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Messages posté(e)s par IluvMTL

  1. La piste de solution des AmiEs du courant Sainte-Marie  (Ascenseur pour le pont Jacques-Cartier) ayant but de faciliter l'accès (universel/mobilité réduite) au fleuve dans le Centre-Sud (via le parc Jean-Drapeau) fait partie de sa  Vision du Futur!   Voir  10m00s

    Nous sommes en 2023. Il est temps d'intégrer ce pont dans le milieu urbain des Faubourgs! Le pont aux piétons aussi!

     

  2. https://www.journaldemontreal.com/2023/01/05/le-berceau-du-hockey-fait-dur

    MARC DE FOY
    Le berceau du hockey fait dur!

     AUTRES
    HKN-HKO-SPO-2023-DISCOVER-NHL-WINTER-CLASSIC-PITTSBURGH-PENGUI
    PHOTO AFP
    Une vue des estrades du Fenway Park de Boston lors du match de lundi entre les Bruins et les Penguins.
        
    MARC DE FOY 
    Jeudi, 5 janvier 2023 05:00
    MISE À JOUR Jeudi, 5 janvier 2023 05:00
    Lundi, les Bruins de Boston sont devenus la première formation de la LNH à disputer un troisième match en plein air devant leurs partisans. Le 18 février, les Hurricanes de la Caroline seront la 23e équipe du circuit à présenter ce populaire événement. Seattle, la plus récente addition de la ligue, s’ajoutera à la liste en janvier prochain. Et Montréal dans tout ça ?

    Le projet n’est plus dans les cartons, selon la réponse que j’ai obtenue du Canadien. Si l’organisation n’est pas vraiment à blâmer, il reste que c’est un dur coup pour l’image de la ville.


    Montréal est considérée comme le berceau du hockey,


    La Coupe Stanley était l’apanage d’équipes montréalaises à ses premières années d’existence, à la fin du 19e siècle, et le Canadien a poursuivi longtemps cette tradition.

    Le Bleu-Blanc-Rouge est la plus ancienne organisation de la Ligue nationale, ayant vu le jour en 1909. 

    C’était avant la fondation de la ligue, qui a été fondée en 1917 à l’ancien hôtel Windsor, rue Peel.

    Jean Drapeau doit frémir

    Que Montréal n’ait pas encore été le théâtre d’un match disputé à l’extérieur constitue une aberration.

    On en connaît la cause. Nos installations sportives font dur.

    Le visage du Stade olympique n’a pratiquement pas changé depuis son ouverture pour les Jeux olympiques de 1976.

    La toile est vissée en permanence depuis des lunes. 

    Son remplacement est prévu l’an prochain et encore. On va le croire quand on le verra.

    Plus triste encore, le stade a perdu sa vocation sportive.

    Les Expos sont partis à Washington, les Alouettes ont déménagé au stade Percival-Molson et le CF Montréal n’y dispute que son premier match local de la saison en attendant que les conditions climatiques lui permettent de jouer au stade Saputo.

    Au plus fort de la pandémie, le stade servait de centre de vaccination contre le COVID-19.

    Jean Drapeau doit se retourner dans sa tombe s’il voit ce que son grand stade est devenu.


    C’est honteux pour Montréal.

    Deux stades trop petits

    Passons au stade Saputo. Avec ses 20 801 sièges, on y compte moins de places qu’au Centre Bell qui peut accueillir jusqu’à 21 302 spectateurs.

    La capacité du stade Percival-Molson a été réduite à 20 025 personnes ces dernières années. Mais on peut présumer qu’en apportant des ajustements, on pourrait y entasser jusqu’à 25 000 amateurs, comme c’était le cas à la suite des rénovations apportées en 2010.

    Mais encore là, ce ne serait pas suffisant pour que le Canadien puisse y jouer.

    Et, disons-le, le stade est vieux comme la terre et les conditions d’accessibilité sont mauvaises.

    Pourquoi pas à l’île Notre-Dame ?

    Cela dit, il y a des endroits à Montréal qui se prêteraient à la présentation d’un match de hockey en plein air.

    Pensons au circuit Gilles-Villeneuve où on retrouve des gradins en quantité. Le site offre une vue splendide du centre-ville de Montréal. Il y aurait aussi sur l’autre rive, dans le Vieux-Montréal.

    Mais on dit que les coûts seraient trop onéreux.

    Comment expliquer alors que, pas plus tard que l’an dernier, la LNH a présenté deux matchs, sans qu’il y ait des spectateurs, dans l’allée du 18e trou du Club de golf Edgewood, à Lake Tahoe ?

