’entraînera pas de déboursés additionnels. Du même souffle, il défend le bien-fondé du contrat avec M. Chiara. « Si vous faites une analyse comparative du coût payé au pied carré du bâtiment qu’on occupe versus toutes les autres mairies d’arrondissement qui se sont implantées, vous allez voir que le prix qu’on paie est nettement inférieur », dit Stéphane Chénier, directeur d’arrondissement, dans un entretien. Le directeur affirme que les économies découlant de la centralisation des activités en un lieu unique viendront en bonne partie compenser le surcoût à titre de loyer. De plus, la Ville peut revendre les immeubles municipaux devenus excédentaires avec le départ du personnel de l’arrondissement. La vente du 2525 Jarry Est et d’un terrain voisin permet ainsi à l’arrondissement d’engranger environ un million de dollars dans ses coffres. Un coût en évolution Cependant, M. Chénier ne peut nous dire combien exactement la mairie va payer pour son nouveau bail. « Il reste encore des hypothèses de coûts d’aménagement qui ne sont pas complétées. C’est sûr qu’il y a eu une augmentation du prix des matières premières qui va se répercuter sûrement sur le coût du bail. » Qui plus est, l’arrondissement assumera toute augmentation de taxes et des frais d’exploitation pour la durée du bail. « Pour l’instant, le coût revient à un dollar de moins au pied carré que ce qu’on payait avant dans le locatif privé. Mais on loue dans le privé plus de pieds carrés qu’avant », ajoute-t-il. Avant le regroupement au 405, Ogilvy, l’effectif de 140 personnes était dispersé dans deux immeubles municipaux et dans bureaux privés. Le bureau des élus, par exemple, était situé au 529, rue Jarry Est, propriété de Pierre Kadijevic. Ce dernier avait obtenu le contrat par appel d’offres public en 2002. Il se dit outré par la façon de faire de l’arrondissement. Il croit qu’on s’est servi de lui pour justifier le contrat conclu avec le Groupe Mach. Pourquoi un contrat de gré à gré ? Au fait, pourquoi l’arrondissement n’a-t-il pas procédé par appel public pour ainsi s’assurer d’obtenir le meilleur prix ? M. Chénier rappelle que les élus de l’arrondissement lui ont donné le mandat en mars 2007 de trouver un local répondant à l’ensemble des besoins avant que les baux du privé n’arrivent à échéance le 31 décembre 2007. « On est allés à la solution optimale, qui était réalisable dans les délais qu’on avait, au meilleur coût possible. », se défend-il aujourd’hui.
  21. Oups ! On s’est trompés Les cotisations au régime d’assurance parentale vont augmenter de 7,5% pour la deuxième année de suite parce que le programme est dans le rouge. Alain Dubuc http://www.cyberpresse.ca mercredi 18 juin 2008 Les cotisations au régime d’assurance parentale vont augmenter de 7,5% pour la deuxième année de suite parce que le programme est dans le rouge. Le monde des entreprises, qui paie une grosse partie de la note, a manifesté son mécontentement. En fait, la ponction additionnelle est relativement mineure et totalisera 110 millions sur une année. Il ne s’agit donc pas d’un gros drame fiscal. Mais il y a certainement là un gros problème de gouvernance. Ce programme est récent. Il a été lancé par le gouvernement Charest, il y a à peine deux ans, en 2006. Au moment de sa conception, on croyait qu’il nécessiterait des fonds de 1 milliard par année. On a rapidement découvert que le coût annuel serait plutôt de 1,5 milliard par an. C’est là un taux d’erreur de 50%, absolument anormal. Pourquoi ? À cet égard, le gouvernement libéral ressemble étrangement au gouvernement péquiste qui l’a précédé. L’aventure de l’assurance parentale suit exactement le même modèle que celle des CPE ou de l’assurance médicaments. Voilà des programmes dont on appuie sans hésiter les objectifs, qui comblent des besoins, qui contribuent de la bonne façon au progrès social, qui interviennent de la bonne façon et où le Québec fait preuve de leadership. Dans le cas qui nous occupe, l’assurance parentale est une excellente chose, qui aide les familles au moment de la naissance d’un enfant, qui tient compte du rôle des pères, qui facilite la conciliation travail-famille et qui peut avoir un effet nataliste. Pour tout cela, bravo. Mais comme dans le cas des médicaments et des garderies, les erreurs de prévision sont colossales. Dans ce cas-ci, elles s’expliqueraient par le fait que les naissances dépassent les estimations : en 2007, 82 500 bébés au lieu de 75 000 ; et en 2008, 84 200 bébés, sans compter que le programme est plus populaire que prévu auprès des pères. Cela nous dit bien des choses : l’incapacité chronique de l’État de bien prévoir, la lenteur d’ajustement à une réalité nouvelle, et aussi, encore une fois, la fâcheuse tendance à oublier aussi que les programmes influencent les comportements et modifient la demande. Assez pour qu’on se demande si les gouvernements ne sont pas tentés de sous-estimer le coût des programmes pour les rendre plus acceptables. Et cela pose un problème de fond. Si on avait su que cette idée, au lieu de 1 milliard, nous coûterait plutôt 1,5 milliard, est-ce qu’on aurait lancé le régime quand même ? Est-ce qu’on l’aurait construit de la même façon, avec les mêmes normes, avec le même type de financement ? Probablement pas. On dit souvent que le Québec s’achète des Cadillac qu’il n’a pas les moyens de se payer. Le Québec est moins riche que la plupart des provinces, son fardeau fiscal est parmi les plus élevés, c’est la province la plus endettée, et c’est ici qu’on trouve les programmes sociaux les plus généreux. Tout cela est vrai, mais ce n’est pas la bonne façon de poser le problème. Le Québec a des moyens. Mais pas pour tout faire. Mais en fait, pour financer ce nouveau programme, on a augmenté les impôts. La contribution exigée des travailleurs et des entreprises, malgré son nom, n’est absolument pas une forme d’assurance, puisque la plupart de ceux qui la versent ne bénéficient d’aucune forme de protection. Pour ceux qui sont sortis du cycle de la procréation ou qui n’ont aucune intention d’en avoir, ce n’est rien d’autre qu’une ponction fiscale qui finance un transfert vers une catégorie précise de citoyens. Et parce que les calculs ont été mal faits, il faudra que les contributions augmentent encore une année ou deux pour éviter que la caisse du régime ne soit à sec. Le financement de ce régime va exactement dans le sens contraire de ce que prône le gouvernement libéral. En outre, une bonne partie des revenus provient d’une taxe sur la masse salariale, une mauvaise forme de fiscalité qui envoie un bien mauvais message : celui qu’au Québec, les entreprises servent souvent de vache à lait, qui est lui aussi contraire au discours du gouvernement et des deux partis de l’opposition. Le régime d’assurance parentale est une bonne initiative. Mais en toute logique, si c’est ça que l’on veut, il aurait fallu se dire que, pour lancer ce programme, pour aider les jeunes familles, il aurait fallu abandonner des interventions moins essentielles. Le problème, ce n’est pas que le Québec se dote de bons programmes sociaux, c’est qu’il refuse de faire des choix.
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