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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


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Un nouveau règlement pour favoriser les logements familiaux

La mairesse de Montréal Valérie Plante a tendu la main lundi aux représentants de la construction en vue de l’adoption, en 2019, de son règlement d’inclusion des logements sociaux et familiaux dans les nouveaux projets.

«Le prix des plex et des maisons unifamiliales a augmenté considérablement au cours de la dernière année. Les données sur la migration des familles vers les banlieues ne sont guère plus rassurantes. On doit leur offrir plus de choix», a déclaré la mairesse, qui était l’invitée de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) au sommet de la construction, qui se tenait au centre-ville de Montréal.

L’été prochain, l’administration Plante-Dorais proposera l’adoption d’un règlement sur l’inclusion de logements sociaux et abordables dans les projets immobiliers. Ce règlement doit prévoir 20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables et l’inclusion d’un seuil minimal de logements familiaux (trois chambres et plus) dans tous les projets immobiliers.

Son objectif est de permettre le développement de 12 000 logements abordables, sociaux et familiaux.

«Pour en arriver là, on va demander la participation des différents intervenants concernés. On désire vous entendre sur les conditions nécessaires au développement et on vous gardera informés tout au long du processus. Nous voulons entendre vos craintes et vos pistes de solutions», a indiqué la mairesse.

Une première rencontre aura lieu dans les prochaines semaines. Début 2019, il y aura consultation publique de l’OCPM, a indiqué Valérie Plante. Cette dernière a aussi annoncé la création d’un groupe de discussion sur la réglementation à mettre en place.

«C’est en travaillant ensemble qu’on arrivera à une réglementation qui satisfera toutes les parties», a déclaré François-William Simard, vice-président développement stratégique et communications de l’APCHQ.

http://www.tvanouvelles.ca/2018/04/30/un-nouveau-reglement-pour-favoriser-les-logements-familiaux

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1098268/logements-sociaux-abordables-montreal-apchq-consultations

 

Quota de logements sociaux ou abordables : Montréal consultera l'APCHQ

Publié il y a 28 minutes

 

La Ville de Montréal s'engage à consulter le milieu de l'habitation avant d'adopter une réglementation qui obligerait les promoteurs à prévoir dans leurs projets au moins 40 % de logements sociaux ou abordables plutôt que 30 %.

Projet Montréal en avait fait une promesse électorale : garantir que les nouveaux projets résidentiels offrent au moins 20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables et 20 % de logements de trois chambres ou plus.

La mairesse Valérie Plante promet maintenant de consulter entre autres les promoteurs immobiliers avant d'adopter un nouveau règlement en 2019.

« Oui, on a des objectifs ambitieux, a-t-elle admis lundi lors du sommet annuel de l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ). Mais il ne faut pas oublier que les besoins sont grands : j'ai 25 000 ménages sur une liste d'attente pour un logement social ou abordable [et] j'ai à peu près 110 000 personnes qui déboursent la moitié de leur salaire pour se loger. C'est quand même important. »

Le groupe Prével, qui a plusieurs projets au centre-ville, participera à la consultation. Sa coprésidente, Laurence Vincent, affirme qu'avec une bonne planification, l'entreprise pourrait augmenter sa part de logements sociaux à 20 % et de logements abordables à 20 %. Elle s'interroge cependant sur l'impact de la réglementation pour les autres acheteurs, ceux qui ne cherchent pas un logement abordable ou social.

« On parle de logement familial, il y a les frais de REM, les frais de parcs, on parle peut-être d'une contribution pour les écoles... Il faut faire attention à toutes les demandes qui sont faites sur l'habitation, prévient-elle. Il faut comprendre que plus on fait de demandes, plus le coût de l'habitation augmente. Et puis il faut se poser la question si ce sont les propriétaires qui doivent être responsables de payer pour l'ensemble de ces mesures-là, alors que ce sont des choix de société et que toute la société montréalaise en bénéficie. »

L'APCHQ se réjouit d'être consultée plus d'un an avant l'entrée prévue du nouveau règlement. L'Office de consultation publique de Montréal doit aussi se pencher sur la future réglementation l'hiver prochain.

