Ousb Posté(e) 9 décembre 2018 Partager Posté(e) 9 décembre 2018 il y a 48 minutes, Normand Hamel a dit : Ce n'est pas pour demain. La péréquation est basée sur un calcul très complexe qui repose en bonne partie sur le PIB de chaque province. Pour te donner une idée même l'Ontario reçoit maintenant un peu de péréquation. Pourtant son PIB est beaucoup plus élevé que celui du Québec à cause de toute l'immigration qu'elle reçoit. Alors ce n'est pas demain la veille comme on dit. Cela dit, les choses peuvent changer avec le temps. Par exemple la première fois qu'il a été question de péréquation c'était pour venir au secours de l'Alberta et des autres provinces de l'ouest. Finalement le projet ne s'est concrétisé que plus tard et éventuellement l'Alberta a commencé à exploiter son pétrole et est rapidement devenu une province riche. Mais tout cela pourrait s'effondrer dans les années à venir. L'Ontario également commence à montrer certains signes d'essoufflement. On ne sait pas ce qui peut arriver mais les choses peuvent changer rapidement tout en arrivant lentement. C'est ça le paradoxe.? L’Ontario recoit seulement 923 millions je pense tout en ayant presque le double de notre population. Chaque fois qu’on refusera un projet (oleoduc ou autre) tout en recevant des milliards en perequation on passera pour les pauvres qui sont subventionnés par le reste du pays mais qui chialent le plus. C’est une situation très peu enviable 2 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ToxiK Posté(e) 9 décembre 2018 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 9 décembre 2018 il y a une heure, Ousb a dit : L’Ontario recoit seulement 923 millions je pense tout en ayant presque le double de notre population. Chaque fois qu’on refusera un projet (oleoduc ou autre) tout en recevant des milliards en perequation on passera pour les pauvres qui sont subventionnés par le reste du pays mais qui chialent le plus. C’est une situation très peu enviable That ship has sailed... Même si on ne recevait plus de péréquation (ce que je souhaite qui arrive) ou que le programme était aboli, on se ferait chialer après si on refuse quoi que ce soit au ROC. On nous dira que puisqu'on a déjà reçu de la péréquation, on ne devrait rien dire. Ou bien que le bilinguisme est un cadeau que nous offre généreusement le ROC et qu'on devrait risquer notre environnement sans bénéfices directs. Ou bien ils se plaindront qu'on est séparatistes et qu'on ne veut pas le bien du Canada... Il y a des doubles standards: quand Toronto s'est opposé à l'agrandissement de la piste de l'aéroport Billy-Bishop, ça a annulé ne vente importante de C-Series à Porter alors que Bombardier en aurait bien eu besoin. Pourtant personne au Québec ne s'est plaint que Toronto nuisait à notre économie. 9 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Administrateur mtlurb Posté(e) 9 décembre 2018 Administrateur Partager Posté(e) 9 décembre 2018 On envois 50+ milliards à Ottawa chaque année en impôts et taxes. Il ne faut pas voir la péréquation comment de l’argent versée pour le Québec. Mais l’argent versée par des citoyens qui paient plus d’impôts versus ceux qui en paient moins.... et beaucoup de ces citoyens se retrouvent au Québec vs l’Alberta par exemple. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ousb Posté(e) 9 décembre 2018 Partager Posté(e) 9 décembre 2018 (modifié) il y a 17 minutes, mtlurb a dit : On envois 50+ milliards à Ottawa chaque année en impôts et taxes. Il ne faut pas voir la péréquation comment de l’argent versée pour le Québec. Mais l’argent versée par des citoyens qui paient plus d’impôts versus ceux qui en paient moins.... et beaucoup de ces citoyens se retrouvent au Québec vs l’Alberta par exemple. Je sais très bien. Mais malgré tout recevoir autant de péréquation c’est un signe de pauvreté. On pourra jamais changer cette perception là à moins qu’on reduise significativement ce montant. Je sais meme pas pourquoi je me fais downvoter alors que j’énonce tout simplement des faits observés. Ce n’est même pas une opinion personnelle. Some people are really insecure. J’étais en classe l’autre jour et le cours portait sur l’inégalité entre les différentes régions du monde. Evidemment le prof a parlé de la péréquation. On nous apprend littéralement que le Québec est pauvre. Pas qu’à moi mais aussi à des centaines de personnes qui passent