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yarabundi

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Tout ce qui a été posté par yarabundi

  1. C'est vraiment n'importe quoi cette liste. Il n'y a pas à dire !! St-Thomas a vraiment l,air de LA destination pour ma prochaine escapade urbaine !!
  2. Eh bien il faudra faire appel à Denis...dès qu'il aura terminé le TOM !!
  3. Un article dans lequel il est question de la rénovation du germain et d,autres hôtels dont le W !! IMMOBILIER FIÈVRE RÉNOVATRICE DANS LES HÔTELS DE MONTRÉAL Des travaux de construction et de rénovation de plusieurs centaines de millions sont en cours dans le secteur hôtelier du centre-ville. Mais pourquoi le faire maintenant, alors que le taux d’occupation a diminué ? MARC TISON LA PRESSE Un autre hôtel vient de s’ajouter à la liste des établissements montréalais qui se refont une beauté. L’Hôtel W, détenu par la Caisse de dépôt et placement du Québec, entreprend des travaux de rénovation d’au moins 7 millions à l’intérieur de l’édifice, qui donne sur le square Victoria. « Les travaux visent les espaces au niveau mezzanine », a indiqué Sébastien Théberge, vice-président des affaires publiques chez Ivanhoé Cambridge, le bras immobilier de la Caisse. « Le bar sera transformé en espace multifonctionnel, et nous rénovons des espaces d’affaires et de réunion au même étage. » La première phase sera complétée en juin prochain. L’ancien édifice de la Banque du Canada avait été transformé en 2004 à grands frais en hôtel-boutique de luxe de 152 chambres par la Caisse de dépôt et placement. « Le W est un hôtel qu’on considère comme nouveau, mais qui a quand même une dizaine d’années, donc qui était mûr pour une mise à niveau. » — Nathan Théberge, professeur de gestion hôtelière à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec L’Hôtel W est le dernier des établissements du centre-ville à lancer des travaux de rénovation importants. Les plus ambitieux sont en cours à l’hôtel Le Germain Centre-ville, au Centre Sheraton Montréal et au Marriott Château Champlain, informe Eve Paré, présidente-directrice générale de l’Association des hôtels du Grand Montréal (AHGM). « Il y en a plusieurs autres, mais ce sont les trois plus importants. » Le Marriott Château Champlain, acquis par la firme montréalaise Tidan en avril 2018, a entrepris en novembre dernier la rénovation graduelle des chambres, des espaces communs, des restaurants et des salles de réunion, travaux qui s’étaleront jusqu’en 2021 sans fermeture. « Ça fait des années que j’attends ça ! », exprime avec enthousiasme le directeur général de l’hôtel, Joseph Klein. « Ce sont des propriétaires vraiment passionnés. Tidan voulait immédiatement commencer les rénovations pour mettre l’hôtel à jour. » Qu’est-ce qui suscite cette effervescence dans le secteur hôtelier montréalais ? « Chaque fois qu’une ville atteint un 70 % d’occupation ferme, il y a de la construction, répond Nathan Théberge. Historiquement, si on regarde Montréal, chaque fois qu’on a eu des bonnes périodes, il y a construction, il y a rénovation, il y a mise à niveau. C’est rattaché. » OCCUPATION EN BAISSE Pourtant, le taux d’occupation au centre-ville de Montréal a été en baisse en 2018. Le taux moyen de 72,7 % a été inférieur aux deux années précédentes, où il avait dépassé 75 %. Par contre et paradoxalement, plus de nuitées ont été vendues en 2018 (3,15 millions) qu’en 2017 (3 millions). « C’est symptomatique d’un marché où l’offre a crû plus rapidement que la demande », indique Eve Paré, présidente-directrice générale de l’Association des hôtels du Grand Montréal. Pour l’expliquer, il faut distinguer les phénomènes de construction et de rénovation, qui sont « deux dynamiques un peu distinctes, informe-t-elle. Cette année, le seul hôtel qui ouvre est le Four Seasons, les autres projets vont être livrés en 2020 et 2021. » UN PEU DE CONSTRUCTION Les taux d’occupation spectaculaires de 2016 et 2017 avaient suivi une