D'après le reportage de Benoît Chapdelaine

 

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À la une de Bloomberg Canada

Montreal Is Canada’s Next Hot Housing Market

By 
May 4, 2018, 7:00 AM EDT
  •  
    Jobs growth, falling inventory put pressure on prices
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    Chinese emerging as new buyers in still-affordable city

Montreal’s housing market is finally getting on the map.

 

An economic revival in Canada’s second-biggest city is fueling a real-estate renaissance, speeding up sales, shrinking inventories, and luring foreign buyers. More stringent lending rules have curbed transactions and slowed price growth in Toronto but have had little effect on Montreal, where buyers are flocking to new condos and sellers are gaining the upper hand.

The trend continued in April, as home sales rose 10 percent from a year earlier. By contrast, Toronto posted its weakest sales for the month in 15 years, while activity in Vancouver fell 27 percent, even as prices in both markets were stable.
 
Montreal’s rebirth is showing in ways big and small. Devimco Immobilier Inc., a developer that sold a record1,180 condos downtown last year, is moving up two towers because of high demand, with calls coming in from as far away as China, special adviser Marco Fontaine said in a phone interview. Montreal, long the “neglected child” at Canadian real-estate conferences, is now a topic of discussion, he said.

“There’s an incredible buzz,” Fontaine said in a phone interview. “We’re much cheaper than Toronto and Vancouver and that’s attracting a lot of interest.”

Economic Driver

The biggest drive is economics. According to think tank Institut du Quebec, Montreal added more jobs in 2016-17 than in the previous eight years, with companies including Amazon.com Inc. and International Business Machines Corp. opening new data and tech centers. The city, where both French and English can be heard on the street, is also growing into an artificial intelligence hub that’s home to Thales SA and Facebook Inc. research labs.

Analysts don’t see signs of overheating yet. Houses in the city, which is known for a vibrant food and cultural scene and universities such as McGill and Universite de Montreal, are still a bargain compared with the country’s most expensive markets. At C$317,000 ($246,673), the median detached house price for the greater Montreal region compares with C$870,000 in Toronto and C$1.4 million in Vancouver, according to the local real estate boards.

Still, the number of properties that sold for more than C$1 million grew 20 percent last year according to Sotheby’s International Realty, which expects Montreal to lead major cities in the luxury market segment this spring. Growth for both benchmark prices and the number of transactions in the resale market has outpaced Toronto’s this year. And pressure on prices -- which rose 7 percent for houses and 3 percent for condos last year -- is set to creep up, the Canada Mortgage & Housing Corp. said in a report last week.

“Demand is strong and the number of properties for resale is down, so market conditions are getting tighter,” CMHC analyst Francis Cortellino said in a phone interview. “The Montreal market is very dynamic at the moment.”

Daniel Cholewa, who as chief executive officer of Keller Williams Urbain in downtown Montreal oversees a network of more than 100 brokers, says transactions in the first quarter were up 45 percent from a year ago, the best market he’s seen since entering the business a decade ago. Stories of bidding wars and 48-hour sales are becoming more frequent, he said.

“The market has been so stagnant and has been such a buyers’ market for so long here that growth is natural and it’s necessary,” he said in a phone interview. “The fact that this has been happening is a really good thing.”

Space Limits

The lack of building space on the island of Montreal is making detached homes a rarer find and will underpin a 5 percent increase in prices this year, Paul Cardinal, market analysis manager at the Quebec Federation of Real Estate Boards. Condo prices will rise a more modest 3 percent on average, though they are already up by more than 10 percent this year in some neighborhoods, including in several suburbs off the island, he said.

There’s also evidence that foreign buyers, now the target of a tax in Ontario and British Columbia, are taking a keener interest in Quebec’s biggest city. They owned 1.7 percent of condos in Montreal last year, up from 1.1 percent in 2016, according to CMHC data. That’s getting closer to Toronto’s 2.5 percent and Vancouver’s 2.2 percent.

