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  1. Copier-coller de Créativité Montréal. Ceci n'est pas un simple projet de plus, c'est un manifeste pour un Montréal mieux pensé, moins frileux, qui agit au lieu de se contenter d'être. Tout a commencé avec la démolition de l'échangeur des Pins. Mario Brodeur, architecte averti, documenté et engagé dans sa ville, était, dès le début du projet, plutôt septique. La mise à plat des voies de circulation n'apporterait selon lui pas grand-chose de plus que quand elles étaient posées à quelques mètres du sol. Bizarrement, tout dans ce projet a été pensé en fonction de la circulation automobile, alors que les politiques de la Ville vont dans le sens contraire et tentent de réduire les déplacements en voiture vers le centre-ville. D'autant plus que ces voies immenses, même obèses (selon le trajet, un piéton peut en traverser jusqu'à 15), mènent inévitablement à des goulots d'étrangement dans toutes les directions qu'elles servent. Lorsque l'appel à projet a été lancé par la mairesse de l'arrondissement Plateau Mont-Royal, Helène Fotopoulos, Mario Brodeur a profité de l'occasion pour faire valoir son point de vue et s'est adjoint l'expertise de quelques amis (architectes, universitaires, consultants, développeurs immobiliers). Ensemble, ils ont monté le projet Manifeste Parc.Pins, vraie proposition à la Ville en vue des futures consultations, mais aussi démonstration brillante que Montréal peut se penser autrement du point de vue urbanistique, architectural et aussi économique. Les auteurs ont mis au point un montage financier si évident et si clair qu'on se demande pourquoi le principe n'a pas été appliqué avant. Ils proposent comme point emblématique de cette entrée vers la ville une tour, pas pour faire de l'effet gratuit, mais parce que le site s'y prête et qu'une telle construction est nécessaire au developpement économique de Montréal. Il faut visiter le site du groupe afin d'en comprendre toute l'intelligence et espérer qu'une telle vision contamine enfin les décideurs. Ce groupe est composé de: Federico Bizzotto, c.a., e.e.e., associé Développement d'Arcy-McGee Mario Brodeur, architecte, consultant en patrimoine Jacques Des Rochers, conservateur de l'art canadien, Musée des beaux-arts de Montréal Benoît Dupuis, architecte associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Maxime Frappier, associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Jacques Lachapelle, architecte, historien de l'architecture, Université de Montréal
  2. :hyper:Voici une vidéo du jeu de lumières fort impressionnant que j'ai eu le plaisir de voir personnellement à Bruxelles dernièrement, bien que cette vidéo date de 2008, j'ai moi-même filmé dans mon dernier voyage, la semaine dernière, un exemplaire de cette manifestation spectaculaire sans toutefois arriver à l'inclure dans mon message. Ceci m'amène à rêver d'un spectacle de lumières que Montréal pourrait s'offrir à son tour sur ses grands immeubles en hauteur du centre-ville, en créant une sorte de symphonie lumineuse où chaque immeuble pourrait donner la réplique aux autres. Un investissement qu'un commanditaire comme Hydro-Québec pourrait rendre réalisable tout en profitant d'une publicité extraordinaire qui lui donnerait une visibilité incroyable. Il n'y a absolument aucune limite dans ce genre de prestation. On pourrait même organiser un concours d'interprétation ouvert aux artistes du monde, un festival non de feux d'artifices mais de jeux de lumières dont le fond de scène serait la ville elle-même. Donc à défaut de s'offrir une nouvelle tour flambant neuve, on pourrait tout de même rajeunir l'image du cv, en lui ajoutant cette particularité qui serait visible à des kilomètres à la ronde et qui attirerait son lot de touristes à l'année longue. Un projet-lumières audacieux qui serait certainement rentable puisqu'on peut y inclure autant un message publicitaire, que d'intérêt public et bien sûr des créations lumineuses super accrocheuses. Comme on dit: "the sky is the limit" et ici l'expression prend véritablement tout son sens. Et si je pousse l'idée encore plus loin, je vois les meilleurs DJ du monde venir s'amuser à Montréal non seulement en faisant danser le peuple, mais aussi les tours à bureaux elles-mêmes, dans une ambiance festive à la grandeur d'une ville. Et que la fête commence :hyper::hyper:
  3. Avec les infrastructures sportives dont nous disposons, quel autre sport voudriez-vous voir le plus a Montréal? Baseball Football Basketball Autre quelqu'un peut m'aider a faire un sondage pour ca?
  4. Même si je suis sur le site depuis de belles lurettes, j'ai de la misère à vous suivre sur un sujet en particulier. Avec quel promoteurs/architectes dois-je être excité ou déprimé. Je sais que quand un projets est dessiné par Panzini, vous êtes habituellement content et si un projet est par Samcon, vous êtes habituellement déprimés. Est ce que quelqu'un peut me donner une liste des 5 promoteurs à être content de voir et les 5 à ne pas l'être.
  5. Chers membres, Le blogue MTLURB est ouvert! Allez-y défoulez-vous et surtout évitez tout ce qui peut être hors-sujet. Cliquez sur menu "Blogues" et ensuite "Créer un billett".
  6. En matière d'habitation, le "duplex", dans le sens montréalais du terme, est une formule très répandue dans cette ville mais curieusement, à peu près absente ailleurs au Québec, au Canada, en Amérique et même en Occident en général (à ma connaissance). Sa particularité ne tient pas à son architechture, mais à son mode d'occupation, ie un bâtiment comportant deux logements superposés, appartenant à un propriétaire occupant (généralement) le rez-de-chaussée, tandis que le logement à l'étage est occupé par un locataire. Le duplex est souvent jumelé (à un semblable), mais il peut aussi être construit en rangée, et plus rarement, isolé. Il peut être de facture moyenne, modeste, ou même luxueuse. Une variante de ce duplex est le triplex, qui peut être constitué de trois niveaux (un par logement), mais plus souvent à deux niveaux, l'étage étant divisé en deux logements tandis que le propriétaire occupe le logement deux fois plus spacieux du rez-de-chaussée. On retrouve ce mode d'habitation dans de nombreux quartiers de Montréal et de sa proche banlieue. CEPENDANT, depuis approximativement quarante ans, il me semble que la construction de nouveaux bâtiments sous cette formule a considérablement diminué, au point de devenir rarisisme. Pourtant, le marché de la revente de duplex existants semble tout aussi florissant que pour les autres types d'habitation. COMMENT expliquer cela? Je crois pouvoir fournir quelques explications, mais j'aimerais d'abord lire vos opinions, chers collègues du forum!
  7. Paru dans la revue ResPublica Nova le 5 septembre 2008 : http://respublicanova.fr/spip.php?article455 Splendeurs et misères de la ville Parce qu’elle concentre en son sein les ingrédients les plus diverses, la ville est intrinsèquement féconde, féconde du meilleur comme du pire. Pour ce qui est du « meilleur », je laisse le lecteur se souvenir des sentiments heureux qui l’ont empli dans l’excitation urbaine, à la sortie d’une pièce de théâtre ou à l’occasion d’une nuit blanche dans des rues animées ou vides, avec des amis ou en solo, à pied ou à vélo. Concernant le « pire », je veux parler principalement de l’envers du décor, non plus des lumières de Time Square mais des ombres du vieux Bronx, des rejets, qu’il s’agisse des marginaux de la société ou des déchets industriels ; je veux parler, donc, de la marginalisation et de la misère, l’insalubrité et la criminalité suivant de près. Les inégalités les plus criantes se trouvent dans les zones urbaines, ou l’extrême richesse côtoie éhontement l’extrême pauvreté, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays en développement. Ayant eu la grande chance de visiter, accompagné d’agents de microcrédit, un biddonville d’Antanarivo, la capitale de Madagascar, je peux modestement en témoigner. La pauvreté existe, bien sûr, aussi dans les zones rurales. Mais la plus faible densité de population dans les campagnes - en reprenant l’exemple de Madagascar - permet aux paysans de subvenir à leurs besoins essentiels sans connaître de famine. L’enjeu de l’urbanisme est de limiter ce processus inégalitaire et destructif qui semble inhérent au développement d’une ville mais qui ne doit pas rester une fatalité. Les urbanistes ont de l’avenir Autant le rejet de l’urbanisme des années 1960, symbolisé par les barres en béton de nos banlieues françaises, est unanime, autant les avis divergent quant aux vertus réelles d’un nouvel urbanisme, encore à parfaire, dont la clef est le développement durable : plus économique, plus vert et plus convivial. En réaction aux erreurs du passé, on attend beaucoup aujourd’hui, trop peut-être, des urbanistes : une certaine esthétique des bâtiments, certes, mais à peu de frais, de l’originalité, oui, mais sans rompre avec l’harmonie d’un quartier, des espaces verts pour se reposer mais un réseau de transport efficace, des rues tranquilles alliées à un sentiment de sécurité… Bref, beaucoup d’éléments complexes à associer. L’art de l’urbanisme, c’est la gestion de la cité, au sens antique du terme, c’est l’art de maximiser le potentiel géographique en vue d’une meilleure harmonie des usages et du bien-être des utilisateurs (résidents, actifs, inactifs, touristes, etc.). La cité antique regroupe par définition des hommes sédentarisés et libres (certes, ces derniers avaient des esclaves…) au sein d’une société politique ayant son gouvernement, ses lois, sa religion et ses propres mœurs. La cité était le cœur politique, économique et culturel. C’est là que les débats publics prenaient place, là que le marché avait lieu et que les artistes s’exposaient. Le modèle grec antique de la ville donnait la part belle aux droits du citoyen et à sa participation à la vie publique. Plus qu’une ville, la cité antique représentait le cœur de la vie démocratique. La cité à laquelle nous nous référons était donc loin de ressembler à nos mégalopoles multi-millionnaires, ces forces centripètes qui vident les campagnes et agglutinent les personnes dans l’anonymat. Quel grand écart, en effet, entre l’implication citoyenne (le mot a la même racine que cité) et l’anonymat - oppressant pour les uns, soulageant pour les autres - propre aux grandes villes ! Nos vies sont – c’est un paradoxe si on pense aux fantastiques possibilités qu’offrent Internet et la téléphonie mobile - de plus en plus déconnectés de la réalité du quotidien. La proximité du citoyen avec son quartier ou sa commune s’amenuise à mesure que s’accroît sa connexion au village global. Il faut avoir entendu l’histoire pas nécessairement vraie mais vraisemblable de ce jeune Coréen mort de faim devant