L’activité économique du Québec s’accélère !

[vivreenrégion]

Il y a 1 heure, begratto a dit :

Mais en revanche, il va avoir besoin d'une auto par personne au lieu d'une pour la famille. Il devra reconduire ses enfants partout jusqu'à ce qu'ils soient assez grands pour conduire eux-même.  7000$/année pour la 2 auto, un autre 7000$/année pour la 3e.  Pas sûr que c'est tant win-win! 

Si il habitait déjà en banlieue de Montréal, c'est peut-être kif-kif; son mode de vie ne sera pas vraiment affecté. Mais si il habitait les quartiers centraux et apprécie l'urbanité, ce père de famille hypothétique sera perdant.  Je sais que ça serait mon cas!

rouler ma voiture me coûte environ 1200-1500$ par année.
 

Citation

+ le coût d'acquisition réparti sur la durée de vie utile de ta voiture!  

garder une voiture longtemps c'est très rentable. même si tu mets 1000$ dessus chaque année après la 5e année, tu es en avant de beaucoup comparé à un achat neuf ou vieux de 2 ans.. Le trafic est tellement rendu violent même à Laval que je ne vois plus de raisons de mettre beaucoup d'argent sur un char. Je vois des scooter électrique qui roulent plus vite que nous dans le trafic.

[begratto]

il y a 1 minute, vivreenrégion a dit :

rouler ma voiture me coûte environ 1200-1500$ par année.

+ le coût d'acquisition réparti sur la durée de vie utile de ta voiture!  

[fmfranck]

On 2018-09-05 at 2:44 PM, Habsfan said:

Absolument. Il y a des milliers de personnes qui déménagent à chaque année parce qu'ils ont trouvé des jobs dans d'autres villes. Si ce père de famille hypothétique doit quitter Montréal pour s'établir à Sorel, Joliette ou Granby, il sera doublement avantagé. 1- Il aura un job, qui pourrait mener à un autre emploi qui est plus payant dans le futur. 2- Son loyer à Granby, ou Sorel va être pas mal moins cher que son loyer dans un des quartiers de Montréal.  Si il payait 825$ par mois pour son 3 1/2 à Montréal, Il peut avoir un 4 1/2 à Sorel pour 650$ par mois. C'est ce que j'appelle un win-win situation.  Non seulement aura -t -il une job, mais il y aura plus de place pour sa famille.

Ton résultat win-win est dépendant de pleins de facteurs que tu as soigneusement mis à ton avantage ici. Fait le chemin inverse, et tu verras qu'il ne s'agit plus d'un win-win puisque l'amélioration des conditions de vie que tu supposais serait maintenant une dégradation. 

En effet, de telles mesures d'employabilité punitives ont déjà été testée dans divers pays occidentaux, avec des résultats mitigés. Souvent, ces mesures portent atteinte à divers droits économiques et sociaux qui sont prévus dans nos chartes de droit.

[andre md]

On 2018-09-05 at 4:51 PM, vivreenrégion said:

rouler ma voiture me coûte environ 1200-1500$ par année.
 

Plaque + Assurance + Essence + Pneus + Lave vitre + Eventuelle  reparations. Changement d'huile etc....   

1200$ par annee si la bagnole ne bouge pas du driveway. Juste 20$ de gaz par semaine et tu es deja a 1000$  (20 x 52 semaine on enleve les 2 semaines de vancances 20  X 50 semaines = 1000$ )

 

 

[Né entre les rapides]

il y a 58 minutes, andre md a dit :

Plaque + Assurance + Essence + Pneus + Lave vitre + Eventuelle  reparations. Changement d'huile etc....   

1200$ par annee si la bagnole ne bouge pas du driveway. Juste 20$ de gaz par semaine et tu es deja a 1000$  (20 x 52 semaine on enleve les 2 semaines de vancances 20  X 50 semaines = 1000$ )

 

 

Je partage entièrement ton avis.  Les coûs associés à l'utilisation d'une voiture (sans compter les coûts publics et les externalités comme la pollution) excèdent  très largement 1200-1500$ par année.  Outre les coûts variables cités, il faut inclure le coût d'opportunité du capital investi (si la voiture a été payée comptant), ou les remboursements mensuels sur un emprunt, ou encore les coûts de location.  Et si par bonheur(!) ces coûts sont pratiquement nuls (dans le cas d'une vieille voiture dont la valeur de rebut est nulle = coût d'opportunité nul), il faut en contrepartie inclure des coûts  plus élevés pour la rubrique «entretien/réparations» --peut-être pas à chaque année, mais en moyenne, sur une période de quelques années, c'est inévitable.  Ce serait un peu comme dire (mais ce n'est pas mon cas) que mon logement  ne me coûte que 500$ par mois, puisque que ma maison est entièrement payée et qu'il ne reste qu'à payer les taxes, les assurances, l'électricité et un peu de peinture chaque année.  Cette discussion amusante a eu son bon côté: elle a fait ressortir le risque qu'il y a à sous-estimer ses dépenses fixes dans la confection d'un budget.

