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Airbnb sera confiné à deux artères sur le Plateau-Mont-Royal


Ousb

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C'est le dilemme Airbnb: tout le monde aime ça en louer, personne n'en veut comme voisin.

Mais faut quand même souligner que ce qui est réglementé, ce n'est pas une personne qui loue son logement ponctuellement lorsqu'elle part en voyage de pêche pendant l'été, c'est les gens qui en font carrément des hôtels commerciaux.

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il y a 51 minutes, vincethewipet a dit :

Mais faut quand même souligner que ce qui est réglementé, ce n'est pas une personne qui loue son logement ponctuellement lorsqu'elle part en voyage de pêche pendant l'été, c'est les gens qui en font carrément des hôtels commerciaux.

+ 1 à ce que tu dis. 

Aussi, la Ville et ses arrondissements ont beau imposer tous les règlements qu'ils souhaitent, ils n'auront jamais la capacité de contrôler toutes les disponibilités. Cela fonctionnera surement par un système de plaintes de la part des citoyens. 

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  • 7 mois plus tard...

18:58 9 mai 2019Par : Zacharie GoudreaultMétro

Une marche contre les Airbnb «illégaux» paralyse une partie de l’avenue Mont-Royal

 

Plus d’une centaine de personnes ont manifesté jeudi sur l’avenue Mont-Royal Est pour dénoncer la présence de logements de type Airbnb dans les quartiers centraux de la métropole, où ceux-ci contribueraient à la «spéculation immobilière» et à la rareté de logements abordables.

Des citoyens de tous âges se sont d’abord réunis à 15h00 devant la station de métro Mont-Royal, des porte-voix et des affiches à la main, pour scander leur opposition aux plateformes de résidences de tourisme, dont la popularité est grandissante dans les quartiers centraux de la métropole.

«De plus en plus de résidents sont concernés par le problème. Nous, on voit des gens venir dans nos bureaux et se plaindre [des impacts] d’Airbnb. Les fêtes qui n’en finissent pas, les déchets dans leur rue, la destruction des logements locatifs. Ça a un impact», a déploré à Métro Caroline Magnier, organisatrice communautaire du Comité Logement Rosemont, un des organisme de défense des droits des locataires à l’origine de cette marche. 

Pendant une heure, les manifestants ont scandé divers slogans concernant les impacts d’Airbnb sur la «spéculation immobilière» et «leur milieu de vie».


Josie Desmarais/Métro

«Il y a des propriétaires qui chassent des locataires pour [louer sur] Airbnb. C’est là, la catastrophe», a déploré l’organisateur communautaire du Comité Logement Ville-Marie, Gaétan Roberge.

Selon ce dernier, de telles pratiques contribuent à resserrer le nombre de logements disponibles à la location à long terme alors que le taux d’inoccupation du marché locatif ne s’élève actuellement qu’à 1,9% dans la région métropolitaine. 

Un constat que partage Philippe Girouard, du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).

«En ce moment, on vit une pénurie de logements à Montréal. Si on remettait tous ces logements [qui sont sur Airbnb] dans le marché locatif, la pénurie de logements serait bien moins grande», a-t-il dit. 

Bien qu’«aucun incident ne [soit] à déplorer», cette marche de près de deux kilomètres sur une avenue commerciale du Plateau-Mont-Royal a néanmoins affectée la circulation automobile.

«Ça a eu un impact sur la circulation, surtout à l’heure où ils l’ont fait, mais il y a eu suffisamment de policiers pour encadrer la marche», a indiqué l’agent de relation du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Manuel Couture. 

Airbnb «illégal»
Au terme de cette marche ponctuée de discours, qui s’est déroulée sous le regard interrogateur de nombreux passants, les manifestants ont bifurqué sur la rue Messier. Par groupe de 10 à 15 personnes, ils sont ensuite entrés dans un logement qui avait été loué sur Airbnb pour l’occasion, sous le regard de quelques policiers postés près de la porte de l’appartement.