    Derrière Hamilton et Regina

    Hamilton et Regina, qui ne font pas partie de la LNH, ont été aussi le théâtre de ce grand happening.

    Edmonton, qui avait été le site du tout premier match en novembre 2003 contre le Canadien, vivra à nouveau l’expérience en octobre prochain.


    Je ne sais pas ce qu’en pense Geoff Molson et la mairie de Montréal, mais ça a l’effet d’une méchante claque pour notre ville.

    Quelqu’un devrait y voir, car pour le moment, Montréal ne fait plus figure de berceau du hockey. 

    PÉNIBLE À REGARDER, LE CH
    On se doutait bien que le Canadien frapperait un mur à un moment donné. Mais ce qu’on voit depuis trois semaines est lancinant et pénible comme disait l’ami Jacques Laperrière dans une publicité des comprimés Anacin.

    La troupe de Martin St-Louis n’a remporté qu’une victoire à ses 10 derniers matchs (1-8-1) et elle a eu besoin de tout son petit change pour venir à bout des Coyotes de l’Arizona en prolongation.

    Plus d’entrain

    C’est vrai que les blessures subies par Sean Monahan, David Savard et Kaiden Guhle n’ont pas aidé.

    Mais quelque chose d’autre s’est cassé.

    Le Tricolore ne joue plus avec l’entrain et la résilience qui le caractérisaient au cours des deux premiers mois de la saison.

    Autant ils étaient difficiles à affronter au cours de cette période, autant ils sont des proies faciles maintenant. 

    Suzuki doit se ressaisir

    Nick Suzuki traverse une mauvaise passe. Mais en sa qualité de capitaine et à titre de joueur le mieux payé de l’équipe, il a des devoirs à remplir.

    Il ne peut pas s’apitoyer sur son sort et imputer son passage à vide à sa jeunesse.

    S’il est blessé, qu’il s’accorde un répit.

    Cole Caufield est jeune, lui aussi, mais il trouve le moyen de produire.

    Il y a aussi dans cette formation des vétérans qui n’en donnent pas beaucoup.

    On les connaît, on a tous les mêmes noms sur nos listes.

    Par leurs contre-performances, ils n’aident pas Jeff Gorton et Kent Hughes à s’en départir, mais bon.

    Si le Canadien continue d’accumuler les contre-performances en deuxième moitié de saison, espérons que ça lui rapportera à la loterie du premier choix au repêchage et à la séance même de cet événement.

    Go Connor Bedard go !

    • Like 1
  3. Rêvons au futur parc de la Station-Craig avec l'ajout d'un ‘Water Square’
    • Imaginez une place multifonctionnelle inondable pour gérer les pluies abondantes
    • Profiter de la surface selon les saisons et la météo
     
    1. Sèche : Grande place pour des spectacles, danse, expositions, des jeux/sport comme le basketball ou pour faire du skateboard ou cinéma sous les étoiles
    2. Grandes pluies : Comme bassin de rétention
    3. Hiver : Grande patinoire

     

    • Thanks 1
  4. il y a 42 minutes, FrancSoisD a dit :

    Je crois qu'il faille intervertir l'escalier et l'ascenseur, afin d'éviter de devoir circuler devant le haut de l'escalier en fauteuil roulant: risque de chute avec blessures. ⚠️

    L'image est  trompeur puis on  voit mal les parois, qui apparaissent transparents ici. C pas collé à la piste multi, il y a une grand pallier dans la cage d'escalier avant de descendre. Me souviens pas s'il y a une main-courante ou demi mur en plus..

    Il faut éloigner la sortie de l'ascenseur de la piste multi pour éviter des collisions et des rassemblements pour attendre l'ascenseur... Mais c'est encore préliminaire et les intervertir rsste une possibilité. Je regarde plusiers elements. Mais tout  reste à peaufiner a ce stage-ci.

  5. il y a 12 minutes, FrancSoisD a dit :

    S'il y avait à choisir l'un des ascenseurs proposés ci-haut (ça prendrait également un escalier adjacent), pour des raisons budgétaires et circonstancielles, ce devrait sans conteste être celui qui devrait être érigé près de la station de pompage Craig, tant il a le potentiel de raccourcir le trajet!

    Du côté île, où se trouve la rampe routière et son trottoir à relative faible distance de la rive (dont l'offre récréative n'est pas encore développée dans ce secteur), il y aurait moyen de réaménager la rampe elle-même avec un trottoir polyvalent élargi, ainsi que sa base sur l'île.