par l’université chaque année. L’autre jour un ami nouvellement arrivé pour ses études me dit : « tu sais qu’apparemment le Québec est vraiment pauvre » ? Et là je me dis que ça fait des dégats toute cette histoire de péréquation. Modifié 9 décembre 2018 par Ousb Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nephersir7 Posté(e) 9 décembre 2018 Partager Posté(e) 9 décembre 2018 (modifié) il y a une heure, Ousb a dit : Je sais très bien. Mais malgré tout recevoir autant de péréquation c’est un signe de pauvreté. C'est de la pauvreté relative, pas absolue. Quand on regarde les chiffres, le point commun entre toutes les provinces qui ont une plus grande capacité fiscale que la moyenne Canadienne, c'est qu'elles ont beaucoup de capacité à tirer des revenus de leurs ressources naturelles par rapport à la taille de leur population. Terre-Neuve et la Saskatchewan se démarquent particulièrement sur ce point. On constate que l'Ontario, même avec toute la richesse de la capitale des affaires qu'est Toronto, arrive à peine à rejoindre la moyenne des 10 provinces puisqu'elle est pauvre en ressources naturelles. (absolument, pas seulement relativement) source: https://www.policyschool.ca/unpacking-canadas-equalization-payments-2018-19/ C'est donc un désavantage systémique qu'a le Québec. Nous avons presque deux fois plus d'habitants que la C-B et l'Alberta, mais pas deux fois plus de richesses naturelles, loin de là. D'où la pertinence du programme de péréquation, qui vise justement à mitiger les effets de ces inégalités systémiques. Il y a 19 heures, Ousb a dit : Chaque fois qu’on refusera un projet (oleoduc ou autre) tout en recevant des milliards en perequation on passera pour les pauvres qui sont subventionnés par le reste du pays mais qui chialent le plus. C’est une situation très peu enviable L'ironie, c'est qu'en bloquant un oléoduc qui enrichirait principalement les provinces de l'ouest, on empêche l'écart relatif entre le Québec et la moyenne canadienne de s'agrandir. Oui, oui, si on veut que le Québec se retrouve dans une "situation enviable" (pour reprendre tes mots), il faudrait idéalement s'enrichir aux dépens des provinces de l'ouest, et même de l'Ontario. Je crois que le gouvernement Legault est conscient de cela, d'où son opposition à une relance du pipeline Énergie Est et ses ambitions de vendre notre hydroélectricité aux provinces voisines. Modifié 9 décembre 2018 par nephersir7 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ToxiK Posté(e) 9 décembre 2018 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 9 décembre 2018 il y a 42 minutes, Ousb a dit : Je sais très bien. Mais malgré tout recevoir autant de péréquation c’est un signe de pauvreté. On pourra jamais changer cette perception là à moins qu’on reduise significativement ce montant. Je sais meme pas pourquoi je me fais downvoter alors que j’énonce tout simplement des faits observés. Ce n’est même pas une opinion personnelle. Some people are really insecure. J’étais en classe l’autre jour et le cours portait sur l’inégalité entre les différentes régions du monde. Evidemment le prof a parlé de la péréquation. On nous apprend littéralement que le Québec est pauvre. Pas qu’à moi mais aussi à des centaines de personnes qui passent par l’université chaque année. L’autre jour un ami nouvellement arrivé pour ses études me dit : « tu sais qu’apparemment le Québec est vraiment pauvre » ? Et là je me dis que ça fait des dégats toute cette histoire de péréquation. On est effectivement plus pauvre que des provinces qui ont du pétrole et que d'autres provinces qui sont le principal bénéficiaire du Pacte de l'auto que le gouvernement fédéral est prêt à sauver au coûts de toute autre industrie au Canada... On nous dit que c'est l'Alberta qui paye les garderies subventionnées (c'est un raccourci ridicule) mais en fait ce programme est financé par nos impôts et ultimement se paye tout seul car non seulement il crée des emplois mais il permet aussi à des milliers de femmes de pouvoir retourner au travail. Ce n'est pas négligeable en ces temps de pénuries d'emplois. En fait, le gouvernement fédéral engrange des dizaines de millions de $ annuellement grâce à ce programme sans avoir eu à y investir un seul sou. Bizarrement, on ne parle pas de ça au ROC. On est aussi plus pauvre que la majorité des états américains si on ne compare que le PIB ou le