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Extensions perpétuelles du Metro et financement


Malek

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Il y a 1 heure, montrealgoalie a dit :

Ca renforce mon argument.

 

Ils n'ont pas dit non comme la CAQ la fait. Peut etre que le metro ne sera pu seulement un outil de promesse pour gagner des elections.

 

Quand est-ce qu'une promesse de prolonger le métro a fait gagner des élections?  Le 1 er octobre dernier, le PLQ et le PQ ont perdu des plumes à Montréal (sans parler du reste de la province).  Manifestement,  un vague appui au projet de la ligne rose a été éclipsé par d'autres considérations.  Par contre, la CAQ a probablement bénéficié, hors de Montréal, de sa position défavorable envers ce projet, parce que dans le subconscient, des investissements dans la ligne rose «montréalaise» impliqueraient des investissements moindres ailleurs, notamment dans les banlieues de Montréal.  Ça ne veut pas dire que la ligne rose serait une mauvaise chose en soi, mais seulement que ça n'a pas été électoralement payant d'y donner son appui, si timide eut-il été. 

 

Il y a 4 heures, Corbeau a dit :

C'est parce que leur base est majoritairement en région. 

Est-ce que tu définis «en région» comme étant tout ce qui se trouve à l'extérieur de l'Île de Montréal?  Où situes-tu les banlieues de Montréal?  Je suis certain que pour les gens de Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières, Rimouski, Rouyn, etc., des villes de banlieues comme Laval et Longueuil,  Boisbriand et Boucherville, c'est aussi Montréal.  Les électeurs de Chomedey (une circonscription de Laval) votent avec autant de ferveur pour le PLQ que ceux de l'ouest de l'Île de Montréal.  En fait, il existe une bien meilleure façon de caractériser les «bases électorales» de chacun des partis politiques à l'heure actuelle au Québec.

Pour terminer sur cette question de l'appui politique au projet de la ligne rose, je voudrais remarquer que ce ne sont pas tous les Montréalais (de la ville proprement dite) qui y étaient nécessairement favorables: c'est seulement le projet d'un parti politique municipal qui y  a remporté les dernières élections contre le parti de Denis Coderre (le maire sortant), et de plus il m'apparaît douteux que c'est cette proposition qui a fait pencher la balance (d'assez peu) à cette occasion: il y avait bien d'autres facteurs.  Au final, je souhaite que la ligne rose soit appuyée par le gouvernement du Québec (une condition essentielle) lorsqu'il sera démontré que cela constitue la meilleure option.  On n'en n'est pas encore là.  Madame Plante a semé une graine: laissons-la mûrir.

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Il y a 5 heures, Né entre les rapides a dit :

Quand est-ce qu'une promesse de prolonger le métro a fait gagner des élections?  Le 1 er octobre dernier, le PLQ et le PQ ont perdu des plumes à Montréal (sans parler du reste de la province).  Manifestement,  un vague appui au projet de la ligne rose a été éclipsé par d'autres considérations.  Par contre, la CAQ a probablement bénéficié, hors de Montréal, de sa position défavorable envers ce projet, parce que dans le subconscient, des investissements dans la ligne rose «montréalaise» impliqueraient des investissements moindres ailleurs, notamment dans les banlieues de Montréal.  Ça ne veut pas dire que la ligne rose serait une mauvaise chose en soi, mais seulement que ça n'a pas été électoralement payant d'y donner son appui, si timide eut-il été. 

 

Est-ce que tu définis «en région» comme étant tout ce qui se trouve à l'extérieur de l'Île de Montréal?  Où situes-tu les banlieues de Montréal?  Je suis certain que pour les gens de Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières, Rimouski, Rouyn, etc., des villes de banlieues comme Laval et Longueuil,  Boisbriand et Boucherville, c'est aussi Montréal.  Les électeurs de Chomedey (une circonscription de Laval) votent avec autant de ferveur pour le PLQ que ceux de l'ouest de l'Île de Montréal.  En fait, il existe une bien meilleure façon de caractériser les «bases électorales» de chacun des partis politiques à l'heure actuelle au Québec.

