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Ville de Québec - les projets


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Ex Machina, a theater/opera/multimedia company founded by world renowned stage director Robert Lepage, has worked very hard to build itself a new HQ in Quebec City. Construction started a few months ago and today, the company released new renderings of the project, which will integrate the old YMCA building built in 1879.


Here's the building in 1890:

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http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/dhier-a-aujourdhui/201509/05/01-4898184-le-ymca-de-place-dyouville-en-1890.php

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http://www.journaldequebec.com/2017/10/10/photos-voici-14-nouvelles-images-du-theatre-le-diamant

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Le Diamant de Robert Lepage sous toutes ses facettes

Les plans témoignent du souci d’inscrire la salle dans la trame historique de la ville de Québec, explique Robert Lepage

11 octobre 2017 | Simon Lambert - Collaborateur à Québec | Théâtre
Le Diamant récupère la façade du YMCA de la place D’Youville. Photo: Coarchitecture / in situ / Jacques Plante Architectes Le Diamant récupère la façade du YMCA de la place D’Youville.

Le metteur en scène Robert Lepage dévoilait mardi des images inédites du futur Diamant, dont la livraison est maintenant prévue pour le printemps 2019. Dans une posture de conférencier qui rappelait celle adoptée dans son récent 887, l’homme de théâtre a présenté les plans du « lieu de diffusion culturelle » qui s’élèvera dans l’ancienne bâtisse du YMCA, place D’Youville à Québec, et qui pourrait présenter son premier spectacle fin printemps 2019.

 

Pour un projet qui, depuis l’annonce en 2012 de la participation financière de Québec, a subi les contrecoups des décisions politiques et des humeurs publiques, cette annonce marquait un saut dans l’avenir. « C’est un moment important, évoquait Robert Lepage, parce qu’il y a beaucoup d’éléments qu’on connaissait depuis longtemps, mais on ne pouvait pas révéler grand-chose, on ne pouvaitpas encore donner d’image finale de ce que serait le projet. »

 

Sa présentation, qui puisait largement dans le passé comme a pu le faire Le moulin à images, témoignait d’un souci visible d’inscrire la nouvelle salle de spectacle dans la trame historique de la ville (voir encadré). C’est en ce sens que l’immense caisson en verre qui constituera l’enveloppe du bâtiment a été incliné pour rejoindre la ligne tracée par la côte d’Abraham, laquelle menait jadis sans entrave de la basse-ville à la porte Saint-Jean.

 

Le bois et le béton ont été pris pour thèmes récurrents dans une tentative plus large d’allier les matériaux nobles et industriels, le traditionnel et le contemporain, « toujours dans un respect de la tradition », dixit Lepage. Un choix dans lequel s’inscrira l’ancienne façade du YMCA complètement restaurée.

 

Nouveau créneau

 

Le Diamant, qui accueillera entre autres les créations et le répertoire d’Ex Machina, se veut un espace pluridisciplinaire pouvant recevoir également toutes sortes de collaborations et de formes scéniques, théâtre aussi bien que cirque et opéra. La salle principale « à géométrie variable » aura tout ce qu’il faut pour accueillir un orchestre standard. Elle sera aussi complètement modulable — notamment en bifrontale, ce que ne permettait plus la salle Octave-Crémazie rénovée.

 

Avec cette offre, l’équipe du Diamant souhaite attirer des productions inédites et des « événements à grand déploiement, dans un contexte intimiste ». Le metteur en scène estime que la jauge de 625 places — les salles Octave-Crémazie et Louis-Fréchette du Grand Théâtre en comptent respectivement 510 et 885 — permettra d’exploiter un créneau inexistant à Québec, et de devenir pour les visiteurs une vitrine du savoir-faire d’ici.

 

Avec des institutions comme le Palais Montcalm et le Capitole, ou des événements comme le Festival d’été, le futur ancien locataire de la caserne Dalhousie espère maintenant que Le Diamant contribuera au processus incomplet de revitalisation du « centre-ville historique » et au projet, plus vaste, de transformation de la place D’Youville en « petit Quartier des spectacles ».