vague de fermetures et de conversions hôtelières en 2013 et 2014. « On a perdu environ 1700 chambres, relate Eve Paré. C’étaient des produits qui arrivaient essentiellement à la fin d’un cycle, qui nécessitaient des rénovations importantes. » Au milieu de la décennie, l’hôtel Le Reine Elizabeth a pour sa part entrepris des travaux de rénovation majeurs qui ont entraîné la fermeture complète de l’hôtel pendant plus d’un an. L’offre globale au centre-ville varie entre 11 000 et 12 000 chambres. « Si on perd 1700 chambres, puis qu’on en enlève 1000 autres au Reine Elizabeth, on commence à parler de volume ! » — Eve Paré À la faveur d’un dollar canadien affaibli, la demande touristique s’est maintenue, ce qui a entraîné une hausse d’occupation dans les hôtels demeurés ouverts. « Donc, compression de l’offre, augmentation de la demande : ça fait une espèce de moment où les planètes sont toutes alignées », résume Eve Paré. « Les investisseurs ont regardé les performances à Montréal, et c’était le talk of the town. Je suis allée dans des conférences hôtelières, et ça se discutait : qu’est-ce qui se passe à Montréal, comment ça se fait que les données sont si favorables ? » En raison de la longueur des cycles d’investissement, ces projets de construction aboutissent maintenant. « Essentiellement, on a rattrapé ce qu’on avait perdu comme volume. » BEAUCOUP DE RÉNOVATIONS Pour leur part, les rénovations obéissent à d’autres impératifs. À intervalle d’environ sept ans, « des rénovations doivent être entreprises pour maintenir l’édifice et le produit à jour », énonce Eve Paré. L’arrivée de nouveaux acteurs fringants et parés des plus récents atours ajoute à la motivation de rajeunir sa livrée. « Plus la concurrence est féroce et plus les joueurs existants doivent s’assurer d’avoir un produit qui est de niveau avec les nouveaux hôtels, dit-elle. C’est pourquoi on voit dans le moment bon nombre d’hôtels qui procèdent à des rénovations. » Enfin, ces cures de jouvence sont encouragées par une conjoncture favorable. En 2018, les visiteurs en provenance d’outre-mer ont afflué en nombre record au Canada, avec 6,7 millions d’arrivées, soit 32 % de l’ensemble des arrivées internationales. Montréal en tire sa juste part. Malgré la baisse du taux d’occupation, le tarif moyen au centre-ville a grimpé de 2,43 $ depuis 2017 pour atteindre 198,57 $ par nuitée l’an dernier. « Les établissements existants font de meilleurs rendements, ce qui leur permet de réinvestir dans leur propriété », constate Gilles Larivière, associé principal au bureau montréalais de la firme de consultants en hôtellerie Horwath HTL. BOULE DE CRISTAL Comment nos experts entrevoient-ils les prochaines années ? « Le taux d’occupation a baissé cette année et va baisser encore en 2019 parce qu’il y a encore des hôtels qui ouvrent, prévoit Gilles Larivière. On a toujours besoin de quelques années avant de rétablir l’équilibre. » La présidente de l’Association des hôtels du Grand Montréal loge à la même enseigne. « C’est sûr que ça prend un certain temps au marché à absorber tout cet inventaire-là, constate Mme Paré. Même si on vend plus de chambres et qu’il y a plus de touristes dans la ville, le taux d’occupation de chacun des hôtels ne suit pas nécessairement le même rythme. » Le taux d’occupation ne devrait cependant pas glisser sous le plateau délicat de 70 %. « Il devrait atteindre ces niveaux-là, mais il ne devrait pas descendre en dessous du plancher, pronostique Gilles Larivière. On s’attend à ce qu’en 2019 et 2020, le taux d’occupation baisse un peu, d’un ou deux points peut-être. À partir de 2021-2022, ça devrait se rétablir. » La fièvre de construction devrait par conséquent s’atténuer. « Il y a toujours un décalage entre les résultats et l’intérêt de développer ou de redévelopper, poursuit-il. Comme on a donné en 2018-2019 des signaux de baisse de taux d’occupation, ça devrait peut-être calmer les ardeurs à certains endroits. Les gens vont commencer à dire : ah, on n’est plus en croissance, on est en décroissance. » Mais attention, il n’y a pas lieu d’être pessimiste. « On n’est pas vraiment en décroissance, on est en ajustement d’offre et de demande, parce que la demande n’est pas décroissante, corrige-t-il aussitôt. Elle continue d’être en augmentation. » À preuve, il prévoit que les tarifs vont continuer à croître et, « quand les tarifs augmentent, c’est bon signe ». Les défis des prochaines années « La grande menace va toujours être la même pour l’industrie. Ça fait 10 ans qu’on en parle : c’est le problème de main-d’œuvre. Ça met de la pression sur les salaires et les tarifs. Tant que tout le monde réussit à jongler au milieu de tout ça, ça va bien. » — Gilles Larivière, associé principal, Horwath HTL « Airbnb, c’est une manifestation des modèles économiques actuels. Est-ce que c’est là pour durer ? Oui, c’est là pour rester. Il faut, de façon rapide, des législations pour contrôler ce type de manifestations. Il faut que ces locateurs paient leur dû et se conduisent en bons citoyens, tout simplement. Je pense que les deux peuvent cohabiter. » — Nathan Théberge, professeur de gestion hôtelière, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec « On cherche toujours à avoir un agrandissement du Palais des congrès, qui nous permettrait de nous positionner de façon beaucoup plus affirmée sur ce marché-là. On a beaucoup de groupes qu’on n’est pas capable d’accueillir parce que l’espace manque. » — Eve Paré, présidente-directrice générale de l’Association des hôtels du Grand Montréal HÔTELS LES GRANDS CHANTIERS Hôtel Four Seasons Montréal (construction) 1430, rue de la Montagne 166 chambres et 18 résidences privées Investissement : 250 millions Hôtel Le Germain Centre-ville (rénovation) 2050, rue Mansfield Investissement : 20 millions Travaux : refonte de la façade, ajout de quatre étages, réaménagement des chambres et espaces communs Chambres : le nombre passera de 101 à 136 Réouverture à l’été 2019 Hôtel Le Centre Sheraton Montréal (rénovation) 1201, boulevard René-Lévesque Ouest 825 chambres Investissement : 50 millions Travaux : rajeunissement des chambres, du hall, du restaurant et du bar Fin de la première phase de 400 chambres : avril 2019 Marriott Montréal Château Champlain (rénovation) 1, Place du Canada 611 chambres Travaux : rénovation graduelle des chambres, des espaces communs, des restaurants et des salles de réunion Investissement : 20 millions Fin des travaux : 2021 Hôtel W (rénovation) 901, rue du Square-Victoria 152 chambres Première phase : rénovation de la mezzanine et des salles de réunion Investissement de la première phase : 4 millions Fin de la première phase : juin 2019
  4. More or less : si c'était le cas, tout ce qui se trouve au sud de la Place d'Youville (entre la Pointe-à-Caliière et la rue McGill) n'en ferait pas partie !!
  5. Photo prise au début de la semaine à l'intersection des rues Saint-Denis et Ontario.
  6. Pas de problème. Je n'ai pas ressenti ça comme un piège. C'est juste que pour plusieurs Montréalais, le Faubourg des Récollets est tellement inter-relié avec le Vieux-Montréal que beaucoup de gens croient que c'est le même quartier. Cette perception est facile à comprendre : des gens qui travaillent dans le Vieux vont dans des restos du Faubourg et vice-versa. Des gens qui vivent dans le Vieux travaillent dans le Faubourg et vice-versa. De plus il n'y a pas de véritable frontières physique entre les deux quartier -qui sont de toute façon dans le même arrondissement -ce qui ajoute à la confusion.
  7. En pratique, l'arrondissement du Vieux-Montréal se termine à l'ouest par la rue McGill. Donc le Duke ne se trouve pas dans le Vieux-Montréal.
  8. Photos prises le 27 février.
  9. Bref, on construirait un vélodrome qui d'un strict point de vue esthétique serait beaucoup moins spectaculaire que l'original. Il serait probablement beaucoup moins innovant en terme de technique de construction. Moins cher aussi j'imagine.