Pour terminer sur cette question de l'appui politique au projet de la ligne rose, je voudrais remarquer que ce ne sont pas tous les Montréalais (de la ville proprement dite) qui y étaient nécessairement favorables: c'est seulement le projet d'un parti politique municipal qui y  a remporté les dernières élections contre le parti de Denis Coderre (le maire sortant), et de plus il m'apparaît douteux que c'est cette proposition qui a fait pencher la balance (d'assez peu) à cette occasion: il y avait bien d'autres facteurs.  Au final, je souhaite que la ligne rose soit appuyée par le gouvernement du Québec (une condition essentielle) lorsqu'il sera démontré que cela constitue la meilleure option.  On n'en n'est pas encore là.  Madame Plante a semé une graine: laissons-la mûrir.

Régions, c'est loin de Montréal, donc ça exclut les banlieues.

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Il y a 6 heures, Né entre les rapides a dit :

Quand est-ce qu'une promesse de prolonger le métro a fait gagner des élections?  Le 1 er octobre dernier, le PLQ et le PQ ont perdu des plumes à Montréal (sans parler du reste de la province).  Manifestement,  un vague appui au projet de la ligne rose a été éclipsé par d'autres considérations.  Par contre, la CAQ a probablement bénéficié, hors de Montréal, de sa position défavorable envers ce projet, parce que dans le subconscient, des investissements dans la ligne rose «montréalaise» impliqueraient des investissements moindres ailleurs, notamment dans les banlieues de Montréal.  Ça ne veut pas dire que la ligne rose serait une mauvaise chose en soi, mais seulement que ça n'a pas été électoralement payant d'y donner son appui, si timide eut-il été. 

 

Est-ce que tu définis «en région» comme étant tout ce qui se trouve à l'extérieur de l'Île de Montréal?  Où situes-tu les banlieues de Montréal?  Je suis certain que pour les gens de Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières, Rimouski, Rouyn, etc., des villes de banlieues comme Laval et Longueuil,  Boisbriand et Boucherville, c'est aussi Montréal.  Les électeurs de Chomedey (une circonscription de Laval) votent avec autant de ferveur pour le PLQ que ceux de l'ouest de l'Île de Montréal.  En fait, il existe une bien meilleure façon de caractériser les «bases électorales» de chacun des partis politiques à l'heure actuelle au Québec.

Pour terminer sur cette question de l'appui politique au projet de la ligne rose, je voudrais remarquer que ce ne sont pas tous les Montréalais (de la ville proprement dite) qui y étaient nécessairement favorables: c'est seulement le projet d'un parti politique municipal qui y  a remporté les dernières élections contre le parti de Denis Coderre (le maire sortant), et de plus il m'apparaît douteux que c'est cette proposition qui a fait pencher la balance (d'assez peu) à cette occasion: il y avait bien d'autres facteurs.  Au final, je souhaite que la ligne rose soit appuyée par le gouvernement du Québec (une condition essentielle) lorsqu'il sera démontré que cela constitue la meilleure option.  On n'en n'est pas encore là.  Madame Plante a semé une graine: laissons-la mûrir.

En tant que Longueuillois qui s'est fait promettre un tramway sur Taschereau, le maintien du REM ( par rapport à son démantèlement par le PQ) et la ligne jaune, moi, ça m'a donné confiance en la CAQ . Ce sont tous des projets métropolitains et non régionaux, tel que tu fais bien de le souligner.

Un jour il faudra revoir le concept des régions administratives au Québec et cesser d'associer les régions agricoles de la Montérégie avec la rive-sud, partie intégrante du territoire urbain de Montréal.

 

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il y a 17 minutes, champdemars a dit :

En tant que Longueuillois qui s'est fait promettre un tramway sur Taschereau, le maintien du REM ( par rapport à son démantèlement par le PQ) et la ligne jaune, moi, ça m'a donné confiance en la CAQ . Ce sont tous des projets métropolitains et non régionaux, tel que tu fais bien de le souligner.

Un jour il faudra revoir le concept des régions administratives au Québec et cesser d'associer les régions agricoles de la Montérégie avec la rive-sud, partie intégrante du territoire urbain de Montréal.