revenu disponible moyen, mais être pauvre au Québec ce n'est pas la même chose qu'être pauvre en Alabama ou en Virginie. Nos pauvres ici ont accès (outre aux garderies mentionnées plus haut) à un système de santé gratuit (ou presque...), à un réseau d'éducation publique de qualité (loin d'être parfait mais nettement mieux que l'éducation publique américaine), à des milieux de vie sécuritaires (ce qui diminue les frais d'assurance et ne crée pas le besoin de posséder une arme), à des programmes sociaux généreux, à un bon réseau de transport en commun (du moins à Montréal), à des logements abordables (même ceux non subventionnés), à de l'électricité bon marché... Et je ne parle même pas ici des subventions pour enfants, ni que les lois du travail et de la protection des consommateurs sont, à mon avis, bien meilleures ici. Si on veut diminuer ce qu'on reçoit de péréquation, il faudra augmenter les salaires des travailleurs mais pas de façon artificielle en augmentant le nombre de travailleurs syndiqués dans la fonction publique mais en améliorant notre productivité et en attirant des emplois plus hauts de gamme. Ça passa par l'éducation et par l'investissement dans l'amélioration des processus. Mais tout ça ne changera pas l'image du Québec dans le ROC. On va passer pour racistes chaque fois qu'un zélé à l'OLF va essayer d'applique la loi de façon un peu trop littérale ou bien à chaque fois qu'une entreprise anglophone va essayer de se faire de la publicité et se faisant passer pour une victime, ou qu'un anglophone nostalgique de la période ou l'Anglais dominait va vouloir nous ramener en arrière soit par des poursuites, soit en ameutant des médias avides de controverses. Pendant ce temps, l'Ontario aboli les remparts qui protègent les francophones de sa province et annule un projet intéressant pour Toronto d'université francophone. Si c'était le Québec qui avait fait ça... N'essayions pas de gagner la bataille de l'image au ROC, on est beaucoup trop payants pour eux comme diversion et comme faire-valoir auprès de leur ego collectif (pas tout le monde évidement, mais une masse critique suffisante quand même). Concentrons-nous à nous améliorer et regardons en avant vers le monde. 6 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
urbino Posté(e) 10 décembre 2018 Partager Posté(e) 10 décembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, ToxiK a dit : Mais malgré tout recevoir autant de péréquation c’est un signe de pauvreté Oubs: C'est un signe de pauvreté relative, si on veut le dire comme cela. (je ne sais pourquoi ToxiK est dans la citation) Par habitant, le Québec reçoit moins que l'Île-du-Prince Édouard, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle Écosse et le Manitoba. C'est d'abord pour ces provinces que la péréquation existe. Je pense aussi que si l'hydro-électricité ne compte pas dans les calculs, ce fut pour satisfaire le Manitoba. Il faut se souvenir du contexe où s'est concoctée notre constitution. Il n'y a pas eu de cadeau fait au Québec. Et comme la péréquation est inscrite dans cette constitution, même si toutes les provinces devenaient 10 fois plus riches du jour au lendemain, il y aurait encore de la péréquation. Et dans la vie, soit on est au-dessus ou en-dessous de la moyenne, on ne peut sortir de cela. Quant aux raisons qui font que le Québec se trouve sous la moyenne, il y en a une panoplie, et, oui, le Québec pourrait faire mieux. Mais tout le monde veut et peut faire mieux, d'un océan à l'autre. Modifié 10 décembre 2018 par urbino 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nephersir7 Posté(e) 10 décembre 2018 Partager Posté(e) 10 décembre 2018 (modifié) il y a 7 minutes, urbino a dit : Je pense aussi que si l'hydro-électricité ne compte pas dans les calculs C'est une fausse croyance, propagée par les médias et politiciens de l'ouest du Canada. Les revenus de l'hydro-électricité sont en fait comptés au même titre que les revenus du pétrole, c'est à dire dans la catégorie des ressources naturelles. Modifié 10 décembre 2018 par nephersir7 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