son ordinateur. Pourtant, on peut tout faire de cette position stratégique : commander à manger, faire du business ou du shopping, etc. La tendance est au désengagement du citoyen de sa cité et on peut le comprendre. Certaines villes sont composées de si diverses cultures que la formation d’une communauté d’intérêts apparait difficile. Les citadins votent encore, me direz-vous, et c’est fort heureux, mais regardez de plus près les taux de participation aux élections locales. Sans compter que les élections locales ont de plus en plus un enjeu national parce que, en dépit de la décentralisation, les décisions importantes ne se prennent pas à l’échelon communal mais aux niveaux national et régional. Le modèle de la cité antique, s’il a jamais fonctionné, est une piste intéressante pour nos urbanistes : « Comment remettre le citoyen au centre de sa cité ? » Si on avait réfléchi à la question dans les années 1960, on n’aurait certainement pas entassé des immigrants dans des barres abominables. Ironie de l’histoire, on a choisi pour ces quartiers de banlieue la même dénomination que pour la ville grecque : « cité ». Peut-être était-ce un signe que des banlieues viendra le renouveau urbain. C’est là en tout cas que la reconstruction s’impose. Mais attention à ne pas décalquer son modèle ! Les villes nouvelles qui ont émergé dans les années 1970 ont été bâties dans la lignée de la pensée positiviste dont le phalanstère de Charles Fourier est un bon exemple. L’intention était excellente, le résultat fait débat. A Cergy par exemple, piétons et véhicules à moteur ont été séparés afin de réduire les nuisances sonores pour les uns et de fluidifier le trafic pour les autres. La banlieue s’est polarisée autour d’un grand centre commercial concentrant toute l’activité économique, relayant les quartiers résidentiels à la périphérie. Le problème fut que les voies piétonnes ainsi isolées de la circulation sont devenues des cours de miracles. Après ce modèle d’urbanisme innovant, on est revenu à un modèle de cité plus classique, où chaque hameau dispose de commerces de proximité. Quelle est alors la viabilité économique de ces petits ensembles ? L’avenir le dira. Afin de prévenir ces incertitudes, un plan d’urbanisme devrait permettre, pour reprendre la phraséologie du développement durable, un équilibre entre viabilité économique, écologie et paix sociale. A Cergy-Le-Haut, un terminus de la ligne A du RER, c’est le dernier modèle qui a été adopté. Les hameaux sont, mauvaise gestion aidant, devenus des villes champignons déséquilibrées. Pour soutenir la croissance, nombre d’agences immobilières et bancaires ont ouvert. Ce sont à vrai dire les principales devantures de Cergy-Le-Haut. On ne peut que se demander ce que deviendront les employés de ces agences une fois la phase de croissance forte terminée. Encore une question à laquelle l’imagination des urbanistes pourrait trouver une réponse. Je ne dis pas qu’un bon plan d’urbanisme doit apporter une solution sûre à tous les problèmes urbains comme celui du désengagement des citoyens citadins. Ce serait de l’ésotérisme. Je soutiens simplement qu’une politique de la ville digne de ce nom doit intégrer un plan d’urbanisme propre à remettre le citoyen au cœur de la cité, qu’il s’agisse du travail, des loisirs, de la vie publique, etc. Une approche plausible serait de rendre le citoyen fier de sa ville. Parce que l’on ne protège que ce que l’on aime. L’urbanisme a donc un avenir plein de défis ambitieux. Mais ce sont là des considérations de riches Occidentaux. Dans les pays émergents, ce qu’on attend des urbanistes, c’est qu’ils rendent les villes moins anarchiques. Les villes, là plus qu’ailleurs, sont porteuses d’une promesse d’emploi, d’une promesse de changement, bref, d’une promesse d’une vie meilleure. En Chine, par exemple, les étudiants des provinces pauvres de l’ouest comme le Gansu ou le Ningxia sont fascinés par la capitale. Ils ne sont pas les seuls : des milliers de migrants ruraux affluent chaque jour dans les villes de l’Est chinois. Le résultat de cet exode est l’embourbement, la surpopulation et l’expansion anarchique des villes. Le gouvernement a du mal à maintenir ces flux de migrants souvent non qualifiés. Des reportages télévisés vantent certes régulièrement les succès de jeunes entrepreneurs restés à la campagne ; en vain. La raison en est que c’est vers les villes, foyers de la classe moyenne chinoise, que les flux d’investissements, étrangers et nationaux, se dirigent principalement. Les campagnes sont encore largement ignorées, par mauvaise gestion d’une part, par intérêt d’autre part, car l’exode rural apporte son lot de main d’œuvre bon marché. Confrontées à ces arrivées massives, que ce soit en Chine, en Indre, au Brésil ou en Afrique, les villes doivent s’adapter et se moderniser, souvent drastiquement. Les destructions et les réaménagements des quartiers historiques, ou du moins uniquement centraux de Pékin (signalons qu’une bonne partie des destructions était nécessaire à la salubrité publique et ne concernait pas ce qu’on pourrait dénommer honnêtement un patrimoine historique), n’avaient pas seulement pour but de maquiller la mariée avant les Jeux Olympiques, il s’agissait aussi, et il s’agit encore, de moderniser une ville à certains égards archaïque. D’ailleurs, il faut savoir que toutes les villes chinoises, pas seulement Pékin, sont en travaux (l’industrie du bâtiment a de beau jour devant elle), afin de soutenir leurs croissances et qu’il n’y a pas moins de 57 villes millionnaires en Chine, et beaucoup d’autres encore qui ne vont pas tarder à le devenir ! Ici aussi, donc, les métiers liés à l’urbanisme (architectes, ingénieurs, juristes, sociologues, géographes, paysagistes, maîtres d’œuvre, maçons, électriciens, plombiers, agents immobiliers, managers, fonctionnaires…) ont de l’avenir. Voyons large ! J’ai jusqu’à présent soulevé plus de questions que je n’ai apporté de réponses. Une comparaison de l’urbanisme européen avec l’urbanisme nord-américain, en particulier celui plus écologique des Canadiens, peut être plus fructueuse qu’un simple diagnostic. L’approche semble choquante. Quel crédit, en effet, accorder à une comparaison entre des villes maintes fois centenaires et des villes quasi-neuves, entre des pays aux données géographiques si différentes, aux mentalités si diverses ? Pourtant, même si les contraintes urbaines varient d’un côté à l’autre de l’Atlantique, les problématiques essentielles restent les mêmes. Le logement, les transports, la sécurité, l’activité économique et culturelle sont autant de problématiques communes à traiter. Européens et Nord-américains ont des villes nouvelles à développer, des centres villes à re-moderniser, des quartiers à désenclaver et des patrimoines naturel et culturel à préserver. Un Européen, un Français qui plus est, reproche traditionnellement aux villes nord-américaines d’être trop étalées, de manquer d’intérêts culturels, de donner la part belle aux hummers, ces grosses voitures polluantes américaines, etc. Outre-atlantique, on ne paraît pas rancunier puisque les Nord-américains apprécient énormément la visite de nos ravissantes villes poupées. Il est sans doute vrai que la ville nord-américaine classique n’a pas d’intérêt urbanistique. Mais je propose que nous surmontions légèrement ces préjugés de touristes, non parce qu’ils sont infondés (tous les préjugés trouvent leurs fondements), mais parce qu’ils sont réducteurs et improductifs. Je retiendrais trois leçons de l’urbanisme canadien. Premièrement, au quotidien, la ville canadienne est un modèle de fonctionnalité et de confort. La gestion de l’espace est beaucoup plus généreuse, d’où cet étalement des villes. En plein centre ville de Toronto, on trouve de nombreuses belles petites maisons (semi-detached ou singles) avec un micro jardin. Ces propriétaires ne sont pas aussi rares et privilégiés que les happy few parisiens qui possèdent une maison. A Vancouver, les passagers ne sont pas entassés dans les bus comme au Japon ou en Italie. Les métros, les bus, les couloirs, les routes, tout est plus large. Cette vision de l’espace s’explique par la faible pression démographie (600 000 habitants dans le centre de Vancouver, le plus gros port exportateur de la côte pacifique américaine, 4 millions seulement dans le grand Toronto, cœur économique du Canada), la géographie (le Canada dispose de grands espaces, 9,9 millions de kilomètres carrés) ou, plus sûrement, par la culture anglo-saxonne. A l’heure où les mensurations de l’homo sapiens s’élèvent, voyons donc plus large ! Ensuite, l’art du réaménagement des vieux quartiers en désuétude me semble presque abouti chez nos amis Canadiens. Certains quartiers du centre historique de Vancouver ont été visiblement laissés à l’abandon à une époque. Aujourd’hui, des galeries d’art et des bars branchés s’installent dans ces lieux, annonçant le renouveau de tout un quartier, sur le modèle du Soho de New York ou du quartier 798 de Pékin. Ce genre de réhabilitation, je le concède, est typiquement conçu pour l’homo bobo. Néanmoins, c’est une chance de faire revivre un quartier et d’égayer ses habitants. A Paris, les galeries d’art sont situés, à ma connaissance, dans les quartiers parmi les plus huppés de Paris : Odéon, Saint-Germain, les bords de Seine… D’autres quartiers plus marginaux ne pourraient-ils pas inspirer des artistes encouragés par leurs mairies d’arrondissement ? Enfin, l’idée de décentralisation pourrait très bien s’appliquer non plus seulement à un pays, mais à une ville. A Toronto, par exemple, on peut certes définir un centre ville, une zone où la concentration de commerces, la fréquentation et la variété des activités sont les plus fortes. Mais on peut aussi considérer que Toronto est composée de plusieurs quartiers ayant leur entité propre : le quartier des affaires avec ses gratte-ciels, les quartiers communautaires - chinois (évidemment), italien, grec et portugais - le quartier universitaire (un petit Oxford au cœur de Toronto), l’île de Toronto, son parc de jeux et ses plages (à 15 minutes en bateau), le quartier des arts, Yorkville (le quartier des boutiques chics), les plages de l’Est, etc. La leçon est pour moi la suivante : rendre les quartiers non centraux plus vivants et attractifs. Avant de conclure, j’espère que le lecteur aura suivi le fil de ses réflexions de voyageur. Loin de moi l’idée de démontrer la supériorité de l’urbanisme canadien sur l’urbanisme français, on l’aura compris. Les enjeux de l’urbanisme, que j’ai ici presque confondu, à dessein, avec ceux d’une politique de la ville, sont colossaux, comme j’ai essayé de le souligner. C’est pourquoi même un renversement de point de vue hardi, notre comparaison canadienne, peut s’avérer efficace, ou tout du moins digne d’intérêt.