Revitaliser la place D’Youville Le YMCA de la place D’Youville, dont Le Diamant récupérera l’emplacement et la façade, a été bâti en 1879 selon des plans de l’architecte Joseph-Fernand Peachy, à qui on doit notamment l’église Saint-Jean-Baptiste. Avec l’avènement du tramway qui devait suivre à la fin du siècle, la place D’Youville était appelée à devenir un point central de la ville. Les années 1930 ont suivi avec la construction du Monument national — aujourd’hui Palais Montcalm —, qui abritera l’orchestre symphonique de Québec. L’arrivée du cinéma de Paris à la fin des années 1940, puis du Carnaval au cours de la décennie suivante concourra à la vivacité de ce carrefour, reconnu dans les années 1960 pour ses tavernes et bars clandestins rythmant la vie culturelle de la capitale.

Les années 1970, avec l’apparition de nouveaux médias, l’aménagement des Cineplex dans les banlieues et la création du Grand Théâtre, où s’installera notamment l’OSQ, amèneront toutefois une dévitalisation de ce centre, décentralisation qui laissera la place D’Youville pratiquement déserte pendant deux décennies.

Plus récemment, les années 1990 ont cependant vu un regain d’activité de cet espace, avec la rénovation du Capitole et du Palais Montcalm. Le Diamant, référence souhaitée au cap sur lequel s’est érigée la ville, est à inscrire dans ce mouvement de revitalisation du centre-ville historique.
 
 
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Le Diamant est un très beau projet. Je trouve la partie en verre un peu disproportionnée par rapport au reste de l'ensemble, mais ça ne me gêne pas vraiment. En architecture, il faut oser. On ne peut pas toujours s'en tenir sagement au patrimoine bâti, sans jamais y ajouter un élément de modernité.

Modifié par ferraro
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  • 3 semaines plus tard...

Quelle ville inspire les trois candidats à la mairie de Québec?

Publié aujourd'hui à 6 h 12 Mis à jour à 8 h 27
 

À moins de deux semaines des élections municipales, Radio-Canada a demandé à Anne Guérette, Régis Labeaume et Jean-François Gosselin quelle ville les inspire le plus à l'international. Voici leur ville modèle.

Un texte de Charles D’Amboise


Anne Guérette voudrait s'inspirer des pistes cyclables de Copenhague.
Anne Guérette voudrait s'inspirer des pistes cyclables de Copenhague. Photo : Radio-Canada

Anne Guérette : Copenhague (Danemark)

Bien qu’elle ait un faible pour Berlin et San Francisco, la chef de Démocratie Québec a été marquée l’an dernier par un voyage à Copenhague. Pour l'occasion, Anne Guérette faisait partie d’un groupe d’architectes canadiens qui ont rencontré des professionnels danois des domaines de l’architecture et de l’urbanisme.

Mme Guérette trouve inspirant le pouvoir d’attraction de Copenhague. « C’est tellement une ville qui est agréable à vivre que près de 1000 personnes y débarquent chaque mois. Ils sont pris avec un problème d’attractivité », lance la candidate à la mairie.

Le secret? « L’urbanisme, à Copenhague, fait en sorte que le citoyen est placé au centre de tout, analyse Anne Guérette. C’est une métropole qui a été créée pour les gens. Pour un être humain, il n’y a rien de plus attractif qu’un autre être humain. La Ville a par exemple créé des pistes cyclables dotées de deux voies dans chaque direction pour que les gens « puissent rouler côte à côte ». Résultat : 64 % des citoyens voyagent aujourd’hui à vélo.

Architecte de formation, Mme Guérette admire la grande place que les Danois accordent à l’architecture, qui contribue au mieux-vivre de ses citoyens. « Les architectes gagnent leur vie à 80 % avec des concours d’architecture. C’est une ville foisonnante de créativité », soutient-elle.

Selon l’aspirante mairesse, ces mesures qui touchent l’urbanisme, le design et l’aménagement du territoire peuvent attirer de nouveaux travailleurs et, ultimement, apaiser les problèmes de main-d’œuvre à Québec. « En s’inspirant d’une ville basée sur le mieux-vivre, on va intéresser la jeunesse à venir s’installer ici », conclut-elle.


Le maire Labeaume souhaiterait un espace comme Broadway à Québec.
Le maire Labeaume souhaiterait un espace comme Broadway à Québec. Photo : Radio-Canada/iStock

Régis Labeaume : New York (États-Unis)

Régis Labeaume choisit pour sa part New York sans hésiter, notamment parce que la Grosse Pomme est un modèle de développement à long terme, selon lui. Le maire sortant ne cache pas son admiration pour les bâtisseurs de cette métropole, qui ont dû faire preuve d’audace dans leurs idées de grandeur.

