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Surplus de trois milliards


Normand Hamel

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il y a 31 minutes, mtlurb a dit :

Je sais pas si t’as une source pour le remboursement de la dette avec le fond des générations.

Je suis bien contant que @nephersir7 ait répondu avant moi à ta question car si j'avais écouté l'entrevue que Éric Girard a accordée à Gérald Fillion je n'avais cependant pas lu l'article que ce dernier a écrit après l'entrevue. Un excellent article d'ailleurs.

Cela dit, je partage ton avis concernant le coût de la dette versus le rendement. Je crois que Girard est trop prudent et selon moi cela pourrait nous faire perdre beaucoup d'argent. C'est d'ailleurs l'une des raisons pourquoi j'ai voté libéral! ?

 

Modifié par Normand Hamel
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Il y a 5 heures, nephersir7 a dit :

Ça date de septembre ça... il a bien vu que la bourse allait planter... malheureusement la baisse est survenue pendant la prise de pouvoir ... peut être que la stratégie va changer maintenant. 

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Il y a 7 heures, mtlurb a dit :

malheureusement la baisse est survenue pendant la prise de pouvoir ... peut être que la stratégie va changer maintenant. 

Je ne suis pas certain que la baisse pressentie soit déjà passée. Personnellement je crois plutôt qu'on a rien vu encore. C'est que toutes les conditions sont réunies pour une assez grave crise économique. Reste à voir quelle en sera l'ampleur et quand elle surviendra. C'est d'autant plus difficile à prédire qu'on ne sait pas ce qui la déclenchera. En attendant on est au sommet de la crête et on ne peut plus continuer de monter bien longtemps. Mais il se pourrait que je me Trump.  

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Il y a 6 heures, Normand Hamel a dit :

Je ne suis pas certain que la baisse pressentie soit déjà passée. Personnellement je crois plutôt qu'on a rien vu encore. C'est que toutes les conditions sont réunies pour une assez grave crise économique. Reste à voir quelle en sera l'ampleur et quand elle surviendra. C'est d'autant plus difficile à prédire qu'on ne sait pas ce qui la déclenchera. En attendant on est au sommet de la crête et on ne peut plus continuer de monter bien longtemps. Mais il se pourrait que je me Trump.  

Il avait peur d’une baisse de 20%. Le marché a presque baissé de 15% je pense si je ne me trompes pas. 

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L'affaire avec la bourse, c'est qu'elle n'est pas nécessairement connecté à la réalité actuelle de l'économie mais le marché essaie de prédire ce qu'il s'en viens.

 

Aussi, rembourser une dette pour un état consiste à attendre qu'une obligation arrive à terme et retourner le capital sans émettre d'autre obligation. On ne fait pas de paiement de carte de crédits comme un particulier. 

 

Si je comprend bien la stratégie du fond est d'avoir de la liquidité et lorsqu'une obligation arrive à terme, décider d'émettre à nouveau des obligation ou vendre des actifs pour rembourser le capital dépendamment des rendements prévu ou taux d'intérêt. La stratégie de la CAQ était peu être louable les taux sont encore très bas et malgré la chute actuelle des action, je pense qu'ils y a encore potentiel de gain plus élevé que le taux d'intérêt. 

Si l'économie plante vraiment, les taux vont chuter et il sera encore plus facile de renouveler. La question demeure si l'on aura un bear market ( ou les marchés sont péssismiste et l'on ne fait jamais de gain ou on creuse les pertes durant une longue période) ou si on assiste simplement a une correction due au gens qui prennent leur profits. 

On pourrais avoir une économie qui tourne a fond et un bear market, une économie qui entre en dépression tout en ayant simplement une correction. Les années passé ont démontrer que ces 2 situations son possible. 

 

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il y a 33 minutes, mtlurb a dit :

Le marché a presque baissé de 15% je pense si je ne me trompes pas.

Oui mais temporairement et a aussitôt remonté. Sur l'ensemble du mois d'octobre c'est quelque chose comme 6% seulement. Il ne s'agit même pas d'une correction mais plutôt d'un signe de nervosité des marchés envers la hausse des taux d'intérêt et les midterms.  

