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Lappy

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  1. « Québec annonce que les crédits d’impôt pour les emplois dans le secteur des technologies d’informations sont réduits … Le crédit d’impôt de 30% pour les multimédias ne sera plus entièrement remboursable. La portion entièrement remboursable passera graduellement de 30% à 20% d’ici 2028. Le 10% restant sera désormais non remboursable, c’est-à-dire que les entreprises devront payer des impôts pour pouvoir en profiter. Autrement dit, les entreprises non rentables, qui ne génèrent pas de bénéfice pouvant être imposé, verront ainsi leur aide réduite. »

    https://www.lesaffaires.com/secteurs/general/budget-quebec-met-la-pedale-douce-sur-l-aide-aux-entreprises/648056

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  2.  

    Il y a 6 heures, mont royal a dit :

    The Toronto distillery dates back to 1832. TheMontreal Molsons plant was built in 1786.


    %
    http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/PATRIMOINE_URBAIN_FR/MEDIA/DOCUMENTS/%C9NONC%C9%20MOLSON%20FINAL%20VALID%C9.PDF
     
    C9%20MOLSON%20FINAL%20VALID%C9.PDF


     

     

  3. J’exprime tout simplement ce que pense et ce n’est pas dans ma nature de faire de la politique. Une croissance démographique annuelle de 300 000 personnes est présentement insoutenable. Il faut beaucoup plus de logements, plus d’écoles, un nouvel hôpital par an et tout le personnel qui vient avec, et ainsi de suite … Le Québec n’a pas la capacité d’accueil requise …

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    • D'accord 2
  4. Et bien, on est 9 millions de zombies … 😝

    « Les chiffres tiennent compte de l’ensemble des départs et des arrivées, ainsi que les naissances et les décès. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide jamais observé de l’histoire de la province, surpassant le précédent record établi durant le baby-boom. C’est aussi l’une des progressions les plus fortes à cet égard au Canada, toutes provinces confondues. »

    https://www.lapresse.ca/actualites/2024-01-25/demographie/le-quebec-franchit-la-barre-des-9-millions-d-habitants.php

     

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  5. il y a 11 minutes, mtlurb a dit :

    Y a une grosse différence avec le taux d'emploi publié dans la presse et stat Québec...

    La Presse: 62.5 - 0.9 = 61.6%
    Stat Quebec: 62.1%

    Possiblement que l’article dans La Presse fait référence à un mois (décembre), pendant que le 62,1 % de Stat Québec est pour une année (2023).

  6. Les taux d’intérêt sont plus élevés qu’ils étaient et le secteur de la construction résidentielle va mal. Par contre, avec un taux de chômage < 5% et un taux d’activité de 64,9%, qui est semblable à celui de l’Ontario (64,8%), à date, la récession n’est pas catastrophique au Québec. Malheureusement, la contraction économique que nous vivons présentement devrait perdurer pendant la première moitié de l’année. Les économistes s’attendent à ce que les taux d’interêt commence à descendre avant l’été et que l’économie reprend de la vigueur lors du deuxième semestre. En 2024, le taux de chômage atteindra probablement plus de 5,5% avant de redescendre. 

    https://statistique.quebec.ca/fr/communique/resultats-enquete-population-active-quebec-decembre-2023

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  7. Un campus industriel carboneutre de 1G$ à Montréal-Est

    Les affaire, le 21 novembre 2023

    https://www.lesaffaires.com/secteurs/general/un-campus-industriel-carboneutre-de-1-g-a-montreal-est/645300

    Des promoteurs s’activent actuellement à construire un premier bâtiment dans un nouveau «campus» industriel à Montréal-Est qui sera carboneutre et dont l’investissement se chiffre à 1 G$.

