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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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Il y a 1 heure, Mtlarch a dit :

En espérant que la phase 2 puisse cacher la partie en tôle du principal bâtiment. C'est vraiment raté comme effet et en plus, c'est censé être l'entrée principale qui passe parfaitement inaperçue sur la rue Sanguinet à moins d'être directement en ligne avec la rue de la Gauchetière. De René-Lévesque, ça ressemble à nul autre qu'un vulgaire bâtiment administratif un une quelconque usine avec une partie bizarre, morne et déprimante sur laquelle on affuble le signe du CHUM. Je ne sais pas comment on pourrait essayer d'embellir ou de cacher cette partie qui défigure l'ensemble?

 

Je dirais pour résumer la perception de cette partie problématique du CHUM, qu'elle donne exactement le même effet d'un désagréable mur aveugle. Pas génial sur le plan esthétique.

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Il y a 10 heures, Mtlarch a dit :

Et encore là,  j'oubliais de mentionner la hauteur égale de toutes les ailes du bâtiment, ce qui mets en relief prononcé la partie en tôle. L' ensemble au complet aurait pu être inversé dans son orientation qui donne vue vers le pont Jacques-cartier. Les chambres me semblent situées surtout dans les ailes situées au Sud et donc, sont essentiellement privées de soleil la majeure partie de la journée. Être malade et confiné dans une chambre donnant vue sur une aile d'edifice de couleur foncé (gris/noir) et privé due soleil... On présente toujours la vue de ce projet à partir de la rue St-Antoine, là ou il y a bien peu de piétons et ou l'autoroute n'est pas recouverte ou bien, avec une vue aérienne complètement irréaliste pour un piéton circulant sur Viger. L'effet global est mitigé mais sous certain angles, présente de l'intérêt. Espérant que la phase 2 saura rehaussé l'effet d'ensemble i.e. peu importe ou l'on se trouve par rapport au bâtiments.

Tu soulèves un excellent point sur lequel je m'étais jamais vraiment attardé auparavant. Si ce que tu dis s'avère exact au niveau de l'orientation des chambres et de la lumière je crois qu'il y a là un problème que l'on a négligé lors de la conception de l'édifice. Pour moi ce n'est pas un problème secondaire.Je ne m'étais jamais vraiment arrêté à la question de la couleur du CHUM, mais ce n'est pas non plus secondaire dans un environnement hospitalier. Du noir, du gris, hum, plus j'y pense plus je me dis que ce n'est pas le genre d'environnement dans lequel j'aimerais me retrouver si je devais être hospitalisé. On s'est moqué du CUSM et de son côté maternelle et petites classes avec ses couleurs vives, mais moi je préfère dans ces conditions le CUSM au CHUM. Je m'excuse de le dire comme ça, mais plus je regarde le CHUM plus je lui trouve un aspect funèbre avec cette prédominance de couleurs sombres pour la partie hospitalière. C'est un hôpital, pas un salon funéraire, même si on y meurt. C'est à croire que les concepteurs du projet dans une autre vie travaillaient dans une entreprise de pompes funèbres.

Modifié par santana99
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http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1085683/mots-font-mal-chum

Des mots qui font mal : une oeuvre dérange au CHUM

Publié le samedi 24 février 2018 à 21 h 45

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Une murale qui dérange au CHUM

La mosaïque du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) attire les regards. Cette œuvre d'art, qui s'étend sur plusieurs étages de l'hôpital de la métropole, est constituée de milliers de mots lisibles depuis l'intérieur du bâtiment. Certains d'entre eux font sourciller.

Des mots comme « Hécatombe » ou « cercueil » sont visibles sur cette mosaïque, notamment au département d’oncologie. Des patients y sont troublés par certains termes.

Des patientes ont dénoncé la création sur les réseaux sociaux. Le CHUM admet que ces mots n’y ont pas leur place.

Ce sont des mots qui m'auraient fait du tort. J'ai fait attention, en traitement, de ne pas me retrouver avec des gens qui vivaient des choses difficiles qui en parlaient. Moi, je fuyais ça comme j'aurais fui cette œuvre d'art là.