Maintenant, si on veut se rapprocher un peu de la discussion plus importante (qui a inspiré celle sur les coûts associés à une voiture), on pourrait se pencher sur d'autres aspects de la mobilité de la main-d'oeuvre quand il s'agit des emplois dans les petites villes et en zone rurale, même quand ce n'est pas en «région éloignée».  On a parlé de la quasi-nécessité d'une voiture, mais on ne s'est pas attardé suffisamment sur le logement et l'accès aux services, publics comme privés.  

Logement: on a coutume de dire que c'est moins cher dans les petites villes.  C'est généralement vrai, mais pas toujours, notamment quand la ville ou la sous-région est témoin d'un mini-boom économique (minier, grand projet). Parfois, c'est même la disponibilité qui fait défaut.  Le nouveau-venu n'est pas dans la même situation qu'une personne depuis longtemps établie.

Accès aux services:  presque par définition, la variété et la quantité sont moindres.  C'est plus ou moins problématique selon les circonstances, les besoins et les préférences individuelles.

La personne qui part d'une petite ville ou d'une région rurale pour se rendre dans la grande ville (afin d'y dénicher un emploi) ne rencontre pas les mêmes défis que celle qui fait le chemin inverse.

[vivreenrégion]

il y a 44 minutes, Né entre les rapides a dit :

Je partage entièrement ton avis.  Les coûs associés à l'utilisation d'une voiture (sans compter les coûts publics et les externalités comme la pollution) excèdent  très largement 1200-1500$ par année.  Outre les coûts variables cités, il faut inclure le coût d'opportunité du capital investi (si la voiture a été payée comptant), ou les remboursements mensuels sur un emprunt, ou encore les coûts de location.  Et si par bonheur(!) ces coûts sont pratiquement nuls (dans le cas d'une vieille voiture dont la valeur de rebut est nulle = coût d'opportunité nul), il faut en contrepartie inclure des coûts  plus élevés pour la rubrique «entretien/réparations» --peut-être pas à chaque année, mais en moyenne, sur une période de quelques années, c'est inévitable.  Ce serait un peu comme dire (mais ce n'est pas mon cas) que mon logement  ne me coûte que 500$ par mois, puisque que ma maison est entièrement payée et qu'il ne reste qu'à payer les taxes, les assurances, l'électricité et un peu de peinture chaque année.  Cette discussion amusante a eu son bon côté: elle a fait ressortir le risque qu'il y a à sous-estimer ses dépenses fixes dans la confection d'un budget.

Maintenant, si on veut se rapprocher un peu de la discussion plus importante (qui a inspiré celle sur les coûts associés à une voiture), on pourrait se pencher sur d'autres aspects de la mobilité de la main-d'oeuvre quand il s'agit des emplois dans les petites villes et en zone rurale, même quand ce n'est pas en «région éloignée».  On a parlé de la quasi-nécessité d'une voiture, mais on ne s'est pas attardé suffisamment sur le logement et l'accès aux services, publics comme privés.  

Logement: on a coutume de dire que c'est moins cher dans les petites villes.  C'est généralement vrai, mais pas toujours, notamment quand la ville ou la sous-région est témoin d'un mini-boom économique (minier, grand projet). Parfois, c'est même la disponibilité qui fait défaut.  Le nouveau-venu n'est pas dans la même situation qu'une personne depuis longtemps établie.

Accès aux services:  presque par définition, la variété et la quantité sont moindres.  C'est plus ou moins problématique selon les circonstances, les besoins et les préférences individuelles.

La personne qui part d'une petite ville ou d'une région rurale pour se rendre dans la grande ville (afin d'y dénicher un emploi) ne rencontre pas les mêmes défis que celle qui fait le chemin inverse.

il y avait un sujet ce midi à Drainville PM, pour savoir qui avait eu une augmentation depuis 5 ans, et beaucoup on dit avoir quitté le grand Montréal pour sauver du $ et avoir une meilleure qualité de vie même si le salaire était moins élevé. L'attrait de Montréal existe , en autant que la qualité de vie par rapport au salaire restent dans un seuil acceptable, à partir du moment où ça ne vaut plus la peine, même avec un salaire plus élevé, les gens quittent pour les petites villes autour de la zone urbaine, ce qui provoque l'étalement urbain. Ils prennent un poste semblable dans une ville de moyenne taille, moins payant, mais sauvent le trafic et le coût de l'immobilier, moins de stress. Laval est en train de connaître le même problème. Soyez pas étonné de voir des parcs industriels pousser en périphérie de la zone urbaine dans les prochaines années.
 