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Il y a 3 heures, Davidbourque a dit :

les taux sont encore très bas et malgré la chute actuelle des action, je pense qu'ils y a encore potentiel de gain plus élevé que le taux d'intérêt. 

Si l'économie plante vraiment, les taux vont chuter et il sera encore plus facile de renouveler. La question demeure si l'on aura un bear market ( ou les marchés sont péssismiste et l'on ne fait jamais de gain ou on creuse les pertes durant une longue période) ou si on assiste simplement a une correction due au gens qui prennent leur profits. 

On pourrais avoir une économie qui tourne a fond et un bear market, une économie qui entre en dépression tout en ayant simplement une correction. Les années passé ont démontrer que ces 2 situations son possible. 

1) En général c'est vrai.  Comme il se doit, les cours boursiers pris dans leur ensemble réflètent le consensus du marché, dans lequel on trouve des optimistes (bull) et des pessimistes (bear).  Choisir d'investir dans des portefeuilles d'actions plutôt que dans des placements à revenus garantis comporte des risques, qui sont normalement (avec des hauts et des bas) compensés par des rendements supérieurs à long terme.

2) «Si l'économie plante vraiment» au Canada, y compris au Québec, mais pas (ou pas autant) dans le reste du monde, en particulier aux USA), la marge de manoeuvre de la Banque du Canada pour abaisser les taux sera faible, à cause de l'impact négatif sur le taux de change, et par conséquent sur le taux d'inflation (à la hausse), à cause de l'importance des importations dans l'économie canadienne.

3) C'est vrai, mais on ne joue pas à pile ou face.  Qu'il s'agisse des taux d'intérêts, des performances boursières ou de la santé de l'économie (québécoise/canadienne),  ce qui survient aux USA est d'une importance capitale pour nous.  Il est donc crucial d'observer les tendances chez notre «voisin». Certes, les avis des experts (ainsi que des investisseurs) varient, mais il y a quand même des éléments incontestables.  Les décisions de la banque centrale des USA dans le sens d'une hausse graduelle des taux d'intérêts sont  visibles pour tous, et ce ne sont pas des amateurs.  Et quant à l'évidente bonne santé de l'économie des USA, si on considère des indices comme le (très bas) taux de chômage et le taux de croissance du produit intérieur brut, il ne faut pas oublier ou négliger le fait que cela s'accompagne d'un déficit budgétaire énorme (causé principalement par des baisses d'impôts), que plusieurs considèrent comme étant intenable:  d'ici 2-3 ans, un ralentissement économique est très possible.  En résumé, que pourrait être la «big picture» vers 2020-21?  -- Peut-être bien un environnement de taux d'intérêt plus élevé que maintenant (mais quand même encore historiquement bas) et une croissance économique ralentie. Faites vos jeux!

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Surplus de 3 milliards : que faut-il comprendre?

ANALYSE - Le ministre des Finances, Eric Girard, a raison de dire que le Québec n'est pas en surplus de 3 milliards de dollars. Le point sur les finances publiques de vendredi dernier est une photo du moment et non une projection. C'est un constat sur papier et non un coussin, une cagnotte, une réserve. C'est une lecture du passé, qui n'est pas garante, loin de là, de l'avenir.

UN TEXTE DE GÉRALD FILLION

Tous les mois, Québec diffuse un rapport sur l’état des finances publiques du gouvernement. Généralement, la publication du document est suivie d’une conférence téléphonique du ministre, ce qui a été le cas vendredi dernier.

Le ministère des Finances a annoncé que le surplus pour les cinq premiers mois de l’exercice 2018-2019, qui s’est amorcé le 1er avril dernier, est de 2,988 milliards de dollars après la mise de côté d’une somme consacrée au Fonds des générations. Ce surplus est attribuable à une forte croissance des revenus autonomes de 7,2 % d’avril à août, alors que, pour l’ensemble de l’exercice, on a prévu que la hausse allait être limitée à 2,3 %.

De plus, la croissance des dépenses de programmes a été de 5,2 % durant la même période, alors qu’elle doit atteindre 5,9 % sur les 12 mois de l’exercice.

Une fois qu’on a pris connaissance de ces données, on peut faire deux constats : le premier, bonne nouvelle, l’état des finances publiques est meilleur qu’attendu. Le second, soyons prudent, cette évolution pourrait ne pas durer d’ici la fin de l’exercice.