Chinese buyers, who can fly direct from Beijing and Shanghai, have emerged as the third-largest group by nationality after the U.S. and France, accounting for 16 percent of transactions in the province in 2017, from just 1.3 percent a decade earlier, according to Quebec budget documents.

Foreign capital moved east from Vancouver to Toronto, “and now you’re starting to see some of that capital floating into Montreal,” Cameron Goodnough, CEO of Timbercreek Financial Corp., said in an interview.

Mandarin Please

The industry has been quick to adjust. Engel & Volkers Montreal now has seven mandarin-speaking brokers, after hiring the first one in late 2015, owner Debby Doktorczyksaid in an interview. Foreign demand “is getting stronger and stronger,” said Doktorczyk. “The Asia market has now taken a space it didn’t have just two years ago.”

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People are signing up for new condos faster than they used to, cutting the number of sales events developers and brokers need to put up. Long gone are the days when a glut of condos was giving buyers the power to ask for parking or appliances, Shirley said.

“I say good luck to potential buyers showing up at a sales office today to negotiate anything,” he said. “That’s over.”

https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-05-04/-neglected-child-no-more-montreal-is-next-hot-housing-market

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1099128/immobilier-ventes-logements-augmentation-montreal

Bond de 10 % des ventes de logements en avril dans le Grand Montréal

Publié aujourd'hui à 14 h 17

 

Les ventes de logements montréalais ont progressé de 10 % en avril par rapport à l'an dernier, atteignant leur plus haut niveau en huit ans pour ce mois en particulier, a indiqué vendredi la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

LA PRESSE CANADIENNE

Au total, 5432 habitations ont été vendues en avril, comparativement à 4957 l'an dernier, d'après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.

Les ventes de copropriétés ont grimpé de 18 % par rapport à l'an dernier. Entre-temps, les ventes de maisons unifamiliales et de plex, qui comprennent deux à cinq logements, ont progressé de 6 %.

Le prix médian d'une maison unifamiliale dans le Grand Montréal a atteint 317 000 $ le mois dernier, ce qui représentait une hausse annuelle de 4 %. Celui des plex a grimpé à 500 000 $, un bond annuel de 3 %.

Le prix médian des copropriétés a gagné 2 % par rapport à l'an dernier, la moitié des logements de ce type s'étant vendus à plus de 245 350 $.

Le nombre de propriétés résidentielles inscrites à la vente a reculé de 17 % à 25 466, alors qu'il était de 30 735 un an plus tôt. Les nouvelles inscriptions ont retraité de 2 % à 6584, par rapport à 6728 en avril 2017.

Sur le plan géographique, les régions de l'île de Montréal, de la Rive-Sud, de Saint-Jean-sur-Richelieu, de Laval et de la Rive-Nord ont toutes enregistré des hausses significatives d'activité par rapport à l'an dernier. Seul le secteur de Vaudreuil-Soulanges est resté stable par rapport à avril 2017.

Les secteurs de la banlieue ont été plus actifs, avec des progressions de 15 % pour la Rive-Sud, 13 % pour Saint-Jean-sur-Richelieu et 12 % pour Laval et pour la Rive-Nord.

Sur l'île de Montréal, les ventes ont progressé de 6 %.

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C'est assez exceptionnel ce qui se passe. Chaque fois qu'on pense que ça va arrêter ou ralentir, et bien c'est encore plus fort et ça continue. Et je crois qu'on en parle pas assez dans nos médias de cette effervescence. Il y a encore trop de gens qui ne semblent pas au courant ou qui ne réalisent pas l'ampleur du marché immobilier actuel.