[Né entre les rapides]

il y a 1 minute, vivreenrégion a dit :

il y avait un sujet ce midi à Drainville PM, pour savoir qui avait eu une augmentation depuis 5 ans, et beaucoup on dit avoir quitté le grand Montréal pour sauver du $ et avoir une meilleure qualité de vie même si le salaire était moins élevé. L'attrait de Montréal existe , en autant que la qualité de vie par rapport au salaire restent dans un seuil acceptable, à partir du moment où ça ne vaut plus la peine, même avec un salaire plus élevé, les gens quittent pour les petites villes autour de la zone urbaine, ce qui provoque l'étalement urbain. Ils prennent un poste semblable dans une ville de moyenne taille, moins payant, mais sauvent le trafic et le coût de l'immobilier, moins de stress. Laval est en train de connaître le même problème. Soyez pas étonné de voir des parcs industriels pousser en périphérie de la zone urbaine dans les prochaines années.
 

Bien sûr,  c'est un phénomène réel, et ça traduit les aspirations et les préférences de bien des gens.  Ce serait bien de définir «les petites villes autour de la zone urbaine».  Ce n'est sûrement pas la banlieue, parce que celle-ci partage plusieurs des inconvénients de la ville-centre, parfois même en pire, comme le temps consacré aux déplacements, sans bénéficier de tous les avantages propres à la ville-centre: la banlieue est un compromis.  Si ce n'est pas la banlieue, ce n'est pas non plus une région dite «éloignée» comme la Gaspésie (des Gaspésiens diront: éloignée de quoi?, mais c'est une autre histoire). Alors, «autour de la zone urbaine», est-ce que ça peut vouloir dire des endroits comme Drummondville, Saint-Hyacinthe, Sorel-Tracy, Granby, Bromont, Valleyfield etc.?  Supposons que c'est le cas.   On y trouve un certain nombre d'occupations aussi bien rémunérées qu'en ville, par exemple médecin généraliste.  Mais la proportion est sensiblement moindre.  Autrement, il y a des emplois industriels, typiquement dans des PME, sauf exceptions, ou même maintenant des emplois d'arrière-guichet (back office en ang.) d'entreprises de services couvrant l'ensemble du territoire québécois.  Puis là comme ailleurs, il y a les emplois de services locaux.

J'estime qu'il y a deux tendances qui vont à contresens l'une de l'autre:  l'une est la concentration dans les grandes villes des fonctions ultra-spécialisées; ces dernières sont en forte croissance et sont dorénavant le fer de lance de l'économie.  L'autre est une aspiration à une vie plus simple, moins stressante, des caractéristiques que l'on retrouve plus typiquement dans les petites villes.  Les activités économiques qui ne dépendent pas des attributs de la grande ville peuvent s'y établir, en autant qu'elles parviennent à attirer la main-d'oeuvre dont elles ont besoin.  Evidemment, dans les grandes villes, toutes les activités ne sont pas du type high-tech.  Une panoplie de services ordinaires destinés à la population locale (qui est considérable) continuent d'être nécessaires; il en va de même des activités industrielles ou artisanales pour lesquelles le marché local est prépondérant. 

 

[urbanophile]

Il y a 11 heures, andre md a dit :

Plaque + Assurance + Essence + Pneus + Lave vitre + Eventuelle  reparations. Changement d'huile etc....   

1200$ par annee si la bagnole ne bouge pas du driveway. Juste 20$ de gaz par semaine et tu es deja a 1000$  (20 x 52 semaine on enleve les 2 semaines de vancances 20  X 50 semaines = 1000$ )

 

 

Instrument utile pour savoir le cout...

 

https://www.caa.ca/carcosts/fr

 

[franktko]

Le 2018-09-05 à 16:51, vivreenrégion a dit :

rouler ma voiture me coûte environ 1200-1500$ par année.

 

Il y a 2 heures, urbanophile a dit :

Instrument utile pour savoir le cout...
https://www.caa.ca/carcosts/fr

Je n'ai pas réussi à faire une combine qui me coûtait moins de 4000$ / année.

Viveenrégion est comme mon chum qui habite Châteauguay qui n'arrête pas de me dire qu'il est à seulement 20 mins du centre-ville ?

[vivreenrégion]

il y a 6 minutes, franktko a dit :

 

Je n'ai pas réussi à faire une combine qui me coûtait moins de 4000$ / année.

Viveenrégion est comme mon chum qui habite Châteauguay qui n'arrête pas de me dire qu'il est à seulement 20 mins du centre-ville ?

avec l'achat c'est environ max 4000$/année sur 10 ans. Mais je parlais au présent sinon j'aurais dit, ''elle m'aura coûté environ'' .... et non, elle me coûte. Même sans voiture j'aurais probablement une passe de TEC qui coûte plus de 1500$/année. Donc 25 000$ de plus sur 10 ans pour profiter d'une voiture. Je fais 8000km par année.

Citation

est-ce que ça peut vouloir dire des endroits comme Drummondville, Saint-Hyacinthe, Sorel-Tracy, Granby, Bromont, Valleyfield

en gros oui, on ne parle pas de banlieues-dortoirs, il faut une ville centre avec beaucoup de services, comme Saint-Jean sur Richelieu (maintenant banlieue officielle ).