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La filière aluminium du Québec


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Publié le 25 octobre 2018 à 16h23 | Mis à jour le 25 octobre 2018 à 16h23

https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/aluminium/201810/25/01-5201720-transformation-de-laluminium-objectif-de-10-milliards.php

Transformation de l'aluminium : objectif de 10 milliards

L'aluminium se taille une place grandissante dans l'industrie... (Photo d'archives Bloomberg)

L'aluminium se taille une place grandissante dans l'industrie des transports en raison de sa légèreté.

Photo d'archives Bloomberg

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Nathalie Côté

Collaboration spéciale

La Presse
 

L'industrie de l'aluminium veut transformer davantage ce métal au Québec. Objectif : un chiffre d'affaires de 10 milliards en 2025, comparativement à 6,7 milliards actuellement. Plusieurs avenues pourront être empruntées pour y parvenir.

Marie Lapointe, présidente-directrice générale d'AluQuébec... (Photo André Pichette, La Presse) - image 1.0

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Marie Lapointe, présidente-directrice générale d'AluQuébec

Photo André Pichette, La Presse

« Les transformateurs du Québec totalisent près de 1500 entreprises et 17 000 emplois, indique Marie Lapointe, présidente-directrice générale d'AluQuébec. Environ la moitié sont dans la région métropolitaine. C'est le deuxième secteur d'exportation en importance au Québec ! » Un transformateur typique compte une centaine d'employés et a un chiffre d'affaires entre 10 et 50 millions.

L'aluminium est utilisé dans différents secteurs d'activité. Les principaux sont la fabrication de pièces d'automobiles, la machinerie, la construction et les énergies durables.

En plus des propriétés du métal, l'un des avantages de l'aluminium québécois est son empreinte de carbone. « Elle est parmi les plus basses au monde », indique Mme Lapointe.

 

PLUS DE TRANSFORMATION ET D'UTILISATION

L'augmentation de la transformation devrait notamment passer par une plus grande utilisation de l'aluminium dans la province. « Nous avons été parmi les premiers à en fabriquer, mais nous sommes loin d'être les premiers utilisateurs, note Malika Cherry, directrice générale de la Société de la Vallée de l'aluminium. Nous sommes très en retard par rapport à l'Europe, notamment. Nous transformons beaucoup d'aluminium, mais c'est en grande partie pour l'exportation. »

Cela pourrait changer, car une des grandes tendances actuellement est le remplacement d'autres métaux par de l'aluminium. « Dans le transport, par exemple, on remplace l'acier par de l'aluminium parce que c'est moins lourd, illustre Mme Cherry. Comme c'est un bon conducteur électrique et thermique, il peut aussi remplacer le cuivre dans différents produits. »

De nombreux travaux de recherche visent également à créer de nouveaux alliages avec l'aluminium.

« Il y a des recherches pour faire un alliage d'aluminium et de scandium, par exemple. Cela pourrait avoir des applications dans le domaine de l'automobile parce que le scandium augmenterait la résistance mécanique. »

- Malika Cherry, directrice générale de la Société de la Vallée de l'aluminium

D'ailleurs, l'industrie a l'avantage de bénéficier de huit centres de recherche dans la province.

CONJUGUER AVEC L'INSTABILITÉ POLITIQUE

L'industrie doit cependant faire face à différents défis, dont les surprises du président américain. « Normalement, c'est très stable économiquement et politiquement au Canada et aux États-Unis, indique Mme Cherry. Ce n'est plus le cas depuis que Donald Trump est au pouvoir. Certaines entreprises voudraient investir en Amérique du Nord, mais freinent leurs projets. »

De plus, les tarifs imposés par nos voisins américains font mal à plusieurs entreprises. Selon un sondage réalisé l'été dernier, environ les trois quarts des transformateurs québécois exportent aux États-Unis.