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IMMOBILIER
Boom du marché locatif


ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE
Le nombre de mises en chantier d’appartements a presque doublé en un an dans la région de Montréal et la popularité de ce type de logements s’observe aussi ailleurs au Canada.
Sous un soleil radieux, le promoteur Cogir et son partenaire, le Fonds immobilier de solidarité FTQ, ont effectué mercredi la pelletée de terre protocolaire de l’immeuble de sept étages UniCité, un projet à vocation mixte qui comprendra 175 logements locatifs. Le dernier étage sera même consacré à une coopérative d’habitation de 28 appartements.
Fruit d’un travail de trois ans, ce projet sera érigé au 5300, rue Molson, au sud de la rue Masson, en face du parc du Pélican, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal.
« Sur l’île de Montréal, à part Humaniti [un projet mixte de plus de 200 millions face à l’édifice de la Caisse de dépôt], c’est le premier qu’on fait », indique Jean-Marc Bélanger, vice-président exploitation, Multi-résidentiel Cogir Immobilier, rencontré sur place. Cogir gère 7500 appartements. « On devrait être en mesure bientôt de lancer d’autres projets », poursuit-il. 
« Le secteur multirésidentiel est vraiment en effervescence, surtout dans les produits neufs au Québec, notamment à Montréal. »
— Jean-Marc Bélanger
Dans Rosemont, le projet UniCité devrait trouver sa clientèle sans peine. Un projet récent, Central Rosemont, et ses 115 unités locatives, face à l’incinérateur des Carrières, est un succès de location, soutient M. Bélanger.
« Je crois que le multilocatif est en train de changer carrément, avance M. Bélanger, de Cogir. On s’en va vers du lifestyle, vivre une expérience de vie dans nos immeubles, avec des aires communes évoluées et des services diversifiés, par exemple du yoga, du pilates, des soirées zen avec des massages offerts aux locataires. »
Auparavant, les locataires de Rosemont qui cherchaient à louer un logement au goût du jour devaient se tourner vers les copropriétés offertes en location.
D’après les statistiques compilées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), il s’est construit 33 logements locatifs en 2016, mais ce nombre a décuplé en 2017, soit 316.
LES CHANTIERS DE LOGEMENTS LOCATIFS SE MULTIPLIENT
Ce qu’on voit à Rosemont se vit ailleurs. Marginales avant 2011, modestes jusqu’en 2014, les mises en chantier d’appartements locatifs traditionnels grimpent en flèche depuis. Après quatre mois en 2018, le nombre de logements en construction a bondi de 84 % par rapport à la même période l’an dernier.
Les mises en chantier sont passées de 1546 pour les mois de janvier à avril 2017 à 2839 pour la même période cette année.
Cette tendance n’est pas passée inaperçue au Fonds immobilier de solidarité FTQ, investisseur financier prenant des participations dans des projets avec un horizon de détention de 4 à 7 ans.
Au 31 décembre dernier, le fonds immobilier participait à 47 projets en construction ou en développement tout en détenant 53 immeubles sous gestion et 14 millions de pieds carrés de terrains vacants. Il investit en moyenne 170 millions par an.
VIVA-CITÉ : 6000 LOGEMENTS  DANS 10 VILLES
« Dans notre planification stratégique,  on a identifié cette année le locatif comme catégorie d’actif qui va se développer au même titre que le condo et le commercial de proximité, explique Normand Bélanger, PDG du Fonds immobilier, en entrevue à La Presse. La fenêtre d’opportunité pour du locatif est excellente », ajoute-t-il.
Le Fonds s’est d’ailleurs associé à Habitations Trigone pour lancer l'enseigne Viva-Cité, des complexes locatifs pour personnes de 55 ans et plus, destinés aux baby-boomers qui cassent maison et qui ne veulent pas vivre dans une résidence pour personnes âgées.
« On a comme projet de bâtir 6000 logements Viva-Cité  dans 10 villes aux Québec. »
— Normand Bélanger
« On a cinq ou six bâtiments de plus de 200 unités déjà livrées, comme à Saint-Lambert et à Sainte-Thérèse. On en a huit en construction », précise le PDG. 
Il a été impossible de parler à quelqu’un chez Trigone.
La popularité du locatif ne se limite pas aux frontières du Québec. Pour la première fois depuis des décennies, la demande pour le locatif dépasse celle pour la propriété. De 2011 à 2016, 396 000 ménages sur les 753 000 nouveaux ménages sont devenus locataires, selon l’indice 2018 du logement locatif canadien. Un phénomène qui a fait reculer le taux de propriété de 68,9 % à 67,8 %, le premier recul depuis 1971.
Francis Cortellino, analyste de marché de la SCHL à Montréal, observe que la nouvelle génération est moins portée à devenir propriétaire que les générations précédentes. Son explication : la cherté des maisons forcerait les milléniaux à opter pour le locatif. C’est particulièrement vrai à Toronto et à Vancouver, mais aussi, dans une moindre mesure, à Montréal.

