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  1. http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/395336/le-fosse-se-creuse-avec-les-marginaux <header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16px;">Centres-villes de Montréal et de Québec - Le fossé se creuse avec les marginaux </header>16 décembre 2013 | Brian Myles | Actualités en société <figure class="photo_paysage" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16px;"><figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px;">Photo : Jacques Nadeau - Le DevoirL’équipe de Michel Parazelli a noté huit attitudes envers les marginaux et les itinérants. Elles vont de l’expulsion pure et simple (au pire), jusqu’à la négociation des normes d’occupation de l’espace (au mieux).</figcaption></figure> La nouvelle « image de marque » des centres-villes comme destinations touristiques et milieux de vie accueillants laisse de moins en moins de place aux itinérants et aux marginaux. C’est l’un des principaux constats d’une recherche coordonnée par Michel Parazelli, professeur à l’École de travail social de l’UQAM. Le Devoir a obtenu en primeur les résultats de cette étude d’envergure. Pendant quatre ans, M. Parazelli et son équipe ont étudié les enjeux relatifs au partage de l’espace public à Montréal (quartier des spectacles) et à Québec (nouveau Saint-Roch). «Ce n’est pas tout d’un coup que les policiers sont devenus moins tolérants envers les itinérants. C’est parce qu’il y avait une demande. Le grand angle des politiques publiques, c’est la revitalisation des centres urbains à des fins touristiques. C’est nécessaire d’en faire des milieux accueillants, sécuritaires et de se classer dans le palmarès des destinations internationales, explique M. Parazelli en entrevue. L’espace public joue un rôle important parce que c’est comme une vitrine. […] Tu ne peux pas être plus “déviant” que ce qui est toléré dans ce nouvel environnement.» Le terme de la « cohabitation » est très à la mode, mais il est souvent vidé de son sens, constate-t-il. «Tout le monde parle de cette cohabitation, mais c’est une drôle de cohabitation, car seulement deux groupes en définissent les termes: les résidants et les commerçants», observe-t-il. Les chercheurs ont rencontré des politiciens, des fonctionnaires municipaux, des travailleurs communautaires, des itinérants et marginaux, des commerçants et des résidants pour obtenir leurs points de vue. Appropriation de l’espace public À partir d’entretiens semi-dirigés et d’une analyse des politiques publiques et du discours médiatique, l’équipe de M. Parazelli a noté huit attitudes envers les marginaux et les itinérants. Elles vont de l’expulsion pure et simple (au pire), jusqu’à la négociation des normes d’occupation de l’espace (au mieux). Les groupes les plus volubiles (citoyens et résidants) «trouvent qu’il y a trop d’itinérants et de marginaux. Ils se sentent victimes. Ils ont l’impression qu’on leur enlève leur place dans l’espace public». L’ironie de la situation n’échappe pas au professeur, qui étudie depuis de nombreuses années la marginalité dans l’espace public. Pour récupérer « leur » place, les citoyens et les commerçants font des pressions pour nettoyer les centres-villes. Ces pressions ont entraîné l’adoption de politiques visant à rendre les marginaux et itinérants invisibles, ou le moins visibles possible. Les stratégies les plus courantes sont : l’expulsion: il s’agit de « faire disparaître » les marginaux par la répression et l’imposition de conditions de remise en liberté leur interdisant de fréquenter le quadrilatère du centre-ville; la dispersion: elle vise à éloigner ou à disperser les marginaux et itinérants à la périphérie du centre-ville en déplaçant les ressources communautaires mises à leur disposition; la concentration: il s’agit d’isoler les marginaux pour « faire écran », en leur demandant de libérer les espaces publics et de s’éloigner vers des lieux moins fréquentés, comme le parc Viger; la dilution: c’est l’art d’atténuer la visibilité des marginaux et itinérants en animant les places publiques et en favorisant leur utilisation par d’autres types d’acteurs qui se conforment à la norme. Prise en compte À l’inverse, les itinérants et les marginaux refusent d’être vus comme des obstacles au développement économique et résidentiel. Ils veulent renverser l’image négative qui leur est associée : insécurité, incivilité, insalubrité, toxicomanie. Ils assument leur visibilité par des activités de défense de leurs droits, comme la Nuit des sans-abri, et ils se rassemblent autour de festivals d’expression de la rue. Les conflits d’appropriation de l’espace public ne se résoudront pas par magie si l’on met toujours en opposition la visibilité des marginaux et des sans-abri avec les activités commerciales et la qualité de vie des quartiers ciblés aux fins de l’étude, conclut Michel Parazelli. «C’est très émotif, ce débat, et les positions sont très campées.» Pour briser les barrières, le chercheur et son équipe suggèrent la tenue de forums de discussion avec tous les acteurs qui convoitent l’espace public. Tous, y compris les itinérants et les sans-abri. Selon lui, il faut passer d’un discours de la «prise en charge» des marginaux et itinérants à un discours de «prise en compte». «Il faut les inclure dans le débat. Ça, on ne l’a jamais essayé.»
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