    Le projet 40NetZero, piloté par la société MET-HB | Propriétés SEC, est situé sur un site grand de sept millions de pieds carrés entre l’autoroute 40 et le boulevard Henri-Bourassa à l’est de l’autoroute 25. Les bâtiments devraient occuper environ trois millions de pieds carrés de surface. Les promoteurs et fondateurs du projet, Robert Soldera et Peter Karambatsos, ont décontaminé l’endroit, qui comprend entre autres l’ancien site de Pétromont, et sont prêts à accueillir leurs premiers locataires.

    L’entreprise a d’ailleurs amorcé la construction d’un édifice de 400 000 pieds carrés destiné à une entreprise du secteur pharmaceutique dont le nom sera dévoilé au cours des prochaines semaines. Le bâtiment devrait être livré en décembre 2024, affirme Peter Karambatsos. 40NetZero négocie également avec deux autres locataires potentiels et espère être en mesure d’annoncer une deuxième entente d’ici un mois.

    Les deux entrepreneurs s’attendent à ce que de plus en plus de multinationales cherchent à se localiser dans des endroits tels 40NetZero, notamment en raison des nouvelles normes de divulgation extrafinancières climatiques, les normes S1 et S2, de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), qui entreront en vigueur dès le 1er janvier.

    «Les entreprises internationales veulent miser sur la carboneutralité de leurs installations, précise Peter Karambatsos. Elles n’ont pas vraiment le choix. Si elles ne le font pas aujourd’hui, elles devront le faire d’ici un ou deux ans. La résilience face aux changements climatiques devient un facteur de plus en plus important pour les entreprises, peu importe leur taille.»

    Carboneutralité

    Le nouveau campus industriel misera ainsi sur sa carboneutralité, expliquent Robert Soldera et Peter Karambatsos.

    En plus que de n’utiliser que de l’hydroélectricité, les bâtiments auront entre autres une toiture avec membrane élastomère banche, une technologie de récupération de chaleur, des noues filtrantes végétalisées, des vitres antireflet, de la végétation abondante sur le site, des abris solaires pour voitures, un système de gestion de l’eau, de l’éclairage écoénergétique solaire et durable et des aires de stationnement en béton concassé recyclé.

    Le site de 40NetZero vise de plus à ce que tous les bâtiments qui y seront construits obtiennent les certifications SITES, qui favorise la durabilité environnementale, la préservation des ressources, la biodiversité, la réduction des émissions de carbone et la santé humaine, LEED Zero, qui récompense les bâtiments qui atteignent une émission nette de carbone nulle dans leurs opérations.

    «Tout sera ultra efficace et les constructions iront largement au-delà des normes du code de bâtiment», souligne Peter Karambatsos.

    «À l’extérieur de Montréal, pour construire ce genre de complexe, il faudrait probablement utiliser des terres agricoles ou raser des forêts, ajoute Robert Soldera. Nous, nous avons décidé de prendre des terrains contaminés et de les réhabiliter.»

    La formule adoptée par 40NetZero, soit une immense superficie pour le projet, permettra aux locataires d’obtenir des prix compétitifs à d’autres locaux industriels grâce à d’importantes économies d’échelles qui seront réalisées par les promoteurs, souligne Peter Karambatsos.

    Le Pavillon

    Un autre attrait intéressant pour les locataires, estiment les promoteurs, est l’édifice central nommé «Le Pavillon». Celui-ci sera accessible à toutes les entreprises ayant pignon sur rue sur le site et fera office de lieu de rassemblement et de divertissement.

    On y retrouvera une aire de restauration, un espace de détente, un centre d’entraînement, des courts de basketball extérieurs et un service de vélos en libre-service pour se balader sur la piste cyclable de 1,5 km qui sera érigés sur le site.

    Un des avantages du Pavillon de 40NetZero est que les employés n’auront pas à aller bien loin pour pouvoir profiter de toutes ces activités, note Robert Soldera.

    «Les entreprises font des pieds et des mains pour trouver des employés, rappelle Peter Karambatsos. Nous croyons que l’aspect humain est primordial, et avec le Pavillon, nous pensons que le campus 40NetZero possède quelque chose d’unique pour attirer des employés.»