 

La clientele de la CAQ c'est les regions ET la banlieue. Les promesses de ce gouvernement se limitent a ce territoire.  La 13, la 19, l'elargissement de la 30, de la 50, le troisieme lien. Le prolongement du REM rive nord - rive sud, la ligne jaune a Longueuil.

Le seul gain politique de la CAQ a Montreal s'est fait dans la pointe Est. C'est le seul endroit sur l'ile qui a droit a sa promesse, un tramway.

Pour le reste, il ne se passera malheureusement rien en transport a Montreal tant que la CAQ sera au pouvoir (sauf la lgne bleue, Turcot, le nouveau pont Champlain , le REM mais c'est parce qu'ils sont pognes avec, des projets deja en marche).

 

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Il y a 3 heures, urbanophile a dit :

Pour le reste, il ne se passera malheureusement rien en transport a Montreal tant que la CAQ sera au pouvoir (sauf la lgne bleue, Turcot, le nouveau pont Champlain , le REM mais c'est parce qu'ils sont pognes avec, des projets deja en marche).

 

En tout cas, la CAQ a promis 5 nouvelles stations sur la ligne bleue et un tramway qui relie l'est au centre-ville. À l'ère pré-REM, on aurait trouvé ça hallucinant. Le projet de la ligne rose n'étant pas mûr encore, ils auront le temps de finaliser les études et partir la réalisation du projet dans un deuxième mandat de la CAQ.

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Il y a 6 heures, Corbeau a dit :

Régions, c'est loin de Montréal, donc ça exclut les banlieues.

Donc «Montréal» c'est la ville-centre + le reste de l'Île + ses banlieues.

 

Il y a 5 heures, urbanophile a dit :

Un jour il faudra revoir le concept des régions administratives au Québec et cesser d'associer les régions agricoles de la Montérégie avec la rive-sud, partie intégrante du territoire urbain de Montréal.

Dans la version initiale du découpage administratif du Québec, il y avait une «région», numéro 6, qui englobait l'Île de Montréal, Laval, la Montérégie, les Laurentides et Lanaudière.  Elle regroupait les cinq-huitièmes de la population totale du Québec.  Cette disproportion représentait bien la réalité démographique et économique de la province, mais elle était problématique quand il s'agissait d'établir des structures administratives subsidiaires de l'administration centrale établie dans la capitale.

Ce que tu suggères serait parfaitement sensé pour fins de planification, ainsi que pour l'analyse économique régionale.  Le territoire défini correspondrait approximativement avec celui de la RMR.  A plusieurs reprises sur ce forum, j'ai déploré le non-sens des analyses économiques «régionales» correspondant aux territoires de Lanaudière, les Laurentides et la Montérégie, parce que chacune de ces régions comprend une partie (relativement petite en superficie mais grande en population)  dont la performance est intimement liée à celle de Montréal, et sans rapport avec le reste de sa région.

Par contre, un découpage qui comporterait une région administrative --la RMR de Montréal regroupant à elle seule la moitié de la population du Québec, nous ramènerait au problème associé au découpage initial.  

Ça fait longtemps que je suis à la recherche d'une «solution» qui concilierait les considérations associées à d'une part l'analyse et la planification, et d'autre part à un certain équilibre entre la taille des unités administratives.  En attendant, je fais mes analyses comparatives régionales en utilisant le découpage original.

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En gros dans le Grand-Montréal, les espoirs de gouvernements successifs de conserver des comtés ou d'en faire le plein excluent généralement l'ouest de l'île, idem à Laval, puis Brossard (sauf pour le PLQ, dont ces secteurs lui sont assurés presque peu importe sa performance, par peur des partis associés de près ou de loin aux visées souverainistes et identitaires franco-laïques!)

Les quartiers centraux sont une autre "game", surtout avec la dynamique progressiste où QS est de plus en plus favorisée, alors ces comtés deviennent de moins en moins attrayants, et donc reçoivent moins de "promesses réalisables" sur le moyen terme.

