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Solargise - Une usine et 1000 emplois sur le golf d'Anjou?


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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1123711/solargise-oublie-anjou-et-regarde-vers-valleyfield

Solargise oublie Anjou et regarde vers Valleyfield

Publié il y a 34 minutes
Mis à jour il y a 18 minutes

 

Solargise a trouvé dans la municipalité de Salaberry-de-Valleyfield « un terrain répondant à tous ses critères » et étudie la faisabilité d'y réaliser une grande partie de son projet de 2,3 milliards de dollars, confirme l'entreprise britannique dans un communiqué publié jeudi. Le siège social de la division canadienne et ses installations de recherche et développement seront cependant à Montréal.

« Dans le cadre du protocole d'entente signé entre les deux entités, il y a quelques semaines, ces dernières ont en effet amorcé des discussions pour la vente à Solargise d'un terrain répondant à tous ses critères de sélection », indique l’entreprise.

Le terrain en question est situé dans une zone industrielle, à proximité d'un chemin de fer, d'une sous-station d'Hydro-Québec et du port de Valleyfield. Solargise y établirait la phase 1 de son projet d'usine de fabrication de panneaux solaires à haute efficacité.

Des négociations sont par ailleurs en cours avec le propriétaire d'un terrain privé lui aussi à Salaberry-de-Valleyfield pour y installer la phase 2.

Les négociations avec le propriétaire du Club de golf Métropolitain Anjou n’ont pas permis aux parties de s’entendre. Les autres terrains que la compagnie a considérés dans l'est de Montréal ne lui ont pas semblé adéquats.

« La proposition de la Ville de Montréal visant à faciliter l'acquisition de la zone désirée sur le golf d'Anjou nous a rapidement permis d'entamer des négociations sérieuses avec son propriétaire, mais nous n'avons pu signer une entente », a souligné Raj Basu, président exécutif du conseil de l'entreprise.

Le siège social et les installations de recherche et de développement de Solargise, qui devraient employer une centaine de personnes, seront néanmoins situés à Montréal, a assuré Raj Basu. De plus, Solargise entend signer des ententes de collaboration avec des universités montréalaises.

Le projet dans son ensemble permettra la création de plus de 1000 emplois directs, estime Solargise.

Bisbille montréalaise

Le dossier Solargise avait entraîné une prise de bec entre la mairesse de Montréal, Valérie Plante, et le maire d'Anjou, Luis Miranda. Ce dernier a accusé l'administration centrale, à la mi-août, d'avoir fait capoter les discussions avec l'entreprise.

Montréal a précédemment fait connaître son intention d'annexer les terrains du golf d'Anjou au parc-nature du Bois d'Anjour, ce à quoi s'opposait farouchement M. Miranda, puisque le terrain se trouve au coeur d'une zone industrielle.

À la suite d'une sortie de M. Miranda dans les médias, au cours de laquelle il a qualifié « d'amateurisme » le travail de Mme Plante dans ce dossier, cette dernière avait répliqué en soutenant que le maire d'Anjou s'adonnait à du « sabotage » dans cette affaire.

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Publié le 13 septembre 2018 à 17h16 | Mis à jour à 17h16

http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201809/13/01-5196494-projet-solargise-les-proprietaires-du-golf-danjou-trop-gourmands.php

Projet Solargise: les propriétaires du Golf d'Anjou «trop gourmands»

Dans une lettre que Solargise a fait parvenir... (Photo Martin Tremblay, Archives La Presse)

Dans une lettre que Solargise a fait parvenir au Service du développement économique de la Ville de Montréal lundi dernier, et que La Presse a obtenue, il est indiqué que les discussions avec la famille Di Lillo n'ont pas permis de conclure un accord.

Photo Martin Tremblay, Archives La Presse

 
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Kathleen Lévesque
La Presse

Le «trop grand appétit» des propriétaires du Golf métropolitain d'Anjou, les frères Mario et Raffaele Di Lillo, a fait dérailler la possibilité pour l'entreprise britannique Solargise d'y installer son usine de panneaux solaires non polluants. Ce sont des investissements de 2,3 milliards et 1000 emplois qui échappent ainsi à l'est de Montréal.

