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Marché d'édifices à bureaux de Montréal : actualités


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  • 1 mois plus tard...

Tours de bureaux: dégel du marché de Montréal

 

15 mars 2007 - 06h08

 

La Presse

 

Laurier Cloutier

 

Le marché des immeubles de bureaux est en train de dégeler au centre-ville de Montréal, pour la première fois depuis 14 ans.

 

Selon une étude des consultants canadiens GVA Devencore, la demande locale d'entreprises ayant besoin de locaux va sans doute susciter la construction de tours de bureaux prochainement.

 

De fait, Canderel vient de commencer à couler le béton de la première phase du nouveau siège social de Bell Canada à L'Île-des-Soeurs.

 

Plusieurs facteurs favorisent la mise en chantier d'immeubles de bureaux. Le président et chef de la direction de GVA Devencore, Jean Laurin, cite la baisse du taux d'inoccupation en bas de 10 %. «C'est un des indices.»

 

Le taux d'inoccupation combiné (catégories A et B) est même tombé à 7,1 %, son plus bas niveau depuis 2002. C'est toutefois le taux des immeubles de prestige (catégorie A) qui a le plus d'influence sur les chantiers, a précisé Jean Laurin. Il est tombé à 9,3 %. Les immeubles de catégories B sont moins luxueux.

 

«Un certain nombre d'importantes entreprises locataires ont par ailleurs commencé à se renseigner discrètement» sur la disponibilité de locaux au centre-ville de Montréal, selon Devencore. Si elles décident de déménager, ces entreprises auront besoin de 500 000 pieds carrés, a déclaré Jean Laurin.

 

Le 1250, René-Lévesque Ouest et le 1000, De La Gauchetière sont les dernières tours de bureaux livrées sur le marché du centre-ville, en 1993, si l'on fait exception des cités du multimédia et du commerce électronique, au tournant de l'an 2000. Ces deux cités ont cependant profité de subventions et ont été critiquées par des promoteurs privés qui ont dû retarder des projets.

 

Devencore surveille actuellement l'évolution de deux projets importants : Westcliff, qui est à la recherche de locataires pour une tour de 350 000 pieds carrés au Square Victoria et la société immobilière texane Hines et la SITQ Immobilier, qui ont lancé en octobre dernier la location du 900, De Maisonneuve Ouest, voisin de l'ancien restaurant Bens'.

 

La construction de cette tour de 28 étages et de 150 millions de dollars ne doit cependant commencer qu'en avril 2008.

 

Le déménagement de Bell Canada à L'Île-des-Soeurs, en septembre 2008, va libérer 500 000 pieds carrés de bureaux au centre-ville de Montréal, mais déjà trois étages de la Tour Bell, au 700, De La Gauchetière, ont été reloués à la Banque Nationale, selon Jean Laurin.

 

Cela favorise la concrétisation de projets de bureaux, mais pas nécessairement pour demain matin, a-t-il ajouté. «C'est un peu plus compliqué aujourd'hui». Les loyers ne sont pas encore assez élevés pour faciliter le financement de nouvelles tours, selon Devencore. Il y a donc une fenêtre pour les locataires qui veulent négocier un nouveau bail.

 

La première phase du complexe Bell à L'Île-des-Soeurs va comprendre trois immeubles inter-reliés de huit, cinq et quatre étages, a précisé le vice-président de Canderel, Daniel Peritz. Ces locaux de plus de 600 000 pieds carrés seront occupés par 3000 des employés de Bell. Une deuxième phase de 500 000 pieds carrés doit suivre, mais Canderel devra discuter avec Bell avant de préciser la date de la mise en chantier, a-t-il déclaré.

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Pourquoi Bell Canada a choisie L'Île-des-Soeurs??? Pourquoi fuire le centre-ville??? Drôle de résonnement.

 

Ma compagnie a agie comme représentant pour Bell...et Dès le deépart, Bell voulait un CAMPUS corporatif. Ils voulaient des espaces verts, un gym, une garderie du STATIONNEMENT GRATUIT pour TOUT les employés, et surtout...ils VOulaient réduire l;eurs coûts d'opération. En quittant le C-V, et en s'installant à l'île des soeurs, leurs couts reliés à L'immobilier seront reduits de 40 à 45%...ce qui n'est pas négligeable!

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  • Administrateur

Le taux d'inoccupation combiné (catégories A et B) est même tombé à 7,1 %, son plus bas niveau depuis 2002. C'est toutefois le taux des immeubles de prestige (catégorie A) qui a le plus d'influence sur les chantiers, a précisé Jean Laurin. Il est tombé à 9,3 %.

 

 

criss si vite?? me semble que c'etait assez plus haut que ca pas si longtemps que ca.

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  • 5 mois plus tard...

Mark, what I can tell yoiu is that yes, it is true that we have seen a few quarters of positive absorptiono. The problem is that there is still lots of vacant space available in Downtown Montreal.

