Aller au contenu

Bombardier : actualités


mtlurb

Messages recommendés

  • Administrateur

La Chine participera à la CSeries

 

5 juin 2008 - 06h28

 

La Presse

 

Marie Tison

 

La réorganisation de l'industrie aéronautique chinoise a retardé la conclusion d'une entente finale sur la participation de la Chine à la CSeries.

 

Le nouveau grand patron de Bombardier, Pierre Beaudoin, est cependant formel: les Chinois seront de la partie en tant que fournisseurs du fuselage des nouveaux appareils de 110 à 130 places.

 

C'est à l'occasion du salon aéronautique du Bourget, en juin 2007, que Bombardier et la société chinoise AVIC I (Aviation Industries of China I) ont conclu une entente préliminaire de collaboration dans le domaine de l'aviation commerciale: l'avionneur québécois s'est engagé à participer au développement du biréacteur régional de 105 d'AVIC I avec un investissement de 100 millions de dollars US et une assistance technique et commerciale.

 

De son côté, AVIC I s'est engagée à investir 400 millions US dans la conception du fuselage de la CSeries.

 

Mais voilà, la Chine a procédé cette année à une réorganisation majeure de son industrie aéronautique. Elle a créé une nouvelle entreprise pour la production d'un nouvel appareil commercial de grande taille et elle a fusionné les deux grandes entreprises existantes, AVIC I et AVIC II.

 

Heureusement pour Bombardier, c'est le président d'AVIC I, et donc son interlocuteur depuis le début des négociations sur l'entente sur la CSeries, qui prendra la tête de la nouvelle entreprise fusionnée.

 

«Nous aurons donc le même interlocuteur, a déclaré Pierre Beaudoin. Mais c'est certain que cette réorganisation majeure a retardé la conclusion d'une entente finale.»

 

Il a indiqué que Bombardier entendait toujours faire savoir cette année si elle lancera ou non la fameuse CSeries. Évidemment, le salon aéronautique de Farnborough, à la mi-juillet, constituerait le moment idéal pour annoncer un tel lancement, mais pour ce faire, l'avionneur devra avoir recueilli de 50 à 100 commandes.

 

Un analyste financier a récemment écrit que le transporteur China Southern Airlines allait commander 50 appareils de la CSeries. Pierre Beaudoin a affirmé hier que Bombardier n'avait pas conclu d'entente avec China Southern, mais qu'elle était en discussion avec plusieurs sociétés de la Chine et d'ailleurs dans le monde.

 

Trois entreprises ont récemment fait savoir qu'elles s'intéressaient à la CSeries, soit Lufthansa, Qatar Airways et International Leaser Finance Corporation. Par contre, Northwest Airlines, qui avait manifesté son intérêt l'été dernier et qui s'apprête à fusionner avec Delta Air Lines, semble vouloir mettre son projet d'acquisition sur la glace.

 

Au cours d'une téléconférence hier, Pierre Beaudoin a déclaré qu'il ne s'attendait pas à ce qu'un transporteur américain fasse partie des clients de lancement de la CSeries, compte tenu de la situation difficile de l'industrie aérienne aux États-Unis.

 

Par ailleurs, M. Beaudoin a précisé que lorsque Bombardier fera connaître sa décision sur la CSeries, elle dévoilera également son plan d'affaires, ce qui inclura le site de l'assemblage final. Mirabel et Kansas City sont actuellement en lice pour obtenir ce site.

 

«J'ai toujours dit que notre site préféré était Mirabel», a déclaré M. Beaudoin.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080605/LAINFORMER/806050805/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
  • Administrateur

Laurent Beaudoin: d'un métro à l'autre

 

19 juin 2008 - 06h41

 

La Presse

 

Marie Tison

 

La véritable retraite devra attendre: M. Beaudoin entend consacrer une bonne partie de son temps à gérer les investissements de la famille dans diverses sociétés.

 

Laurent Beaudoin n'est pas homme à se laisser envahir par les regrets. Après avoir passé 45 ans à la tête de Bombardier, il préfère regarder vers l'avenir plutôt que s'attarder sur le passé. Mais si quelque chose lui est resté au travers de la gorge, c'est bien le métro de Montréal.

 

Avoir su qu'une véritable tempête se déclencherait, Bombardier n'aurait jamais proposé la négociation d'un contrat de gré à gré pour le remplacement des 336 voitures MR-63 du métro de Montréal.

 

«Je croyais que ce serait une chose naturelle, mais ça a viré en polémique», déplore M. Beaudoin en entrevue, deux semaines après avoir laissé le poste de président et de chef de la direction de Bombardier à son fils Pierre.

 

«On n'aurait jamais dû en parler, on aurait dû laisser aller le processus normal, leur dire de s'arranger avec leurs problèmes et simplement soumissionner, a-t-il lancé .Cette polémique a fait plus de torts qu'autre chose à Bombardier.»

 

Il explique que la Société des transports de Montréal (STM) avait besoin de remplacer rapidement ses voitures de métro et qu'elle avait également besoin d'aide pour développer les spécifications techniques des nouvelles voitures.

 

«Nous avons une équipe de 600 employés de l'autre côté du fleuve, à Saint-Bruno. On leur a dit qu'on pouvait les aider à accélérer le projet.»

 

Bombardier y trouvait son avantage: assurer des emplois à son usine de La Pocatière et surtout, mettre au point de nouvelles technologies qui pouvaient servir sur d'autres marchés. C'est d'ailleurs en obtenant un contrat pour la fabrication des voitures MR-73, en 1974, que Bombardier s'est lancée dans le transport. Depuis, l'usine de La Pocatière a exporté plus de 5000 voitures à travers le monde.