    Changer l'image de Montréal-Est

    Un autre des objectifs du duo d’entrepreneurs est de réhabiliter l’image de Montréal-Est, qui est encore associée aux hydrocarbures.

    «Nous avons vu une occasion de faire quelque chose de différent en créant le campus, quelque chose qui irait à l’encontre de l’image de Montréal-Est encore véhiculée, avance Peter Karambatsos. Nous voulions faire partie de la solution, et je crois que 40NetZero est l’occasion idéale.»

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  8. Hydro-Québec

    Investissements colossaux au menu

    https://www.lapresse.ca/affaires/2023-11-02/hydro-quebec/investissements-colossaux-au-menu.php

    Les investissements annuels d’Hydro-Québec, qui sont actuellement de 4 milliards, tripleront pour atteindre entre 12 et 16 milliards annuellement jusqu’en 2035. 

    Hydro-Québec s’engage dans un plan d’investissement colossal de plus de 100 milliards pour doubler sa capacité de production à 200 térawattheures et améliorer son réseau de transport. 

    Publié à 11h00 Mis à jour à 12h59 (12 novembre 2023)

    HÉLÈNE BARILLA PRESSE

    CE QU’IL FAUT SAVOIR

    Le nouveau plan d’action d’Hydro-Québec prévoit l’ajout de 150 à 200 térawattheures d’électricité d’ici 2035 pour la décarbonation et la croissance de l’économie. 

    Les investissements requis sont deux fois plus élevés que ceux qui ont été nécessaires pour construire la baie James. 

    Les tarifs résidentiels resteront plafonnés à 3 %. 

    Le plan de match tant attendu de Michael Sabia, qui a pris la place de Sophie Brochu à la tête de la société d’État, prévoit la construction de nouvelles centrales hydroélectriques, dont une centrale à réserve pompée, et l’ajout de 5000 kilomètres de lignes de transport. 

    Les nouveaux investissements prévus totalisent 100 milliards de dollars d’ici 2035, auxquels il faut ajouter les 45 à 50 milliards prévus pour améliorer la fiabilité du réseau électrique. 

    « C’est quelque chose », a reconnu le président-directeur général d’Hydro-Québec en conférence de presse. 

    Hydro-Québec veut ajouter entre 8000 et 9000 mégawatts à sa capacité de production, ce qui équivaut à la production de LG2, sa plus grosse centrale, celle de Manic 5 et celle de La Romaine réunies. 

    Environ 2000 mégawatts de cette production supplémentaire viendront de nouveaux ouvrages hydroélectriques. À part le projet Petit Mecatina, pour lequel des études préliminaires ont été amorcées, aucun autre site n’est identifié. « Nous avons plusieurs autres options », a assuré M. Sabia. 

    Il y aura plus d'éolien et plus d’économies d’énergie. La centrale de TC Énergie à Bécancour sera alimentée avec du gaz naturel renouvelable et utilisée pour la pointe hivernale. 

    Selon le plan, 75 % de l’énergie additionnelle servira à décarboner l’économie et le reste sera consacré à la création de richesse. 

    Les investissements annuels d’Hydro-Québec, qui sont actuellement de 4 milliards, tripleront pour atteindre entre 12 et 16 milliards annuellement jusqu’en 2035. C’est deux fois plus élevé que pendant la construction de la Baie James. 

    La société d’État prévoit avoir besoin de 35 000 travailleurs de la construction annuellement pour réaliser ses projets de croissance. 

    Les tarifs d’électricité vont demeurer abordables, assure Hydro-Québec. « Pour la clientèle résidentielle, les hausses tarifaires seront limitées à l’inflation, jusqu’à un plafond de 3 % », affirme la société d’État. 

    Les tarifs industriels augmenteront, a indiqué Michael Sabia, mais ils resteront moins élevés qu’ailleurs au Canada et dans le monde. « Nous avons dans ce secteur une marge intéressante », a-t-il dit. 