Josée Lachaîne survivante du cancer du sein

« L’œuvre au complet compte 15 000 mots répartis du huitième au seizième étage. Les mots [choisis par les artistes] peuvent se retrouver à divers endroits, dans ce cas-ci, nous comprenons que l’endroit où ils apparaissent n’est pas approprié », indique le CHUM.

Les artistes auteurs de cet œuvre sont Mathieu Doyon et Simon Rivest. Sur Facebook, ils affirment que les mots doivent refléter la vie des patients et qu'ils ont été soigneusement choisis.

Ils reconnaissent toutefois qu’« une série de mots a échappé à notre vigilance. Nous sommes parfaitement conscients que ces mots ont pu troubler certaines personnes, qui se trouvaient déjà dans une situation difficile. Nous en sommes vraiment désolés. »

Les artistes affirment que les mots qui dérangent seront remplacés le plus rapidement possible.

D'après le reportage de Marie-Laurence Delainey

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C'est du pseudo-art fondé sur un concept intellectuel simpliste. À la vue de cette photo, c'est aussi très laid; non, mais c'est quoi ces étoiles noires qui ressemblent à des bulles de rabais de prix sorties d'un circulaire de Jean-Coutu! 

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il y a 11 minutes, MartinMtl a dit :

C'est du pseudo-art fondé sur un concept intellectuel simpliste. À la vue de cette photo, c'est aussi très laid; non, mais c'est quoi ces étoiles noires qui ressemblent à des bulles de rabais de prix sorties d'un circulaire de Jean-Coutu! 

L’ensem est déjà morose au niveau du choix des couleurs sombre, mais je suis d’accord, pourquoi insister sur cette noirceur integrale?

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Il y a 6 heures, ScarletCoral a dit :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1085683/mots-font-mal-chum

Des mots qui font mal : une oeuvre dérange au CHUM

Publié le samedi 24 février 2018 à 21 h 45

DW2VLuoUQAABmTL.jpg:large
Une murale qui dérange au CHUM

La mosaïque du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) attire les regards. Cette œuvre d'art, qui s'étend sur plusieurs étages de l'hôpital de la métropole, est constituée de milliers de mots lisibles depuis l'intérieur du bâtiment. Certains d'entre eux font sourciller.

Des mots comme « Hécatombe » ou « cercueil » sont visibles sur cette mosaïque, notamment au département d’oncologie. Des patients y sont troublés par certains termes.

Des patientes ont dénoncé la création sur les réseaux sociaux. Le CHUM admet que ces mots n’y ont pas leur place.

Ce sont des mots qui m'auraient fait du tort. J'ai fait attention, en traitement, de ne pas me retrouver avec des gens qui vivaient des choses difficiles qui en parlaient. Moi, je fuyais ça comme j'aurais fui cette œuvre d'art là.

Josée Lachaîne survivante du cancer du sein

« L’œuvre au complet compte 15 000 mots répartis du huitième au seizième étage. Les mots [choisis par les artistes] peuvent se retrouver à divers endroits, dans ce cas-ci, nous comprenons que l’endroit où ils apparaissent n’est pas approprié », indique le CHUM.

Les artistes auteurs de cet œuvre sont Mathieu Doyon et Simon Rivest. Sur Facebook, ils affirment que les mots doivent refléter la vie des patients et qu'ils ont été soigneusement choisis.

Ils reconnaissent toutefois qu’« une série de mots a échappé à notre vigilance. Nous sommes parfaitement conscients que ces mots ont pu troubler certaines personnes, qui se trouvaient déjà dans une situation difficile. Nous en sommes vraiment désolés. »

Les artistes affirment que les mots qui dérangent seront remplacés le plus rapidement possible.