  8. En lisant le rapport intitulé Analyse du réseau initial de tramways (disponible ici: http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=4577,8005565&_dad=portal&_schema=PORTAL) j'ai trouvé le graphique ci-dessous: Il illustre les charges sur les inter-stations d'un réseau eventuel de tramway pendant l'heure de point. Est-ce qu'il existe un schema semblable pour le réseau du metro? Quelqu'un sait ou on peut trouver des chiffres sur les charges sur divers tronçons du réseau?
  9. Le BAPE En créant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement en décembre 1978 par l’adoption de la Loi modifiant la Loi sur la qualité de l’environnement, l’Assemblée nationale du Québec affirmait le droit des citoyens à l’information et à la consultation. Elle reconnaissait officiellement la valeur et la pertinence de la contribution de la population québécoise à l’évaluation environnementale. Plus encore, elle permettait aux Québécois de contribuer à la décision du gouvernement d’autoriser ou non la réalisation d’un projet susceptible d’avoir des répercussions majeures sur leur environnement. -------------------------------------------------------------------------------- Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, aussi appelé le BAPE, est un organisme de consultation publique. C’est, pour les citoyens, un outil privilégié d’information et d’expression sur les projets susceptibles d’avoir des conséquences sur la qualité de vie de leur milieu. Afin d’assurer l’indépendance et la neutralité de ses commissions, les membres du BAPE sont assermentés et souscrivent à un code de déontologie rigoureux et à des valeurs éthiques reposant sur l’équité, l’impartialité, le respect et la vigilance. Bien que les commissions du BAPE privilégient une approche consensuelle, elles peuvent utiliser, le cas échéant, leurs pouvoirs quasi judiciaires afin d’assurer au public l’accès aux documents requis pour l’examen d’un projet. -------------------------------------------------------------------------------- Véritable outil d’aide à la décision du gouvernement, le BAPE fournit au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs un rapport contenant, entre autres, le point de vue et les suggestions des citoyens, des municipalités, des groupes et des organismes. C’est en s’appuyant sur les résultats de la consultation publique menée par le BAPE et sur l’analyse environnementale effectuée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs que le ministre fait une recommandation au Conseil des ministres à qui revient la décision finale d’autoriser ou non le projet et sous quelles conditions. Pour effectuer son enquête, réaliser son analyse et faire rapport, le BAPE consulte la population dans le but d’identifier les attentes du milieu, et de cerner les enjeux liés à un projet. -------------------------------------------------------------------------------- Le BAPE et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs relèvent tous deux du ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Cependant, ce sont des entités différentes, indépendantes l’une de l’autre et donc, complètement autonomes. Les mandats du BAPE La procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, à laquelle sont assujettis les projets ayant des répercussions majeures sur l’environnement, prévoit une étape de participation du public. Cette phase est cruciale ! Avant que le projet ne soit autorisé, la population est informée et invitée à prendre position quant à l’acceptabilité du projet. C’est là qu’intervient le BAPE, et ce, par un mandat qu’il reçoit du ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Dans le cadre de la procédure, le BAPE reçoit d’abord un mandat d’information et de consultation du dossier par le public et, si demande lui en est faite, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs peut donner au BAPE un mandat d’audience publique. Le ministre peut aussi demander au BAPE de faire enquête ou, dans certains cas, de procéder à une médiation. La période d'information et de consultation du dossier par le public Lorsque le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs demande au BAPE de rendre publiques l’étude d’impact et la documentation liée à un projet, celui-ci met en œuvre une série de moyens pour en informer la population. La documentation est rendue disponible dans le centre de documentation situé au bureau du BAPE, à Québec et, dans celui de la bibliothèque de l’Université du Québec à Montréal. Ces documents sont aussi accessibles dans le site Web du BAPE. Des centres de consultation sont également ouverts dans les milieux concernés. Les personnes intéressées par un projet à l’étude peuvent inscrire leurs commentaires dans un registre disponible dans les centres de consultation. Pendant cette période, le BAPE tient une séance d’information dans le territoire concerné par le projet. Cette séance se déroule avec la participation du promoteur. Elle permet à la population de se renseigner sur le projet à l’étude. C’est aussi l’occasion de connaître la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, le rôle du BAPE et celui du citoyen. C’est au cours de la période d’information et de consultation du dossier par le public qu’une personne, un groupe, un organisme ou une municipalité peut demander par écrit au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs la tenue d’une audience publique, s’il désire que le projet fasse l’objet d’un examen public. Deux éléments essentiels doivent apparaître dans la demande d’audience publique. D’abord les motifs de la demande, c’est-à-dire les raisons qui la justifient. Ensuite, l’intérêt par rapport au milieu, c’est-à-dire en quoi la personne, la municipalité, le groupe ou l’organisme qui fait la demande d’audience se sent concerné par le projet. Cette demande doit être transmise au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, au plus tard le dernier jour de la période d’information et de consultation du dossier par le public. À la fin de la période réglementaire de 45 jours, un compte rendu factuel sur le déroulement de la période d’information et de consultation du dossier par le public est transmis au ministre. L’enquête et l'audience publique Lorsque le BAPE reçoit du ministre un mandat d’enquête et d’audience publique, le président du BAPE procède à la formation de la commission d'enquête et désigne la personne qui en assurera la présidence. -------------------------------------------------------------------------------- L’audience se déroule en deux parties : la première est consacrée à la recherche d’information sur tous les aspects et les enjeux du projet ; la deuxième permet l’expression des opinions de la population. Au début de la première partie, la commission d'enquête entend les requérants pour leur permettre d’expliquer les motifs de leur demande. Le promoteur présente ensuite son projet et les répercussions environnementales qu’il prévoit. Puis, le promoteur et les personnes-ressources invitées par la commission répondent aux questions de la population et de la commission. Le but est de cerner tous les aspects du projet et d’obtenir l’information la plus complète et la plus compréhensible possible. -------------------------------------------------------------------------------- Au terme de cette première partie d’audience, les personnes qui souhaitent exprimer leur opinion sur le projet disposent d’au moins 21 jours pour préparer un mémoire ou une présentation orale. Elles peuvent alors consulter la documentation disponible. Au cours de la deuxième partie de l’audience, la commission d'enquête entend les opinions des personnes, des municipalités, des groupes et des organismes ayant déposé un mémoire ou souhaitant faire une présentation orale. Une fois la partie publique terminée, la commission entreprend l’analyse du projet avec son équipe. Pour ce faire, elle utilise les transcriptions de l’audience, les documents déposés, les mémoires et les présentations des participants à l’audience, ainsi que ses propres recherches, ce qui conduit à la rédaction du rapport. Celui-ci fait état des points de vue exprimés en audience et contient les constatations de la commission et l’analyse qu’elle en a faite. Au terme du mandat d’une durée maximale de 4 mois, le président du BAPE transmet le rapport au ministre. Par la suite, le ministre dispose de 60 jours pour rendre le rapport public. Le rôle du citoyen La participation de la population est essentielle ! Pour jouer son rôle, le citoyen peut d’abord s'informer. Il peut consulter les documents sur le projet et l’ensemble du dossier dans les centres de documentation du BAPE, les centres de consultation ouverts sur le territoire concerné par le projet et dans le site Web. Il peut aussi participer à la séance d’information du BAPE. Toute personne, groupe, organisme ou municipalité peut demander au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs la tenue d’une audience publique et ainsi permettre l’examen public d’un projet. -------------------------------------------------------------------------------- Parce qu'il connaît bien son milieu, le citoyen peut identifier les problèmes potentiels liés à un projet et suggérer des solutions qui permettront de l’améliorer. Le citoyen peut exprimer ses préoccupations devant la commission d'enquête du BAPE chargée de tenir une audience publique. Le citoyen peut aussi prendre position sur le projet et se prononcer sur l’acceptabilité de celui-ci. -------------------------------------------------------------------------------- En s'informant, en exprimant ses préoccupations et en se prononçant sur un projet, le citoyen permet d’en améliorer la qualité et ainsi, assurer le développement durable et harmonieux de son milieu. http://www.bape.gouv.qc.ca/index.htm
  10. Les affaires rene vezina sur 98.5fm http://www.985fm.ca/chmp/audio/audioplayer.php?url=http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/289213.mp3
  11. Léo Gagnon Brossard Éclair - Publié le 18 mars 2010 à 09:02 La firme Catania vient d’obtenir le feu vert pour poursuivre son développement résidentiel à Brossard, qui prévoit à terme, l’ajout de 450 unités d’habitations dans le secteur «L». La valeur de cette cinquième et dernière phase des Domaines de la Rive-Sud s’élève à 135 M$. Ce projet appelé Quartier Sud se fera en deux phases, dont la première comprenant 355 unités, vient de recevoir l’aval de la municipalité. Une deuxième phase prévoit une centaine d’autres unités, a confirmé le porte-parole de Catania, Philippe Roy, qui parle d’une valeur moyenne par unité de 300 000$. Le conseil municipal de Brossard a approuvé lundi la signature d’une entente avec l’entrepreneur qui fera appel à d’autres constructeurs pour réaliser le projet. Le Groupe Tremblay, Développement William, Groupe Construction Royale et les Développements Chantilly inc. vont y construire différents types de bâtiments dont de l’unifamilial isolé, jumelé et en rangée ainsi que des condominiums de quatre unités par bâtiment. Protocole d’entente Le protocole d’entente qui reste à être signé prévoit que le Groupe Frank Catania & Associés Inc. assumera l’ensemble des travaux d’infrastructures tels que ceux de l’aqueduc, des égouts, du fond de rue, des bordures et trottoirs, de l’éclairage et de l’aménagement des bassins de rétention et de pose de la pelouse dans les parcs. Selon les autorités municipales, le nouveau développement sera plus dense que les Domaines de la Rive-Sud mais beaucoup moins que le Village Parisien, en face. Pour le maire Paul Leduc, il s’agit d’un «très beau projet» qui va aussi de pair avec le parachèvement du boulevard du Quartier, qu’on veut mettre en chantier dès 2010, pour désengorger la circulation dans le secteur. Quant aux déboires actuels de Catania, où des perquisitions ont eu lieu dans le cadre de l’Opération Marteau de la Sûreté du Québec, la Ville préfère ne pas s’immiscer dans ce dossier estimant que le Quartier Sud est d’un projet qui est planifié depuis longtemps. «On ne peut pas juger tant que les enquêtes ne sont pas terminées», a laissé entendre M. Leduc. En autant que Catania respecte le protocole d’entente, la Ville considère qu’elle peut aller de l’avant. Un site internet en construction, www.quartiersud.com, montre les détails du projet.