Dans une lettre que Solargise a fait parvenir au Service du développement économique de la Ville de Montréal lundi dernier, et que La Presse a obtenue, il est indiqué que les discussions avec la famille Di Lillo n'ont pas permis de conclure un accord : l'écart entre le prix demandé et celui permettant la viabilité du projet industriel était trop grand, souligne le dirigeant de Solargise, Raj Basu.

TROP GOURMAND

Invitée à commenter la situation, la mairesse Valérie Plante ne cache pas son mécontentement. «C'est décevant de penser que le projet de cette entreprise qui est vraiment dans nos orientations - on mise vraiment sur les cleantechs -, ne voit pas le jour en raison du très grand appétit et je dirais même, du trop grand appétit du propriétaire. [...] Je trouve ça triste et je suis en colère», a-t-elle affirmé.

 

Les montants en jeu ne sont pas révélés; MM. Di Lillo n'ont pas rappelé La Presse. Selon les informations qu'elle dit détenir, la mairesse affirme que «l'offre qui a été faite était plus qu'intéressante». «Ce que veut ce promoteur, c'est spéculer, s'asseoir sur son terrain et attendre que la valeur augmente. Il faut que les gens comprennent que c'est à ça que l'on fait face quand on veut faire du développement économique, entre autres dans l'est», a commenté Valérie Plante qui qualifie l'attitude des propriétaires qui agissent ainsi de «déplorable».

Mme Plante s'attend d'ailleurs à ce les discussions soient difficiles avec la famille Di Lillo pour l'agrandissement du parc régional du Boisé-d'Anjou. En juin dernier, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a adopté un plan d'expansion de ce parc, du côté du Golf métropolitain. Ainsi, de vastes parties du terrain de golf ne peuvent être vendues sans l'accord de la CMM.

Outre ce projet vert, la mairesse de Montréal n'écarte pas la possibilité que le golf puisse accueillir éventuellement des entreprises. «C'est de la même façon que dans le dossier Solargise, on a fait preuve d'énormément de flexibilité en n'opposant pas développement économique et développement d'espaces verts», souligne-t-elle.

SIÈGE SOCIAL MONTRÉALAIS

Solargise et la Ville ont tenté de trouver un autre site dans l'est de Montréal, mais les terrains y sont fragmentés et ne correspondaient pas aux besoins particuliers de l'entreprise (une superficie de 9 millions de pieds carrés et la proximité de voies ferrées, par exemple). L'entreprise a plutôt décidé d'installer son usine à Valleyfield.

Une entente est intervenue avec cette municipalité pour l'acquisition d'un terrain permettant de développer la première phase du projet. Des discussions sont également en cours pour l'achat d'un terrain pour la phase 2.

Solargise a toutefois décidé d'installer son siège social à Montréal et y développer ses activités en recherche et développement. Dans sa lettre, M. Basu indique que cela devrait créer une centaine d'emplois. Il indique également son intention de signer des ententes de partenariat avec des universités montréalaises.

«C'est un petit baume. Je le reçois comme un signe qu'il y avait une volonté claire de travailler ensemble», souligne Mme Plante.

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Les sceptiques ont été confondus. Les dés sont lancés et c'est Valleyfield qui récoltera le pactole. Montréal aura tout de même deux prix de consolation: un siège social et un centre de recherche. Donc pour ceux qui doutent encore du sérieux de Solargise, les dernières nouvelles devraient les convaincre que ce n'était pas de la frime. Je ne doute pas non plus des démarches sérieuses de Valérie Plante qui reconnaissait les grands avantages de cet investissement dans les nouvelles technologies et une usine toute propre sur le plan environnemental.

Finalement la cupidité des propriétaires du golf à fait basculer le projet dans la cour de Valleyfield avec ses mille emplois. Tout ce que je souhaite maintenant, c'est que Montréal utilise son pouvoir d'expropriation pour réaliser son projet d'agrandissement de parc dans l'est. Elle devrait au passage déclarer une réserve foncière sur la portion nécessaire du golf, en payant le prix de l'évaluation municipale et pas un sou de plus.