Or, les logements de type Airbnb, en vertu du règlement de zonage de l’arrondissement, ne sont tolérés que sur deux artères commerciales, soit le boulevard Saint-Laurent, entre la rue Sherbrooke et l’avenue du Mont-Royal, et la rue Saint-Denis, entre les rues Sherbrooke et Gilford.

Josie Desmarais/Métro

«La Ville devrait se donner les moyens de renforcer ses propres règlements de zonage. Elle fait des règlements, mais ils ne sont pas appliqués», –Odile Lanctôt, du Comité Logement du Plateau-Mont-Royal

Gaétan Roberge, pour sa part, se réjouit de voir que la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, entend déposer un projet de règlement d’ici la fin de la session parlementaire, à la fin juin, afin de renforcer la loi québécoise concernant l’hébergement touristique, issue du projet de loi 67.

Bien que cette loi prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 50 000$ aux personnes qui louent des logements sur Airbnb dans des zones interdites, les inspecteurs de Revenu Québec se sont contentés jusqu’à maintenant de livrer des avertissements.

«On veut exposer [à la ministre Proulx] ce qu’on veut et lui exposer notre insatisfaction concernant le fait que les inspecteurs n’ont émis aucune amende à Montréal», a souligné M. Roberge, qui compte rencontrer la ministre Proulx «dans les prochaines semaines» en compagnie d’autres organisateurs communautaires. 

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  • 4 semaines plus tard...

Publié le 05 juin 2019 à 17h38 | Mis à jour le 06 juin 2019 à 05h46

Québec serre la vis aux propriétaires utilisateurs de Airbnb

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/201906/05/01-5228954-quebec-serre-la-vis-aux-proprietaires-utilisateurs-de-airbnb.php

 

Martin Croteau
La Presse

(QUÉBEC) Le gouvernement Legault imposera bientôt de nouvelles exigences aux propriétaires qui louent leur résidence sur des sites comme Airbnb ou HomeAway. Dès cet automne, ils devront déclarer leurs activités et, dans certains cas, collecter des taxes.

La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a présenté hier un projet de règlement qui créé une

nouvelle catégorie d'hébergement touristique, l'établissement de « résidence principale ». En vertu de ce nouveau statut, le propriétaire d'une maison ou d'un condo pourra le louer en toute légalité sur des plateformes en ligne.

 

En revanche, il devra obtenir un numéro d'enregistrement auprès de la Corporation de l'industrie touristique du Québec (CITQ). Ce faisant, il devra prouver qu'il s'agit bien de sa résidence principale. Le numéro devra obligatoirement être affiché sur ses annonces, que ce soit sur Airbnb, Facebook, HomeAway, Kijiji ou même sur un papier imprimé.

Le processus sera « simple », « rapide » et « à faible coût », a assuré Mme Proulx. Son cabinet a précisé que l'enregistrement prendra une dizaine de minutes et coûtera environ 50 $.

« Si vous décidez d'aller sur Kijiji et il n'y a pas de numéro d'enregistrement, c'est illégal, a illustré Mme Proulx. Si vous décidez d'avoir une publicité sur votre propre fil Facebook pour annoncer votre résidence principale et qu'il n'y a pas de numéro d'enregistrement, vous êtes dans l'illégalité. »

Les contrevenants seront passibles d'amendes allant jusqu'à 10 000 $ pour les particuliers et jusqu'à 25 000 $ pour les sociétés.

Une équipe de 25 enquêteurs de Revenu Québec sera affectée à surveiller les annonces en ligne pour vérifier que les propriétaires se conforment aux règles.

Il sera interdit de louer une résidence secondaire comme un chalet, à moins de le transformer officiellement en résidence de tourisme.  Ce processus est plus long et plus coûteux celui prévu pour les établissements de résidence principale.

Le nouveau règlement devrait entrer en vigueur à l'automne, après une période de consultations de 45 jours.

Phénomène inattendu

L'essor des plateformes comme Airbnb a causé des phénomènes inattendus au cours des dernières années. Les hôteliers ont dû subir une rude concurrence. Et plusieurs propriétaires jugent plus lucratif de louer des logements à des touristes plutôt qu'à locataires à long terme. Cela a exercé une pression à la hausse sur les loyers car les appartements se font plus rares.