  12. depuis que j'ai enmenager dans mon petit 400pc du plateau il y a deux ans, j'ai apprecu l'apparition de certaines craques dans le platre des murs; je sais que le logement a recu des renovations majeures un peu avant que j'y demenage, dont le retrait complet d'un grand mur au centre pour 'ouvrir' l'espace. une recherche rapide sur google ne retourne pas beaucoup de resultats interessants .. il y a meme plusieurs informations contradictoires. il y a cependant un point commun de toutes ces info que j'ai trouver, et c'est que les craques en "escalier" sont generalement signe de mouvements plus inquietants des fondations au dela du simple "settling". et ca, j'en ai au moins une. l'exterieur de l'immeuble est aussi un peu a desire mais les batisses sont toutes vielles dans le coin, on s'y attarde peu .. ma question dans tout ca elle la suivante: est-ce que je peut requeter la visite d'un inspecteur de la ville sans l'accord de mon proprietaire ? j'ai peur qu'il ne soit pas totalement neutre dans l'inspection du logement car evidement cela risquement de lui engendre des couts, potentiellements eleves, ou si les circonstances des renovations n'etaient pas totalement "by the book", mettons .. .. je l'aimes bien mon mini racoin du plateau, et mon bail est du pour renouvellement ... mais certaines de ces craques font un peu peur et l'edifice est 'seul' et ne s'accote sur absolument aucun autre sur la rue. jsuis pas un expert et certainement que suite a des renos de la sorte on peut s'attendre a ce que l'immeuble se "tasse" un petite peu ... mais il me semble aussi que ces choses la commence lentement et se degradent rapidement par la suite .. pas le gout que le ciel me tombe sur la tete ! ....
  13. Des prêts hypothécaires plus difficiles à obtenir? André Pratte Dans un article publié en manchette de son édition de samedi, le Globe and Mail révèle que les dirigeants des six plus grandes banques canadiennes pressent le gouvernement fédéral d’imposer des règles plus sévères pour l’obtention de prêts hypothécaires. Les banques sont apparemment inquiètes de voir les prix des maisons continuer d’augmenter au Canada et craignent que, lorsque les taux d’intérêts grimperont, plusieurs personnes soient incapables d’assumer leurs obligations. C’est une situation similaire qui a mené à la crise financière aux États-Unis. Les choses sont tout de même différentes ici puisque 75% des prêts hypothécaires sont assurés par une société de la Couronne, la Société canadienne d’hypothèque et de logement, i.e. par le gouvernement du Canada. Cela assure une certaine solidité au marché. Toutefois, les consommateurs faisant face à une saisie auraient du mal à rembourser leurs autres dettes (notamment celles des cartes de crédit), ce qui réduirait les profits des banques et freinerait l’économie. On ne sait pas dans quelle mesure le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, est sensible aux arguments des banquiers. Il doit notamment considérer le fait que tout resserrement des règles pourrait également avoir un impact néfaste sur la croissance économique, en plus de priver plusieurs Canadiens de la possibilité de réaliser leur rêve (pas très rentable au plan politique…). Néanmoins, les normes actuelles portent en elles des risques importants, me semble-t-il. On peut aujourd’hui acheter une maison en ne déposant que 5% du capital. Ça veut dire 10000$ pour une maison de 200000$! Quelqu’un qui ne peut mettre plus de 10000$ sur la table a-t-il vraiment les moyens d’acheter une maison de 200 000$? De plus, l’échéance du prêt peut aller jusqu’à 35 ans, ce qui veut dire que l’acheteur paie une somme considérable en intérêts. Les banquiers aimeraient que les nouvelles normes imposent un paiement comptant de 10% de la valeur de la maison et que l’échéance du prêt ne puisse être plus longue que 30 ans. Il s’agirait là, à mon avis, de mesures de prudence élémentaire.
  14. Worldcolor: curieuse transaction François Pouliot / Général, 782 mots Après deux tentatives avortées de R.R. Donneley, c’est finalement Quad/Graphics qui met la main sur Worldcolor. Cette transaction est-elle vraiment équitable pour les actionnaires de Worldcolor? Et quel avenir pour les 1 500 salariés des imprimeries québécoises? En mai, Donneley avait d’abord offert 1,4 G$ pour Worldcolor (autour de 9,50$ par action). En août, l’offre avait été majorée à 1,6 G$ (11$ par action). Il est actuellement difficile de dire combien offre Quad/Graphics. L’acquisition est payée en actions. Au terme de la transaction, on parle d’actionnaires ordinaires qui auront 40% de Quad/Graphics, mais on ne sait pas trop combien vaudront ces actions puisque Quad n’est pas encore cotée. Moins bon que l’offre de Donnelley? Reuters et le Wall Street Journal citent des sources et parlent d’un prix attendu de 1,3-1,4 G$. C’est moins que ce qu’offrait Donnelley. Attention cependant. La transaction avec Quad/Graphics offrira des synergies de 225 M$ sur un BAIIA actuel combiné de 647 M$. Ca semble à première vue assez intéressant pour les actionnaires en terme de création de valeur future. On ne sait si Donnelley, qui ne payait qu’un tiers en actions (le reste comptant) pouvait offrir de telles synergies. Conséquemment, on ne peut trop dire si le levier de création de valeur à long terme aurait été aussi intéressant avec Donnelley. Mais il est aussi possible que les synergies promises par Quad soient en partie mangées par un marché de l’imprimerie en recul dans les prochains trimestres. Si tel doit être le cas, la portion au comptant de l’offre de Donnelley aurait été plus intéressante. Là où vraiment la transaction est curieuse Cette transaction est cependant surtout curieuse dans ceci : le BAIIA de Worldcolor est à peu près le même que celui de Quad (315 M c. 332 M$), mais les actionnaires de World ne reçoivent que 40% de la nouvelle compagnie. Au plan mathématique, quelque chose cloche. La proportion devrait plutôt être autour de 50-50, ce qui donnerait plus d’argent aux actionnaires de World. À noter que les prévisions de croissance du BAIIA de World pour l’an prochain par les deux maisons qui suivent le titre (RBC et TD) étaient assez importantes (352 et 380 M$ attendus). De trois choses l’une. Ou bien la rentabilité de Wolrd était sur le point de fortement diminuer (et la crédibilité de la direction est en jeu). Ou bien celle de Quad est sur le point d’exploser. Ou bien encore, c’est un peu des deux. Mais on peut se demander pourquoi plus de précisions n’ont pas été apportées à la conférence téléphonique. En attendant, on se gratte l’occiput. La fin du siège social Le siège social montréalais disparaîtra et la question est maintenant de savoir combien des 200 emplois qui y sont rattachés seront maintenus dans ce qu’on pourrait qualifier d’unité régionale administrative. La réponse est : pas beaucoup. Et l’on peut se demander si la véritable unité régionale ne sera pas plutôt basée à Toronto. Déjà Worldcolor avait annoncé il y a quelques jours son intention de consolider ses activités dans la région de Toronto. Il est douteux que l’on consolide ses activités dans une région et que l’on laisse sa principale place d’affaires dans une autre. Des usines sont elles à risque de fermer au Québec? Après celle de Bromont il y a quelques jours, d’autres usines sont-elles à risque de fermeture au Québec? Il en reste cinq au Québec, qui emploient 1500 salariés. Il faut ici dire que l’on est un peu estomaqué par la différence de marges bénéficiaires (BAIIA) entre les deux sociétés : 17,6% chez Quad, 9,7% chez World. Difficile de ne pas avoir une petite inquiétude. Si des imprimeries doivent fermer pour générer les synergies (et l’on serait étonné que ce ne soit pas dans le plan de match), ce n’est à première vue pas celles de Quad. On ne connaît pas la situation individuelle de chacune des imprimeries. On sait cependant que Quad a 11 usines aux États-Unis, et n’en a aucune au Canada. Le Canada et le Québec sont des marchés qui ne peuvent être exclusivement desservis par l’Oncle Sam. On serait donc plus inquiet pour les 35 usines de World aux États-Unis que pour les québécoises. Ce qui ne veut néanmoins pas dire qu’il y a absence totale de danger.
