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Ville de Québec - les projets


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http://www.journaldequebec.com/2017/12/18/le-trace-du-tramway-sera-revu-confirme-labeaume

Le scénario du boulevard Charest n’est plus coulé dans le béton. Le tracé du futur tramway sera revu, a confirmé le maire de Québec.

Quelques jours à peine après avoir ressuscité le projet de tramway en le qualifiant d’« hypothèse très sérieuse », Régis Labeaume a déjà laissé entendre que le tracé qui a toujours été sur la table, celui qui circule sur le boulevard Charest, est présentement remis en question.

« On va probablement retravailler un peu le circuit parce que l’hypothèse Charest n’a pas fait l’affaire pour tout le monde. On est en train de travailler sur les hypothèses de parcours. Mais généralement, là où il y a de la densité, ce serait le tramway. »

En parallèle, l’administration Labeaume cherche un moyen de desservir la périphérie avec un « haut niveau de service ».

Après la campagne

L’idée du tramway n’était pas sur la table lors de la dernière campagne électorale, a juré le maire. « Jusqu’à il y a à peu près deux semaines, personne ne nous avait signalé au gouvernement qu’ils étaient prêts à envisager un tramway et de payer. Ça n’a pas fait partie de nos hypothèses pendant la campagne. »

C’est Régis Labeaume lui-même qui a approché le gouvernement de Philippe Couillard il y a deux semaines avec l’idée de remettre sur les rails le tramway comme projet de transport structurant pour Québec. « Le premier ministre a dit qu’il voulait quelque chose de technologiquement moderne. J’ai mis de l’avant le tramway et ça a cliqué », a indiqué M. Labeaume.

Le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Sébastien Proulx, a d’ailleurs confirmé que son gouvernement était très ouvert à cette éventualité. « Je vous dis publiquement ce que je lui ai dit : “Voilà un sujet intéressant, voilà un projet qui peut être bien emballant, dans la mesure où il est présenté, puis qu’il satisfait les gens, et nous on sera derrière », a insisté M. Proulx, qui souhaite « ce qu’il y a de mieux » sur le plan technologique pour l’éventuel réseau de transport en commun structurant.

Une chose est claire pour Québec, le tramway ne traversera pas le fleuve. « On ne traversera pas le tramway à Lévis, ça, c’est certain, a tranché Régis Labeaume. Parce que c’est extrêmement compliqué avec le pont. [...] C’est à eux de venir se connecter sur nous autres. »

Lévis exige une connexion

De son côté, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a maintenu qu’il serait « irresponsable » et « complètement ridicule » qu’il n’y ait pas d’interconnexion entre les deux rives si jamais un projet de tramway devait voir le jour. « Dans la mesure où il y a une interconnexion qui se fait correctement entre les deux rives, il n’y aurait pas de problème [...]. Il y a deux scénarios : ou on traverse à Québec avec nos autobus ou le tramway vient faire une antenne à Lévis. »

M. Lehouillier a par ailleurs exprimé sa confiance envers le nouveau ministre des Transports, André Fortin. « Actuellement, on a au moins un ministre qui a fait un pas de plus. Avant, c’était le vide. On n’entendait rien », s’est-il exprimé.

— Avec la collaboration de Taïeb Moalla et Marc-André Gagnon

DES RÉACTIONS

« Que le maire nous présente son projet, qu’on ait un référendum et qu’on décide tout le monde ensemble si on y va ou pas. On [ne] peut pas continuer à parler d’un projet de transport en commun pendant 25 ans ; soit qu’on le fait ou qu’on [ne] le fait pas. »

– Jean-François Gosselin, chef de l’opposition

« Si on dort ici en attendant le troisième lien d’ici 10, 15 ans, il n’y aura plus un rond. Allo ! On se réveille ! Si l’argent [ne] vient pas ici, on va passer en dessous de la table comme des beaux cabochons. »

– Régis Labeaume

« Je serais extrêmement heureux de pouvoir collaborer avec votre équipe. »

– Jean Rousseau, conseiller de Démocratie Québec, s’adressant à Régis Labeaume

 

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Depuis plusieurs mois, l’engorgement de la circulation dans la région de la Capitale-Nationale occupe toute l’attention de la population et des médias. Il faut reconnaître que nous sommes rendus à la croisée des chemins et qu’une solution doive être privilégiée.