    Une rampe d'accessibilité universelle pourrait d'ailleurs être aménagée entre cette base et le côté du chenal entre les 2 îles (j'oublie son nom), qui permettrait d'accéder à La Ronde en fauteuil roulant ou en tri/quadriporteur.

    Oui, nous sommes en train d'élaborer une version avec des escaliers adjacents. Et l'accès du côté de la Station-Craig est prioritaire.

    • Like 1
  6. Il y a 12 heures, SameGuy a dit :

    As the areas east and west of De Lorimier keep developing, there is no reason that the bridge shouldn’t become an attraction in and of itself (with proper redevelopment) in time for its hundredth birthday.

     Yes, the bridge centennial is coming up in 2030, same year the parc Jean-Drapeau is expected to complete their nearly $1 billion list of improvements.  With all the traffic generated between the Faubourgs and the Park, easy access elevators will become a no-brainer. The bridge is already a tourist attraction, why not make it easily accessible on foot?  Walking across the Saint-Lawrence and enjoying the views could be a must on their things to see and do when visiting the city.

    • D'accord 1
  7. La Ville ou le Fédéral?

    Un argument pourrait être fait que la Ville devrait financer  une partie ou la totalité des couts de l'infrastructure puisqu’ils seront situés sur les lots de la Ville,  puis le parc Jean-Drapeau sera la première bénéficiant. 

    Cela dit, l'installation d'une forme de transport vertical pour le transport actif, situé près de la Station Craig, diminuera de  beaucoup, sinon éliminera le passage des piétons (pour des raisons de facilité, de rapidité et de  sécurité) entre le l’entrée du pont (le carrefour dans le parc des Faubourgs) et l'ascenseur proposé  pour le futur parc de la Station-Craig. Ce qui fera en sorte que la piste dans cette 1ère partie  (750 metres) sera exclusive aux cyclistes. À cela il faut ajouter le fait que le carrefour sera complément refait après les travaux du tunnel L-H terminé. Un accès secondaire au pont et au parc J-D lors des travaux sera surement très apprécié par les usagers de la mobilité active!

    Comme démontré dans la proposition des AmiEs du  courant Sainte-Marie, dans un 2e temps (et suite à l’’achalandage en haute saison),  la section de la piste pourrait être facilement élargie sous la travée principale du pont (directement sur le fleuve), car il est indépendant du reste du tablier (autoroutier).

    Faciliter l’accès au pont pour les personnes à mobilité réduite (entre autres) sera un beau geste pour intégration  du pont dans son milieu urbain à l’approche de son centenaire. De plus ceci ajoutera un outil touristique supplémentaire à la métropole au cœur des Faubourgs en raison des vues panoramiques.  

    • Thanks 1
  8. Transport vertical

    Doc étoffé d'un bureau du génie pour un projet à Lévis qui donne une idée des couts possibles pour le projet d'ascenseur pour le pont ici...

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    https://www.ville.levis.qc.ca/accueil/salle-presse/actualite/article/appel-de-propositions-pour-un-lien-mecanique-reliant-le-bas-et-le-haut-de-la-falaise-dans-le-secteur/

    Appel de propositions pour un lien mécanique reliant le bas et le haut de la falaise dans le secteur de la Traverse
    16 SEPTEMBRE 2021

    Lévis, le 16 septembre 2021 – La Ville de Lévis franchit aujourd’hui une étape importante dans la réalisation du programme particulier d’urbanisme du Vieux-Lévis adopté en 2017, en lançant un appel de propositions pour la réalisation d’un lien mécanique de type ascenseur entre le bas et le haut de la falaise qui reliera les rues Saint-Laurent et Marie-Rollet. Le projet sera intégré à un bâtiment à usage mixte respectant les hauteurs maximales identifiées dans le cadre du programme particulier d’urbanisme.

    « En annonçant aujourd’hui cet appel de propositions d’un lien mécanique dans le secteur de la Traverse, la Ville de Lévis concrétise un projet retenu par le milieu lévisien dans le programme particulier d’urbanisme du Vieux-Lévis. Ce projet de lien entre le bas et le haut de la falaise s’ajoute aux autres liens déjà existants ou en voie de réalisation, dont l’escalier rouge et la côte des Bûches. La revitalisation des secteurs traditionnels est une priorité pour la Ville de Lévis dans le but d’en faire des lieux identitaires et rassembleurs pour la population. Cinq programmes particuliers d’urbanisme pour ces secteurs ont été réalisés au cours des dernières années, une première dans l’histoire de la Ville de Lévis », a déclaré le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier.