« Les mesures et contre-mesures sont contre-productives pour les transformateurs, tranche Mme Lapointe. Les entreprises ne peuvent pas refiler la hausse de prix à leurs clients, elles doivent l'absorber. En plus, les transformateurs doivent importer des éléments des États-Unis pour en arriver au produit fini. Ils sont donc pénalisés par les contre-mesures adoptées par le Canada en juillet. » Plusieurs envisagent notamment de revoir certains projets d'investissement et appréhendent des problèmes de flux de trésorerie.

Comme bien d'autres, l'industrie de l'aluminium doit également composer avec une pénurie de main-d'oeuvre. « Sur les 28 professions et métiers dans le domaine, 17 connaissent des problèmes de disponibilité de main-d'oeuvre, indique Mme Lapointe, citant une étude de KPMG. De plus, nous sommes en concurrence avec d'autres secteurs pour 16 métiers. »

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Publié le 25 octobre 2018 à 16h28 | Mis à jour le 25 octobre 2018 à 16h28

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Aluminium - Nouvelle expertise au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Les passerelles en aluminium livrées par Proco et... (Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse)

Les passerelles en aluminium livrées par Proco et installées au dessus du canal Lachine auront une durée de vie de 75 ans. 

Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse

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Yvon Laprade
La Presse
 

Constructions Proco, important fabricant de charpentes et de bâtiments métalliques du Sagnenay-Lac-Saint-Jean, se positionne afin de tirer avantage du virage aluminium qui s'amorce au Québec.

Les passerelles Proco livrées à Parcs Canada, pour... - image 1.0

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Les passerelles Proco livrées à Parcs Canada, pour le canal Lachine, ont été construites grâce à des procédés de soudage par friction-malaxage. Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse

 

« On développe une nouvelle expertise en ayant recours à des procédés de soudage par friction-malaxage largement utilisés en Europe », explique Jean-Denis Toupin, 40 ans, directeur général de l'entreprise située près d'Alma.

Il ajoute : « Nous avons livré deux passerelles en aluminium pour piétons et cyclistes à Parcs Canada [les passerelles Wellington et Hall, sur le canal de Lachine], précise-t-il. C'est une belle réalisation. »

Il y a deux ans, la PME de Saint-Nazaire a conçu et fabriqué le tablier en aluminium de la passerelle qui enjambe la rivière Petite Décharge, à Alma, avec le procédé de friction-malaxage. C'est sans compter la passerelle piétonne à Jonquière, tout en aluminium, inaugurée il y a près de 20 ans. « Nous consacrons beaucoup d'efforts à la recherche et au développement, soulève le directeur général. Le procédé de friction-malaxage altère beaucoup moins la qualité et les capacités physiques de l'aluminium au moment du soudage. »

 

L'entreprise collabore étroitement avec l'Université du Québec à Chicoutimi, dotée d'une des plus grosses machines au Canada pour faire de la soudure technologique.

« C'est une énorme machine qui vaut quelques millions de dollars, et nous avons la chance de pouvoir l'utiliser pour faire nos tests, nos essais », souligne Jean-Denis Toupin.

BOMBARDIER ET ALSTOM

Le directeur général concède que l'aluminium demeure peu utilisé par les concepteurs de grands travaux en Amérique du Nord. Ce qui n'est pas le cas en Europe où, constate-t-il, ce matériau a la cote.

« Mais on pense que c'est une question de temps avant que nos ingénieurs apprennent à travailler avec ce matériau moins lourd que l'acier, tout en étant moins sujet à la corrosion, fait-il valoir. Nous avons au Québec des gens compétents, des manufacturiers capables de livrer et des centres de recherche qui s'activent. »

Il maintient toutefois qu'il va falloir « former des ingénieurs spécialisés en aluminium » si on veut développer ce marché au cours des années à venir.

« Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on est encore à l'étape de la première transformation avec l'aluminium, et il y a des joueurs qui font de la deuxième et de la troisième transformation. Il y a de la place pour en faire plus. » 

- Jean-Denis Toupin, directeur général de Constructions Proco

Chose certaine, le directeur général est « prêt » à recevoir des commandes de clients industriels. Il y a quelques années, Bombardier et Alstom avaient d'ailleurs pressenti son entreprise à deux reprises pour un important contrat de soudage de « sections » de voitures de métro et de train.