  15. GM dérape vers la faillite 12 novembre 2008 - 06h32 Bloomberg General Motors (GM), qui écoule des liquidités à la vitesse grand V et dont les ventes chutent aux États-Unis, dérape de plus en plus vers la faillite, tandis que la société attend de voir si l'industrie de l'auto obtiendra de nouveaux prêts du gouvernement. Seule l'aide de Washington peut empêcher l'effondrement du premier constructeur automobile aux États-Unis, soutiennent différents analystes, dont Joseph Amaturo, de Buckingham Research Group. Hier, l'action de GM a plongé pour la cinquième séance de suite. Il se peut aussi que la réorganisation de GM sous la protection de la cour ne soit pas possible parce que le resserrement du crédit a tari le financement. «Une faillite stratégique n'est pas une option pour GM», avance Mark Oline, analyste en matière de crédit de Fitch Inc., à Chicago. «La question est de savoir si la société marche ou ne marche pas», ajoute-t-il. La perspective d'une liquidation forcée fait en sorte que la quête d'un nouvel emprunt auprès de Washington devient un enjeu encore plus crucial, la société ayant indiqué vendredi dernier qu'elle pourrait être à court de liquidités dès la fin de la présente année. Le 30 septembre dernier, GM disposait de 16,2 milliards US, alors que le constructeur en avait 21 milliards US à la fin de juin. Il faut à GM 11 milliards US pour régler ses factures mensuelles. «Une faillite ne réglerait pas nos problèmes immédiats de liquidités», a souligné Renee Rashid-Merem, porte-parole de GM. «Ce n'est pas une option pour GM parce que cela crée plus de problèmes que ça n'en résout», a-t-elle ajouté. Les ventes de GM aux États-Unis, qui ont chuté de 21% au cours du dernier trimestre et de 45% en octobre, «subiraient un coup terrible» si l'entreprise devait aller en faillite, a dit vendredi dernier Rick Wagoner, PDG de GM, au cours d'une entrevue à Bloomberg Television. M. Wagoner, 55 ans, sabre des emplois et ferme des usines après des pertes de près de 73 milliards US depuis la fin de 2004. Il a indiqué à la revue spécialisée Automotive News que GM a besoin d'un programme d'aide avant que le président élu Barack Obama entre à la Maison-Blanche en janvier. Barack Obama a soulevé directement auprès du président sortant George W. Bush la question d'une aide immédiate de l'État fédéral aux constructeurs automobiles américains en pleine dépression, a indiqué hier son entourage. M. Obama a évoqué cette question lundi lors de ses premières discussions approfondies avec M. Bush à la Maison-Blanche depuis sa victoire le 4 novembre, a dit un collaborateur, confirmant sous le couvert de l'anonymat des informations de la presse. Il se peut que les investisseurs aient déjà conclu que GM ne tiendra pas la route. Hier, le titre a glissé de 44 cents US, ou 13,1%, à 2,92$US, à la Bourse de New York. Cela a poursuivi la descente amorcée lundi à un creux de 59 ans après que Deutsche Bank eut estimé que l'action de GM ne vaudra peut-être plus rien dans un an. GM, Ford et Chrysler ont réclamé une aide de 50 milliards US pour faire face au pire marché de l'auto en 17 ans, ont indiqué des personnes familières avec les discussions. Cette somme s'ajouterait aux 25 milliards US approuvés en septembre pour aider les constructeurs à rééquiper leurs usines pour construire des véhicules moins énergivores. «Il y a de plus en plus de soutien à Washington, au Congrès, à l'idée d'une aide gouvernementale à GM et aux autres constructeurs», estime Bruce Zirinsky, coprésident de la filiale de restructuration financière de Cadwalader, Wickersham&Taft, à New York. «La question est de savoir comment cela sera fait, ajoute-t-il, et à quel prix pour les actionnaires et les créanciers.» Entre-temps, l'agence de notation financière Fitch Ratings a annoncé hier avoir abaissé de six crans la note de dette de long terme du groupe américain de services financiers GMAC, contrôlé à 49% par General Motors et à 51% par Cerberus. La note a été fixée à «CC», reflétant un risque probable de non-remboursement, comparativement à «B+» auparavant. Cette note est sous «surveillance négative», ce qui signifie que Fitch envisage de l'abaisser encore. Standard and Poor's avait également abaissé cette note vendredi, à «CCC». Fitch estime que si GMAC devenait une banque et pouvait prétendre au plan de recapitalisation par le Trésor américain, il le jugerait «positivement», mais qu'il restait «un certain nombre d'obstacles (...), en particulier dans l'actionnariat actuel, ainsi que la levée de capitaux pour satisfaire aux exigences» de ce statut.
  16. Que le réchauffement planétaire soit la plus grande joke du siècle ou pas, cette invention est tout de même vraiment intéressante ! ---------------------------------------- Inventions vertes qui changeront le futur 2009-12-04 00:45:00 Vincent Fortier, Métro Le vert est partout. C'est même devenu un marché très lucratif. Pas étonnant que les inventions vertes soient de plus en plus populaires. Métro en présente quatre qui pourraient changer le futur. 1. L'arbre artificiel Les arbres sont très importants pour la qualité de l'air que nous res*pi*rons. Un chercheur a inventé un arbre artificiel qui peut éliminer le CO2. Klaus Lackner, de l'Université Columbia, à New York, a répondu à nos questions. Comment fonctionne votre invention? Les «feuilles» sont faites d'un plastique qui absorbe le CO2 quand il est sec et qui le relâche quand il est humide. Lorsque placé dans le vent, le matériel absorbant se remplit de CO2, lequelest ensuite transféré dans une chambre de laquelle l'air peut être retiré et où l'humidité peut être introduite. Le plastique (une résine) relâche le CO2 dans la chambre. Le gaz est ensuite pompé à l'extérieur et condensé afin d'en faire du CO2 liquide. Où peut-on installer ces arbres? N'importe où, puisque l'air se mélange bien et qu'il y a du CO2 partout. Mais le matériau est plus efficace dans un climat sec et chaud. Quelle est la prochaine étape? Nous voulons mettre au point un prototype qui capterait jusqu'à une tonne de CO2 par jour. Cela devrait prendre deux ans à développer. 2. Le papier qui s'efface Chaque jour, des travailleurs partout dans le monde utilisent des tonnes de papier pour imprimer. Xerox travaille à développer un papier qui s'efface et qui pourrait ainsi être utilisé à de multiples reprises. Bill McKee, porte-parole de Xerox Canada, parle de ce papier. Comment peut-on fabriquer du papier qui s'efface? Ce papier, en soi, est du vrai papier, mais il possède une très fine couche de produits chimiques qui contiennent des molécules activées par la lumière. Nous faisons passer le papier dans une imprimante qui émet des rayons ultraviolets qui changent les pixels de couleur. Les molécules changent de couleur avec les rayons UV mais aussi avec le temps ou la chaleur, et reprennent leur aspect incolore, effaçant ainsi ce qui se trouvait sur la page. Quand croyez-vous que nous pourrons trouver ce papier dans nos bureaux? Le projet est encore au stade de l'étude, il est trop tôt pour spéculer. Combien de papier pourrions-nous économiser? Les chercheurs de Xerox estiment que plus de 30 % des documents imprimés dans les bureaux servent à court terme et sont par la suite jetés. Quelle est la prochaine étape? Notre équipe a fabriqué un papier qui s'efface dans un laps de temps compris entre 16 et 24 heu*res et qui pourrait être utilisé à de multiples reprises. Xerox a remarqué que les clients préféraient avoir le contrôle sur la durée de l'image imprimée et voulaient que ces images durent plus de 24 heures. Notre équipe travaille donc sur une deuxième version du papier, sur lequel les images resteraient de trois à cinq jours. 3. Du ciment anti-pollution Imaginez combattre la pollution uniquement en construisant quelque chose! La compagnie française Ciments Calcia propose un ciment anti-pollution. Le gestionnaire de projet Olivier Fourcault nous en parle. Comment pouvez-vous concevoir du ciment anti-pollution? Le ciment n'absorbe pas la pollution, mais il décompose les gaz polluants grâce à une réaction chimique produite par les rayons ultraviolets. Qui sont les acheteurs potentiels? Le ciment est offert sur le marché français depuis 2006 et en Italie depuis 2000. Les Villes et les urbanistes sont nos principales cibles puisqu'ils recherchent une meilleure qualité de l'air. Combien coûte ce ciment? Ça dépend du projet, mais nous pouvons dire que c'est deux fois plus cher que le ciment traditionnel. Quelle est la prochaine étape? Nous devons trouver d'autres façons d'améliorer la qualité de l'air. En trouvant, par exemple des enduits anti-pollution pour les façades. Et pourquoi ne pas trouver des solutions pour la pollution à l'intérieur des bâtiments? 4. Des panneaux solaires en peinture Les panneaux solaires sont lourds et dispendieux. Pensez à peindre les toits avec des cellules solaires? Ted Sargent, de la Chaire canadienne de recherche en nanotechnologie de l'Université de Toronto, explique comme ça fonctionne. Comment pouvez-vous créer des panneaux solaires avec de la peinture? Nous faisons pousser nos semi-conducteurs dans une solution. Plus précisément, nous utilisons une forme très pure d'huile d'olive (que vous pouvez concevoir comme de l'huile extra vierge!) comme du solvant qui forme des petits «coussins» autour des particules semi-conductrices, qui ont la taille d'un nanomètre. Puisque les cristaux sont si petits et si bien protégés par leur coquille d'huile d'olive (acide oléique), ils peuvent être dispersés dans un solvant, comme la peinture. Où cela peut-il être utilisé et quels sont les avantages de votre invention? L'invention est toujours au stade de recherche. Mais lorsqu'elle sera prête, elle pourra être utilisée partout où les cellules solaires sont présentement utilisées (toits, fermes solaires, cellulaires rechargeables à l'énergie solaire) et plus encore (tentes solaires, voiles et tissus). Quelles sont les prochaines étapes? Nous devons atteindre une efficacité au moins quatre fois plus importante que ce que nous avons atteint pour que le produit puisse être smi sur le marché. Je crois que nous atteindrons cet objectif d'ici deux ans. Nous serons alors prêts à fonder une compagnie qui pourra travailler sur le défi de la production à grande échelle. Je crois que l'atteinte de cet objectif prendra un autre trois ans. Source : Journal Métro