  10. Pourtant c'est ce que les consommateurs font tout le temps lorsqu'ils achètent des forfaits vacances !!
  11. Photo prise il y a quelques minutes.
  12. LES FESTIVALS SONNENT L’ALARME MARIO GIRARD LA PRESSE Confrontés à une importante perte de revenus, les festivals qui font vibrer le Quartier des spectacles sonnent l’alarme. Les dirigeants de ces événements font front commun et réclament d’urgence une aide du secteur privé et une meilleure collaboration de la Ville de Montréal. Dans une lettre publiée aujourd’hui dans notre section Débats, les directeurs des festivals et grands événements de Montréal décrivent une situation que l’on pourrait qualifier de paradoxale. Alors qu’il connaît une expansion sans précédent, le Quartier des spectacles fait la vie dure aux festivals. « Le succès du Quartier des spectacles a créé un important déséquilibre qui met à risque des fleurons de notre métropole », peut-on lire dans cette lettre rédigée par Jacques-André Dupont, président-directeur général du Festival international de jazz de Montréal, des Francos de Montréal et de Montréal en lumière, un événement hivernal qui bat présentement son plein dans le Quartier des spectacles. La lettre est cosignée par cinq leaders du monde des festivals, du tourisme et des affaires. La forte multiplication de bars et de restaurants dans ce quartier fait en sorte que les festivals ne peuvent plus tirer comme autrefois d’importants revenus de la vente de boissons et de nourriture. De plus, le boom immobilier qui transforme cette partie de la ville fait perdre de précieux espaces qui servaient il y a quelques années aux installations des festivals. « Je veux que l’on se comprenne bien, nous sommes très fiers du succès du Quartier des spectacles, a déclaré Jacques-André Dupont, en entrevue avec La Presse. C’est une excellente nouvelle. Mais il y a un dommage collatéral à cela et c’est l’impact sur les événements gratuits. » M. Dupont affirme qu’il a commencé à sentir les effets de ce « déséquilibre » il y a environ cinq ans. « Je me posais des questions sur nos revenus. Quand on s’est installé ici, en 1986, c’était un désert alimentaire. Il n’y avait même pas de foire dans le Complexe Desjardins. Et puis, on a vu arriver des restaurants et des bars par dizaines. C’est sûr que tout cela a un impact sur nos revenus. » — Jacques-André Dupont, PDG du Festival international de jazz de Montréal, des Francos de Montréal et de Montréal en lumière La plupart des événements gratuits présentés dans le Quartier des spectacles évoluent sur la base de quatre sources financières : les subventions gouvernementales, les commandites, les revenus aux guichets (pour les spectacles en salle) et les revenus autonomes liés à la vente de boissons et de nourriture. « Ces revenus qui étaient faits par notre OBNL étaient réinvestis à 100 % dans l’édition suivante. C’est comme ça qu’on a pu suivre la forte évolution de nos festivals », dit M. Dupont. Les coûts reliés à l’installation du Festival de jazz tournent autour de 16 millions de dollars. L’événement reçoit 3 millions en subventions. « On doit ensuite trouver des commanditaires et obtenir des revenus autonomes si on veut assurer la gratuité au public, explique M. Dupont. Petit à petit, les revenus autonomes ont fondu. En ce moment, il y a environ 3 millions de dollars en revenus sur lesquels le Festival de jazz ne peut plus compter. » Ce problème frappe tous les événements qui ont lieu dans le Quartier des spectacles. C’est pourquoi la lettre est également signée par Martin Roy, président-directeur général du Regroupement des événements majeurs internationaux (REMI) – qui rassemble le festival Mode & Design, Montréal complètement cirque, Juste pour rire et le festival Nuits d’Afrique. La situation est à ce point critique que la lettre porte aussi la signature des dirigeants de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, de Tourisme Montréal, de l’Association des hôtels du Grand Montréal et du Partenariat du Quartier des spectacles. UNE AIDE DES COMMERÇANTS Les signataires de la lettre n’hésitent pas à utiliser l’exemple de la crise qu’a connue le Grand Prix de Montréal, en 2010, et qui a mené à la fameuse taxe d’hébergement payée par les clients qui fréquentent les hôtels de la métropole. « On s’est rendu compte du problème après l’édition de 2009. Les hôteliers se sont dit que ça n’avait pas de bon sens et qu’il fallait faire quelque chose. » — Ève Paré, présidente-directrice générale de l’Association des hôtels du Grand Montréal Sans véritablement connaître la solution au problème des festivals, Jacques-André Dupont évoque un modèle qui lui plaît beaucoup, celui de Tremblant. « Ils ont trouvé une manière de faire qui assure à la roue de tourner