 

Normally, to see a new tower go up, you need two things to happen. Vacancy rates must be low(arond the 5% mark) and Leasing rates have to go UP, way UP! Right now, the Vacancy rate is going down, and that is good, but it still isn't low enough. The other problem is that the Leasing rates seem to wanna stay stable. there is still enough space out there that Landlords Can't ask for increased rates or else they'll never lease their space. When the rates in existing buildings will go high enough that a company will deem it acceptable to move into a new construction(where costs are always more expensive) then we'll see a tower go up.

 

AS far as 400 de maisonneuve is concerned, i think you meant 900 de Maisonneuve??? The SITQ and Hines project! Well, SITQ is still looking for an anchor tenant(at least 150,000 square feet)

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  • 2 mois plus tard...
  • Administrateur

Les locaux de bureaux se font rares à Montréal

 

29 novembre 2007 - 06h41

 

La Presse

 

Laurier Cloutier

 

 

 

Un «renversement de tendance décisif» se dessine sur le marché des immeubles de bureaux, tant à Montréal qu'ailleurs au Canada.

 

Selon la dernière étude de Jean Laurin, président de la société canadienne de consultants immobiliers GVA Devencore, de Montréal, la rareté de locaux de bureaux disponibles fait non seulement monter les loyers, mais augmente aussi la demande pour la construction de nouvelles tours.

 

Le taux d'inoccupation des immeubles de bureaux de première qualité (catégorie A) atteint son plus bas niveau historique, à Montréal et dans la plupart des grandes villes du Canada, précise Jean Laurin.

 

Le marché n'est cependant pas encore tout à fait mûr à Montréal pour appeler tout de suite les grutiers afin de mettre en chantier deux projets de tours d'un total de près de 750 000 pieds carrés au centre-ville.

 

 

 

Les promoteurs Hines et SITQ Immobilier du 900 De Maisonneuve Ouest (350 000 pieds carrés, près de l'ex-Bens) et Westcliff, qui travaille sur la phase deux de la Place OACI (300 000 à 400 000 pieds carrés), au Square Victoria, n'ont toujours pas trouvé assez de locataires. Ça pourrait toutefois se faire en 2008, dit Jean Laurin.

Le taux d'inoccupation a en effet chuté de 8% à 5,4% (catégorie A) à Montréal, car 800 000 pieds carrés de bureaux ont trouvé preneurs en un an, selon le président.

 

Et cela, malgré la construction en cours d'immeubles sur mesure de 850 000 pieds carrés, pour le Campus Bell, à L'Île-des-Soeurs, qui libère d'importants locaux au centre-ville.

 

La Banque Nationale et Hydro-Québec ont déjà réservé 180 000 pieds carrés de bureaux au 700, De La Gauchetière, le siège social que Bell Canada ne libérera que dans un an, soit à l'automne 2008.

 

Le prix des loyers de bureaux augmente à Montréal, mais pas encore tout à fait assez pour rentabiliser la construction de nouvelles tours, dit Jean Laurin.

 

Dans ce contexte, les propriétaires d'immeubles de bureaux démontrent moins de souplesse avec les locataires, qui doivent chercher pour trouver les bons locaux, ne pas rater les bonnes occasions et marchander, selon le président.

 

Sur un total de 44,5 millions de pieds carrés de locaux de bureaux répartis dans 195 immeubles, toutes catégories (A et B), au centre-ville de Montréal, les locataires ne trouvent plus que 1,2 million de pieds carrés de locaux disponibles de première qualité (A) et moins de 3,1 millions de pieds, au total.

 

Dans le Quartier international, c'est la pénurie avec seulement 2,6% de locaux à louer, précise Devencore.

 

Sans de gros chantiers de tours immobilières dans l'immédiat, dit Jean Laurin, la rareté de blocs d'espaces contigus de plus de 10 000 pieds carrés va s'accentuer à Montréal et la concurrence des locataires s'intensifier.

 

Ailleurs au Canada, dans des villes comme Calgary, Vancouver et Ottawa, la pénurie fait rage, avec un taux d'inoccupation de 0,4% à 3%.

 

Devencore s'attend à une flambée de nouveaux projets de construction, comme c'est d'ailleurs déjà le cas à Toronto, Vancouver et Calgary.

 

Les travaux dureront cependant encore deux à trois ans avant que les bureaux deviennent disponibles. Les locataires devront redoubler d'efforts en 2008 et 2009.

 

À Québec, la construction de bureaux est prévue pour bientôt, car le taux de vacance n'atteint pas 3%. À l'ouest d'Ottawa et à Kanata, c'est la rareté, selon Devencore.

 

À Edmonton, un projet d'aménagement de 700 000 pieds carrés de locaux de bureaux est en cours. À Halifax, des projets voient le jour en banlieue.

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