    Un besoin clairement exprimé dans le programme particulier d’urbanisme du Vieux-Lévis
    Réalisé en étroite collaboration avec la population et les partenaires du milieu, le programme particulier d’urbanisme du Vieux-Lévis reconnait en effet la nécessité d’établir des liens entre le bas et le haut de la falaise, d’en faciliter l’accès et de sécuriser les déplacements. Le programme particulier d’urbanisme fait ressortir que : « la falaise est un imposant obstacle aux nombreux promeneurs et cyclistes qui fréquentent le parcours des Anses, tout comme elle est un frein pour les piétons qui circulent vers le traversier. La mise en réseau des deux pôles du Vieux-Lévis passe donc par le renforcement des liens qui existent et par la création de nouveaux. »

    Le lien mécanique inclus dans l’appel de propositions annoncé aujourd’hui s’ajoutera aux autres liens existants permettant les déplacements entre le bas et le haut de la falaise : l’escalier rouge menant à la rue Saint-Jean, la côte des Bûches menant vers la terrasse du Chevalier-De Lévis (un projet de 2 M$ pour lequel la Commission de la capitale nationale du Québec a confirmé en juin dernier une participation financière de 1 M$), et la côte Louis-Fréchette offrant des trottoirs élargis et sécurisés et des vues spectaculaires sur le fleuve (investissements de 8,5 M$).

    Conçu pour faciliter les déplacements actifs, le lien mécanique sera accessible à même le bâtiment qui sera construit sur la rue Saint-Laurent, en bas de la falaise. En quelques secondes, il mènera les piétons et les cyclistes en haut de la falaise, sur la rue Marie-Rollet, à quelques pas de l’avenue Bégin et de la terrasse du Chevalier-De Lévis.

    Des exigences élevées pour un projet hors du commun
    Le lien mécanique de type ascenseur et ses composantes comprendront notamment les caractéristiques suivantes :

    Vue panoramique
    Capacité de 20 personnes ou 4 vélos avec cyclistes
    Possibilité de transporter jusqu’à 400 personnes par heure
    Accessibilité aux personnes à mobilité réduite
    Hauteur d’environ 40 mètres
    Billetterie automatisée aux deux accès (haut et bas)
    Passerelle fermée pour accéder au lien mécanique à partir du haut de la falaise
    Hall d’entrée ou aire d’attente aux deux accès (haut et bas)
    « La réalisation du lien mécanique est une excellente nouvelle pour les Lévisiennes et les Lévisiens ainsi que pour les visiteurs qui auront plus facilement accès à des lieux emblématiques lévisiens comme le Quai Paquet et l’avenue Bégin. Le Vieux-Lévis est un milieu diversifié avec un potentiel riche en possibilités. L’histoire du quartier, son charme, son patrimoine bâti à échelle humaine ainsi que la présence de plusieurs institutions sont autant d’éléments qui font la fierté de la population de Lévis », a indiqué le conseiller du district Notre-Dame, monsieur Steve Dorval.

    « Le lien mécanique du secteur de la Traverse aura un impact positif sur les déplacements actifs dans notre ville, en permettant aux cyclistes comme aux piétons de franchir la falaise plus facilement », a souligné la conseillère du district Bienville, madame Amélie Landry.

    Partenariat avec le secteur privé et un organisme sans but lucratif
    En conformité avec le programme particulier d’urbanisme, la Ville de Lévis a procédé à l’acquisition des propriétés nécessaires à la réalisation de ce projet d’envergure incluant le lien mécanique (ascenseur) et un bâtiment de six étages respectant les hauteurs retenues par le programme particulier d’urbanisme. L’appel de propositions vise précisément à trouver des partenaires, publics ou privés, pour assurer la réalisation du bâtiment et la gestion du lien mécanique. En effet, la gestion du lien mécanique sera confiée à un organisme sans but lucratif. Les études de marché coordonnées par la Direction du développement économique et de la promotion de la Ville de Lévis ont conclu à la rentabilité d’un tel projet, et c’est la raison pour laquelle la Ville a lancé son appel de propositions. La sélection du promoteur est prévue au printemps 2022.

