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Record d'affluence pour les trains de banlieue | Bruno Bisson | Montreal

 

Les trains de banlieue et autobus express de l'Agence métropolitaine de transport (AMT) ont enregistré en 2016 un nouveau record d'affluence en transportant un peu plus de 21,1 millions de passagers, en hausse de 3,7 % par rapport à l'année précédente.

 

L'agence gouvernementale terminera ainsi en beauté sa mission de 20 ans, avec des augmentations de clientèle sur l'ensemble de ses lignes de train, sauf celle de Mont-Saint-Hilaire.

 

Créée en 1996, l'AMT sera dissoute au cours des prochains mois pour être remplacée par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), en matière de planification des services de transports en commun. Le Réseau de transport métropolitain (RTM) prendra sa relève pour assurer l'exploitation des trains de banlieue et de l'Express Chevrier.

 

TRAIN DE DEUX-MONTAGNES

 

Le vaisseau amiral du réseau de l'AMT a enregistré un total de 7 581 600 déplacements en 2016, en hausse de 1,1 % par rapport à 2015, après plusieurs années de stagnation. Malgré une performance honorable, la ligne de train électrifiée de l'AMT conclut l'année avec moins de déplacements qu'il y a 10 ans, et très en deçà de son record de 7 865 000 passagers, en 2012.

 

TRAIN DE VAUDREUIL-HUDSON

 

Le plus ancien train de banlieue de la métropole, dont la création remonte à la fin du XIXe siècle, a effectué en 2016 tout près de 3,8 millions de déplacements, en hausse de 2,8 % par rapport à 2015, où il avait enregistré sa pire performance en cinq ans. Comme pour la ligne de Deux-Montagnes, l'AMT attribue en partie la hausse de clientèle de l'an dernier aux travaux de construction du nouvel échangeur Turcot.

 

TRAIN DE SAINT-JÉRÔME

 

La ligne de train de Saint-Jérôme a dépassé l'an dernier, pour la première fois, le seuil des 3 millions de déplacements, avec une affluence de 3 088 300 passagers, une augmentation remarquable de 5,6 % par rapport à 2015. L'amélioration de la fréquence, du confort et de la fiabilité du service sur cette ligne, ces dernières années, explique vraisemblablement la croissance continue de sa clientèle depuis 10 ans.

 

TRAIN DE MONT-SAINT-HILAIRE

 

La ligne chouchoute de l'AMT, depuis plusieurs années, a enregistré un total de 2 268 200 déplacements en 2016, en baisse de 1,4 % par rapport à l'année précédente. C'est la seule et unique ligne de train de l'AMT qui a connu une baisse de clientèle l'an dernier. C'est aussi la première baisse de fréquentation enregistrée sur ce train de banlieue en 10 ans.

 

TRAIN DE MASCOUCHE

 

Le Train de l'Est a connu une performance intéressante avec un total de 1 650 300 déplacements l'an dernier, en hausse de 25 %. L'avenir de ce train, dont le développement a coûté près de 750 millions, soit deux fois plus cher que prévu, pourrait se jouer en 2020 avec la mise en service du Réseau électrique métropolitain, qui obligera ses passagers à faire une correspondance avec le métro léger de la Caisse de dépôt et placement pour se rendre jusqu'au centre-ville de Montréal.

 

TRAIN DE CANDIAC

 

La croissance à petits pas de la clientèle de ce train de la Rive-Sud s'est poursuivie en 2016 avec un total de 1 125 600 déplacements, en hausse de 3 % par rapport à 2015. Cette hausse pourrait s'expliquer en partie par les problèmes de circulation créés par les travaux de l'échangeur Turcot.

 

EXPRESS CHEVRIER

 

Le service d'autobus express offert entre Brossard et le terminus Centre-ville, à Montréal, a dépassé pour la première fois, en 2016, le seuil de 1,6 million de passagers, en hausse de 5 % par rapport à 2015.