« À ce moment-là, se souvient-il, nous n'avions pas les équipements requis et nous avions dû décliner leur proposition. Mais là, on a l'expertise. C'est un marché qui nous intéresse fortement. »

Constructions Proco en bref

1983 : année de fondation

325 : nombre d'employés

Deux usines : à La Baie et à Saint-Nazaire (près d'Alma)

Siège social : Saint-Nazaire

L'entreprise est la propriété de 8 partenaires

Chiffre d'affaires : 85 millions

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Publié le 25 octobre 2018 à 16h46 | Mis à jour le 25 octobre 2018 à 16h46

https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/aluminium/201810/25/01-5201727-aluminium-au-coeur-des-centres-de-recherche.php

Aluminium - Au coeur des centres de recherche

L'équipe du CTA dispose de technologies de pointe... (Photo fournie par le CNRC)

L'équipe du CTA dispose de technologies de pointe pour améliorer les procédés de fabrication des pièces faites d'aluminium.

Photo fournie par le CNRC

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Martin Primeau

Collaboration spéciale

La Presse
 

Le Québec renferme une série de centres de recherche publics et privés spécialisés en procédés de fabrication et de transformation de l'aluminium. Ces centres d'expertise sont dispersés aux quatre coins du Québec et augmentent la place du métal ultra léger dans nos vies. Voici quatre d'entre eux.

Le CTA de Saguenay

Le Conseil national de recherches du Canada a inauguré le Centre des technologies de l'aluminium (CTA) à Saguenay en 2004.

L'organisme fédéral, qui emploie 35 scientifiques, travaille avec ses partenaires pour améliorer les procédés de deuxième et de troisième transformation de l'aluminium, comme la mise en forme, le moulage, l'assemblage et le collage.

« Environ 90 % de nos projets impliquent l'industrie du transport », explique Stéphan Simard, directeur, recherche et développement, au CTA.

En plus du secteur de l'automobile, le CTA collabore notamment avec des fabricants de trains de passagers, d'autobus, de remorques et de machinerie agricole.

Centre de métallurgie du Québec

Le Centre de métallurgie du Québec (CMQ), situé à Trois-Rivières, développe des alliages et des procédés de transformation de l'aluminium pour augmenter son utilisation dans différentes industries, notamment celle des pièces d'automobiles.

La passerelle piétonnière d'Alma. Photo : Gimmy Desbiens, Le... - image 4.0

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La passerelle piétonnière d'Alma. Photo : Gimmy Desbiens, Le Quotidien

 

« On se penche autant sur les procédés de fonderie et de moulage que sur la transformation par laminage, le soudage et la fabrication additive », explique Nicolas Giguère, directeur du centre des alliages avancés au CMQ.

L'organisation participe aussi à des projets ponctuels, comme la conception de la passerelle piétonne qui enjambe la rivière Petite Décharge à Alma.

Le CMQ compte une quarantaine d'employés et dispose d'équipements de recherche d'une valeur équivalant à 20 millions de dollars.

Alcoa : Innovation au CRIQ

Les installations montréalaises du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) abritent Alcoa : Innovation.

L'autobus eLIONM. Photo: Compagnie électrique Lion... - image 5.0

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L'autobus eLIONM. Photo: Compagnie électrique Lion

 

Il s'agit d'un OBNL créé en 2008 par Alcoa Canada, le Centre québécois de recherche et de développement de l'aluminium et le CRIQ.

L'équipe de trois ingénieurs de l'organisation assiste les PME québécoises qui intègrent l'aluminium à leurs produits, principalement dans les secteurs du transport commercial et du transport public, ainsi que dans des projets d'architecture. L'OBNL a, entre autres, participé à la conception d'autobus électriques pour transport adapté, de bennes de camions et de bennes à déchets.

« On participe chaque année à une douzaine de projets », soutient François Racine, président d'Alcoa : Innovation.

Le REGAL dans six universités 

Le REGAL chapeaute les activités de recherche de six universités québécoises en fabrication et en transformation de l'aluminium.