    Le PDG d’Hydro-Québec assure que le bénéfice net et le dividende versé chaque année au gouvernement du Québec ne seront pas réduits « à court terme », malgré l’augmentation importante des investissements et le plafonnement des tarifs résidentiels. 

    Améliorer le service

    Hydro-Québec a aussi l’intention d’investir pour améliorer la qualité de son service, qui s’est dégradée au cours des dernières années. L’objectif est de faire baisser le nombre de pannes de 40 % et de réduire les délais de branchement de 40 %. 

    De l’aide financière sera disponible pour l’achat d’équipements permettant de réduire la consommation, comme les thermopompes, les thermostats intelligents et les contrôleurs de chauffe-eau. 

    Les propriétaires de « maisons imposantes » seront particulièrement visés par des tarifs adaptés à leur consommation plus importante.

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  9.  

    On entend des voix qui dénoncent le sous-financement, du réseau universitaire québécois, estimé à plus de un milliard de dollars. Le gouvernement a été incapable d’augmenter les frais de scolarité des étudiants québécois afin de régler ce problème. La composante anglophone du réseau semble être moins touchée. 

    Personne semble s’opposer au plancher de 17 000 $ qui serait imposé aux 50 000 étudiants étrangers. Reste donc les 15 000 étudiants venant des autres provinces. Augmenter leurs frais de 8 000 $ par année (de 9 000 $ à 17 000 $) ne réglerait pas le problème et affaiblirait la composante anglophone. De plus, il faut prendre en considération que le nombre de Québécois qui font des études ailleurs au Canada est probablement aussi élevé que le nombre de résidents des autres provinces qui viennent ici.

    Si les étudiants étrangers financeront une  « péréquation » à hauteur de 3 000 $ chacun (+ 17 000 $ = 20 000 $), peut-être qu’une approche semblable avec les étudiants venant des autres provinces serait salutaire, par exemple, une simple majoration de 1 500 $ annuellement afin d’aider l’ensemble du réseau.

    Concernant le sous-financement chronique, il n’y a pas mille solutions: 1) Majoration des frais de scolarité des étudiants québécois; et/ou 2) Augmentation du budget par le gouvernement provincial. 

     

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  10. PIB réel du Québec aux prix de base : stabilité en juillet 2023

    https://statistique.quebec.ca/fr/communique/pib-reel-quebec-prix-base-stabilite-juillet-2023


    Québec, le 24 octobre 2023. – En juillet 2023, le produit intérieur brut (PIB) réel du Québec aux prix de base est demeuré relativement stable (0,0 %) par rapport au mois précédent, et ce, pour un deuxième mois d’affilée. C’est ce que nous apprend la publication  Produit intérieur brut par industrie au Québec, juillet 2023 diffusée aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

    Baisse de 0,7 % de la production de biens

    Pour un cinquième mois consécutif, la production des industries de biens a diminué (– 0,7 % en juillet et – 0,1 % en juin). La baisse en juillet provient principalement du secteur des services publics (– 4,8 %). La production du secteur de la fabrication (– 0,4 %) et celle du secteur de la construction (– 0,5 %) ont également affiché des baisses. À l’opposé, le secteur de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (+ 2,3 %) a connu une hausse de production.

    La baisse observée dans le secteur de la fabrication provient notamment des reculs dans les sous-secteurs de la fabrication de produits métalliques (– 5,4 %) et de la fabrication de produits en plastique et en caoutchouc (– 5,5 %).

    Hausse de 0,2 % de la production de services

    En juillet, le niveau de production des industries de services a crû de 0,2 %, après avoir augmenté de 0,1 % en juin. La croissance enregistrée en juillet est principalement due au secteur du commerce de gros (+ 1,4 %). Le secteur du commerce de détail (+ 0,8 %) ainsi que celui de la finance et des assurances (+ 0,5 %) ont également affiché des hausses de production.