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Pas de choc tarifaire avec l’arrivée de la nouvelle gouvernance des transports collectifs

 

L’arrivée de la nouvelle gouvernance du transport en commun dans la région métropolitaine n’entraînera pas de choc tarifaire, a assuré le président du comité de transition, Paul Côté.

 

«Il y a des contraintes et des particularités qu’il faut respecter, mais je ne pense pas que le conseil d’administration [de la nouvelle Autorité régionale des transports métropolitains (ARTM)] ira dans cette direction», a-t-il dit lundi, en marge du déjeuner annuel de l’organisme Transport 2000.

 

M. Côté, qui prendra les rênes de l’ARTM à sa mise sur pied, a donné l’exemple d’une augmentation tarifaire de 5%, qui s’avère selon lui «assez improbable».

 

Le 1er juin prochain, l’Agence métropolitaine de transport (AMT) sera remplacée par le Réseau de transport métropolitain (RTM), qui sera en charge de l’exploitation des trains de banlieue et des autobus métropolitains, et par l’ARTM, qui sera, entre autres, responsable de la tarification des transports collectifs dans la région de Montréal. Son conseil d’administration doit approuver d’ici le 1er avril la politique touchant le cadre tarifaire pour mettre un peu d’ordre dans les quelque 700 titres de transport qui existent dans la région de Montréal.

 

«J’imagine qu’en 2018, on verra les premières manifestations des changements potentiels de la grille tarifaire, a mentionné Paul Côté. Est-ce que ce sera ultimement une grille révisée, harmonisée et simplifiée? Peut-être pas le premier jet, mais il y aura des améliorations.»

 

Dans le cas de la Société de transport de Montréal (STM), qui a décidé de geler ses tarifs au 1er janvier dernier, le conseil d’administration de l’ARTM pourrait décider de les réviser à la hausse l’été prochain. «[Les membres du conseil] auront l’autorité pour le faire, a fait savoir M. Côté. Est-ce qu’ils le feront? On verra en temps et lieu. […] On a encore du chemin à faire.»

 

Le projet de Réseau électrique métropolitain (REM), que prépare la Caisse de dépôt et placement du Québec pour la région de Montréal, suscite aussi des discussions d’ordre tarifaire. Regroupés au sein de la Coalition Climat Montréal, des opposants au projet, qui manifestaient lundi à l’extérieur de la Plaza Centre-Ville Evo – où se déroulait l’allocution de Paul Côté –, craignent que les tarifs bondissent de 20 à 33% en raison du coût élevé du projet (près de 5,9G$).

 

«Ça veut dire que la carte d’autobus coûterait 120$ à Montréal», s’est alarmé le professeur d’urbanisme de l’Université du Québec à Montréal, Jean-François Lefebvre, qui est membre de la coalition. Il s’attend aussi à ce que davantage de zones tarifaires soient créées sur l’île de Montréal.

 

«Je ne sais pas sur quoi ils se basent pour dire cela, a répliqué Paul Côté. Dans les scénarios qu’on regarde et sur lesquels on discute, on parle d’une intégration tarifaire qui fait en sorte que les tarifs soient unifiés et harmonisés.»

 

Une hausse tarifaire de l’ordre de 30% pourrait être envisagée si la Caisse prévoyait de tarifer elle-même les services du REM, ce qui n’est pas le cas, a insisté M. Côté. Il a indiqué qu’autant la Caisse de dépôt, le ministre des Transports, Laurent Lessard, que lui-même souhaitent une intégration des tarifs et des services.

 

Pas de choc tarifaire avec l’arrivee de la nouvelle gouvernance des transports collectifs | Metro

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  • 4 semaines plus tard...
Trainbus 935: le service cessera fin mars

Le Trainbus 935 qui reliait les gares de Parc et Lucien-L’Allier tous les matins cessera ses activités le 27 mars prochain.