La Journée des étudiants du REGAL 2017. Photo... - image 6.0

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La Journée des étudiants du REGAL 2017. Photo : REGAL

 

Sa quarantaine de chercheurs et leurs étudiants mènent une centaine de projets, collaborant autant avec les producteurs qu'avec les fabricants.

Selon Houshang Alamdari, prochain directeur du REGAL et directeur actuel de sa division à l'Université Laval, l'organisme cherche avant tout à arrimer les projets aux meilleurs spécialistes de son réseau. « On est la première porte à laquelle il faut cogner, dit-il.

On a aussi un portrait global de ce qui se passe dans notre domaine qui nous permet d'éviter la redondance de la recherche.

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  • 1 année plus tard...

Alain Desrochers : le professeur qui réinvente les transports de demain

Alain Desrochers, professeur à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la chaire CRSNG en conception pour l’aluminium

D’ici un an, Alain Desrochers conclura deux projets de plusieurs millions de dollars qui transformeront le visage des transports. Professeur à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la chaire CRSNG en conception pour l’aluminium, il a élaboré un châssis pour véhicules récréatifs avec Bombardier Produits Récréatifs (BRP) , en plus de concevoir des panneaux de planchers d’autobus, de trains et de remorques.

Publié le 3 juin 2020 à 13h21

https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/202006/03/01-5276197-alain-desrochers-le-professeur-qui-reinvente-les-transports-de-demain.php

Samuel Larochelle
Collaboration spéciale

Bien qu’il enseigne à des centaines d’étudiants chaque année, le professeur titulaire consacre la majorité de son temps à la recherche et au développement. « C’est ce qui m’anime ! dit-il. Je prends toujours de nouveaux projets. »

Depuis 2015, il travaille sur un projet d’allégement de châssis pour véhicules récréatifs, afin de créer un alliage d’aluminium hautement optimisé en matière de poids, de coûts et du nombre de pièces. « Pour l’instant, on se concentre sur les châssis de motoneige et éventuellement pour les side by side. Puis, on veut montrer que notre méthode s’applique à plusieurs véhicules. » L’objectif est clair : produire des véhicules plus maniables, plus respectueux de l’environnement, moins coûteux à produire, plus économiques à l’achat et à l’usage.

Évoluant au Centre de technologie avancé BRP de l’Université de Sherbrooke, M. Desrochers ne travaille pas seul. « Je suis chercheur principal, mais je travaille avec une quinzaine d’étudiants et quatre professeurs des universités de Sherbrooke et Laval. »

Le chercheur tente aussi d’optimiser différents concepts existants pour concevoir des panneaux structuraux et d’extrusions pour les planchers d’autobus, de trains et de remorques.

Notre but est de permettre au Québec d’exporter plus de matériaux semi-finis, et pas seulement la matière première.

 Alain Desrochers

À ce jour, son nouveau design n’a pas encore de partenaire commercial. « Avec les étudiants qui ont démarré le projet, on a fait une présentation à Novabus. Ils ont démontré un intérêt pour le futur, lorsqu’ils auront besoin de concevoir de nouveaux autobus. On se promet bien de rencontrer différents partenaires potentiels dans les prochains mois. »

Plus de 36 ans après ses débuts en génie mécanique à Polytechnique, l’homme pratique son métier pour les mêmes raisons. « J’ai choisi cette branche parce que la conception me fascinait. Je voulais faire quelque chose de créatif et de concret, en appliquant mes connaissances dans différents contextes. »

Sa passion l’a ensuite conduit vers une maîtrise à l’Université de Californie et à un poste de professeur à l’École de technologie supérieure (ETS). « Deux ans après, l’École m’a envoyé en France au doctorat pour montrer qu’elle favorisait la formation du corps professoral. Je suis revenu enseigner à l’ETS durant 12 ans, avant d’aller à Sherbrooke. »

Pourquoi s’est-il spécialisé en conception de produits de l’aluminium ? « Au Québec, il y a un écosystème dans le domaine. Hydro-Québec vend son électricité à bas coûts aux alumineries. Avec le temps, on a compris que ce serait plus rentable de vendre des produits finis pour créer davantage d’emplois. Il y a donc eu des opportunités de financement pour la recherche en conception, et je les ai saisies. »

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  • 4 mois plus tard...