« Il y a tout un génie derrière la construction de Central Park. Il fallait vraiment avoir de la vision », souligne M. Labeaume, qui lit actuellement sur le célèbre parc créé en 1857.

Autre point inspirant, New York a plusieurs visages, qu’il soit question du quartier Soho ou encore du multiculturalisme développé au fil des années dans ses différents secteurs. « Ce que j’aime, c’est d’aller d’un quartier à l’autre », confie le maire sortant, qui croit pertinent de s’inspirer de ces changements d’univers pour une ville à plus petite échelle comme Québec.

La plus grande ville des États-Unis est également une fibre inspirante pour le maire sortant en raison de Broadway. Les travaux du théâtre Le Diamant étant entamés, le maire sortant souligne que le nouveau visage de la Place D’Youville pourrait certainement s’inspirer des grandes idées de NYC.

« À Place D’Youville, quand ça va démarrer avec Le Diamant, on va avoir comme un square culturel. À New York, il y a des concentrations comme ça, raconte-t-il. On voulait une horloge comme la Grand Station à Place D’Youville. C’est un peu raté. […] On veut l’enlever et on voudrait que ce soit urbain. L’objectif, c’est de donner un "oumph" new yorkais. C’est un peu ça le sentiment », affirme-t-il.


Jean-François Gosselin est inspiré par plusieurs ponts de Seattle.
Jean-François Gosselin est inspiré par plusieurs ponts de Seattle. Photo : Radio-Canada/iStock

Jean-François Gosselin : Seattle (États-Unis)

Pour le chef de Démocratie 21, Seattle - la ville la plus populeuse de l’État de Washington - est un exemple d’agglomération « où tous les jeunes rêvent d’habiter » en raison de la qualité de vie qu’elle offre. Comme à Québec, les citoyens jouissent d’une proximité avec la nature qui « permet de se rendre en forêt en moins de 20 minutes ». « Ce n’est pas que du béton », explique le candidat à la mairie.

Alors que la ville de Seattle est entourée de cours d’eau, Jean-François Gosselin salue la présence de nombreux ponts qui permettent aux automobilistes de circuler entre le centre-ville et les banlieues riveraines.

Le chef de Québec 21 voit aussi d’un bon œil la récente conversion du pont Evergreen Point en pont flottant, le plus long du genre au monde. La refonte de la structure, qui s’étend désormais sur 2350 mètres, a été achevée l’an dernier et a nécessité des investissements de 5,9 milliards de dollars. On peut y circuler en voiture, à vélo et à pied.

Selon M. Gosselin, ces conditions propices au bien-être des citoyens ont créé une « culture entrepreneuriale ». « Les entreprises savent qu’ils vont trouver une main-d’œuvre spécialisée. On a les mêmes conditions à Québec. Il suffit maintenant d’avoir un leadership politique », indique-t-il.

Qui plus est, M. Gosselin se dit impressionné par le réseau de transport de Seattle, autant pour les automobilistes que pour les usagers du transport en commun. La quasi-totalité des quartiers se parcourt à pied et le réseau de métro et d’autobus se démarque pour une ville qui compte un peu plus de 3 millions d’habitants sur son territoire métropolitain.

« Ça nous prend un réseau de transport performant à Québec. Si on veut avoir des investissements, des entreprises. Il faut que les gens puissent se déplacer [comme à Seattle] », assure l’aspirant maire.

Avec la collaboration de Stéphanie Tremblay, Fanny Samson et Louise Boisvert

Notre dossier sur les élections municipales 2017 au Québec
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Je crois que les villes modèles en disent long sur la nature de chaque candidat. Pas étonnant que Labeaume choisisse New-York, qui a pourtant si peu à voir avec Québec. Mais son projet de Phare laissait justement présager des idées de grandeur.

Gosselin choisit aussi une ville américaine, Seattle dont il vante le réseau routier, sauf qu'il est une génération en retard pour la question de la mobilité durable.

Finalement Guérette s'inspire de Copenhague, ville où la qualité de vie, de même que son aménagement et les transports sont un excellent exemple de réussite urbanistique, en parfait accord avec le développement durable.

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  • 5 semaines plus tard...