Chaque jour, environ 500 passagers utilisent l’un des 6 départs de cette ligne, mise en place il y a 10 ans, pour pallier au fait que tous les trains de la ligne Saint-Jérôme ne se rendaient pas au centre-ville.

«Depuis le 18 janvier 2016, à la suite d’importants travaux d’infrastructures ferroviaires effectués par l’AMT entre les gares Montréal-Ouest et Lucien-L’Allier, tous les trains de la ligne Saint-Jérôme circulant en heures de pointe terminent leur trajet à la gare Lucien-L’Allier [...] rendant le maintien du service du Trainbus 935 superflu sur cet axe du territoire de la STM», ont indiqué les deux sociétés de transport dans un communiqué conjoint.

 

En contrepartie, la STM promet d’ajouter des autobus sur la ligne 80 notamment durant la pointe du matin, au cours de laquelle le Trainbus 935 circulait.

 

Trainbus 935: le service cessera fin mars | JDM

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Oh c'est bon ça ! C'était dommage de devoir débarquer du train pour prendre un bus. Ça va peux être augmentée encore plus le service sur cette ligne. Je sais sur la rive nord, les voies pourrais être doublées sur toute la longueur sans trop de problème à l'exception. De quelques viaduc.

 

Cependant je doute que le problème soit à cette hauteur.

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Nouvelle hausse des retards dus aux trains de marchandises à l’AMT

 

Les trains de banlieue de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) ont été plus souvent retardés par les trains de marchandises en 2016 qu’en 2015. Leur ponctualité globale a toutefois été meilleure.

 

L’an dernier, 264 trains de banlieue n’ont pas été en mesure d’entrer en gare à l’heure en raison d’un train de marchandises qui leur bloquait le chemin, soit 22 % de plus que l’année précédente, a appris Métro à la suite de demandes d’accès à l’information. Près des trois quarts de ces retards (77 %) sont survenus pendant les heures de pointe, et le temps d’attente, qui s’est étiré jusqu’à une heure et quart à une occasion, a été en moyenne de 12 minutes.

 

En contrepartie, l’agence gouvernementale a été en mesure d’améliorer le taux de ponctualité de ses trains, qui est passé de 95,1 % à 96,3 % en l’espace d’un an. Ces pourcentages signifient que 40 373 trains ont respecté leur horaire en 2016, contre 39 285 trains en 2015.

 

«On est conscient que, globalement, il y a eu une hausse des retards causés par les trains de marchandises, mais de façon générale, notre ponctualité est meilleure en 2015. Pour nous, c’est bon», a dit la porte-parole de l’AMT, Fanie Clément St-Pierre.

 

Pour qu’elle puisse utiliser les voies ferroviaires appartenant au Canadien National (CN) et au Canadien Pacifique (CP), l’AMT convient d’une entente avec ceux-ci, qui stipule que les trains de passagers ont la priorité pendant les heures de pointe.

 

Même si cette disposition n’est pas toujours respectée, aucun dédommagement ne peut être accordé à l’agence gouvernementale.

 

«Dans les cas où les trains ne peuvent pas partir, lors d’une grève ou d’un lock-out, il y a des mécanismes [de dédommagement], mais pas dans les cas de retard», a expliqué Mme Clément St-Pierre.

L’agence gouvernementa*le se garde bien de critiquer le CN et le CP pour les retards de ses trains, préférant les considérer comme des «partenaires». Des discussions ont lieu quotidiennement entre l’AMT et les propriétaires des voies au sujet du trafic ferroviaire.

 

«On peut dire qu’on est très satisfait de notre relation avec nos partenaires, a fait savoir la porte-parole de l’AMT. Ils ont leur entreprise à faire rouler. On comprend cela. Notre réalité, c’est que nos trains circulent sur des voies qui ne nous appartiennent pas et dont on n’a pas l’exclusivité d’utilisation. On fait des efforts dans les autres domaines d’influence du taux de ponctualité pour essayer d’être le plus possible en contrôle de ce qui se passe.»