 

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À l’autre extrémité du spectre de l’immobilier résidentiel, le créneau du luxe se porte bien comme jamais à Montréal. C’est ici que le prix des propriétés luxueuses augmente le plus rapidement au pays, indique une étude de Royal LePage. Montréal affiche une hausse de prix de 9,1 % pour un prix médian qui atteint 1 569 515 $ au cours des quatre premiers mois de l’année. Vancouver (5,2 %) a connu une hausse de prix, alors que les prix stagnent à Toronto (- 0,2 %).

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  • 1 mois plus tard...

Dans La Presse http://www.lapresse.ca/maison/immobilier/201806/18/01-5186177-letat-du-marche-surenchere-a-montreal.php

Publié le 18 juin 2018 à 10h00 | Mis à jour à 10h00

L'état du marché: surenchère à Montréal

JULIE ROY
Collaboration spéciale
La Presse


Les vendeurs font de bonnes affaires à Montréal, où le marché immobilier se porte à merveille. Pour la deuxième année de suite, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) y observe même de la surenchère: une propriété sur dix s'y vend désormais plus cher que le prix demandé.

Paul Cardinal, économiste à la FCIQ, explique qu'il y a surenchère lorsque les vendeurs ont le pouvoir de négociation et qu'ils se retrouvent souvent avec des offres multiples, ce qui met une pression à la hausse sur le prix.

Les segments des deuxièmes et troisièmes acheteurs, qui ont des ressources financières plus importantes, sont les plus dynamiques en la matière. « Les nouvelles règles hypothécaires ont eu un impact sur les premiers acheteurs, mais les règles n'ont pas été suffisamment contraignantes pour les autres. »

Pourquoi les gens sont-ils prêts à payer un prix supérieur à celui initialement demandé ? « Il y a une effervescence du côté de l'emploi. Il s'est créé 105 000 emplois à Montréal de 2016 à 2017. C'est sans parler du solde migratoire qui est positif. Il faut bien que ces gens habitent quelque part. Il y a aussi le fait qu'on ne choisit pas uniquement une maison, mais également un quartier. D'où la popularité de certains secteurs. La confiance des consommateurs est aussi à son sommet depuis 15 ans. Tout cela a un impact sur le marché immobilier », soutient Paul Cardinal.

Ce sont les plex de deux à cinq logements ainsi que les maisons unifamiliales qui sont surtout l'objet de la surenchère. En cas de surenchère, en moyenne, les acheteurs qui ont remporté la mise ont payé 15 072 $ de plus que le prix demandé par les vendeurs. « Certains secteurs de l'Ouest-de-l'Île comme Pointe-Claire (31 %), Kirkland (26 %) et Beaconsfield (26 %), etc. affichent des niveaux impressionnants de surenchère. La demande est très forte pour les maisons, et celles-ci sont rares », explique Paul Cardinal.

En ce qui concerne les plex, on note une diminution du parc immobilier en raison de la transformation de plusieurs logements en condos. Ce repli de l'offre et une demande toujours aussi forte expliquent le phénomène. « Dans les secteurs centraux comme Rosemont, le Plateau, les plex sont tellement prisés que le prix de vente de plus du quart des transactions conclues dans ce segment a dépassé le prix demandé », dit l'économiste.