    Cumul des sept premiers mois de 2023 : augmentation de 0,5 % du PIB réel du Québec

    Pour les sept premiers mois de l’année 2023, le PIB réel du Québec est de 0,5 % supérieur à celui des mêmes mois de 2022. Les principaux secteurs ayant contribué à la hausse sont les administrations publiques (+ 3,3 %), les services d’hébergement et de restauration (+ 12,5 %), les services professionnels, scientifiques et techniques (+ 3,3 %) ainsi que le transport et l’entreposage (+ 6,1 %).

    Stabilité du PIB réel du Canada aux prix de base en juillet 2023

    Selon les informations publiées le 29 septembre 2023 par Statistique Canada, en juillet, le PIB réel canadien aux prix de base est demeuré essentiellement inchangé (0,0 %) par rapport au mois précédent. La production des industries de biens a baissé de 0,3 %, alors que celle des industries de services a crû de 0,1 %.

    Produit intérieur brut réel par industrie1
    (variations en pourcentage)


      2022 2023
     
      Variation annuelle Variation mensuelle Variation cumulative2
       
     
        Juin   Juillet

    Québec 2,6  0,0   0,0 0,5
    Canada 3,6 – 0,2   0,0 1,9

    1. Les niveaux du produit intérieur brut par industrie sont évalués aux prix de base en dollars enchaînés (2012), désaisonnalisés et annualisés.
    2. Sept premiers mois de 2023 par rapport aux mêmes mois de 2022.

    Sources
    Institut de la statistique du Québec et Statistique Canada.


    L’Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le responsable de la réalisation de toutes les enquêtes statistiques d’intérêt général. La pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.

    Relations avec les médias
    Centre d'information et de documentation

    Tél. : 418 691-2401
    ou 1 800 463-4090 (sans frais d'appel au Canada et aux États-Unis)
    Courriel : cid@stat.gouv.qc.ca

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  11. L’appel d’offres du train à grande fréquence Toronto-Québec est lancé

    Les trois consortiums retenus auront jusqu'à l'été prochain pour soumettre leurs propositions.

    VIA TGF est une filiale en propriété exclusive de VIA Rail.

    Publié à 12 h 00 HAEMis à jour à 13 h 30 HAE

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2017759/demande-proposition-train-grande-frequence

    Un nouveau jalon du projet de train à grande fréquence (TGF) Toronto-Québec vient d'être franchi.

    Les trois consortiums retenus cet été dans le cadre de l'appel de qualification pour concevoir et élaborer le projet sont maintenant invités à répondre à une « demande de proposition » – l'appel d'offres, en quelque sorte.

    Celle-ci a été officiellement lancée vendredi, a fait savoir Transports Canada par communiqué.

    Le processus se poursuivra jusqu’à l’été et sera suivi d’une période d’évaluation de trois mois. On prévoit annoncer le nom du consortium sélectionné à la fin de l’automne 2024, écrit le ministère.

    C'est donc dans un an que l'on connaîtra enfin le montant qui sera consacré à ce projet, un secret bien gardé jusqu'ici afin de ne pas influencer les propositions qui seront soumises au gouvernement fédéral. Le TGF était initialement évalué entre 6 et 12 milliards de dollars.

    Le projet de TGF doit voir des trains entièrement électriques rouler à environ 200 km/h entre Toronto et Québec, en passant notamment par Peterborough, Ottawa, Dorval, Montréal, Laval et Trois-Rivières.

    Il prévoit une douzaine de départs par jour pour les voyageurs, qui pourront ainsi se déplacer beaucoup plus confortablement et, surtout, plus rapidement entre ces villes.

    Une deuxième phase entièrement ontarienne est par ailleurs envisagée dans le sud-ouest de la province. Elle relierait Windsor, près de la frontière américaine, à Toronto.

    Pour maximiser les avantages pour le public et l’innovation, les soumissionnaires devront élaborer deux solutions en matière de vitesse, précise Transports Canada dans son communiqué.