Quant à Luis Miranda il n'a qu'à ravaler ses critiques, puisque son attitude agressive en alarmant les médias, n'aura fait qu'encourager la spéculation des propriétaires en faisant déraper complètement le projet. C'est ce qu'on appelle de la petite politique dans laquelle il semble exceller depuis presque 3 décennies déjà. Quand on dit que le pouvoir corrompt avec le temps, en voilà un bon exemple.

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Il y a 5 heures, acpnc a dit :

Finalement la cupidité des propriétaires du golf à fait basculer le projet

Cupidité!  Dans le monde des affaires il ne faut pas s'attendre à quoi que ce soit d'autre.  Valérie Plante a bien vu que les propriétaires se sont comportés en spéculateurs.  Spéculer sur quoi?  --C'est élémentaire: les propriétaires «calculent» que le gain potentiel résultant d'une hausse future de la valeur foncière de ces terrains est tel qu'il est préférable de repousser la vente à plus tard.  En cela, ces propriétaires n'agissent pas différemment des autres.  

Pour la Ville de Montréal, la tournure peut paraître défavorable --ça pourrait être discuté une autre fois.  Aujourd'hui, je me concentre sur le thème de la spéculation.  La question qui se pose dans ce cas comme dans tous les autres du genre est: que peut-on faire pour enrayer la spéculation.  Fondamentalement, c'est une question délicate (je ne parle plus seulement de la spéculation «foncière» mais de la spéculation au sens large dans toutes les sphères de l'activité économique ). Des mesures coercitives à l'extrême  seraient antinomiques par rapport à l'esprit d'entrepreneuriat: tu prends des chances, tu investis temps et argent, dans l'espoir que ça s'avère profitable; en un sens, tu «spécules».  Ceci dit, je suis certain qu'on peut employer une autre approche avec succès, pas pour faire disparaître la spéculation proprement dite, mais pour supprimer les avantages existants qui favorisent indûment la spéculation.   Concrètement: le calcul des spéculateurs ne se base pas uniquement sur leurs attentes quant à l'appréciation future, mais tout autant sur le coût d'opportunité.  Une composante majeure de ce coût est (ou devrait être)  liée à la fiscalité.  Ici il y a deux «branches» distinctes: les taxes foncières imposées par les municipalités, et l'impôt sur le gain de capital, par les deux ordres de gouvernement. 1) Taxes foncières: on ne jouera pas avec les taux, mais on pourrait reconsidérer les méthodes d'évaluation, pour mieux refléter la valeur marchande (laquelle incorpore implicitement les prévisions quant à la demande future)*.  2) Impôt sur le gain de capital: comme vous le savez, seulement 50% des gains sont imposables (pour plus de clarté juste au cas où: le taux d'imposition n'est pas 50%;  pour des gains que vous réalisez, disons 50 000$, vous ajoutez la moitié, soit 25 000$ à la somme de vos autres revenus imposables; votre taux effectif pour le gain en capital sera donc le produit de votre taux marginal d'imposition et de 50%,  par exemple 0.2 x0.5 au fédéral, plus 0.25 x 0.5 au provincial, soit au total 22.5%.  En 1966 (!), la conclusion «choc» de la Commission royale sur la fiscalité, présidée par Kenneth Carter  --d'où le nom «Commission Carter»,  était «A buck is a buck».  (Allez voir, si ça vous intéresse).  En gros, ça voulait dire: imposer les gains de la même façon, quelle que soit leur provenance. (Attention, ce n'est pas du tout la même chose qu'une «flat tax»)

Si on traitait les gains en capital résultant de la spéculation foncière de cette façon, et si les taxes foncières étaient mieux calibrées,  on réduirait significativement l'attrait de cette dernière: moins de spéculation.  Autrement, allons faire brûler des lampions à l'église, en espérant que les méchants spéculateurs disparaissent.