 

Les deux transporteurs ferroviaires ont utilisé le même vocabulaire pour se vanter de la ponctualité des trains de banlieue. Le CN a qualifié de «partenariat productif» son alliance avec l’AMT, tandis que le CP s’est présenté comme un «partenaire investi».

 

À partir de l’été prochain, le CN et le CP ne seront plus responsables de l’opération des trains de banlieue de l’AMT. Bombardier Transport, qui est déjà responsable

de leur entretien, prendra la relève. L’AMT n’entretient aucune crainte face à ce changement à venir. «On continue à maintenir le lien avec eux», a dit Fanie Clément St-Pierre.

 

Où surviennent la majorité des retards?

La ligne de train de banlieue Vaudreuil-Hudson demeure celle qui compte le plus de retards provoqués par les trains de marchandises, suivie de près par la ligne Mascouche. Près de 80 % de ces retards se sont produits sur ces deux lignes en 2016.

 

Les voies ferroviaires de l’Ouest-de-l’Île sont très sollicitées, à la fois par les trains de banlieue et les trains de marchandises, a souligné l’AMT, ce qui explique l’augmentation de 30 % des retards sur la ligne Vaudreuil-Hudson de 2015 à 2016.

 

Du côté de la ligne Mascouche, un pont ferroviaire à une voie, qui se trouve entre les gares Pointe-aux-Trembles et Repentigny, est à l’origine de plusieurs des retards qui s’y produisent.

 

«Quand il y a des trains de marchandises qui circulent sur ce pont, les autres trains doivent attendre. Les trains de marchandises sont parfois très longs», a rapporté Mme Clément Saint-Pierre. Cette dernière a précisé que pour la ligne Mascouche, la comparaison entre 2015 et 2016 n’est pas valable puisque l’AMT a commencé à comptabiliser les retards seulement à partir du 1er mars 2015, soit trois mois après sa mise en service.

 

Qu’est-ce qui se passe sur la ligne Deux-Montagnes?

Depuis 2014, l’AMT est propriétaire de la ligne de train de banlieue Deux-Montagnes. Malgré tout, les retards causés par les trains de marchandises sont en augmentation. Il n’y en a eu aucun en 2014, et qu’un seul en 2015. L’an passé, 10 retards qui se sont produits sur cette ligne sont attribués aux trains de marchandises.

 

«Il y a un court tronçon entre la jonction de l’Est et la jonction Downey où des trains du CN circulent parce qu’ils desservent certaines entreprises situées près de l’aéroport», a fait savoir la porte-parole de l’AMT pour expliquer ces retards. Elle a noté que sept des retards survenus en 2016 ont été causés par un même train de marchandises le 15 février 2015.

 

Où y a-t-il des améliorations?

Deux lignes de train de banlieue ont enregistré une diminution des retards attribuables aux trains de marchandises, soit celle de Candiac et de Mont-Saint-Hilaire. Elles ont connu respectivement une baisse de 76 % et de 28 % de ces retards.

 

L’AMT a rappelé qu’elle avait procédé à des travaux depuis 2012 dans la subdivision Westmount, qui se trouve entre les gares Montréal-Ouest et Lucien-L’Allier, notamment pour prolonger la troisième voie sur une longueur de 4,8 km. «En ayant trois voies, ça nous laisse beaucoup plus de latitude pour faire rouler les trains dans un sens ou dans l’autre, a dit Fanie Clément St-Pierre. Ça a vraiment aidé la ponctualité des trois lignes du réseau CP, [dont celle de Candiac].»

 

Pour ce qui est de la ligne de Mont-Saint-Hilaire, le CN a modifié l’horaire de l’un de ses trains de marchandises, qui circulait pendant l’heure de pointe du matin, ce qui a eu pour effet de réduire les retards des trains de banlieue.

 

Nouvelle hausse des retards dus aux trains de marchandises a l’AMT | Metro

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  • 1 mois plus tard...