La surenchère n'a toutefois pas touché le secteur du condo, puisqu'il y a une abondance de l'offre sur le marché.

En bref
Un frein à venir ?

Paul Cardinal ne s'inquiète pas outre mesure de cette surenchère et croit que les prochaines hausses de taux d'intérêt vont freiner doucement les acheteurs. Du côté des vendeurs, l'économiste pense que ces derniers vont s'adapter et afficher des prix plus élevés. « En ce moment, certains demandent un prix plus bas pour créer une sorte d'engouement. Pour eux, c'est une stratégie de vente. »

Pas un cas unique

Montréal n'est pas un cas unique au Québec. La surenchère a été observée dans plusieurs régions métropolitaines (RMR). C'est notamment le cas pour Québec (proportion de surenchère de 5,8 %), Sherbrooke (4,6 %) et Trois-Rivières (5,5 %), où ce sont majoritairement les plex qui ont fait l'objet de surenchère. Dans le secteur de Gatineau, ce sont plutôt les unifamiliales qui ont été touchées par ce phénomène (7,2 %).

Montréal toujours relativement abordable

La pression accrue sur le marché immobilier a certes fait augmenter de 5 % en moyenne le prix des propriétés à Montréal. Malgré tout, la métropole demeure abordable si on la compare aux autres grandes villes canadiennes. « En comparaison avec Montréal, les propriétés sont 2,3 fois plus chères à Toronto et 2,8 fois plus chères à Vancouver. L'économie va bien là-bas aussi », constate Paul Cardinal.

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http://montrealgazette.com/business/local-business/real-estate/migration-within-the-montreal-region-fuels-suburban-growth-cmhc-study

Young suburbanites head to Montreal, but families are taking their place: CMHC

It's a tradeoff: Young families with kids are moving to the suburbs, while single people from the suburbs are moving to downtown condos.

Jacob Serebrin, Montreal Gazette    
Updated: June 20, 2018

Young families are leaving the city of Montreal for cheaper suburbs, but downtown condos are attracting young suburbanites without kids, according to a new report by the Canadian Mortgage and Housing Corporation.

The report, which uses 2016 census data on primary home purchases, found that about 80 per cent of property buyers in the city of Montreal lived in the city the year before. About 10 per cent were living in other parts of the region.

Some neighbourhoods were particularly attractive: 25 per cent of people who purchased a property in Griffintown in 2016 were living in the suburbs the year before, the highest rate in the city, according to the report released on Wednesday morning.

Only 65 per cent of buyers in Griffintown were living in the city the year before, the lowest rate in the city.

And those buyers were young — 61 per cent were under 35, according to the study, which also found 57.1 per cent were single individuals and couples without children accounted for 30 per cent.

“In the city of Montreal, a lot of condos are bought by younger households or first-time homebuyers, especially if it’s a new construction,” said Francis Cortellino, a principal market analyst at CMHC and the author of the report. “If you go in the suburbs, it’s a different story.”

In suburban parts of the Montreal region, condos are being purchased by all age groups.

Across the Montreal region, 38.3 per cent of condos were purchased by people under 35, 35.4 per cent by people between 35 and 55, and 26.3 per cent were purchased by people over 55, according to the region.

While condo buyers in the city tend to be younger, buyers of single-family homes in Montreal tend to be older and more likely to have children.

That’s also true in relatively more expensive suburbs like Laval and Longueuil.

In the western and eastern parts of the North Shore, in particular, buyers tended to be younger, and couples without children made up a larger percentage of purchasers.

“If you’re a young couple and you don’t have kids right now and you want to stay in Montreal city, you’re maybe going to buy a condo in Sud-Ouest, Griffintown, Verdun, Lachine,” Cortellino said. “But if you’re a young couple with kids, you’re probably going to move to the suburbs because single-family homes are less expensive.”

Migration within the region is driving growth in some communities.

“Thirty per cent of all single-family home sales in Laval were to people who left Montreal city,” Cortellino said.

People are also moving from relatively more expensive suburbs to cheaper ones.