 

Il aurait été intéressant que quelqu'un de la région de Québec nous parle de la reconstruction du manège militaire que l'on peut suivre en cliquant sur le lien ci-dessous, une reconstruction à l'identique ou presque et qui est presque terminée, sujet qui est passé un peu sous le radar sur ce fil, ce que je trouve un peu malheureux, car l'ouvrage sur le plan du patrimoine bâti est très important pour la Ville de Québec.

http://www.devisubox.com/dv/dv.php5?pgl=Project/interface&dv_pjv_sPjvName=manege_militaire

Modifié par ferraro
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J'ai suivi presque quotidiennement la reconstruction du manège militaire, et j'ai été très impressionné. La seule différence au niveau de l'apparence extérieure avec l'édifice qui a été ravagé par les flammes, différence qui n'est pas apparente, concerne la structure du toit qui était auparavant en bois et qui a été remplacée par une structure en acier. Aussi, à l'arrière, au rez-de-chaussée, un volume adjacent largement fenestré a été ajouté sans que cela dénature l'édifice. L'intérieur, lui, a été modernisé, et aura une vocation multifonctionnelle. En cours de travaux, les briques de la façade ont été retirées et remises en place pour assurer la solidité de la structure. Les briques noircies par l'incendie ont été récupérées et intégrées, ce qui explique qu'à certains endroits sur la façade il y a des zones un peu plus sombres. Tout a été refait à l'identique lorsque certaines pièces manquaient. On ne voit absolument aucune différence. La collection des Voltigeurs a pu être sauvée ou presque. 90 % des pièces ont pu être retirées des flammes. Tout cela a quand même coûté une centaine de millions de dollars aux contribuables, mais on n'avait pas le choix ici. L'ouvrage est trop important pour la Ville de Québec et pour le patrimoine bâti. C'était une dépense justifiée, même si cela a coûté très cher.

Modifié par ferraro
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37 minutes ago, ferraro said:

J'ai suivi presque quotidiennement la reconstruction du manège militaire, et j'ai été très impressionné. La seule différence au niveau de l'apparence extérieure avec l'édifice qui a été ravagé par les flammes, différence qui n'est pas apparente, concerne la structure du toit qui était auparavant en bois et qui a été remplacée par une structure en acier. Aussi, à l'arrière, au rez-de-chaussée, un volume adjacent largement fenestré a été ajouté sans que cela dénature l'édifice. L'intérieur, lui, a été modernisé, et aura une vocation multifonctionnelle. En cours de travaux, les briques de la façade ont été retirées et remises en place pour assurer la solidité de la structure. Les briques noircies par l'incendie ont été récupérées et intégrées, ce qui explique qu'à certains endroits sur la façade il y a des zones un peu plus sombres. Tout a été refait à l'identique lorsque certaines pièces manquaient. On ne voit absolument aucune différence. La collection des Voltigeurs a pu être sauvée ou presque. 90 % des pièces ont pu être retirées des flammes. Tout cela a quand même coûté une centaine de millions de dollars aux contribuables, mais on n'avait pas le choix ici. L'ouvrage est trop important pour la Ville de Québec et pour le patrimoine bâti. C'était une dépense justifiée, même si cela a coûté très cher.

Aucun problème de dépenser 100 millions $ pour un tel bâtiment a vrai dire je trouve cela pas tellement cher si on compare au 200 millions $ que Ivanhoe Cambridge va dépenser pour réaménager le parterre de la place ville-marie. 

 

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Il y a 1 heure, andre md a dit :

Aucun problème de dépenser 100 millions $ pour un tel bâtiment a vrai dire je trouve cela pas tellement cher si on compare au 200 millions $ que Ivanhoe Cambridge va dépenser pour réaménager le parterre de la place ville-marie. 

 

On n'avait pas vraiment le choix, andre. Le manège militaire à Québec c'est une pièce maîtresse du patrimoine bâti. Ne pas l'avoir reconstruit revenait à amputer la Ville de Québec d'un morceau important de son patrimoine. Personnellement, je n'ai aucune objection à ce qu'une partie de mes impôts serve à reconstruire un magnifique bâtiment comme celui-ci. La dépense, même s'il s'agit d'une dépense publique, en vaut la peine. Pour le réaménagement du parterre de la PVM, Ivanhoe Cambridge peut bien faire ce qu'il veut, c'est une entreprise privée.

Modifié par ferraro
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