continuellement. Ils ont pris une entente avec tous les commerçants concernant une redevance d’animation, c’est-à-dire qu’une partie du montant qui apparaît sur la facture remise aux clients est réinvestie dans les événements qui font vivre Tremblant. » Jacques-André Dupont reconnaît que la situation du Quartier des spectacles est beaucoup plus complexe, car trois sociétés de développement commercial (SDC) se partagent cette zone (Destination Centre-Ville, SDC Quartier latin et SD Boulevard Saint-Laurent). « Je crois sincèrement que les gens d’affaires comprennent la valeur de ce que nous apportons. Le problème, c’est qu’on n’a pas créé d’entente lors de la création du Quartier des spectacles. » Selon une étude réalisée par la firme KPMG consultée par La Presse, les retombées économiques des quatre grands festivals de Montréal (Festival de jazz, Francos, Juste pour rire et Montréal en lumière) s’élèveraient chaque année à 100 millions de dollars. Chose certaine, les directeurs des festivals souhaitent conserver la gratuité des événements qui se déroulent dans le Quartier des spectacles. « Les touristes viennent à Montréal parce que c’est l’une des seules villes où des spectacles d’envergure sont gratuits. Les festivals, avec la personnalité de la ville et la gastronomie, font partie des grands attraits de Montréal. Il faut les protéger. » — Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal Tourisme Montréal consacre chaque année 20 % de son budget, soit environ 10 millions de dollars, aux 45 festivals et événements de Montréal. GRAVE PROBLÈME D’ESPACE Depuis sa création en 2009, le Quartier des spectacles est une manne pour les promoteurs immobiliers. Une soixantaine de projets ont vu le jour en 10 ans. Cela représente 1,5 milliard de dollars en valeur immobilière nouvelle. Ces tours occupent des terrains qui étaient autrefois vacants. Ce boom a fait perdre de nombreux espaces qui étaient utilisés par les festivals. « Ça, c’est l’autre partie du problème, dit Jacques-André Dupont. Nous sommes passés de 1 million de pieds carrés à 500 000 pieds carrés, explique-t-il en montrant, à titre comparatif, deux plans du Quartier des spectacles. Cette perte d’espace nous cause un problème pour l’aménagement des arrière-scènes. » La Ville de Montréal a été mise au courant de cette situation. Une équipe travaille actuellement à un plan qui devrait aider les différents festivals à tenir leurs événements. « Des études ont été faites, explique M. Dupont. Je sais que la Ville discute avec des développeurs immobiliers pour conserver certains espaces afin d’accommoder les festivals. » Pour le moment, la tenue des prochaines éditions des divers festivals n’est pas en jeu. Mais les signataires de la lettre souhaitent qu’un dialogue soit engagé très rapidement entre les parties. « S’il y a une leçon à retenir des difficultés du Grand Prix, c’est qu’il ne faut pas attendre que ça fasse mal, dit Ève Paré. Dans le cas des festivals, il faut agir maintenant. » Jacques-André Dupont espère que des décisions seront prises avant que les festivals en arrivent à gérer une décroissance. « Il doit y avoir une prise de conscience réelle et collective. Le statu quo n’est pas une solution. Il faut un leadership solide pour assurer la pérennité de ce modèle et le succès de ce quartier. Au fond, tout le monde serait gagnant s’il y avait une collaboration. » De nombreux projets en cours Le spectaculaire essor que connaît le Quartier des spectacles depuis une dizaine d’années est loin d’être terminé. On a appris récemment qu’après des années d’attente, le projet Maestria sera enfin lancé sur le site de l’ancien Spectrum. Évaluées à 700 millions de dollars, les deux tours de plus de 50 étages offriront 1500 logements. Pendant ce temps, le Groupe Canvar érige une tour de 35 étages à l’angle du boulevard De Maisonneuve et de la rue De Bleury, qui va comprendre un hôtel de 140 chambres et 230 appartements à louer. Le promoteur Rachel Julien, de son côté, fait progresser la phase I du projet immobilier Laurent & Clark qui offrira des condos de luxe. C’est bientôt que sera officiellement inauguré le majestueux édifice de l’Îlot Balmoral, situé à l’angle de la rue De Bleury et du boulevard De Maisonneuve, qui abritera, entre autres, les bureaux de l’ONF. De même, malgré un important retard, les travaux du Carré Clark, qui offrira aux Montréalais une patinoire, progressent lentement, mais sûrement. Enfin, c’est très bientôt qu’on l’on pourra découvrir le Carré Saint-Laurent, dont le rez-de-chaussée accueillera une énorme foire alimentaire. http://plus.lapresse.ca/screens/e56a4c86-ca3d-4d3c-ae38-c299eb290650__7C___0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR0YcFSvvhcez8RJdMHHLtHx846lPOS-8zwjRWlWk_wMDpnYXse3xYv4VBE