    - 30 -

    Source : Direction des communications, 2303, chemin du Fleuve, Lévis
    Information : Par téléphone : 311, Extérieur de Lévis : 418 839-2002 | Médias : 418 835-8288
    Information : Samuel Lafontaine, attaché de presse, Bureau de la mairie, 581 993-7025

    Annexe 1 : Lien mécanique (527 Ko)
    Annexe 2 : Vue aérienne (530 Ko)
    Appel de propositions

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    Programme-fonctionnel-et-technique.pdf

    • Thanks 2
  9. https://www.ledevoir.com/politique/montreal/773718/montreal-prete-a-ceder-des-immeubles-patrimoniaux-vacants?fbclid=IwAR0zi4HzXcvR0TEL15NSIBZfmKOYyV3s8aywa1dnnAd43a75tSWb0278uYA

    Montréal prête à céder des immeubles patrimoniaux vacants

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    Le Centre Saint-Paul, inoccupé depuis 2015, abritait autrefois l’hôtel de ville de la municipalité de Côte-Saint-Paul. Photo: Marie-France Coallier Le Devoir Le Centre Saint-Paul, inoccupé depuis 2015, abritait autrefois l’hôtel de ville de la municipalité de Côte-Saint-Paul.

    Jeanne Corriveau

    8 décembre 2022

    Aux prises avec 68 bâtiments municipaux vacants, dont plusieurs ont une grande valeur patrimoniale, la Ville de Montréal a dévoilé mercredi une nouvelle stratégie pour les réhabiliter. Dans un premier temps, elle lancera un appel à projets visant à vendre pour un dollar l’ancien Centre Saint-Paul, sur l’avenue de l’Église, afin de trouver une entreprise ou un organisme sans but lucratif qui pourra le réhabiliter et l’occuper.

    Construit en 1910-1911 selon les plans de l’architecte Joseph-Émile Vanier, le Centre Saint-Paul abritait autrefois l’hôtel de ville et la caserne de pompiers de l’ancienne municipalité de Côte-Saint-Paul.

    Cet immeuble, qui a fait l’objet de rénovations majeures en 1995, est cependant inoccupé depuis 2015, bien que le garage de l’ancienne caserne ait accueilli un musée d’anciens véhicules de pompiers jusqu’en 2020.

    La Ville estime à 10 millions de dollars le coût minimal des travaux nécessaires pour sa préservation. Elle souhaite donc trouver une entreprise ou un OBNL qui le prendrait en charge et lui donnerait une nouvelle vocation. Elle lancera un appel à projets en mars 2023 afin de vendre l’immeuble pour la somme symbolique d’un dollar.

    L’acheteur potentiel devra toutefois répondre à certaines conditions. Il lui faudra notamment restaurer l’immeuble et préserver ses caractéristiques patrimoniales, dont les façades, les toitures, les couronnements et les fenêtres. L’aménagement intérieur devra faire l’objet d’une attention particulière et des éléments tels que l’escalier de la tour de séchage des boyaux et les radiateurs devront être préservés. Le projet soumis devra respecter les priorités de l’arrondissement du Sud-Ouest en matière de développement économique et prévoir des espaces communautaires. Le projet retenu devra être assorti d’une garantie bancaire d’un million de dollars.

    « L’édifice Saint-Paul est vraiment un petit bijou patrimonial et architectural dans Côte-Saint-Paul. C’est un bâtiment qui est abandonné depuis de trop nombreuses années, alors il faut le sauver », a fait valoir le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, mercredi matin. L’élu a rappelé que ce secteur était un peu « oublié » et qu’il allait faire l’objet d’une revitalisation. « On ne cherche pas à faire de l’argent, mais à sauver le bâtiment et à sauver le patrimoine. »

    Cette vente d’immeuble s’inscrit dans un nouveau programme de la Ville de Montréal baptisé IMPACTE, destiné aux bâtiments patrimoniaux. Il fait partie de la stratégie des bâtiments vacants et excédentaires de la Ville.

    La Ville de Montréal compte à l’heure actuelle 68 bâtiments excédentaires, dont 21 sont situés dans des parcs urbains ou des parcs nature de son territoire. De ce nombre, 45 présentent un intérêt patrimonial et 6 font l’objet d’un classement, d’une citation ou d’une déclaration. La valeur totale de remplacement de ces immeubles est estimée à 434 millions de dollars, selon les données fournies par la Ville.

    Directeur des politiques à Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, compte examiner de plus près la stratégie de la Ville avec ses collègues afin de mieux la comprendre et voir si elle permettra réellement de convertir des immeubles excédentaires en « actif communautaire utile ».

    Il note cependant que la Ville n’a pas toujours été une fiduciaire exemplaire pour le patrimoine immobilier qu’elle détient. « On l’a vu avec la station de pompage Craig, magnifique ouvrage de génie laissé à pourrir pendant des décennies. Reprendre les choses en main est donc une bonne nouvelle », indique-t-il dans un courriel.

    CE_DA_ORDI_2022-12-07_09h00_Batiments_vacants_et_excedentaires_-_Strategie.pdf

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