    Une solution doit comprendre des trains pouvant atteindre une vitesse maximale de 200 kilomètres à l’heure, ce qui est plus rapide que le service offert aujourd’hui, écrit le ministère, alors que l’autre solution doit comprendre des segments à grande vitesse pour des trajets plus rapides.

    À l’heure actuelle, les trains de VIA Rail peuvent rouler jusqu’à une vitesse maximale de 160 km/h, avec des vitesses d’exploitation de 60 à 120 km/h selon le tronçon, peut-on lire sur le site web du ministère.

    Des voix se sont toutefois élevées dans les dernières années – notamment dans le milieu des affaires – pour exiger du gouvernement fédéral qu'il aille de l'avant avec un projet de train à grande vitesse (TGV) plutôt qu'à grande fréquence, d'où la demande de proposition à deux volets formulés par Transports Canada.

    Le trajet envisagé du TGF qui reliera Toronto et Québec.

    L'appel d'offres lancé vendredi, dont les grandes lignes étaient déjà connues, arrive avec quelques semaines de retard.

    L'ancien ministre des Transports Omar Alghabra avait indiqué en juillet que la demande de proposition serait transmise aux consortiums retenus en septembre.

    Depuis, M. Alghabra a toutefois cédé sa place à Pablo Rodriguez dans le cadre d'un remaniement ministériel.

    VIA Rail a également recruté l'ex-président de l'Administration portuaire de Montréal (APM), Martin Imbeau, pour prendre la direction du bureau de projet.

    Le député libéral d'Honoré-Mercier, Pablo Rodriguez, a accédé à la fonction de ministre des Transports le 26 juillet dernier à la faveur d'un remaniement du Cabinet Trudeau.

    Les trois consortiums retenus dans le cadre de l'appel de qualification, dont le groupe franco-québécois Cadence, comprennent tous des entreprises canadiennes. Le projet ne comporte toutefois pas d'exigence minimale de contenu canadien. Depuis l'an dernier, Ottawa y a investi près de 400 millions de dollars.

    L'été dernier, Omar Alghabra affirmait qu'il aimerait voir la première phase du TGFse réaliser au milieu des années 2030

    IMG_1232.png

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  12. https://www.lesaffaires.com/secteurs/aeronautique-et-aerospatiale/la-firme-suisse-h55-construira-des-batteries-pour-avions-electriques-a-longueuil/644101

    La firme suisse H55 construira des batteries pour avions électriques à Longueuil

    Publié le 11 octobre 2023 à 14:41  

     
     
     

    À terme, H55 croit être en mesure de produire un demi−million de modules de batteries par année et vise l’ensemble du marché nord−américain. (Photo: La Presse Canadienne)

    La possibilité de prendre un avion électrique est désormais à portée de main. 

    La firme suisse H55 a annoncé mercredi à l’aéroport Saint−Hubert de Longueuil un investissement de 100 millions de dollars (M$) afin d’y construire une usine de production de batteries destinées au secteur aéronautique.

    Déjà, l’entreprise s’attend à fournir dès 2024 ses premiers modules de batteries au motoriste Pratt & Whitney pour la fabrication d’appareils Dash−8 hybrides. 

    H55 prévoit construire un bâtiment de 13 000 pieds carrés pour la première phase de son usine de Longueuil, mais entend rapidement tripler et même quadrupler cette superficie.

    Outre la fabrication, l’entreprise prévoit également mener des activités de recherche et de développement à ses installations.

    À terme, H55 croit être en mesure de produire un demi−million de modules de batteries par année et vise l’ensemble du marché nord−américain.

    Ottawa viendra soutenir le projet avec un prêt de 10 M$. Québec n’a pas annoncé de contribution à date, mais la firme n’a pas caché dans ses communications qu’elle en espère une. Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, présent à l’annonce, s’est montré ouvert à soutenir les efforts de H55.