  13. L'édifice a été construit pour loger l'I.T.H.Q..
  14. Autant j'exécrais l'I.T.H.Q. version originale autant j'ai adoré la nouvelle mouture inconditionnellement dès son inauguration. L'idée de mettre le restaurant au rez-de-chaussée (alors qu'originalement il ne l'était pas) donne l'impression que cette institution est au niveau du "peuple" -ce qui n'est pas tout à fait le cas. Pour ma défense, je ne prend pas toujours le temps de bien développer mes interventions. C'est pas la meilleure défense j'en conviens mais c'est ça !! Donc, je vais nuancer mes propos : tous les édifices construits par le gouvernement du Québec à Montréal ne sont pas moches mais les édifices les plus moches à Montréal ont été pour la plupart construits soit par le gouvernement québécois soit par le gouvernement canadien (complexe Guy-Favreau). Afin d'appuyer mon propos nuancé, je vais affirmer ceci : certains édifices construits par le gouvernement québécois sont pas mal. Il est vrai que la BANQ peut sembler rébarbatif vu de l'extérieur mais le véritable succès de l'édifice -mis à part sa fréquentation- est la convivialité de l'intérieur. Pour être un véritable succès il aurait fallu que l'extérieur soit aussi réussi que l'intérieur. L'expansion du Palais des Congrès nous a donné une jolie façade le long du square Riopel et l'édifice Jacques-Parizeau est l'un des édifices modernes que je montre aux touristes sans rougir !! Le Palais de Justice n'aurait jamais dû être construit là -en tous cas pas celui-là !! Il n'aurait jamais dû être aussi massif selon moi. Je comprend parfaitement bien les intentions des architectes d'imposer un édifice moderne et si massif -ce qui devait avoir beaucoup de sens aux yeux des architectes des années 1960 mais franchement, de trouver un mur aveugle aussi envahissant au bout du Champs-de-Mars est pour les moins étonnant. Évidemment, dans les années 1960/70, ce lieu n'était rien de plus qu'un vulgaire stationnement et personne ne pouvait se douter qu'un jour pas si lointain il deviendrait une place publique doublé d'un lieu historique et archéologique. Le Palais de Justice n'est pas vilain en soi mais jure dans cet environnement. En conclusion et pour rester dans le sujet, le CHUM n'est pas vilain mais encore une fois cet édifice n'aurait pas dû être aussi massif. Je comprend que le gouvernement a voulu utiliser le terrain au maximum de sa capacité mais encore une fois, il a construit un édifice en ignorant totalement l'environnement dans lequel il a été construit. Le gouvernement a traité le site de la même façon qu'il l'aurait fait dans les années 1960 !! sans égard pour le site.