Lors d’un récent séjour à Angers, dans la Loire, j’ai pu constater la présence d’un nouveau tramway qui dessert le centre-ville de la capitale ligérienne. Il serpente du nord au sud et a fait d’Avrillé et des Portes de Ste Gemmes un drain tel un «canal de fer» entre la Loire et la Mayenne. Accompagné de mon ami Thierry Dechaume, une personnalité du domaine culturel et universitaire d’Angers, ce dernier me partageait ses commentaires sur cette nouvelle infrastructure urbaine. Voici son témoignage, reflet de celui des Ligériens.

«Le tram d’Angers, c’est plus qu’un moyen de transport. C’est une main tendue vers l’autre, un chemin qu’on emprunte avec bonheur pour voyager de la Roseraie à Verneau, quartiers jadis dotés de qualificatifs péjoratifs et dévalorisants.

Certes, des arbres ont fait les frais de la nécessité de son tracé et de profondes tranchées ont permis d’installer non seulement le réseau des rails, mais aussi d’enfouir des kilomètres de fils. Toutefois, quand après quatre années de patience et d’inconvénients, la première rame s’est ébranlée, vite, on a compris qu’il allait se passer quelque chose.

Nous avons vu le public du centre-ville se diversifier, les habitants de quartiers excentrés empruntant le beau véhicule arc-en-ciel, ont pu en quelques minutes sans se soucier des problèmes de stationnement accéder à la place du ralliement comme on arrive dans un aéroport. Étonnés, jeunes et plus âgés, confortablement installés dans de beaux wagons, se sont endimanchés et sont allés à la découverte de leur ville mal connue!

Les abords immédiats du tracé ont connu une véritable métamorphose, les façades ont été ravalées, une architecture audacieuse et nouvelle a émergé, la qualité, la beauté se sont donné rendez-vous, la vie des citoyens a changé... le Bien, le Bon et le Beau sont devenus maîtres mots et tout un chacun a pris ce présent offert par la Ville comme un ‘‘cadeau’’ gratifiant.

Un boulevard principal, auparavant embouteillé sur quatre voies, pollué par les échappements et les bruits des moteurs, a vu le silence s’installer par la prise de possession en son milieu de deux rails parallèles où se croisent les trams toutes les six minutes, la dictature de la voiture a été stoppée et les quelques irréductibles s’offrent une voie de circulation de chaque côté à partager avec les bus et les vélos.

Une certaine sérénité accompagne ce fleuve et le tramway constitue désormais un lieu de rencontres... tant de gens s’y croisent pour quelques minutes, mais les yeux, les sourires, les voix disent que la vie est belle avec un point commun ‘‘être de cette ville’’ et en être fier.

Cette fierté, c’est l’écho du sens de la dignité en optant pour un bel ouvrage que représente le tracé et ses aménagements et en posant sur les voies un véhicule magnifiquement peint des couleurs de l’arc-en-ciel, le sentiment est fort d’être respecté, cela est très important pour le ‘‘bien vivre ensemble’’, bien compris par les initiateurs d’un tel projet.»

Angers est une ville paisible qui se compare à Québec de par sa dimension, sa vitalité économique, sa dimension culturelle, le bonheur d’y vivre et ses citoyens fiers et amoureux de leur cité.

Ce témoignage d’un Ligérien engagé peut inspirer nos autorités politiques pour la mise en place d’un projet de société qui sera plus qu’un moyen de transport, mais aussi source d’une qualité de vie et de fierté.

Gaston Déry, Québec 

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  • 2 semaines plus tard...

Publié le 18 janvier 2018 à 13h54 | Mis à jour à 13h54

Trudeau promet des «centaines de millions» pour le tramway de Québec

Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a... (Photo Jacques Boissinot, PC)

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Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a rencontré le maire de Québec Régis Labeaume, jeudi.

PHOTO JACQUES BOISSINOT, PC

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GABRIEL BÉLAND
La Presse

(Québec) Le projet de construire un tramway à Québec, cher à Régis Labeaume, a reçu un appui de taille jeudi. En rencontre privée avec le maire, le premier ministre du Canada lui a promis «des centaines de millions» pour réaliser ses ambitions.

Justin Trudeau n'a pas fait d'annonce devant les médias, pas plus qu'il n'a répondu aux questions des journalistes. C'est M. Labeaume qui, en mêlée de presse, a fait état, visiblement heureux, des engagements du gouvernement fédéral.

«On a parlé de Montréal, de la ligne rose, de la ligne bleue. (Justin Trudeau) m'a répété: "Régis, il y a des centaines de millions pour un projet à Québec. Il y a des centaines de millions de dollars pour le tramway"», a raconté le maire.