Des canettes vertes pour AB InBev

PHOTO JUSTIN SULLIVAN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

L’entente avec Rio Tinto prévoit que AB InBev utilisera de l’aluminium vert pour commercialiser un premier million de canettes de sa marque Michelob ULTRA vendue en Amérique du Nord.

Le plus grand brasseur du monde utilisera de l’aluminium vert, dont le Québec est un important producteur, pour distribuer une de ses bières les plus populaires en Amérique du Nord.

Publié le 6 octobre 2020 à 9h00

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-10-06/des-canettes-vertes-pour-ab-inbev.php

Hélène Baril
La Presse

AB InBev, qui brasse entre autres les bières Budweiser, Stella, Michelob et Labatt, s’est associé avec Rio Tinto pour commercialiser ses produits dans une nouvelle canette entièrement faite d’aluminium à faible empreinte carbone.

Rio Tinto a déjà des ententes du même genre avec Nespresso et Apple, mais c’est la première fois que son aluminium certifié comme étant faible en CO2 séduit le secteur de la bière et des boissons en canettes.

« C’est une vraie première », précise Alf Barrios, le chef de la direction de Rio Tinto Aluminium, au cours d’un entretien avec La Presse. C’est une bonne nouvelle pour Rio Tinto et pour les alumineries du Québec, mais aussi pour la planète, estime-t-il.

« Ce n’est pas seulement une question de réduction de CO2, mais de durabilité de l’ensemble du processus de production d’aluminium, dit le dirigeant, c’est le début de quelque chose de nouveau ».

L’entente prévoit que AB InBev utilisera de l’aluminium vert pour commercialiser un premier million de canettes de sa marque Michelob ULTRA vendue en Amérique du Nord. Le projet pilote pourrait s’étendre à d’autres marques et d’autres marchés.

AB InBev et Rio Tinto entendent aussi travailler pour établir une nouvelle norme pour les canettes d’aluminium, avec les fabricants de contenants et établir la traçabilité du métal utilisé.

Elysis, la nouvelle technologie de production d’aluminium sans carbone, sur laquelle travaillent Rio Tinto et Alcoa, deux producteurs établis au Québec, sera mise à contribution dans ce partenariat.

Anheuser-Busch InBev, ou AB InBev, est le géant de la bière né à la suite de multiples acquisitions, dont celle de la plus importante brasserie des États-Unis, Anheuser-Busch, en 2008. L’entreprise, qui a son siège social principal en Belgique, commercialise 650 marques de bières dans 150 pays. Ses revenus ont dépassé les 50 milliards de dollars US en 2019.

En Amérique du Nord, le brasseur commercialise déjà ses produits dans des canettes faites à 70 % d’aluminium recyclé. L’entente avec Rio Tinto lui permettra de réduire encore plus les émissions de ses emballages.

« Nous créerons un modèle dont les entreprises pourront s’inspirer pour travailler avec leurs fournisseurs afin d’apporter des changements novateurs et significatifs en faveur de notre environnement », a commenté dans un communiqué Ingrid De Ryck, vice-présidente des Approvisionnements pour l’Amérique du Nord chez AB InBev.

Rio Tinto est a été le premier producteur à mettre sur le marché de l’aluminium certifié faible en CO2, sous la marque RenewAl. Cette production provient surtout de ses usines du Québec et de son aluminerie de Colombie-Britannique, qui sont alimentées par l’hydroélectricité.

L’aluminium vert est de plus en plus recherché sur le marché. La coentreprise Elysis, formée par Rio Tinto et Alcoa et dans laquelle Apple a investi, a mis au point une technologie d’électrolyse sans émissions de gaz à effet de serre. Apple a reçu l’an dernier ses premières livraisons d’aluminium vert qui entrera dans la fabrication de ses ordinateurs et de ses iPhones.

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