“In the central portion of the North Shore — Blainville, Ste-Thérèse, Rosemère, Lorraine — only 45 per cent of single-family home buyers lived in the sector a year before,” Cortellino said.

On the island, the Plateau-Mont-Royal, Ville-Marie and l’Île-des-Soeurs had the most buyers from outside the region, about 15 per cent.

Cortellino said he thinks most of those people are coming from other parts of Quebec or other Canadian provinces.

“We’re looking at people who bought dwellings to use as a primary residence, so we’re not talking about people who bought a condo to rent it on the market,” he said.

CMHC estimates that foreign buyers account for less than two per cent of all purchases in Montreal, he said.

 

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Il y a 9 heures, ScarletCoral a dit :

Young suburbanites head to Montreal, but families are taking their place: CMHC

It's a tradeoff: Young families with kids are moving to the suburbs, while single people from the suburbs are moving to downtown condos.

 

C'est effectivement un très bon équilibre entre la banlieue et la ville. Très sain d'avoir ce choix pour les familles et pour les célibataires. C'est pourquoi il ne faut pas opposer la banlieue et la ville car les deux peuvent et doivent se compléter. Bien sur, en autant que ce soit une banlieue raisonnablement proche. 

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20 juin 2018 Mis à jour le 12 juin 2018 à 14h30
 
 

 L'investissement immobilier du Fonds FTQ: un levier pour l'économie du Québec

Émilie Corriveau
Collaboration spéciale
 
 
Situées dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, les Habitations Le Domaine offrent depuis la fin des années 1950 des centaines d’appartements abordables à louer.
 

Quand le propriétaire des lieux a décidé de vendre son vaste parc résidentiel, le groupe de ressources techniques Gérer son quartier, qui est affilié à l’entreprise d’économie sociale Bâtir son quartier, a rapidement signalé son désir d’en devenir l’acquéreur pour en assurer la pérennité. Ne disposant toutefois pas des ressources financières nécessaires pour concrétiser son projet, l’organisme a dû se tourner vers des partenaires. N’étaient les deux prêts à long terme de 9,6 millions $ que lui ont consentis le Fonds immobilier de solidarité FTQ et la Fondation Lucie et André Chagnon, la transaction n’aurait probablement jamais eu lieu.

Des investissements semblables à ce dernier, le Fonds immobilier de solidarité FTQ en a réalisé des dizaines au cours des 20 dernières années.

Créé en 1991, ce fonds a pour mission de contribuer au développement économique du Québec en participant financièrement et stratégiquement à la concrétisation de projets immobiliers rentables, créateurs d’emplois et socialement responsables, et ce, en partenariat avec des leaders du secteur.

Si, à ses débuts, le Fonds immobilier réalisait strictement des investissements traditionnels dans des actifs à fort potentiel de croissance, depuis 1997 il investit aussi dans des projets de logements sociaux, communautaires et abordables.

«Notre mandat, c’est de donner un rendement à nos actionnaires et de contribuer au développement immobilier du Québec, mais c’est aussi de contribuer à ce que des gens qui ont de plus modestes revenus puissent se loger de façon convenable», indique Normand Bélanger, président-directeur général du Fonds immobilier de solidarité FTQ. «C’est ce qui nous a amenés à faire des investissements dans le logement communautaire et dans le logement social et abordable également.»

Au fil des ans, le Fonds immobilier a injecté près de 71,3 millions $ dans ce type de projets, si bien que plus de 3800 logements ont pu être créés ou maintenus depuis 1997.

«Le Fonds immobilier est un partenaire extrêmement important qui a vraiment permis d’augmenter la réponse aux besoins en logements communautaires à travers la province», explique Édith Cyr, directrice générale de Bâtir son quartier.

Cela ne s’est pas fait au détriment du rendement des investisseurs. «Le logement social est tout à fait rentable, confirme le PDG du Fonds. Nos investissements sociaux rapportent un rendement de 5 à 6 %.»

