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  • Administrateur

Le gouvernement fédéral vient à la rescousse du chantier maritime situé à Lévis avec des prêts et des garanties de prêt totalisant 380 M$ afin de permettre à l'entreprise de poursuivre la construction de cinq navires.

 

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  • 9 années plus tard...

Il y a plusieurs fils sur la Davie, ne pourrait-on pas tous les fusionner?

Voici un autre article avec un titre différent mais je n'ose pas ouvrir un ènième fil, alors je le mets dans celui-ci pour le moment.

Publié le 23 mars 2018 à 05h00 | Mis à jour à 06h23

http://www.lapresse.ca/affaires/economie/canada/201803/22/01-5158395-chantier-naval-davie-en-lice-pour-des-contrats-de-2-milliards.php

Chantier naval: Davie en lice pour des contrats de 2 milliards

Le chantier naval Davie de Lévis s'est récemment... (Photo Yan Doublet, Archives Le Soleil)

Le chantier naval Davie de Lévis s'est récemment placé sur les rangs en vue de récolter un éventuel contrat de plus de 2 milliards de dollars de la marine péruvienne.

Photo Yan Doublet, Archives Le Soleil

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Maxime Bergeron
La Presse

(Ottawa) Alors que Davie attend toujours avec impatience de savoir si Ottawa lui attribuera de nouveaux contrats, le chantier naval de Lévis est le seul groupe canadien à s'être placé sur les rangs en vue de récolter un éventuel contrat de plus de 2 milliards de dollars de la marine péruvienne.

Signe de l'importance de ce mandat potentiel, l'entreprise enverra le mois prochain une délégation au Pérou pour rencontrer des officiels de la marine.

Un contingent péruvien, dont des représentants de l'État et des officiers supérieurs, doit ensuite visiter le chantier de Lévis en mai en prévision du lancement des appels d'offres formels par Lima.

Selon Frédérick Boisvert, porte-parole de la direction de Davie, la participation du groupe à ce processus « vient confirmer l'émergence d'un nouveau Chantier Davie, qui innove tant au pays qu'à l'étranger ».

 

« PARTENARIAT STRATÉGIQUE »

Ces démarches en Amérique du Sud, qui peuvent sembler surprenantes à première vue, découlent d'une demande de manifestations d'intérêt lancée par la marine péruvienne l'automne dernier. Le Pérou espère former un « partenariat stratégique » avec un grand chantier maritime international pour construire une série de nouveaux équipements militaires maritimes et acquérir du même coup des connaissances dans ce secteur.

Davie a officiellement fait part de son intérêt à fournir six frégates de combat polyvalentes au Pérou. Ce mandat pourrait s'accompagner d'un transfert de technologies et de contrats subséquents dans la nation sud-américaine de 32 millions d'habitants.

La décision de Lima pour le renouvellement de sa flotte militaire pourrait être rendue à la fin de 2019, à moins que la démission du président péruvien Pedro Pablo Kuczynski cette semaine ne change la donne.

AUTRES CHANTIERS

Selon nos informations, la demande de manifestations d'intérêt de la marine péruvienne n'a pas attiré les deux autres grands chantiers du Canada. Irving Shipbuilding, d'Halifax, et Seaspan, de Vancouver, planchent ces jours-ci sur une série de contrats pour la marine canadienne, évalués à plus de 75 milliards au cours des prochaines décennies.

Davie a de son côté été exclu de la Stratégie de construction navale lancée en 2011 sous le précédent gouvernement conservateur. Le chantier québécois, frappé par plusieurs faillites et changements de propriétaires au cours des dernières décennies, était à l'époque en pleine tourmente financière.

Davie a livré le ravitailleur Astérix en décembre dernier, un mandat réalisé en 24 mois et à l'intérieur des budgets prévus. Le chantier loue ce navire à la marine, par l'entremise de sa société soeur Federal Fleet Services, afin de répondre aux besoins urgents du Canada en mer, en vertu d'une formule inédite au pays. L'entreprise s'attendait à la commande d'un deuxième bateau du même type - l'Obélix -, qui ne s'est jamais concrétisée.

Le manque de contrats l'a forcée à mettre à pied 800 de ses 1200 travailleurs au cours des derniers mois. De nombreuses voix - dont celle de Philippe Couillard - se sont élevées au Québec pour exiger que le gouvernement fédéral attribue de nouveaux contrats au chantier de Lévis. Ces détracteurs déplorent que l'entreprise ait obtenu moins de 1 % de tous les contrats fédéraux des dernières années, alors qu'elle possède la plus importante capacité de construction navale au pays.

BRISE-GLACES

Alors que la grogne prenait de l'ampleur, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé en janvier dernier le début de négociations officielles entre Ottawa et la Davie en vue de la location de quatre brise-glaces.

Selon la proposition déposée par Davie, les bateaux (existants) seraient acquis par le chantier québécois, modifiés à Lévis, et ensuite loués à la Garde côtière selon la même formule que pour l'Astérix. Quatre navires ont été mis en réserve en vue d'être convertis rapidement si Ottawa donne son feu vert. Aucune date butoir n'a encore été avancée pour la fin des négociations.