Avec toute la clairvoyance qu'on lui connait, l'AMT est présentement en appel d'offre pour la reconstruction du passage à niveau du boulevard de Deux-Montagnes dans la ville du même nom. Les travaux auront lieu en octobre (probablement quelques mois avant sa démolition et le début des travaux d'étagement de ce même passage par le fournisseur IAC du REM).

http://www.seao.ca/OpportunityPublication/ConsulterAvis/Recherche?ItemId=066f0dd5-24f6-48d8-886d-29abcbc0cced

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  • 3 semaines plus tard...

Trains de banlieue: Bombardier échappe le contrat de l'AMT aux Chinois

Nouvelle tuile pour Bombardier. Les Affaires a appris que l’Agence métropolitaine de transport (AMT), responsable du réseau de train de banlieue dans la région de Montréal, a octroyé à la société chinoise CRRC, le mandat de fabrication de 24 nouvelles voitures que convoitait aussi Bombardier.

La préférence de l’AMT pour la China Railway Rolling Stock Corporation (CRRC), a été officialisé par signature jeudi, 11 mai dernier, soit le même jour où Bombardier tenait à Dorval son assemblée annuelle des actionnaires. Bombardier était l’un des deux seuls soumissionnaires à avoir répondu à cet appel d’offres de l’AMT, mais n’a pas réussi à remporter la mise.

La chinoise CRRC a été le plus basse soumissionnaire, confirme la porte-parole de l’agence, Fanie St-Pierre. Elle s’est engagée à fabriquer l’ensemble des 24 voitures à deux niveaux commandées pour la somme de 69 M$. Le montant de cette facture est bien inférieur aux 103M$ que l’AMT avait prévus pour son projet dans son dernier programme d’immobilisation.

«Nous sommes très heureux du résultat obtenu, a commenté Mme St-Pierre. Dans un tel contexte, même si nul ne connaît l’avenir, il est permis d’espérer que nous arriverons à terminer ce projet d’acquisition de nouvelles voitures sans dépassement de coûts. »

Les voitures commandées sont destinées aux lignes de train de banlieue de Candiac, de Vaudreuil-Dorion et de Saint-Jérôme. Du nombre, certaines seront conçues pour accueillir les usagers présentant une mobilité réduite. La livraison des premières voitures doit débuter, au plus tard, 24 mois après la signature du contrat, soit au printemps 2019.

Jointe au siège de St-Bruno-de-Montarville, la direction locale de Bombardier Transport n’a pas souhaité commenter, soutenant que le contrat n'avait pas encore été octroyé. «Les parties ont été informées, mais le contrat n'a pas encore été signé officiellement, soutient le porte-parole de Bombardier, Marc-André Lefebvre. «Tout ce que je peux vous dire, a-t-il dit, est que nous avons présenté à l'AMT une proposition plus que compétitive, en prenant en compte le coût sur la vie entière des véhicules.»

C’est en décembre 2015 que l’AMT a publié son premier appel d’offre international pour ces voitures à deux niveaux. À l’échéance, en mars 2016, l’AMT n’avait reçu qu’une seule proposition, celle de Bombardier, jugée non conforme. La proposition de Bombardier ne respectait apparemment ni les spécifications techniques, ni le calendrier de livraison.

En mai 2016, l’AMT décide d’annuler le processus et après consultations auprès de divers manufacturiers, notamment coréens et chinois, l’agence décide de relancer le processus d’appel d’offres, sur invitation. À l’échéance, le 24 mars 2017, deux propositions sont reçues, celles de Bombardier et de CRRC.

Entre les deux appels, l’AMT affirme avoir apporté diverses modifications. Parmi les plus importantes : une réduction de l’exigence de contenu canadien. C’est ainsi que d’un appel d’offres à l’autre, nous a confirmé Mme St-Pierre, le contenu canadien requis pour ce contrat est passé de 25% à 15%.