D'après le reportage de Marie-Laurence Delainey

Je commence à me questionner sérieusement sur les choix qui ont été faits à l'origine pour ce projet et sur ce qui sous-tend l'ensemble. Cette murale confirme ce que je pense maintenant de cet environnement hospitalier. Le CHUM est-il devenu une filiale d'Urgel Bourgie ? Ça commence vraiment à devenir morbide et déprimant pas à peu près cette affaire-là. Veut-on que les patients guérissent vraiment ou qu'ils fassent une dépression nerveuse ? Car on voudrait les déprimer complètement qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Qu'est-ce que c'est que cette insistance sur le noir dans un hôpital ? Les artistes qui ont conçu cette murale, je m'excuse de le dire comme ça, sont des écervelés. Ils ne semblent pas avoir réalisé une seule seconde dans quel environnement ils oeuvraient. Paradoxalement, on doit parler ici d'un manque de sensibilité - pour des artistes qui sont des êtres particulièrement sensibles ça la fout mal - mais aussi d'un manque total de psychologie. À  quoi ont-ils pensé ? Inexcusable !

Il n'y a rien de drôle dans cette histoire. Ceux qui trouvent ça drôle je ne vous souhaite pas de vous retrouver un jour sur une civière dans un couloir de l'hôpital avec pour seule vue cette murale. Vous allez la trouver moins drôle

Modifié par santana99
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il y a 32 minutes, santana99 a dit :

Je commence à me questionner sérieusement sur les choix qui ont été faits à l'origine de ce projet et sur ce qui sous-tend l'ensemble

La gamme des choix faits à l'origine dépasse largement la question de la murale, et commence par celui du site (une longue saga).

C'est de guerre lasse qu'on s'est résolu (pour plusieurs) à accepter la décision.  Quand des inconvénients se manifesteront, on ne pourra que les déplorer,  et suggérer des mesures «palliatives» si on est constructif.

Je reconnais que le choix de tout autre site aurait aussi comporté des inconvénients, et sacrifié des avantages propres au site choisi.  

On devra vivre avec les plus et les moins.  Les pour et les contre, c'est de l'histoire ancienne.

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5 hours ago, santana99 said:

Je commence à me questionner sérieusement sur les choix qui ont été faits à l'origine pour ce projet et sur ce qui sous-tend l'ensemble. Cette murale confirme ce que je pense maintenant de cet environnement hospitalier. Le CHUM est-il devenu une filiale d'Urgel Bourgie ? Ça commence vraiment à devenir morbide et déprimant pas à peu près cette affaire-là. Veut-on que les patients guérissent vraiment ou qu'ils fassent une dépression nerveuse ? Car on voudrait les déprimer complètement qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Qu'est-ce que c'est que cette insistance sur le noir dans un hôpital ? Les artistes qui ont conçu cette murale, je m'excuse de le dire comme ça, sont des écervelés. Ils ne semblent pas avoir réalisé une seule seconde dans quel environnement ils oeuvraient. Paradoxalement, on doit parler ici d'un manque de sensibilité - pour des artistes qui sont des êtres particulièrement sensibles ça la fout mal - mais aussi d'un manque total de psychologie. À  quoi ont-ils pensé ? Inexcusable !

C’est 2 mots, sur un projet de plusieurs milliard de $$$, à la fine pointe, des chambres toutes individuelles, beaucoup de lumiere naturelle et j’en passe. Faut pas non plus être hypersensible. Inexcusable!! Haha, il n’y a rien d’inexcusable. Le mea culpa est fait, ca sera mondifié, on avance et on continue. amen!

Modifié par MDCM
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il y a 22 minutes, MDCM a dit :

C’est 2 mots, sur un projet de plusieurs milliard de $$$, à la fine pointe, des chambres toutes individuelles, beaucoup de lumiere naturelle et j’en passe. Faut pas non plus être hypersensible. Inexcusable!! Haha, il n’y a rien d’inexcusable. Le mea culpa est fait, ca sera mondifié, on avance et on continue. amen!

Non, pas de ha ha, il n'y a rien de drôle dans cette histoire. Essaye de te mettre une minute à la place des patients, au lieu de tourner cette histoire en dérision. Il n'y a rien de drôle dans cette histoire.

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Il faut être insensible à un niveau sans précédant pour avoir choisi en tant qu'artiste ces mots d'une cruauté inouie envers les patients et la fonction principale de l'édifice qui est de sauver des vies. Ça en dit long sur l'état de la société dans laquelle on vit. Oui ce sont deux mots, mais deux mots de trop!!!

Modifié par Rocco
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