  15. Peu importe ma crédibilité. Parlons du CHUM justement : tu le dis toi-même que ce que l'on voit du Vieux-Montréal est horrible. Pour moi Montréal attend encore son chef-d'oeuvre des temps modernes !! L'I.T.H.Q., une catastrophe qui heureusement a été corrigé mais qui à l'origine était probablement la pire horreur construite dans toute l'historie de notre ville. Que dire de "Parthenais" ? Du Palais de Justice ? Il y a eu des bons coups : la BANQ, l'édifice Jacques-Parizeau, mais ça ne fait pas entièrement oublier les bévues du gouvernement québécois. Le CHUM est la preuve que le gouvernement est encore capable de nous infliger des verrues visuelles en ce vingt-et-unième siècle !! Ah j'oubliais : le Musée national des beaux-arts de Québec est...à Québec !!
  16. J'ai appris avec le temps à ne pas me fier aux évocations !!
  17. Ne me dites pas que nous allons encore avoir un édifice avec une petite cabane au sommet comme pour la Tour Des Canadiens 2 !!??
  18. Chacun a le droit à son opinion et la mienne est diamétralement opposée à la tienne. À peu près tout ce que le gouvernement du Québec a construit à Montréal au fil des ans depuis plus de 50 ans est une horreur. Le CHUM est juste une plaie visuelle de plus dans notre ville.
  19. Il n'y aura pas dû y avoir de la place pour les compromis selon moi. On avait la chance d'avoir encore une rue dont la trame architecturale victorienne était encore relativement intacte, il fallait tout faire pour en valoriser sa préservation. Ce projet gâche tour irrémédiablement !! La rénovation -faite avec goût- des maisons victoriennes est appréciable mais le prix à payer pour leur préservation est trop cher.
  20. Montréal Engagement carboneutre D’ici 2030, tous les nouveaux bâtiments construits à Montréal devront être carboneutres, selon une déclaration à laquelle la Ville vient d’adhérer. Un vaste chantier rempli de défis s’amorce. Sylvie Lemieux La Ville de Montréal veut accélérer la cadence dans sa lutte contre les changements climatiques. Elle entend multiplier les projets pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 80 % d’ici 2050, un engagement pris en marge de la COP 21. Se doter de bâtiments à haute performance énergétique fait partie des solutions envisagées. Membre du regroupement des villes C40 (voir ci-dessous), Montréal a annoncé en septembre dernier avoir signé la déclaration Net Zero Carbon Buildings, comme 18 autres grandes métropoles, telles que Paris, Los Angeles, New York, Toronto et Stockholm. Elle s’est ainsi engagée à ce que tous les nouveaux bâtiments construits sur son territoire soient « net zéro carbone » d’ici à 2030, de même que tous ses bâtiments municipaux existants. L’objectif ultime est qu’en 2050, l’ensemble des bâtiments montréalais atteigne ce standard. Pour répondre à cette désignation, un bâtiment doit produire annuellement autant sinon plus d’énergie qu’il en consomme grâce à des équipements qui sont moins énergivores ou qui permettent la production d’énergie renouve-lable sur place (comme les panneaux photovoltaïques). « L’engagement est audacieux, mais réalisable », affirme Jean-François Parenteau, membre du comité exécutif et responsable de l’environnement et du développement durable à la Ville de Montréal. Avec son équipe, il s’attelle à la préparation d’un plan d’action qui devrait être livré d’ici 2020. Parmi les premières mesures à mettre en place, il y aura des modifications à la réglementation municipale en matière de construction pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. Une mise à jour nécessaire considérant que la dernière remonte aux années 1980. « Il faut se doter de normes plus serrées comme d’autres villes l’ont fait dans le monde, ajoute Jean-François Parenteau. Il faudra aussi harmoniser la réglementation dans l’ensemble du territoire. » Par exemple, certains arrondissements comme Ville-Marie et Saint-Laurent permettent la construction de toits végétalisés, qui contribuent à la fois à réduire les GES et les pertes énergétiques, mais ce n’est pas le cas partout. Le plan d’action prévoira également des mesures de contrôle et une reddition de comptes en ce qui a trait à la performance énergétique des bâtiments, ainsi que du soutien aux différents acteurs de l’industrie dans cette transformation. Au cours des prochains mois, les moyens à prendre pour atteindre l’objectif