La dynamique défavorable liée au balancier du pouvoir PQ-PLQ qui affublait Montréal en matière de TC depuis au moins 3 décennies et jusqu'à l'avènement d'une majorité caquiste sera perpétuée par le parti au pouvoir, qui voudra à tout prix éviter de se faire étiqueter de montréaliste. On n'est pas sortiEs du bois...

L'une des seules issues possibles serait que la CAQ donne suite à sa promesse d'instaurer la représentation proportionnelle mixte. Ceci serait un game changer pour Mtl vis-à-vis de Québec et de l'ensemble des régions.

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Il y a 10 heures, urbanophile a dit :

La clientele de la CAQ c'est les regions ET la banlieue. Les promesses de ce gouvernement se limitent a ce territoire.  La 13, la 19, l'elargissement de la 30, de la 50, le troisieme lien. Le prolongement du REM rive nord - rive sud, la ligne jaune a Longueuil.

Le seul gain politique de la CAQ a Montreal s'est fait dans la pointe Est. C'est le seul endroit sur l'ile qui a droit a sa promesse, un tramway.

Pour le reste, il ne se passera malheureusement rien en transport a Montreal tant que la CAQ sera au pouvoir (sauf la lgne bleue, Turcot, le nouveau pont Champlain , le REM mais c'est parce qu'ils sont pognes avec, des projets deja en marche).

 

Si le PQ avait été élu, on aurait perdu le REM et on aurait vu surtout des voies réservées pour autobus.  Ce n'est pas vrai qu'en annulant le REM, on aurait eu 6 milliards de $ à réinvestir dans le TEC.  La Caisse aurait simplement reprit ses billes et se serait trouver de nouveaux investissements ailleurs et il y aurait eu des pénalités importantes à payer pour compenser la fin du projet.  Je ne suis pas certain que le montant prêté par le Fédéral aurait été transférable pour le projet du PQ.  En gros, il n'y aurait pas eu beaucoup d'argent pour de grands projets de TEC lourd.

Si les Libéraux avaient été élus, ils se seraient assis sur leurs lauriers et auraient regardé le REM se construire et les études pour la ligne Bleue s'empiler jusqu'à la première pelletée de terre deux mois avant les prochaines élections.  Évidement, ils auraient parlé abondamment de la ligne Rose mais sans s'engager financièrement (autrement que par des études, évidement).

Si Québec Solidaire avait été élu, des dizaines de projets auraient été commencés mais auraient dû être abandonnés après deux ans à cause de dépassements de coûts causés par des augmentations de salaires insoutenables aux employés syndiqués et parce que le Québec serait en faillite (ou du moins en bien moins bonne situation financière que maintenant).

Les partis politiques nous ont pelleté beaucoup de vent concernant le TEC durant la campagne parce que leurs plans de transport sont davantage basés sur leurs besoins politiques que sur les besoins de transports.  Il faut aussi considérer qu'historiquement, le TEC n'était pas un grand enjeu électoral mais qu'il est en train de le devenir.  Les partis devront donc inclure le TEC dans leurs programmes au même titre que la santé, l'éducation ou le développement économique.  

Si la CAQ fait tout ce qu'elle a promis, ce sera tout de même d'énormes améliorations.  Avons-nous souvent vu autant de projets de TEC sérieusement discutés en même temps?

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Messieurs, j'aimerais qu'on focus sur les moyens originaux de financer des extensions sans fin.

Ajouter des sous sur le litre d'essence, c'est pas original,... ça se fait déjà et à ce que je sache on n'as pas de nouveau metro à cause de ça.

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il y a une heure, Malek a dit :

Messieurs, j'aimerais qu'on focus sur les moyens originaux de financer des extensions sans fin.

Ajouter des sous sur le litre d'essence, c'est pas original,... ça se fait déjà et à ce que je sache on n'as pas de nouveau metro à cause de ça.

Parce que l'argent est simplement comptabilisé dans le fonds consolidé du gouvernement et non pas consacré spécifiquement aux transports en commun.  N'importe quel moyen de financer le TEC sera inutile si l'argent est détourné ailleurs.

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