Donc, dans les circonstances, il est inutile de s’emballer à la lecture d’un rapport mensuel, celui qui porte sur les finances gouvernementales au mois d’août et pour les cinq premiers mois de l’exercice. Le surplus de 3 milliards de dollars est une indication, à un moment précis, de l’évolution des dépenses et des revenus. L’État a des obligations et fait des choix qui peuvent influer sur l’état des choses à n’importe quel moment de l’année.

Les propos d’Eric Girard et de François Legault

C’est ce qu’a dit le ministre Girard d’ailleurs dans sa conférence, vendredi dernier. Comme le rapportait mon collègue de Québec Mathieu Dion, Eric Girard a évoqué un second semestre en 2018 « moins fort », un surplus « temporaire », appelé à « disparaître ». La Presse et Le Journal de Montréal ont cité le ministre qui a dit, notamment, qu’il « ne faut surtout pas conclure que les revenus vont soutenir le même rythme, sur un horizon de 12 mois, qu’ils ont connu sur les cinq premiers mois ».

Il est étonnant, en retour, d’entendre le premier ministre François Legault dire : « On est en train de réviser les méthodes de comptabilisation. Je ne suis pas certain qu’il y ait un surplus de 3 milliards. » Soit il met en doute le travail des fonctionnaires du ministère des Finances, soit il veut changer les méthodes comptables de l’État.

Il est probable, cela dit, que le premier ministre cherche à tempérer les attentes des citoyens sur les réductions fiscales promises par la CAQ durant la campagne électorale et depuis son premier discours au lendemain de l’élection du 1er octobre. À force de dire qu’on va remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois, les citoyens s’attendent à des annonces concrètes et significatives, qui prennent de l’ampleur quand on évoque, au Ministère, un surplus de 3 milliards de dollars au cours des cinq premiers mois.

Des déficits d’ici 10 ans

La réalité, c’est qu’à long terme, le gouvernement du Québec va voir sa marge de manoeuvre s’envoler. Selon une étude de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, après une décennie en équilibre, les finances publiques vont plonger en déficit à partir de 2028.

« Malgré des hypothèses confiantes en l’avenir et misant sur l’augmentation des taux d’emploi, sur la croissance de la productivité et sur l’évolution de la technologie dans le domaine de la santé, les conclusions demeurent fermes : les finances publiques du Québec seront sous tension à long terme », affirme cette étude.

De 2016 à 2035, le nombre de personnes âgées de 20 à 64 ans va baisser de 2,1 % au Québec, alors qu’il va croître de 6 % ailleurs au Canada. De 2017 à 2038, la croissance économique sera de 1,4 % par année en moyenne, selon les projections, contre 1,9 % de 1981 à 2017. Et la hausse des dépenses annuelles en santé, de 2018 à 2038, sera de 5 %, alors que le PIB nominal s'établira à 3,3 %.

Le déficit budgétaire représentera 0,1 % du PIB en 2028, 1,2 % du PIB en 2038, puis 2,8 % du PIB en 2058.

Alors, cessons d’amplifier l’importance d’une photo très ponctuelle, celle d’un surplus sur papier pour cinq mois d’exercice, et réfléchissons à la pérennité à long terme des finances publiques. C’est ça, le travail du ministre des Finances.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1134622/surplus-budgetaire-quebec-girard-legault-point-finances-publiques

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Quote

De 2016 à 2035, le nombre de personnes âgées de 20 à 64 ans va baisser de 2,1 % au Québec, alors qu’il va croître de 6 % ailleurs au Canada. De 2017 à 2038, la croissance économique sera de 1,4 % par année en moyenne, selon les projections, contre 1,9 % de 1981 à 2017. Et la hausse des dépenses annuelles en santé, de 2018 à 2038, sera de 5 %, alors que le PIB nominal s'établira à 3,3 %.

Le déficit budgétaire représentera 0,1 % du PIB en 2028, 1,2 % du PIB en 2038, puis 2,8 % du PIB en 2058.

Est ce qu'on pourrait expliquer ceci à François Legault. Voilà pourquoi il est important d'augmenter le nombre d'immigrants que nous recevons...pas de le diminuer!

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