  17. Bonjour à tous, je sais que je ne suis pas du genre très actif sur le forum. Pas que je ne le veux pas, simplement que je ne trouve pas le temps pour ça. Je viens de temps en temps, je lis un peu, je regarde, mais ne suis malheureusement pas assez disponible pour participer plus activement. Dans ces conditions, je sais que la requête qui suit est peut être un peu limite... en même temps, je me dis que si je n'essaie pas... A la base, je suis graphiste, travailleur autonome. Un peu photographe aussi (ceci est hors sujet, mais je reviens d'un roadtrip aux states, et j'ai une belle collection de buildings à trier !). Si je suis sur ce forum, c'est parce qu'à force de vivre en ville, et de découvrir de nouvelles villes en voyageant, je développe petit à petit une passion pour l'urbanisme. Le sujet m'interpelle de plus en plus, le mot me fait facilement tourner la tête pour en écouter un peu plus... Bref... j'ai appris que l'OAQ (Ordre des Architectes du Québec) est présentement à la recherche d'un graphiste pour refaire la grille et la mise en page du magazine de l'OAQ (j'imagine qu'il s'agit de Esquisse). Il ne s'agit pas d'un job permanent à temps plein, mais bien contractuel. C'est ce que je recherche en tant que freelancer et pour moi, ce serait un pas de plus dans le domaine. M'imprégner un peu plus encore de tout ça ; faire la job qui me passionne, dans un domaine que je découvre et qui me passionne également. Je pense avoir les compétences nécessaires et être à la hauteur de la tâche, sinon je ne m'y essaierais pas ; selon moi, mon portfolio fait le poids, mais même dans ces conditions, il reste difficile de se faire repérer. Pourtant, je pense que je serais un bon atout pour l'OAQ, du fait même de mon intérêt pour l'urbanisme et la photo architecturale. Donc je tente ma chance avec vous, en me disant que peut être vous pourriez me donner un coup de main. L'offreur du contrat est Pierre Frisko pour l'OAQ. Merci à tous, Sébastien Portfolio ? http://www.c-pp.biz
  18. L'école HEC Montréal fait un constat qui tombe comme une tonne de briques sur le Québec: il souffre d'un «retard économique significatif et chronique» et d'un niveau de vie inférieur comparativement au reste du Canada et aux États-Unis. C'est la principale conclusion qui ressort de l'étude Productivité et prospérité au Québec publié vendredi par le Centre sur la productivité et la prospérité des HEC. Il ne s'agit pas de préjugés mais d'un bilan chiffré pour la période démarrant en 1981 et se terminant en 2008. Le produit intérieur brut québécois a crû de 73%. Pendant ce temps, celui des voisins ontariens s'accroissait de 112%, celui de l'ensemble du Canada de 105% et celui des États-Unis de 120%. Cela a fait reculer le poids économique du Québec de 3,5 points à 18,8% de 1981 à 2008. Pourtant, le poids démographique de la province allait reculer plus lentement, soit de 3,1 points à 23,3% à la fin de la même période... HEC calcule que le niveau de vie par habitant se situait à 38 897,99 $ en 2008 au Québec, ce qui est seulement 85,5% des 45 471,82 $ constatés en Ontario. L'étude note qu'un écart grandissant se creuse entre le Québec et les autres territoires recensés. Le rapport ne dépeint pas une province qui vit dans la misère. Toutefois, il avertit qu'«en dépit du fait que sa population jouit d'une qualité de vie qui peut être enviable, le Québec est néanmoins en perte de vitesse par rapport à ses voisins immédiats.» Le coeur du problème se trouve dans les gains de productivité, disent les HEC. Au sein des 20 membres de l'OCDE, seule la Suisse enregistre un gain inférieur à celui du Québec. Les États-Unis et le Canada se trouvent dans les bas fonds avec le Québec sur cet aspect. HEC estime que le problème de productivité se situe principalement dans les services. Ces derniers sont le principal moteur de croissance en matière de productivité et c'est là où le Québec est en retard, notamment dans le commerce de gros et le transport. Robert Gagné, directeur du Centre sur la productivité et la prospérité, blâme le phénomène sur un environnement qui ne favorise pas une plus grande efficacité. Il s'attarde à la technologie, à la formation, à la fiscalité et à la réglementation. Il ne tient toutefois pas des propos comparables à ceux de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard, qui affirmait que les Québécois pourraient passer plus de temps au boulot. Et ce même s'ils travaillent 73 heures de moins par année que les Ontariens. «Cette faible productivité n'a pas sa raison d'être, dit M. Gagné. On peut faire le choix de ne pas travailler ou de moins travailler. Par contre, lorsqu'on est au travail, on ne peut pas faire le choix d'être moins productif.» Le directeur reconnaît qu'il ne peut pas proposer de solutions concrètes pour l'instant. «Les solutions viendront, je l'espère, des recherches que mènera le Centre au cours des prochaines années en matière de capital humain, des comportements des entreprises et de politiques publiques.» Étude : http://expertise.hec.ca/centre_productivite_prosperite/wp-content/aa-2008-01_bilan-1981-2008_fra_sept-2009_final_web.pdf Source: http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2009/09/20090925-123051.html
  19. TABLEAU DES GAGNANTS 1ère ronde - Émis par Cataclaw - Gagnant MtlSkyline 2ème ronde - Émis par MtlSkyline- Gagnant Miska Les discussions sont intenses de ces temps ci... pour changer un peu les choses, je propose qu'on lance un jeu de devinette. Voici une photo d'une scène qui se retrouve à quelque part dans la région métropolitaine de Montréal. La personne qui devine correctement peut à son tour mettre une image en-ligne et le jeu continue. La personne qui gagne choisi la prochaine image. Chaque photo doit être d'un lieu de la région de Montréal. Et c'est parti! Photo #1 - par Cataclaw
  20. Entrevue avec James Cherry, pdg d'Aéroports de Montréal Publié le 22 août 2009 à 10h46 | Mis à jour à 10h57 L'aéroport Montréal-Trudeau poursuit sa cure de rajeunissement avec l'ouverture, cette semaine, d'un nouveau secteur des départs vers les États-Unis. Tous les regards se tournent maintenant vers la fameuse navette ferroviaire entre l'aéroport et le centre-ville de Montréal, qui tarde toujours à entrer en gare. La Presse a rencontré le président-directeur général d'Aéroports de Montréal, James Cherry, pour discuter de ce projet, de l'avenir de Montréal-Trudeau et de celui de l'aérogare de Mirabel, toujours désespérément vide. Q: Comment s'est passée l'ouverture du nouveau secteur des départs? R: En général, ça a très bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits. Mais malgré tous les tests, toutes les simulations que nous avons faites, le premier jour après l'ouverture, il y a toujours des petits ajustements à faire. C'est normal. Q: Qu'est-ce qui reste à faire comme travaux à l'aéroport? R: Les aménagements du rond-point Dorval vont entraîner beaucoup de travaux ici pour harmoniser l'accès à l'aéroport. C'est un projet qui va durer deux ou trois ans. Ça va coûter pas loin de 100 millions en réaménagement des routes et en création de viaducs. Q: Et la fameuse navette ferroviaire? R: C'est l'autre priorité. Sous le nouveau bâtiment, nous avons créé la coquille de la gare. La vraie question: il n'y a pas assez de capacité sur les voies ferrées actuelles pour laisser passer d'autres trains. Il faut avoir des voies réservées au transport de passagers. Mais il faut décider quel trajet. Il y a deux possibilités: un trajet parallèle aux voies du CP qui arrive à Lucien-L'Allier et un deuxième parallèle aux voies du CN qui arrive à la gare centrale. ADM a toujours dit que sa préférence, c'est clairement d'arriver à la gare centrale. C'est au coeur de la ville, il y a intermodalité avec VIA, avec plusieurs trains de banlieue, AMTRAK, deux lignes de métro. Selon les études et les tests que nous avons faits, il y a même un impact sur l'achalandage. Q: Pourquoi alors considérer Lucien-L'Allier? La Gare centrale, c'est plus cher? R: Oui, parce que le trajet est plus loin, mais quand on dit que c'est plus cher, on parle d'une marge de 10%. On ne parle pas de deux fois plus cher. C'est un dossier très complexe. Il faut prendre en considération le coût de réalisation du projet, les impacts environnementaux, le nombre de personnes affectées, la complexité du projet, l'impact sur l'achalandage. On va terminer les études nécessaires cet automne. Q: Ça prend du temps. R: Il y a des gens qui se sont énervés parce que ça prend quelques mois de plus que prévu. Mais pour moi, un projet de cette complexité, si ça prend un ou deux mois supplémentaires, c'est pas la fin du monde. Au contraire, je préfère comprendre le détail de tous les enjeux dès le début, parce que nous avons vu des histoires d'horreur, des projets pour lesquels ils ont découvert des problèmes après les avoir lancés. C'est ce que nous voulons éviter. Q: Quand espérez-vous voir le premier train? R: Je pense qu'aussitôt que nous aurons le feu vert du gouvernement, ça devrait prendre environ de 36 à 48 mois pour mener le projet à terme. Si on peut avoir un commencement au début de 2011, on parle de 2014. Q: Avec la situation économique