de 2030 feront l’objet d’une vaste consultation auprès des acteurs du domaine de la construction (architectes, ingénieurs, entrepreneurs généraux, etc.). « Des solutions existent, soutient Jean-François Parenteau, qui cite en exemples les panneaux solaires et certains systèmes d’économie d’eau. Il faut juste les connaître. Ce qui nous manque, c’est une masse critique de projets pour accélérer la transition. » Il était temps Malgré le défi qu’il représente, ce virage s’effectue dans la bonne direction, selon Julie-Anne Chayer, présidente du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa), section Québec. « Les Européens sont en avance dans ce domaine. Ils ont rapidement modifié leur réglementation pour construire plus vert. Ce sont souvent les villes qui ont amorcé le mouvement », explique-t-elle. Il y aura toutefois une mentalité à changer. « En l’absence d’obligation, trop souvent, on choisit de construire le moins cher possible, ce qui peut entraîner des dépenses d’entretien importantes. C’est un bon calcul d’investir un plus gros capital dans la construction pour économiser sur le coût de l’entretien à long terme. Sans parler de l’impact positif pour l’environnement », affirme Marie-France Bélec, architecte et chargée de projet senior chez WSP. Le surcoût pour l’ensemble des mesures écoénergétiques varie de 10 à 20 %, selon les experts interviewés. « Construire des bâtiments à consommation énergétique nette zéro, c’est moins une question de coût que de pratique. Il faut faire les choses différemment et travailler davantage dans le cadre d’un processus intégré », explique Paul-Antoine Troxler, directeur, Éducation et recherche au CBDCa. L’organisme prépare d’ailleurs de la formation sur les normes carboneutres qui sera offerte dès le début de 2019 (voir « Certification BCZ : La chasse au carbone est ouverte ». Ce type de constructions pose en effet certains défis de conception, selon Maryse Laberge, associée de la firme BBBL architectes. C’est elle qui a élaboré les plans du premier bâtiment institutionnel à énergie nette zéro à Montréal, le pavillon d’accueil du parcours Gouin, un parc qui met en valeur les berges de la rivière des Prairies, dans Ahuntsic-Cartierville. Dans son travail de conception, elle a apporté un soin particulier à l’enveloppe thermique, qui se devait d’être ultraperformante (voir « Pavillon d’accueil du parcours Gouin : La vertu en cadeau », Esquisses, vol. 28, no 1, printemps 2017). « Il a aussi fallu adapter les techniques de construction pour éviter les ponts thermiques », illustre-t-elle. Inauguré en juin 2017, ce pavillon est encore en période de rodage, une étape qui peut s’étaler sur deux ans. Selon l’ingénieur Martin Roy, spécialiste de la construction durable et président de la firme qui porte son nom, les bâtiments à consommation énergétique nulle exigent un suivi rigoureux visant à assurer qu’ils sont à la hauteur de la performance attendue. Un système d’éclairage intelligent mal programmé, par exemple, peut faire grimper la consommation énergétique. « Il faut parfois peu de choses pour qu’un bâtiment ne soit plus net zéro », dit-il. Jean-François Parenteau est bien conscient de l’ampleur du chantier qui s’amorce. « Il nous faut mobiliser les différents acteurs envers le développement durable et la lutte aux changements climatiques, affirme-t-il. Il n’y a pas que dans le domaine du bâtiment que des actions seront posées. Nous allons aussi agir en matière de transport et de gestion des matières résiduelles. » Bref, un dossier à suivre. Le C40, c’est quoi ? Créé en 2005 par Ken Livingstone, alors maire de Londres, le C40 est un réseau mondial de grandes villes qui s’efforcent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, que ce soit en matière de transport, d’efficacité énergétique des bâtiments ou de gestion des déchets. Le C40 regroupe plus de 90 métropoles, dont Paris, New York, Vancouver, Moscou, Rome, Le Caire et Melbourne. Montréal y a adhéré en 2016. https://www.oaq.com/esquisses/culture_architecturale/actualites/montreal.html?fbclid=IwAR3LhYSrb--mklotyOp-ct9jeaMk23lqQlRNRPXOzesVE5foCjq37oEazdI
  21. Merci Scarlet !! cette histoire est fascinante !!
  22. Vu la frénésie de l'immobilier en ce moment à Montréal, tous ces irritants ne semblent pas refroidir les investisseurs !!
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