À cela s'ajoute un problème d'équité, a fait valoir la ministre Proulx. Les hôtels prélèvent une taxe d'hébergement de 3,5 % alors que les propriétaires qui font des locations à court terme ne le font pas.

Le projet de règlement corrige la situation. Dorénavant, les sites spécialisés vont automatiquement prélever la taxe. Ceux qui s'affichent sur des sites d'annonces classées devront la collecter eux-mêmes.

Si le gouvernement québécois convient que l'économie du partage « est là pour rester », les municipalités pourront néanmoins serrer la vis à leur tour aux plateformes de location en ligne. Québec leur permettra de modifier leurs règlements de zonage pour limiter ou interdire ce type d'hébergement touristique.

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  • 8 mois plus tard...

16:54 11 février 2020

Par: Emmanuel Delacour

Rosemont cantonne Airbnb sur la Plaza St-Hubert

https://journalmetro.com/local/rosemont-la-petite-patrie/2419373/rosemont-cantonne-airbnb-sur-la-plaza-st-hubert/

Photo: Mario Beauregard / Métro

Face à la crise du logement qui s’annonce exacerbée en juillet prochain, Rosemont – La Petite-Patrie interdira Airbnb partout sur son territoire, sauf sur la rue Saint-Hubert.

Le premier projet de règlement adopté le 10 février dernier confine « l’implantation des résidences de tourisme à la zone commerciale de la Plaza», a souligné en mot d’ouverture François W. Croteau, maire de Rosemont – La Petite-Patrie.

Les pouvoirs de règlementation d’un arrondissement étant limités, les plateformes de location ne peuvent pas être entièrement bannies sur son territoire, mais maintenues à leur minimum.

De plus, le maire a annoncé qu’à la suite du dépôt du Règlement modifiant le règlement sur les établissements d’hébergement touristique, prévu à l’Assemblée nationale ce printemps, l’Arrondissement se prévaudra de ses nouveaux pouvoirs et interdira la location de résidences secondaires pour les plateformes telles que Airbnb.

« Dès que la loi sera adoptée, seulement les propriétaires occupants pourront faire de la location Airbnb, et ce, pour 31 jours ou moins », a affirmé M. Croteau.

Les élus se sont dit forcés d’agir, d’autant plus parce qu’ils voient un lien entre le bas taux d’inoccupation des logements locatifs dans l’arrondissement et la forte présence d’Airbnb.

« Les quartiers où il y a le plus bas taux de disponibilité de logements sont également ceux où l’on retrouve le plus grand nombre de logements en Airbnb. Il y a donc une corrélation directe entre le nombre de logements perdus pour le Airbnb et le nombre de logements locatifs disponibles, ce qui est pour nous un élément qu’il faut régler une fois pour toutes », a insisté M. Croteau.

À titre indicatif, le taux de disponibilité de logement est aux alentours de 1,3 % dans Rosemont – La Petite-Patrie, et, selon le site de comptabilisation Airdna, on retrouve en date du 11 février 2020 1 113 annonces locatives actives d’Airbnb sur son territoire.

Les Arrondissements de Ville-Marie et du Plateau – Mont-Royal ont aussi adopté des dispositions similaires, le premier limitant à une portion de la rue Sainte-Catherine les attestations de résidence de tourisme, tandis que le second a confiné Airbnb à des tronçons du boulevard Saint-Laurent et de la rue Saint-Denis.

Par ailleurs, l’adoption du projet de règlement a réjoui le Comité logement de la Petite-Patrie, présent à l’occasion de la séance du conseil.

« Il y a un pas qui a été fait ce soir et c’est une très bonne chose. Mais il faut comprendre l’urgence de la situation, il faut redoubler d’efforts et vraiment agir. Même si c’est difficile, il faut le faire », a indiqué Martin Blanchard, coordonnateur pour le comité.

Ce dernier affirme que la crise du logement s’est aggravée depuis 2019, et que les demandes d’aide faites de la part de locataires risquant de se faire évincer a doublé.

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