M. Trudeau aurait maintenant invité Régis Labeaume à lui soumettre un plan concret du projet. «C'est à moi de travailler. Il sait où je suis rendu», a dit le maire.

Celui-ci espère construire un projet de tramway dans la capitale financé à 100% par les gouvernements (40% par le fédéral, 60% par Québec). Pour l'instant, ni l'échéancier, ni le tracé ne sont connus.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201801/18/01-5150553-trudeau-promet-des-centaines-de-millions-pour-le-tramway-de-quebec.php

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  • 1 mois plus tard...

http://www.journaldequebec.com/2018/03/04/un-long-tunnel-au-cur-de-quebec-pour-le-tramway

Un long tunnel au cœur de Québec pour le tramway

Le projet de réseau structurant pourrait finalement coûter plus de 3 milliards $

Dimanche, 4 mars 2018 00:00MISE à JOUR  Dimanche, 4 mars 2018 00:00

Le futur tramway de Québec ressemblera à un métro sur une bonne partie du tracé, puisqu’il circulera dans un long tunnel souterrain reliant la basse-ville et la haute-ville, a appris Le Journal.

Ce tunnel serait creusé au niveau de la Côte d’Abraham et ressortirait en haute-ville. « On pensait qu’il sortirait à peu près au Grand Théâtre, mais ce sera plus à l’ouest que ça. On va s’éloigner le plus possible de la congestion de la Colline parlementaire », nous a confié une source bien informée. La décision finale n’est pas prise, mais il n’est pas exclu que le tramway ressorte en surface aux environs de l’avenue des Érables. Des stations souterraines permettraient aux usagers de débarquer sur la Colline parlementaire et sur l’avenue Cartier, par exemple.

Une fois revenu à la surface, le tramway emprunterait le boulevard René-Lévesque pour se rendre au moins jusqu’à l’Université Laval, à l’ouest. À l’autre bout du tracé, il est possible que le terminus soit situé aux frontières des quartiers Saint-Roch et Limoilou, vraisemblablement sur les vastes terrains de la Croix-Rouge acquis récemment par le Réseau de transport de la Capitale (RTC), nous dit-on.
 

Plus que 3 G$ ?

En mars 2015, l’étude de faisabilité Tramway-Service rapide par bus (SRB) évaluait le tramway à un peu plus de 2 milliards $. C’est ce montant-là qui a conduit les Villes de Québec et de Lévis à opter pour le SRB et à abandonner le tramway. « Ça ne m’étonnerait pas que le nouveau projet coûte plus de 3 milliards $. Ce n’est pas juste un tramway qui sera proposé, mais un vaste réseau. La Ville de Québec veut aussi jouer la transparence totale en incluant les divers aménagements nécessaires dans les coûts », a indiqué un contact.

Fort discret sur le sujet, le maire Labeaume évoque justement un « réseau de transport » et non pas un « tramway » depuis plusieurs jours. Qu’est-ce que ça veut dire au juste ? « Il va y avoir quatre niveaux différents. Le premier est le tramway et le dernier sera le Métrobus. Entre les deux, il y aura deux autres modes », a ajouté un de nos informateurs, en cultivant un certain mystère. Chose certaine, ces « quatre modes » toucheront au moins cinq des six arrondissements de la Ville, insiste-t-on.

Détails d’ici l’été

Officiellement, la Ville de Québec doit dévoiler les détails de ce mégaprojet d’ici l’été. On nous dit cependant que la municipalité fait tout pour le rendre public avant le dépôt du budget du Québec (probablement autour du 27 mars). « S’il y a de l’argent pour les plans et devis dans le budget, ça permettrait de rattraper une partie du retard causé par l’abandon du projet de SRB », nous a-t-on affirmé. La mise en service du SRB devait se faire sur deux phases, une en 2022 et l’autre en 2025. « On aura peut-être juste un an de retard par rapport à ces échéanciers », avance prudemment notre contact.

Trois scénarios d’interconnexion avec Lévis seraient sur la table, mais rien ne serait tranché pour le moment, nous a-t-on également glissé.

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  • 2 semaines plus tard...

Le RTC desservira l’aéroport de Québec en 2019

https://www.lesoleil.com/actualite/le-rtc-desservira-laeroport-de-quebec-en-2019-f9f70f738131eebd7e8c24c3683a737b

Il sera possible de quitter l’aéroport de Québec autrement qu’en taxi ou par ses propres moyens à partir du printemps 2019. Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a annoncé un an à l’avance son intention d’y affecter un parcours régulier d’autobus.
 