 

«Tout ce qu'on a eu au Québec, c'est ce contrat pour le métro de Montréal et un contrat pour des trains de banlieue. On ne peut pas dire qu'on a ambitionné. Il n'y a pas beaucoup d'entreprises dans le monde qui ne dépendent pas d'un certain marché local.»

 

Mais voilà, Alstom n'a pas digéré l'idée d'un contrat de gré à gré entre la STM et Bombardier et a obtenu, après une longue saga judiciaire, la mise en place d'un processus en bonne et due forme. Bombardier, évidemment, y participera.

 

Laurent Beaudoin rencontre La Presse Affaires dans les élégants bureaux de la société familiale Beaudier, au dernier étage d'une tour du centre-ville de Montréal. La véritable retraite devra attendre: il entend consacrer une bonne partie de son temps à gérer les investissements de la famille dans diverses sociétés, dont Bombardier et BRP (Bombardier Produits récréatifs).

 

Il continue aussi à assumer le rôle de président du conseil d'administration de Bombardier et à représenter l'entreprise à certaines occasions à l'étranger. Il a cultivé des liens importants, notamment en Chine, en Corée du Sud et en Russie.

 

L'homme semble reposé, même s'il revient tout juste d'une petite virée à Vancouver, où il a annoncé la participation de Bombardier en tant que commanditaire aux Jeux olympiques de 2010.

 

«Lorsque j'étais chef de la direction, j'aurais aimé pouvoir compter sur quelqu'un pour ce genre de chose, surtout lorsqu'il y avait des problèmes à régler à l'interne.»

 

M. Beaudoin ne se lance pas dans de grands discours lorsque vient le temps de faire le bilan de ses réalisations à la tête de Bombardier. Il affirme qu'il voulait simplement développer une entreprise durable. Pendant les années 60, raconte-t-il, les entreprises québécoises qui réussissaient, qui atteignaient un certain niveau, se faisaient toutes mettre le grappin dessus.

 

«Je voulais bâtir une entreprise qui puisse passer les générations et résister au passage du temps, déclare-t-il. Aujourd'hui, après 45 ans, je peux léguer une société qui a réussi à faire quelque chose reconnu en aéronautique, en transport, mais aussi dans les produits récréatifs. On a créé des emplois et développé des produits reconnus. Ça nous a mis sur la carte du monde.»

 

Il n'a pas voulu spécifier quel était son meilleur coup... ni son pire.

 

«J'en ai une série, s'exclame-t-il. C'est pour ça que je ne regarde pas en arrière. Ce qui est important, c'est la moyenne au bâton.»

 

Selon lui, l'essentiel, c'est de continuer à innover. D'où l'intérêt de lancer la fameuse CSeries. M. Beaudoin n'a pas voulu vendre la mèche et dire si Bombardier lancera la nouvelle famille d'appareils de 110 à 130 places au salon aéronautique de Farnborough, en juillet, comme le prévoient plusieurs observateurs. Chose certaine, si le lancement a lieu, Laurent Beaudoin sera présent.

 

«C'est un programme dans lequel on a mis tellement d'efforts, ça vaut la peine d'être là au lancement.»

 

Avec toutes ces activités, c'est à peine si M. Beaudoin aura le temps de se balader sur son Spyder, la nouvelle moto à trois roues de BRP, que ses enfants lui ont offert pour son 70e anniversaire de naissance.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080619/LAINFORMER/806190911/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
Exactly.. and those 3,000 people, will spend money which in turn creates other jobs.

 

Hence why modern economics is something Quebec politicians should have a course in.... :stirthepot:

 

lol

 

like that will ever happen, everyone in power is a bloody dinosaur

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les 2 divisions font partie de Bombardier inc. (contrairement à BRP). Bombardier est cotée en bourse donc il y a des propriétaires partout mais la famille Bombardier a un bloc de contrôle.

 

Bombardier est basé à Montréal, la division Aéronautique est basée à Dorval mais Transport est basée en Allemagne

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2008/07/12/002-Bombardier-cseries.shtml

 

L'avionneur canadien Bombardier est fin prêt à donner des ailes à la CSeries, sa nouvelle gamme d'avions.

 

Bombardier en a fait l'annonce dimanche au Salon de l'aéronautique de Farnborough, en Angleterre.

 

Le biréacteur, de 110 à 130 places, table sur une consommation réduite de carburant pour se faire une niche aux côtés de concurrents comme Airbus et Boeing. La dernière version de l'avion, présentée l'an dernier, innove par la composition des matériaux de sa structure, qu'on ne retrouve sur aucun autre appareil.

 

L'assemblage final des appareils se fera à Mirabel, au nord de Montréal. Les gouvernements fédéral et québécois se sont d'ailleurs engagés à investir plus de 370 millions de dollars dans le projet, le cas échéant.

 

L'usine de Bombardier à Saint-Laurent, au Québec, concevra et fabriquera le fuselage arrière et le poste de pilotage, et les installations de Bombarbier à Belfast, en Irlande, concevront et fabriqueront les ailes.

 

La ville de Kansas City, au Missouri, tentait aussi d'obtenir le contrat d'assemblage de la CSeries. La semaine dernière, à Montréal, les syndiqués de Bombardier Aéronautique ont accepté des modifications à leur convention collective, dans l'espoir que l'entreprise arrêtera son choix sur Mirabel.

 

Des sources font état de plusieurs clients potentiels, dont China Southern, Shanghai Airlines, Lufthansa et Qatar Airways.

 

Le salon de Farnborough accueille plus de 140 000 visiteurs commerciaux

 

C_series_en_bref.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...