« Le gouvernement du Canada demeure déterminé à trouver des solutions qui répondent aux besoins de la Garde côtière canadienne tout en obtenant le meilleur rapport qualité-prix pour le Canada », a indiqué Michèle Larose, porte-parole de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), dans un courriel à La Presse.

La pression des partis d'opposition - et des élus de la région de Québec - augmente pour qu'Ottawa prenne vite une décision. Les inquiétudes sont d'autant plus grandes que la Garde côtière envisagerait de ne louer que trois petits brise-glaces à la Davie et de se débrouiller autrement pour un quatrième de plus grande capacité, capable de naviguer dans l'Arctique.

100 OU 300 EMPLOIS

Si Ottawa retient ce scénario à trois navires, Davie serait seulement en mesure de rappeler une centaine de travailleurs pendant quelques mois, le temps de convertir les bateaux selon les spécifications de la Garde côtière canadienne. Avec le quatrième brise-glace, le chantier envisage plutôt de rappeler 300 employés à Lévis pour une période de deux ans.

Talonnée à la Chambre des communes hier par un député québécois, la ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Carla Qualtrough, a affirmé qu'Ottawa faisait preuve de célérité dans les pourparlers avec Davie. « Nous continuons les discussions, nous faisons preuve de la diligence requise et nous allons continuer à trouver des solutions avec le chantier », a-t-elle lancé.

La porte-parole de son ministère a par ailleurs indiqué que le gouvernement fédéral « continuera à mobiliser Chantier Davie et d'autres entreprises du secteur de la construction navale concernant ses besoins futurs ».

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  • 1 année plus tard...

Chantier Davie préqualifié pour la Stratégie nationale de construction navale

https://www.lapresse.ca/affaires/201912/19/01-5254331-chantier-davie-prequalifie-pour-la-strategie-nationale-de-construction-navale.php

« Le troisième chantier partenaire au titre de la SNCN construira six brise-glaces de programme pour la Garde côtière canadienne.  Ce chantier a démontré qu’il répondait aux exigences initiales concernant l’expérience, la capabilité et la capacité », a indiqué le gouvernement fédéral, jeudi.

(Québec) – Le gouvernement Trudeau a annoncé jeudi que le chantier maritime Davie, à Lévis, « s’est préqualifié en vue de devenir le troisième partenaire stratégique dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN) ».  

Publié le 19 décembre 2019 à 10h14 Mis à jour à 11h46

 

Hugo Pilon-Larose
La Presse

« Enfin ! On demandait depuis 2011 que cette injustice soit corrigée », a affirmé avec enthousiasme Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, le syndicat qui représente les travailleurs du chantier.

Le SNCN est un important programme fédéral de plusieurs milliards, mis en place sous le gouvernement conservateur de Stephen Harper, « qui vise à renouveler les flottes de la Garde côtière canadienne et de la Marine royale canadienne ». En 2011, la Davie n’avait pas été sélectionnée pour en faire partie parce qu’elle était au bord de la faillite. Le chantier, qui dénonçait cette disqualification, a depuis remonté la pente.  

« Le troisième chantier partenaire au titre de la SNCN construira six brise-glaces de programme pour la Garde côtière canadienne. [La Davie] a démontré qu’il répondait aux exigences initiales concernant l’expérience, la capabilité et la capacité », a indiqué le gouvernement fédéral, jeudi.

« Chantier Davie passera à la prochaine étape du processus de sélection, c’est-à-dire la demande de propositions et l’évaluation.  L’étape comprendra une évaluation par un tiers des infrastructures du chantier naval, la présentation d’une proposition officielle, ainsi qu’un processus de diligence raisonnable visant à confirmer que le chantier naval a la capacité financière de s’acquitter du travail et d’apporter les améliorations nécessaires à ses infrastructures », a-t-on ajouté.

Intertitre : Des travailleurs en attente 

L’annonce de jeudi crée beaucoup d’espoir auprès des travailleurs et des anciens travailleurs du Chantier Davie.  

« À terme, nous pensons être capables d’avoir 1000 personnes au minimum qui travailleront sur le chantier », a indiqué la syndicaliste Ann Gingras.

« Aujourd’hui, les travailleurs de la Davie et le Chantier Davie franchissent un point tournant de leur histoire. À travers un processus rigoureux, transparent et compétitif, la Davie a su démontrer sa valeur. Il reste certes quelques étapes à franchir, mais nous pouvons affirmer avec confiance que le meilleur est à venir », a pour sa part déclaré le député libéral de Québec, Jean-Yves Duclos, président du Conseil du trésor.  

Mais pour le député conservateur de la circonscription de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis Steven Blaney, l’annonce du gouvernement libéral est « une vague promesse » faite dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale « qu’il ne respecte pas ».  

« Pour [tous les] travailleurs qui ont été mis à pied, il n’y a rien là-dedans. Aucun rappel de travailleurs », a-t-il dénoncé.  

En juillet dernier, Ottawa a également confirmé l’attribution de deux contrats d’un demi-milliard de dollars chacun pour les chantiers navals Davie, au Québec, et Seaspan, en Colombie-Britannique. Les travaux devraient commencer en 2020  pour une durée de cinq ans et devraient permettre de créer ou de préserver quelque 400 emplois par chantier naval.

- Avec La Presse canadienne 

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