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il y a 7 minutes, Rocco a dit :

Je démolirais tout le stretch de St-Laurent côté ouest à partir du Myriade jusqu'a Ste-Catherine, stretch qui a son arrière train sur la nouvelle esplanade clark, pour construire un ensemble intégré continu à la SDA. Les puristes de St-Lo vont crier au meurtre, ils pourront continuer à aller fumer leur herbe en regardant Diane se trémousser dans un des bâtiment digne de cette époque qui subsistera pour la postérité.

Du grand Rocco! Je savais que tu n'aurais pas pu te retenir de troller un peu. B|

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Pourquoi tout d'un coup on voudrait disposer du bien d'autrui, en l'occurrence des immeubles et des terrains qui appartiennent à des tiers, sans aucun plan précis pour leur remplacement? On a déjà assez de terrains vagues dans le QdS pour ne pas en créer d'autres. Ce quartier est en pleine transformation et on n'a pas à intervenir autrement qu'en faisant respecter le PPU du secteur.

Le mouvement de développement organique du coin fonctionne très bien et répond aux besoins du marché. Donc aucune raison d'intervenir même si dans le processus on met en évidence des laideurs qui sont pourtant présentes depuis des décennies.

Tout Montréal s'est développé ainsi à la pièce, généralement un quadrilatère à la fois, un peu partout en ville, à mesure que de nouveaux projets s'annonçaient. Toutes les villes se transforment plus ou moins de cette manière, alors ici la métropole est loin d'être un cas d'exception.

De toute façon où est l'urgence? Une ville est un projet sans fin et il y aura toujours des secteurs à redévelopper et des laideurs à remplacer éventuellement par de nouveaux ensembles. Donc soyons patients et laissons le marché évoluer librement, maintenant que le momentum est bien amorcé.

Par ailleurs je ne doute absolument pas que les propriétaires riverains de la rue Clark soient très conscients du potentiel réel de leur terrains et encore plus maintenant avec la transformation de l'Esplanade Clark. Je suis donc convaincu qu'en coulisse il y a déjà des tractations, des études de marché et des projets qui s'élaborent sur la table à dessein.

Conclusion: tout vient à point à qui sait attendre.

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Instead of building a low rise services installation on the western edge for the whole length of the promenade, they should put in a high rise mixed use hotel/condo and use part of the ground floor for the services. The views would be amazing and would accelerate the redevelopment on the east side.

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Il y a 5 heures, vincenzo a dit :

Instead of building a low rise services installation on the western edge for the whole length of the promenade, they should put in a high rise mixed use hotel/condo and use part of the ground floor for the services. The views would be amazing and would accelerate the redevelopment on the east side.

Désolé, mais on ne peut pas planifier une infrastructure de cette importance en s'en remettant à des projets hypothétiques. Il me semble d'ailleurs que le développement le long de Clark prendra un certain temps et qu'il ne sera pas le fruit d'un seul investisseur. On serait alors bien malavisé de se subordonner au bon vouloir des promoteurs pour y ajouter des services permanents extérieurs à leurs besoins.

Comme dit l'adage: on n'est jamais si bien servi que par soi-même.

Quant au développement de la partie est du site, la pression immobilière fera son oeuvre et les propriétaires y verront leurs profits. C'est ça le développement organique, un projet en attirant un autre.

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  • 2 semaines plus tard...
Le 12/11/2017 à 23:56, Rocco a dit :

Je démolirais tout le stretch de St-Laurent côté ouest à partir du Myriade jusqu'a Ste-Catherine, stretch qui a son arrière train sur la nouvelle esplanade clark, pour construire un ensemble intégré continu à la SDA. Les puristes de St-Lo vont crier au meurtre, ils pourront continuer à aller fumer leur herbe en regardant Diane se trémousser dans un des bâtiment digne de cette époque qui subsistera pour la postérité.

On te laissera pas les clés des grattes cet hiver toi. Misère.

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Un autre chantier longtemps attendu qui se met définitivement en branle. Aucun doute qu'il aura un impact majeur sur les terrains riverains, particulièrement sur la rue du même nom. On peut donc s'attendre à ce que cette partie du QdS soit méconnaissable dans quelques années. Ainsi de zone de démolition ou d'abandon, à chantier majeur pour le secteur, ce sera une métamorphose complète. Tout cela grâce à des investissements publics qui auront finalement servi de bougie d'allumage.

Je me rappelle les protestations de certains sur le forum, qui dénonçaient l'engagement de Québec dans le projet du Carré St-Laurent, en disant que l'État se substituait à l'entreprise privée, en lui volant des opportunités de location de bureaux. En fait ce que le gouvernement à fait a été vraisemblablement de l'investissement en capital de risque.

En effet le privé continuait à bouder ce secteur de la ville dont le potentiel était évident. Le projet a mûri, les stationnements de l'esplanade ont migré vers le Carré St-Laurent, là où ils étaient plus appropriés et la Ville en a profité pour déménager son Centre d'Histoire devenu trop à l'étroit dans le Vieux. Ainsi deux infrastructures d'importances auront conduit à des dizaines de millions en retombées diverses et ce n'est qu'un début.

Preuve que l'investissement public en amont, peut contribuer directement au développement économique quand on s'y donne la peine. Ici le privé est bien content de sauter sur les nouvelles opportunités qui s'offrent à lui maintenant. Mais il n'aurait pas eu le courage, peut-être par manque de vision, d'initier ce spectaculaire mouvement.

Alors je dis aux chantres qui ne jurent que par le privé et qui dénoncent l'intervention de l'État, en criant à la concurrence. Ou qui crachent sur les syndicats, en oubliant leur rôle de partenaires économiques, dont la FTQ est le chef de file. Que dans une société équilibrée tous les acteurs sont importants et qu'il faut apprendre à bien vivre avec.

Autrement on aurait vite fait de livrer nos villes à des promoteurs avides, dont la seule vision est le plus grand profit à court terme. Ces derniers sont bien sûr importants et demeurent des partenaires incontournables dans le libre marché. On ne doutera d'ailleurs pas de leur rôle essentiel dans la prospérité d'une ville. Mais l'État et les gouvernements doivent garder la main haute pour s'assurer que la société y trouvera toujours son compte. 

Une belle leçon d'économie sociale, dont j'espère voir d'autres exemples apparaitre, notamment dans l'est de la métropole où il reste encore tant à faire. 

 

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