actuelle, comment ça va à Montréal-Trudeau? R: Depuis le début de l'année, nous avons à peu près 6% de moins de passagers que l'année dernière. Nous venons de recevoir les chiffres pour le mois de juillet. Il y a une décroissance de seulement 1,2%. Je pense qu'on s'approche d'un tournant. À long terme, on peut anticiper une croissance annuelle moyenne de 2 à 3%. Q: Montréal-Trudeau a-t-il la capacité pour faire face à cette croissance? R: Selon les études que nous avons faites, selon notre compréhension de la situation démographique et économique de Montréal et de l'évolution de la technologie, Trudeau sera le choix pour Montréal au moins jusqu'à 2040. Q: Donc, on n'a pas besoin de Mirabel? R: Montréal n'est pas une ville qui peut utiliser deux aéroports, il n'y a pas assez de trafic pour les deux. C'est pour cette raison qu'en 2002, nous avons annoncé qu'il fallait fermer un de ces deux aéroports. C'était clair que Trudeau était l'aéroport qu'il fallait choisir pour l'avenir de Montréal. Est-ce que ce sera nécessaire de repenser cette décision un jour? Oui, c'est fort possible. Il faudra voir quelles seront les options. Parmi elles, il y aura Mirabel, mais peut-être que Mirabel ne répondra pas aux besoins. Q: Pourquoi? R: Les bâtiments qui sont là aujourd'hui ne sont pas utilisables. Ils ont déjà 40 ans. Ils ne respectent pas les exigences de sécurité du trafic moderne. Si on veut utiliser l'aérogare, il faudrait tout refaire l'intérieur. Il faudrait un autre bâtiment neuf pour le trafic domestique et transfrontalier. Et il n'y a que deux pistes, alors qu'il y en a trois à Dorval. Nous avons estimé que ça coûterait de 5 à 6 milliards. Q: La fameuse aérogare de Mirabel, qu'en faites-vous? R: Le projet que nous avions établi était très intéressant. Mais en 2007, nous sommes tombés au milieu d'une crise financière et les gens n'ont pas pu conclure leur financement. On ne peut pas continuer d'attendre, on va chercher d'autres solutions. Ce n'est pas que nous voulons faire beaucoup d'argent avec ça, nous voulons trouver des vocations qui vont aider pour le recouvrement des coûts pour l'aéroport. Parce que même aujourd'hui, nous avons une perte annuelle à Mirabel. Vous pouvez imaginer, juste l'aérogare, le coût de sécurité, d'assurance, d'électricité, de chauffage, de climatisation, c'est des millions de dollars par année, mais il n'y a aucun revenu. Q: Est-ce que ce ne serait pas plus facile de démolir l'aérogare et de faire autre chose? R: Oui, c'est sûrement une option, mais ce n'est pas facile à démolir, c'est un bâtiment plein d'amiante. Nous avons évalué cela. Mais il faut au moins essayer encore une fois de trouver une autre vocation, d'étudier toutes nos options avant la démolition.
  21. L'illusion tranquille: l'efficience des PPP Christian Bordeleau, Doctorant à la School of Public Policy and Administration de Carleton University à Ottawa. L'auteur a reçu la bourse d'excellence du Fonds commémoratif Louise-Montpetit-Morrisseau en administration publique et la bourse de doctorat du Fonds québécois de recherche sur la société et la culture. Le Devoir Édition du lundi 10 août 2009 Mots clés : Turcot, Gestion, PPP, Construction, Gouvernement, Québec (province) Après plus d'un an de contestations et d'avis défavorables en ce qui a trait à la formule des PPP dans divers projets, la ministre des Transports, Julie Boulet, a finalement répudié publiquement -- le 24 juillet dernier -- l'application de la formule PPP à l'échangeur Turcot «étant donné que c'est un dossier très complexe, avec beaucoup de partenaires». Les intérêts corporatifs ayant perdu cette bataille d'influence, la présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, probablement dans l'espoir d'éviter la contagion, signe un billet intitulé «Des PPP qui fonctionnent bien!» (sic) (Le Devoir, 28 juillet 2009). Mis à part l'enthousiasme débordant de Mme Bertrand pour les intérêts privés qu'elle représente, il y a lieu de se demander quelles sont les prémisses du modèle des PPP qu'elle chérit tant. En effet, il est inquiétant de voir sans cesse des assertions grossières quant à l'efficience des PPP sans aucune remise en question -- et ce, dans plusieurs médias nationaux -- et il est temps de se questionner, pour peu que cela soit possible ici, sur la validité empirique de cette rhétorique économique. Nouvelles doxa en matière de réalisation d'infrastructures publiques La première prémisse des PPP postule que l'utilisation du libre marché permet l'obtention d'une réalisation de projet plus efficiente. Premièrement, le marché n'a aucune efficience sui generis, et la crise économique que nous traversons en est la preuve tangible. Sa supériorité est illusoire, car sa seule force réside dans l'abstraction des externalités (ex.: la pollution ou les maux sociaux). Sur une échelle absolue et durable, le marché est sous-efficient sans une régulation forte et structurante, ce qui permet la modulation de cette déficience reconnue. Seuls quelques dogmatiques personnages en sont encore à proposer l'efficience des mécanismes du libre marché à «l'état naturel» (c.-à-d. le «laisser-faire») comme solution aux problèmes sociaux, et les États qui se drapaient jadis dans l'arrogance de ce paradigme font aujourd'hui amende honorable. La recherche de pointe en science politique a bien démontré que sans coordination (c.-à-d. régulation) le résultat des agrégations individuelles est sous-optimal pour le groupe (c.-à-d. les citoyens). Alors que 47 millions d'Américains sont sans assurance maladie dans un système entièrement contrôlé par le libre marché, Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie et ex-vice-président de la Banque mondiale, affirmait le 9 janvier dernier que l'on ne pouvait plus se fier au marché, que cette idéologie était -- comme bien d'autres -- révolue. Le président Obama tente d'ailleurs de sortir le pays de cette douve. Que l'on se le tienne pour dit, le marché sur lequel «s'assoient les PPP» n'a pas «d'efficience transcendantale». Pas de gaspillage, vraiment? La deuxième prémisse postule que le marché fait toujours une allocation optimale des ressources en raison de la concurrence. Ainsi, le «client» (c.-à-d., dans le cas des PPP, le gouvernement) en «a toujours plus pour son argent». Le schème privé serait donc supérieur au schème de réalisation public, car il n'y aurait pas de «gaspillage». Si cela était vraiment le cas, on peut se demander où réside l'efficience promise par le marché dans les 18,3 milliards qu'il s'est «alloués» -- à même les fonds de secours gouvernementaux -- en primes de performance, d'excellence et en options prestigieuses -- permettant aux spéculateurs de Wall Street d'attendre la fin de la crise financière dans des résidences champêtres à «skier et bien manger»! Ces événements tangibles devraient rappeler à la population la déficience des mécanismes du marché même dans l'allocation de ses propres ressources. Pour preuve s'il en faut une, l'échec spectaculaire du métro londonien géré en PPP a été qualifié de «sous-performance pathétique» par le Comité des transports de la Chambre des communes en 2008. Après la réalisation de seulement 40 % du projet, le public doit éponger la dette de deux milliards laissée par Metronet à la suite de l'allocation de «contrats surpayés à ses propres actionnaires» (House of Commons, 16 janvier 2008). Pour en finir avec un mythe Il faut comprendre que la prétendue «compétitivité» des mécanismes du privé sur le secteur public ne s'exerce que par le rejet des externalités sur autrui; une problématique très bien connue dans les études sur l'environnement et en matière de solidarité sociale. Comprise de cette façon, la compétitivité peut donc se mesurer par le rejet maximum des externalités -- lorsque l'on compare avec un concurrent qui n'est pas en mesure d'externaliser (ou disposé à le faire) tout autant -- dans une sorte de course au nivellement vers le bas. C'est sur cet axe que la prétendue compétitivité du privé joue contre le gouvernement, car ce dernier ne peut pas suivre le marché dans l'externalisation extrême. Pour illustrer simplement, les évasions à répétition de prisonniers des pénitenciers britanniques gérés en PPP ne sont pas des externalités qui ont été considérées acceptables par la collectivité et cette dernière n'était pas prête à prendre ce risque pour économiser sur le salaire de quelques gardiens. Alors que le partenaire privé cherche à «couper au maximum» pour augmenter son rendement, dans une société démocratique, on se rend rapidement compte de la limite du dogme de l'efficience en matière de gouvernance. Lorsque l'on s'attarde à la concurrence réelle, on peut constater qu'elle est quasi inexistante dans le contexte de mégaprojets, et ce, particulièrement au Québec. Avec la monopolisation croissante de nombre de secteurs économiques, l'argument d'une concurrence accrue à long terme est imaginaire, surtout que l'on assiste actuellement à des «mariages» d'entreprises dans des «consortiums». Qui plus est, au Québec, dans un contexte où les firmes de génie se comptent sur les doigts de la main et où tout le monde se connaît, le taux horaire, des uns comme des autres, n'est pas un secret de Polichinelle, et ce, particulièrement lorsque tout le monde suit les mêmes devis gouvernementaux. En fait, cette concurrence -- telle qu'elle est conceptualisée dans la rhétorique du marché -- est plutôt une version «édulcorée» et «faiblichonne». Dans ce contexte, les firmes recherchent constamment une «rotation» dans l'allocation des contrats à l'aide de nombreux lobbyistes, de contributions électorales et de «bons amis»; les problèmes éthiques ne sont jamais loin derrière. C'est pour cela que le président de SNC-Lavalin, Jacques Lamarre, multipliait «les coups de fil», allant jusqu'à effectuer son propre lobbying, pour que ce soit «son tour» avec le PPP Turcot (La Presse, 22 octobre 2008); il devra maintenant se trouver un nouveau projet! Gros biscuit pour un risque aussi réduit Contrairement à ce que certains tentent de laisser croire aux citoyens, les «consortiums» ne sont pas des regroupements spontanés de passionnés du «service à la clientèle» (c.