Le parcours 6 circulera aux 30 minutes, du matin au soir, en suivant la route de l’Aéroport, l’autoroute Duplessis, puis l’axe boulevard Laurier/Grande-Allée jusqu’au Vieux-Québec. Une connexion directe sera offerte avec les Métrobus 800, 801 et 804 qui vont jusqu’à Beauport, Charlesbourg et Loretteville. Les bus devraient circuler de 5h ou 6h le matin jusqu’à minuit environ, mais l’amplitude reste à confirmer.

Cela fait des années qu’un service de transport en commun est réclamé à l’aéroport international Jean-Lesage. Le président du RTC, Rémy Normand, a bien insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une navette, mais d’un parcours régulier qui sera utile autant aux citoyens de Québec qu’aux voyageurs. Il s’est dit convaincu du «potentiel intéressant» de la nouvelle offre et est déjà prêt à la bonifier en cas de succès. 

C’est pour cette raison que le transporteur public absorbe complètement la facture. L’ajout n’est pas encore chiffré, mais on sait déjà qu’il sera financé à même des gains de productivité.

Tarif régulier

Pour embarquer à bord, les usagers débourseront le prix d’un billet régulier, soit 3,50 $ en argent comptant ou 2,95 $ sur une carte prépayée. Ils devront embarquer eux-mêmes leurs bagages et les retenir pendant le trajet. 

Plusieurs des grands générateurs de déplacement de Québec auront éventuellement un lien direct avec l’aéroport, s’est réjoui M. Normand. Nombre d’hôtels, l’Université Laval, les centres commerciaux du pôle Laurier, le centre des congrès et la colline parlementaire seront notamment sur la route du 6. Les employés de l’aéroport et des commerces du secteur Duplessis verront aussi leurs déplacements facilités. 

Le RTC a choisi de présenter le service un an avant qu’il ne soit accessible. M. Normand a justifié ainsi sa hâte : «Quand on est prêts à annoncer des choses, qu’on peut prendre l’engagement, on le fait.»

Il reste toutefois quelques ficelles à attacher, notamment l’aménagement de l’arrêt de bus devant le terminal aéroportuaire et l’arrimage aux autres parcours. Il faut aussi déterminer où les autobus finiront leur course au centre-ville et prévoir l’endroit où ils vont tourner. On sait toutefois qu’environ 45 minutes seront nécessaires pour aller d’une extrémité à l’autre à l’heure de pointe. 

Le directeur général Alain Mercier a également indiqué qu’il fallait attendre la livraison de nouveaux autobus qui débutera à l’automne. Le service sera assuré par des véhicules standards et non les nouveaux midibus. 

Le parcours 6 circulera aux 30 minutes, du matin au soir, en suivant la route de l’Aéroport, l’autoroute Duplessis, puis l’axe boulevard Laurier/Grande Allée jusqu’au Vieux-Québec.
Le parcours 6 circulera aux 30 minutes, du matin au soir, en suivant la route de l’Aéroport, l’autoroute Duplessis, puis l’axe boulevard Laurier/Grande Allée jusqu’au Vieux-Québec.
FOURNIE PAR LE RTC

Une «bonne nouvelle»

André Roy, directeur de l’Office du tourisme de Québec et président du comité sur l’accessibilité aérienne, était dans les bureaux du RTC pour applaudir. «C’est une très bonne nouvelle pour nos touristes à qui on offre un second choix, pas seulement le taxi, mais maintenant un réseau de transport abordable avec des horaires fréquents», a-t-il réagi. «Le visiteur, quand il débarque de l’avion à l’aéroport, de se rendre au centre-ville, c’est déjà le début de son expérience et l’annonce de ce matin va améliorer cette expérience-là.»

Le président et chef de la direction de l’aéroport, Gaëtan Gagné, qui a toujours refusé de payer pour une navette, a salué le travail du RTC. «C’est très bon pour l’industrie touristique, très bon pour l’image et très bon pour nos employés», a-t-il résumé. 

Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables, qui représente les usagers du transport collectif, n’avait aussi que des bons mots. «C’est mieux qu’une navette. On a vraiment un parcours régulier donc ça va avoir des bénéfices pour plusieurs usagers», a-t-il commenté. «On va accueillir de façon convenable les touristes qui viennent ici dépenser beaucoup d’argent», a-t-il ajouté. 

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Une année complète d'études pour figurer le tracé d'une unique ligne d'autobus qui est de toute évidence nécéssaire à un aéroport auquel on ne peut se rendre qu'en auto ou taxi?

Pourquoi 2019 et pas avant? 

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