    Pierre Saint−Arnaud, La Presse 

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  13. il y a 23 minutes, andre md a dit :

    C'est bien la population active augmente au Quebec.Et aussi le taux d'emploi. C'est une bonne nouvelle. Meme mieux que si le taux de chomage avait baissé.

    Bien d’accord. Et de plus, à 4,4%, le taux de chômage demeure bas et ce dans un contexte de ralentissement de l’économie . . .

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  14.  

    Une question de rapidité

    « Le trajet de l’est au centre-ville d’Ottawa est d’ailleurs plus rapide à bord d’un autobus R1 Express qu’à bord du train léger. C’est ce qu’atteste le directeur des services de transport en commun et opérations du train léger d’Ottawa, Troy Charter. »

    O Mon Dieu 

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  15. il y a une heure, Normand Hamel a dit :

    34G USD est l'équivalent de 47G CAD. Aucun réacteur ne coûte aussi cher. Il s'agit d'une anomalie engendrée par la faillite de Westinghouse.

    Le réacteur le plus cher que je connais est Flamanville qui a coûté 27G CAD et il est plus puissant, 1 600 MW vs 1 100 MW; tandis que Olkiluoto en Finlande, avec la même puissance (et la même technologie), a coûté "seulement" 15G CAD, soit le double de La Romaine pour la même puissance: ce qui est dans la norme.

    “A financial report from one of the owners on Friday clearly pushed the cost of Plant Vogtle near Augusta past that milestone, bringing its total cost to $30.34 billion. That amount doesn’t count the $3.68 billion that original contractor Westinghouse paid to the owners after going bankrupt, which would bring total spending to more than $34 billion.”

    Oui, il y a un montant lié à la faillite de USD 3,68G, ce qui gonfle fa facture. Mon point est que la construction de centrales nucléaires coûte de plus en plus cher et les dépenses peuvent facilement dépasser les prévisions (… )

    Du côté ontarien, je ne pense pas qu’ils ont dévoilé le coût estimé des nouvelles centrales proposées, et je comprends pourquoi. Remarque qu’ils vont probablement être obligés de présenter des chiffres éventuellement.

    Concernant les SMRs (small modular reactors), on est encore dans l’inconnu.

     

     

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  16. Le 2023-08-21 à 23:45, Rocco a dit :

    Un article intéressant de CNBC que Fitzgibbon, Legault et Sabia voudront sûrement lire...

    https://www.cnbc.com/2023/08/22/nuclear-energy-the-answer-to-a-sustainable-future-experts-are-divided.html

    Screenshot_20230821_234308_Chrome.jpg

    C’est vrai que construire une centrale nucléaire coûte cher. Celle de Vogtle près d’Augusta en Géorgie a couté plus de 34G USD pour une puissance de 1 100 MG.

    https://apnews.com/article/business-environment-united-states-georgia-atlanta-7555f8d73c46f0e5513c15d391409aa3

  17. En 2012, 800 personnes travaillaient à la centrale Gentilly-2 et les coûts de sa réfection étaient estimés à plus de 3G$. Aujourd’hui, les coûts de réfection et de remise en service monteraient facilement à plus de 4G$.

    La remise à neuf de la centrale Point Lepreau au Nouveau-Brunswick à pris 4 ans (2008-2012). 

    En 2005, un responsable de la division nucléaire d'Hydro-Québec affirmait que le coût de production de Gentilly-2 s'élevait à 6 cents le kilowatt-heure et la centrale avait une puissance brute de 675 MW (net 635 MW). Aujourd’hui, Hydro-Québec a une puissance installée de 37,2 GW (excluant Churchill Falls). Donc, la remise en marche de Gentilly-2 représenterais une augmentation 1,8%.

    À court terme, Hydro-Québec mise sur l'éolien. À long terme, on parle de nouveaux barrages en commençant par la rivière du Petit Mécatina.

    Pour le moyen terme, pas convaincu que Gentilly-2 est la solution, mais bon, attendons de voir l’analyse d’Hydro-Québec.

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