-à-d. les citoyens dans le jargon réducteur des PPP); ce sont des holdings financiers, recherchant une rente étatique sécurisée, en finançant des projets publics garantis sur des décennies. Ces «bassins de liquidités» sont à la recherche constante de projets rentiers rapportant des intérêts à deux chiffres -- sans les risques assortis habituellement à cette gamme de taux; c'est dans ce contexte que le concept des PPP est très alléchant et que le public doit être extrêmement vigilant, de surcroît, lorsqu'un gouvernement complaisant siège. À l'inverse de ce qui est propagé par certains, le risque n'est pas «assumé» par le consortium, mais il est simplement évalué et inclus dans la facture totale; l'économie est donc factice «bon temps» et les Britanniques, parmi tant d'autres, ont appris à la dure ce que signifie «mauvais temps»: une prise de risque totale de l'État. Ce dernier ne peut pas laisser en friche un métro, un hôpital, une prison ou un pont que le «partenaire» a abandonné en cours de réalisation de projet. Encore heureux que la crise financière soit survenue avant que l'entente du PPP Turcot n'ait été signée! Mme Bertrand ne s'inspire pas de l'état de la recherche empirique dans son apologie sur les PPP, mais semble plutôt éprise, comme bien d'autres, d'une version libérale d'Alice au pays des merveilles! http://www.ledevoir.com/2009/08/10/262213.html
  22. Publié le 07 août 2009 Des citoyens en ont marre du bruit Éric Clément La Presse Des citoyens de Montréal sont habitués aux bruits de la ville, mais pour ceux qui vivent à proximité des spectacles extérieurs ou des bars, la fête des autres peut devenir un enfer. Dans le secteur du Quartier des spectacles, les résidants en ont pris leur parti. Ils sont conscients qu'ils résident dans une zone où le bruit fait partie du paysage. Et à partir du quartier de la Place des Arts, avec ses grands immeubles, le son se propage moins loin que pour une aire ouverte, comme au parc Jean-Drapeau, par exemple. Chez Spectra, la porte-parole Marie-Ève Boisvert dit que le système de son du Festival international de jazz ou des FrancoFolies commence à baisser après 100 pieds. De plus, si les haut-parleurs sont plus puissants qu'il y a 20 ans, leur grosseur et leur nombre ont été réduits. Du coup, les spectacles ne sont pas plus bruyants qu'avant, selon elle, et le son est mieux dispersé. Mais dans le quartier gai, la situation est différente. Des citoyens ont même formé un comité pour se plaindre du bruit des bars de la rue Sainte-Catherine et des spectacles du parc Émilie-Gamelin. «Ce n'est plus une, mais deux longues fins de semaine de festivités gaies qu'il nous faut endurer, dit par exemple Pierre Wroblewski, résidant de la rue Panet. Durant ce temps, ma maison est inhabitable. Je dis bien INHABITABLE ! On peut mesurer le bruit dans mes murs sur l'échelle de Richter. Depuis quatre ans, j'appelle des amis et je vis chez eux pendant six jours, le temps que ça passe.» «C'est un problème de santé publique dans le quartier», ajoute Geneviève Rollin, une autre résidante. Depuis l'an dernier, un règlement sur le bruit a été adopté par Ville-Marie. «On essaie de faire appliquer le règlement sans grand succès, dit Gérard Paquette, citoyen de l'arrondissement. Le commandant Gagnon du PDQ 22 refuse d'appliquer ce règlement car il est favorable à une certaine tolérance.» Invité à commenter, le Service de police n'a pas rappelé. Patrick Leclerc a fondé le Regroupement québécois contre le bruit il y a trois ans. Plus de 1000 personnes en sont membres. Selon lui, les citoyens sont plus irrités qu'avant par le bruit. «Il a augmenté partout, dit-il. Dans les rues et dans les commerces. Dans les cinémas, le bruit atteint 100 décibels. C'est beaucoup trop fort.» Le bruit a des effets sur la santé, dit Patrick Leclerc. «Les gens deviennent pratiquement sourds et on augmente le volume. Si on faisait un sondage sur le nombre de personnes dérangées par la pollution sonore, on serait surpris du résultat. Il faut une réglementation sur la quantité de décibels permis pendant les spectacles. Il y a un problème de calibrage des aigus et des basses extrêmes. Il faut que Québec légifère là-dessus.» Politique du bruit Une politique sur le bruit pourrait voir le jour. Réagissant à l'inquiétude des citoyens et des membres du corps médical, l'ex-ministre de la Santé, Philippe Couillard, a demandé, il y a trois ans, un avis à l'Institut national de la santé publique. L'avis sera transmis au nouveau ministre cet automne, dit le Dr Maurice Poulin, responsable de l'unité santé au travail à l'Institut national de santé publique. «L'avis dira s'il est pertinent d'avoir une politique sur le bruit, dit le Dr Poulin. On est en train de développer ça. On a des difficultés car, sur le bruit, il n'y a pas beaucoup de ressources au Québec. L'avis aura plusieurs chapitres sur la définition du bruit, les mesures, ses effets sur la santé et le portrait législatif. On regarde également si on peut chiffrer les coûts engendrés par la pollution sonore. Des recommandations seront faites au ministre.»
  23. Atze

    Quiz

    Un petit quiz pour teminer la série de photo: Qui peut identifier l'emplacement de cette oeuvre d'art ?
  24. J'ai un chantier de réfection routière qui débute dans quelques jours, sur un site appartenant à la Société Immobilière du Québec, et j'étais en train de prendre connaissance du dossier, et je suis tombé en bas de ma chaise en lisant le devis, surtout l'article suivant: J'ai noté la faute au mot "horaire" en premier lieu, et après ça, en lisant la phrase, je me suis dit qu'on travaillerait pas beaucoup sur cette job là si on peut pas travailler avant que le soleil se couche, ni après!
  25. Herbes à poux: des quartiers à éviter... ou à assainir Publié le 16 juillet 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Charles Côté La Presse Les personnes qui souffrent d'allergie à l'herbe à poux feraient mieux de fuir les extrémités est et ouest de l'île de Montréal. Ou alors, elles devraient participer aux campagnes d'éradication dans leur quartier. C'est ce que révèle une étude de la Direction de la santé publique de Montréal. Une carte publiée dans cette étude montre qu'il y a plus d'herbe à poux à Pierrefonds, Pointe-Claire, Dorval et Lachine, à l'ouest, et Rivière-des-Prairies, Montréal-Est et Pointe-aux-Trembles, à l'est. La recherche établit aussi un lien entre l'infestation locale et la gravité des allergies. Les chercheurs ont suivi près de 8000 enfants pendant les mois d'août et septembre 2006. Les résultats font notamment ressortir que ceux qui habitaient l'est et l'ouest de l'île étaient les plus touchés, ce qui concorde avec la distribution de la plante et des concentrations de pollen, affirme-t-on. Dans les quartiers les plus infestés, l'allergie touche un enfant sur quatre dans le groupe des 6 à 12 ans. « Le degré d'infestation locale dans le quartier immédiat de l'enfant influence significativement la prévalence des manifestations allergiques », affirme-t-on dans l'étude publiée en 2008 et reprise hier dans le Bulletin d'information en santé environnementale. En fait, il peut y a voir jusqu'à trois fois plus de personnes touchées dans un quartier fortement infesté que dans un autre qui ne l'est pas. «Même si le pollen de l'herbe à poux peut voyager sur de longues distances, il se dépose à proximité, à quelques centaines de mètres, affirme le Dr Louis Jacques, coauteur de l'étude. En fait, c'est une bonne nouvelle. Ça veut dire que ça vaut la peine d'agir sans son environnement immédiat. Ça enlève l'idée défaitiste selon laquelle ça ne sert à rien d'agir si le voisin ne fait rien.» Comme il n'y a pas de règlement sur l'herbe à poux à Montréal, l'action locale prend toute son importance. Le règlement sur la qualité de l'air a été modifié en 1996 pour exclure l'herbe à poux afin de limiter le coût éventuel d'un recours collectif qui avait été lancé au début des années 90. Ce recours a été rejeté cette année par la Cour suprême. «On propose d'agir même sans règlement, pour corriger la situation, dit le Dr Jacques. On souhaite qu'il y ait une mobilisation très efficace dans les territoires les plus problématiques. On essaie de sensibiliser tous les grands propriétaires de terrains, publics comme privés.» «Le problème ce n'est pas l'herbe à poux qui pousse sur le bord du trottoir de M. et Mme Tout-le-Monde, dit-il. Ce sont les grands terrains qui y sont propices parce qu'ils sont à l'abandon. Il existe des solutions, mais il faut les appliquer année après année sur le même territoire. La plante ne poussera pas si elle a de la concurrence. Il faut semer et enrichir les sols. On peut en même temps embellir les terrains!» L'allergie à l'herbe à poux se manifeste par la rhinite (écoulement nasal, congestion, éternuements), la conjonctivite (picotement des yeux, larmoiement) et l'aggravation de l'asthme. L'asthme et la rhinite sont des maladies fréquentes et importantes, selon la Santé publique. Les maladies de l'appareil respiratoire, y compris l'asthme, sont les fréquentes causes d'hospitalisation et de consultations médicales les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 14 ans au Québec. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200907/15/01-884485-herbes-a-poux-des-quartiers-a-eviter-ou-a-assainir.php
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