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STM: Remplacement des voitures du Métro


loulou123

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Métro de Montréal: un rôle possible pour Sorel-Tracy

13 novembre 2008 - 06h49

La Presse

Marie Tison

 

Alstom pourrait fabriquer une partie essentielle des voitures du métro de Montréal à Sorel-Tracy.

 

Il s'agirait des bogies, soit les chariots à deux essieux sur lesquels sont posées les caisses des voitures.

 

C'est du moins le souhait qu'a exprimé hier le député péquiste de Richelieu, Sylvain Simard, dont la circonscription comprend le parc industriel de Sorel-Tracy.

 

«Sorel-Tracy peut devenir la base de lancement d'Alstom en Amérique du Nord», a affirmé le député, présentement en campagne électorale, lors d'une entrevue téléphonique.

 

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Lorsque Alstom Transport a fermé son complexe de Pointe-Saint-Charles, à la fin de 2003, elle a transféré les dernières activités de ces ateliers, soit la réfection de bogies de voitures de chemin de fer, à Sorel-Tracy. Ce dernier contrat s'est toutefois terminé et Alstom Transport a pratiquement mis fin à sa présence dans la région. Toutefois, Alstom Hydro, qui fabrique de l'équipement pour des centrales de production d'électricité, est encore bien présente à Sorel-Tracy.

 

Le gouvernement du Québec a annoncé en mai 2006 qu'il allait accorder le contrat de remplacement des 336 voitures MR-63 du métro de Montréal à Bombardier sans appel d'offres. Alstom, qui comptait sur ce contrat pour rétablir sa présence dans le transport en commun au Québec, s'est présentée devant les tribunaux pour obtenir un processus d'appel d'offres en bonne et due forme.

 

Le juge Joel Silcoff, de la Cour supérieure du Québec, lui a donné raison en janvier 2008. Alstom et Bombardier ont fini par se réconcilier et ont entrepris de présenter une soumission commune à la Société des transports de Montréal.

 

Les deux partenaires ont refusé de préciser qui fera quoi dans le cadre de ce consortium. Bombardier a simplement indiqué que ses installations de La Pocatière joueront un rôle important.

 

M. Simard a soutenu qu'Alstom travaillait présentement sur la possibilité de fabriquer en bonne partie les bogies de ces voitures à Sorel-Tracy, ce qui pourrait entraîner la création de 60 à 100 emplois dans la région. Les bogies pourraient facilement être envoyés par train à La Pocatière pour être joints aux voitures.

 

Alstom n'a pas voulu confirmer cette information.

 

«Ces détails seront connus lorsque le contrat sera octroyé», a déclaré la porte-parole d'Alstom Amérique du Nord, Isabelle de Fleurac.

 

M. Simard a souligné que Toronto s'apprêtait également à lancer un appel d'offres sur des équipements de transport en commun et qu'avec l'élection du démocrate Barack Obama à la Maison-Blanche, on pouvait s'attendre à des développements au niveau des infrastructures de transport.

 

«Ce qu'Alstom Transport veut, c'est avoir une rampe de lancement, un premier contrat de façon à établir sa base pour la suite des choses au Canada et en Amérique du Nord», a-t-il affirmé.

 

Le directeur général de la Société des parcs industriels Sorel-Tracy, Pierre Ouellet, serait ravi de voir Alstom Transport revenir dans la région.

 

«À l'origine, le parc Ludger-Simard avait trois vocations: le chantier maritime, les turbines et la fabrication de wagons, a-t-il déclaré. C'est sûr que s'il y avait des projets dans le coin, on serait les premiers heureux.»

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  • 1 mois plus tard...

Métro: la soumission d'Alstom-Bombardier non conforme

 

18 décembre 2008 - 06h00

La Presse

Marie Tison

 

La soumission présentée par Alstom-Bombardier pour les nouvelles voitures du métro de Montréal ne se conforme pas aux exigences de la Société de transport de Montréal (STM).

 

«Il y a plusieurs conditions qu'ils ne s'engagent pas à remplir», a indiqué à La Presse une source proche du dossier.

 

Les avocats de la STM ont constaté le problème vendredi dernier en fin d'après-midi, à l'ouverture de la seule soumission reçue pour le remplacement des voitures MR-63 du métro de Montréal. Le consortium formé par Alstom et Bombardier a présenté un document inspiré par le devis de la société de transport, mais a rayé certaines clauses qui y étaient inscrites.

 

«Ça veut dire qu'ils ne veulent pas s'engager à respecter ces conditions-là», a affirmé la source.

 

Après un examen plus poussé, les avocats ont confirmé en début de semaine que sur plusieurs points, la soumission n'était pas conforme.

 

Officiellement, la STM ne veut pas se prononcer sur la conformité de la soumission.

 

Elle la soumettra plutôt à une firme spécialisée, Hatch Mott MacDonald, qui aura également la tache d'analyser et de valider trois aspects importants, soit le contenu canadien, la capacité manufacturière et la compétitivité des prix.

 

«La firme va prendre connaissance des documents, elle va rédiger un rapport et nous allons voir la suite du processus», a déclaré la porte-parole de la STM, Mme Odile Paradis.

 

Elle a indiqué que tous les critères établis par la STM étaient importants. «Nous voulons remplacer les voitures que nous avons par des voitures qui ont les mêmes standards», a-t-elle insisté.

 

La non-conformité de la soumission d'Alstom-Bombardier constitue une deuxième mauvaise surprise pour la STM. La première était le prix demandé par le consortium. La société des transports s'attendait à payer environ 800 millions de dollars pour acquérir les 342 nouvelles voitures. Alstom et Bombardier ont plutôt demandé 1,2 milliard.