urbino Posté(e) 10 décembre 2018 Partager Posté(e) 10 décembre 2018 il y a 2 minutes, nephersir7 a dit : C'est tout à fait faux. Les revenus de l'hydro-électricité sont comptés au même titre que les revenus du pétrole, c'est à dire dans la catégorie des ressources naturelles En trois secondes j'ai trouvé ceci. Je vous reviens avec des informations supplémentaires. https://www.tvanouvelles.ca/2012/10/11/la-perequation-favorise-les-provinces-riches-en-hydroelectricite Gardez-vous une petite gêne avant de dire aux autre que ce qu'ils avancent est "tout à fait faux" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nephersir7 Posté(e) 10 décembre 2018 Partager Posté(e) 10 décembre 2018 (modifié) il y a 55 minutes, urbino a dit : Gardez-vous une petite gêne avant de dire aux autre que ce qu'ils avancent est "tout à fait faux" @urbino J'avais mis à jour mon commentaire avec des mots mieux pesés. Il est important de bien séparer les faits des affirmations. Le fait demeure que les revenus de l'hydroélectricité sont tout à fait comptés. Permettez-moi de citer un expert: La nuance est que bien que les revenus soient tout à fait comptés dans le calcul, une théorie affirme que c'est justement le fait que ce soient les revenus qui soient comptés qui est problématique, puisque ça donnerait un incitatif aux provinces récipiendaires de la péréquation de diminuer les redevances hydrauliques qu'elles exigent à leur société d'état. L'affirmation veut que ces provinces pourraient vendre leur électricité à rabais, diminuant du même coup les revenus versés à l'état, mais l'état récupérerait une partie du rabais à travers la péréquation reçue en raison des revenus plus faibles: [...] A more fundamental and long-recognized problem is the incentive for provinces receiving equalization payments to underprice the water-rental rates they charge for hydro production. Lowering water-rental rates has the effect of reducing provincial hydro revenues, which can entitle those provinces to larger equalization payments, while benefitting residents with cheaper hydro rates. Looked at empirically, “have-not” provinces do charge lower average rates for hydro than do “have” provinces, lending credence to the criticism that non-recipient provinces subsidize cheaper energy for residents of recipient provinces. The increased development of competitive North American wholesale electricity markets in recent decades has made it more feasible to assess what a fair market price for water-rental rates could be. Updating the equalization formula to consider not water-rental revenue, but water-rental fiscal capacity, should be the highest priority of all in reforming Canada’s equalization formula to align it more closely to the principles behind its creation.[...] https://www.policyschool.ca/wp-content/uploads/2016/03/feehan-equalization.pdf (2014) Toutefois, puisque la valeur marchande de l'électricité a chuté ces dernières années, en raison de la production accrue de gaz naturel aux USA, l'auteur du rapport mentionne aussi que ce supposé incitatif a plus ou moins disparu. Now is the time to deal with this lingering sore point of undervalued water rentals. While it has been long recognized as a problem, and a rather unique one, the inherent difficulties of setting an accurate value for hydroelectricity has been cited as a barrier to addressing the matter. Also, the potential dollar-implications for some recipients might have been problematic, especially in the past where the hydro values may have been very high. However, these considerations have changed. First, the increased development of competitive wholesale electricity markets in North America has resulted in prices that can serve as indicators of the value of electricity. In particular, U.S. markets adjacent to the Canadian border — such as the New England, New York, Mid-Columbia, and Midwest markets — are where Canadian electricity can be sold, and both Alberta and Ontario have moved to market-based systems. In effect, these markets provide a “world price” benchmark, much the same as the Brent and West Texas Intermediate (WTI) benchmarks provide for crude oil. Secondly, with declining prices of natural gas, wholesale electricity prices have softened. With these markets providing relatively low reference prices to start with, the use of market prices would be unlikely to cause an immediate dramatic shift in equalization entitlements, especially if water rentals remain subject to the 50 per cent equalization rule. Modifié 10 décembre 2018 par nephersir7 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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