«Il était tout à fait correct d’exiger 25% comme nous l’avions d’abord fait, explique Mme St-Pierre. Mais comme la norme de l’industrie se situe apparemment davantage autour de 10%, 15%, plusieurs manufacturiers s’étaient abstenus de soumettre leur candidature.»

CRRC est le plus important constructeur de matériel roulant du monde. La société d’état chinoise construit actuellement des usines à Chicago et Boston après avoir arraché des commandes également convoitées par Bombardier.

En 2009, c’est une de ses filiales, Zhuzhou Electric Locomotive, qui avait voulu participer à l'appel d'offres de la Société de transport de Montréal (STM) pour le renouvellement des voitures du métro de Montréal. Après maints rebondissements, le consortium, composé de Bombardier et Alstom, avait finalement remporté la mise.

L'action de Bombardier se négociait à 2,16$ peu avant 15 heures, ce lundi, en hausse de 1,89%, ou de 0,04$. Depuis le début de 2017, son titre a reculé de 1,85% à la Bourse de Toronto.

https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/trains-de-banlieue-bombardier-echappe-le-contrat-de-l-amt/594936

 
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Bombardier est en maudit

 

Contrat à la Chine: Bombardier en colère

Pour obtenir de telles homologations, une entreprise doit normalement compter un minimum de 24 mois. «D’expérience, nous savons fermement qu’il est impossible pour un fournisseur si peu expérimenté avec la règlementation de sécurité locale de respecter les engagements de livraison en moins de 36 mois.»

La sélection d’un «fournisseur à bas coût» comporte des risques important dont on ne semble pas tenir compte, soutient M. Lefebvre. La faible exigence de contenu canadien (15%) qui a permis à CRRC de répondre à l’offre de l’AMT soulève aussi des questions chez Bombardier.

«Bombardier a présenté une offre qui se fondait sur le plus faible coût (…), un contenu canadien de plus de 67%, la continuité d’une ligne de production aguerrie et une expérience de qualité et de service longuement éprouvée de son véhicule».

Dans ces conditions, insiste M. Lefebvre, «nous questionnons la gouvernance de cette décision». Bombardier ne va pas jusqu’à dire qu’elle s’adressera aux tribunaux pour empêcher l’attribution de ce contrat à CRRC. Mais oui, «nous étudierons tous les recours qui peuvent s’offrir à nous» a déclaré son porte-parole.

Pour obtenir de telles homologations, une entreprise doit normalement compter un minimum de 24 mois. «D’expérience, nous savons fermement qu’il est impossible pour un fournisseur si peu expérimenté avec la règlementation de sécurité locale de respecter les engagements de livraison en moins de 36 mois.»

La sélection d’un «fournisseur à bas coût» comporte des risques important dont on ne semble pas tenir compte, soutient M. Lefebvre. La faible exigence de contenu canadien (15%) qui a permis à CRRC de répondre à l’offre de l’AMT soulève aussi des questions chez Bombardier.

«Bombardier a présenté une offre qui se fondait sur le plus faible coût (…), un contenu canadien de plus de 67%, la continuité d’une ligne de production aguerrie et une expérience de qualité et de service longuement éprouvée de son véhicule».

Dans ces conditions, insiste M. Lefebvre, «nous questionnons la gouvernance de cette décision». Bombardier ne va pas jusqu’à dire qu’elle s’adressera aux tribunaux pour empêcher l’attribution de ce contrat à CRRC. Mais oui, «nous étudierons tous les recours qui peuvent s’offrir à nous» a déclaré son porte-parole.

https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/contrat-a-la-chine-bombardier-en-colere/594943

Je trouve que c'est une bonne nouvelle. On parle juste d'une poignée de voitures, pas de locomotives, de parc de voitures complet ou de rames de métro. À ce prix là, c'est un risque qui vaut la peine. 

Peut-être que ça va motiver Bombardier à soumissionner moins cher pour le REM.

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