 

«Nous sommes tombés en bas de notre chaise», a lancé Mme Paradis.

 

Elle a expliqué que le devis de la STM avait été évalué et entériné par les experts du gouvernement du Québec et par une firme mandatée par le ministère des Transports du Québec, le Groupe Roche. «Tout le monde a dit que ça avait bien de l'allure.»

 

Le porte-parole du consortium Alstom-Bombardier, Talal Zouaoui, a déclaré plus tôt cette semaine que le prix demandé était associé à «l'ensemble des critères établis par la STM».

 

«Nous avons monté une offre qui prend compte du cahier des charges», a-t-il affirmé.

 

M. Zouaoui n'a pas voulu commenter le contenu de la soumission.

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  • 1 mois plus tard...
:pessimist: Qu'est-ce qui arrive au fait avec la STM et la proposition de Bombardier-Alstom sur la construction des nouveaux wagons et trains de métro?... Et sur les 500 millions de dollars qui s'ajouteraient à la facture totale, un montant imprévu par la STM?...
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  • 2 semaines plus tard...

Pas de nouvelles voitures pour le métro avant 2013

 

 

12 février 2009 - 09h16

Mathieu Bruckmüller

Nomade Media

 

Six mois de retard supplémentaires .Alors que le contrat pour le remplacement des voitures du métro de Montréal n'est toujours pas accordé, la Société de transport de Montréal (STM) s'attend à recevoir les premiers wagons seulement au début de 2013, un retard de six mois sur son échéancier.

 

« Les tests avec les premières voitures pourraient se dérouler début 2013 », indique Odile Paradis, porte-parole de la STM. Selon le scénario initial, le remplacement des 336 voitures MR-63 devait s'étaler de la mi-2012 à octobre 2014. Encore faut-il que la STM attribue le contrat, ce qui est loin d'être fait. En effet, il semble de plus en plus improbable que la STM puisse donner son feu vert le mois prochain pour le renouvellement des voitures, comme elle pensait le faire.

Une seule soumission

 

Dans le cadre de son appel d'offres international, elle n'a reçu qu'une seule soumission: celle d'Alstom et de Bombardier (BBD.B) qui se sont associés pour l'occasion afin de remporter la mise, et ce, après une longue querelle juridique.

 

Déposée à la mi-décembre 2008 avec un mois de retard sur la date buttoir fixée à l'origine par la STM, la proposition du consortium chiffre à 1,2G$, sans les taxes, la livraison des 342 nouvelles voitures prévues dans l'appel d'offres. Or, la STM tablait sur un coût de 800M$, taxes comprises. Un écart de plus de 400M$ qui fut vraisemblablement difficile à avaler. « Quand on a ouvert la soumission, le prix nous a surpris », reconnaît Odile Paradis.

 

Québec, qui va payer 75% de la facture des nouveaux wagons, ne souhaite pas réagir pour le moment, dixit Nicole Sainte-Marie, porte-parole au ministère des Transports. Impossible de savoir si le gouvernement est prêt à ouvrir davantage ses poches dans ce dossier ou s'il va demander à la STM d'intervenir auprès du consortium pour qu'il abaisse ses prétentions financières.

 

À l’étude

 

Désormais, la soumission est entre les mains du cabinet d'experts Hatch Mott et MacDonald, qui a la lourde tâche d'examiner trois aspects majeurs de la proposition d'Alstom et de Bombardier : la compétitivité du prix, la capacité manufacturière et le contenu canadien. En effet, les voitures devront avoir un contenu canadien de 60%, incluant les activités d'assemblage, pour que le Québec accorde une subvention.

 

Pour l'instant, la firme est à analyser le premier point: le prix. Elle devrait rendre son verdict d'ici quelques semaines, selon Mme Paradis. Après, il lui faudra encore plusieurs semaines supplémentaires pour se prononcer sur les deux autres aspects.

 

« Le cabinet est conscient que plus vite nous aurons leur avis le mieux ce sera, mais en même temps c'est un gros contrat. Il ne faut pas faire les choses à l'aveuglette », explique Mme Paradis.

 

Au final, rien ne dit que le consortium mettra la main sur le contrat. Le quotidien La Presse révélait à la fin décembre que plusieurs conditions de la soumission ne seraient pas conformes à l'appel d'offre. À la STM, on envisage d'ailleurs toutes les éventualités. « Les juristes sont en train de regarder la possibilité de relancer un appel d'offres ou de parvenir à une entente de gré à gré. Il faut se préparer à tout », lance Odile Paradis.

 

De son côté, le consortium refuse de commenter la situation en cours. « Nous avons fait la soumission et nous espérons obtenir le contrat. Je ne peux pas en dire plus », indique le porte-parole Talal Zouaoui.

 

Malgré ces possibles retards supplémentaires, la STM ne cache pas qu'il y a urgence à changer les rames actuelles de métro, car en fin de compte, ce sont les clients qui pâtissent de ces délais. « Aux heures de pointe, nous sommes à saturation. Tout le matériel roulant est utilisé. On ne peut pas faire plus », reconnaît volontiers Odile Paradis.

 

La STM attend donc avec impatience l'arrivée des nouvelles voitures pour remplacer les wagons actuels âgés de 43 ans et qui ont dépassé leur durée de vie normale. « Les nouvelles rames permettront d'accueillir plus de clients, car elles offrent plus d'espace que les précédentes », conclut Odile Paradis.

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