Divers modèles

Lorsqu’il investit dans des projets qui ne relèvent pas du domaine de l’habitation communautaire, le Fonds immobilier privilégie un modèle d’affaires qui consiste à investir, bâtir et vendre.

«On achète un terrain avec un partenaire et on développe un projet immobilier que l’on va conserver de cinq à sept ans après sa stabilisation», résume M. Bélanger.

La participation du Fonds est égale à celle du partenaire-promoteur. Par exemple, si le démarrage d’un immeuble commande une mise de fonds de 4 millions $, le Fonds et son partenaire y investiront chacun 2 millions $.

«Par la suite, on va le revendre pour utiliser l’argent et l’investir dans d’autres projets. On favorise un cycle de cinq à sept ans versus un cycle de 20 à 30 ans parce qu’on a la mission de créer de l’emploi et que, en immobilier, l’emploi, ça se crée quand on construit», précise M. Bélanger.

Lorsqu’il est question d’investissements consacrés à l’habitation sociale, communautaire ou abordable, l’approche du Fonds immobilier est quelque peu différente. Plutôt que de collaborer avec des promoteurs, il travaille en partenariat avec des groupes de ressources techniques comme Bâtir son quartier ou des associations. Bien implantées dans leurs milieux, ces organisations cernent les différentes possibilités immobilières et sollicitent l’aide du Fonds lorsque nécessaire.

Les interventions de ce dernier se traduisent en général par des investissements dans des fonds spécialisés dont la gestion est confiée à des entreprises d’économie sociale ou des associations. Celles-ci peuvent ensuite les utiliser pour saisir une occasion d’achat d’un terrain ou d’un immeuble dans l’attente du financement nécessaire à la réalisation de leur projet.

Trois fonds de ce type ont été créés au fil des ans : le Fonds d’investissement de Montréal, le Fonds d’acquisition de Montréal et le Fonds d’acquisition québécois.

Il ne s’agit toutefois pas des seuls véhicules qu’utilise le Fonds pour investir dans l’immobilier à vocation sociale. Depuis 2015, par l’entremise du Fonds d’aide à la rénovation de l’habitation communautaire, il finance la modernisation de coopératives et d’organismes à but non lucratif d’habitation.

Il soutient également la construction de logements abordables et adaptés aux besoins de personnes vivant avec un handicap physique ou une déficience intellectuelle par l’entremise du fonds d’investissement Han-Logement.

Et quand des organismes portent à son attention des projets qu’il juge pertinents, mais que ceux-ci ne répondent pas aux critères des fonds existants, il s’efforce de trouver des moyens de les appuyer directement.

«Le Fonds est un partenaire vraiment efficace pour trouver des avenues en dehors des programmes, relève Mme Cyr. Il comprend les enjeux de l’habitation communautaire et est prêt à aider.»

Un nouveau créneau

Depuis 2017, le Fonds dispose d’une enveloppe de 400 millions $ pour investir dans des infrastructures immobilières à vocation socioéconomique telles que des écoles publiques et des centres sportifs et culturels. Bien qu’il n’ait encore effectué aucun investissement dans ce secteur, il étudie actuellement une vingtaine de projets.

Ceux-ci seront réalisés en partenariat avec des promoteurs immobiliers et en collaboration avec le gouvernement, les municipalités et les commissions scolaires.

«Prenons l’exemple d’une infrastructure sportive ou culturelle. On va assumer le risque de développer, construire, stabiliser et louer le produit à la municipalité. De son côté, la municipalité devra s’engager avec nous pour une période de location de 35 ans. Elle aura l’option de racheter cet actif-là si elle le souhaite à la cinquième ou à la septième année et, par la suite, tous les cinq ans jusqu’à la fin du bail», explique M. Bélanger.

Le Fonds immobilier espère être en mesure d’annoncer ses premiers investissements dans la construction d’infrastructures collectives d’ici la fin de l’année.

À terme, grâce à l’effet de levier, ceux-ci devraient générer plus de 2 milliards $ de nouveaux projets.

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