* Toutefois, une difficulté demeure: la «valeur de marché» est celle qui résulte du consensus (implicite) des acheteurs et des vendeurs. Mais rien n'empêche certains vendeurs et certains acheteurs de penser que la «valeur intrinsèque» est plus basse ou plus élevée.  Ceci explique largement (mais pas entièrement: il faut bien simplifier!)) le fait que lors d'une transaction, le vendeur est heureux de vendre à un prix qu'il juge suffisamment élevé, tandis que l'acheteur est content de faire une acquisition à un prix qu'il juge «bas».  A la bourse, si un acheteur juge que le prix d'une action est trop élevé, il ne se fâche pas: il s'abstient.  Et si le détenteur d'une action juge que le prix de marché est trop bas, il attend, ou même mieux, il en achète d'autres..  «Trop» ne veut pas dire «très»: trop se définit en fonction des attentes quant au prix futur.  «Très»  peut se mesurer en termes de ratio cours/bénéfices, mais ça n'implique pas que ce soit trop, si les attentes sont à l'effet que les bénéfices futurs vont exploser!).  Quel lien entre cette parenthèse et le propos central?  -- Ça sert à expliquer qu'il peut exister des écarts entre le prix du marché (que tout le monde peut observer) et l'évaluation plus subjective que peut en faire le détenteur (dans notre cas) des terrains à Anjou.

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Il y a 6 heures, Né entre les rapides a dit :

Cupidité!  Dans le monde des affaires il ne faut pas s'attendre à quoi que ce soit d'autre.  Valérie Plante a bien vu que les propriétaires se sont comportés en spéculateurs.  Spéculer sur quoi?  --C'est élémentaire: les propriétaires «calculent» que le gain potentiel résultant d'une hausse future de la valeur foncière de ces terrains est tel qu'il est préférable de repousser la vente à plus tard.  En cela, ces propriétaires n'agissent pas différemment des autres.  

Pour la Ville de Montréal, la tournure peut paraître défavorable --ça pourrait être discuté une autre fois.  Aujourd'hui, je me concentre sur le thème de la spéculation.  La question qui se pose dans ce cas comme dans tous les autres du genre est: que peut-on faire pour enrayer la spéculation.  Fondamentalement, c'est une question délicate (je ne parle plus seulement de la spéculation «foncière» mais de la spéculation au sens large dans toutes les sphères de l'activité économique ). Des mesures coercitives à l'extrême  seraient antinomiques par rapport à l'esprit d'entrepreneuriat: tu prends des chances, tu investis temps et argent, dans l'espoir que ça s'avère profitable; en un sens, tu «spécules».  Ceci dit, je suis certain qu'on peut employer une autre approche avec succès, pas pour faire disparaître la spéculation proprement dite, mais pour supprimer les avantages existants qui favorisent indûment la spéculation.   Concrètement: le calcul des spéculateurs ne se base pas uniquement sur leurs attentes quant à l'appréciation future, mais tout autant sur le coût d'opportunité.  Une composante majeure de ce coût est (ou devrait être)  liée à la fiscalité.  Ici il y a deux «branches» distinctes: les taxes foncières imposées par les municipalités, et l'impôt sur le gain de capital, par les deux ordres de gouvernement. 1) Taxes foncières: on ne jouera pas avec les taux, mais on pourrait reconsidérer les méthodes d'évaluation, pour mieux refléter la valeur marchande (laquelle incorpore implicitement les prévisions quant à la demande future)*.  2) Impôt sur le gain de capital: comme vous le savez, seulement 50% des gains sont imposables (pour plus de clarté juste au cas où: le taux d'imposition n'est pas 50%;  pour des gains que vous réalisez, disons 50 000$, vous ajoutez la moitié, soit 25 000$ à la somme de vos autres revenus imposables; votre taux effectif pour le gain en capital sera donc le produit de votre taux marginal d'imposition et de 50%,  par exemple 0.2 x0.5 au fédéral, plus 0.25 x 0.5 au provincial, soit au total 22.5%.  En 1966 (!), la conclusion «choc» de la Commission royale sur la fiscalité, présidée par Kenneth Carter  --d'où le nom «Commission Carter»,  était «A buck is a buck».  (Allez voir, si ça vous intéresse).  En gros, ça voulait dire: imposer les gains de la même façon, quelle que soit leur provenance. (Attention, ce n'est pas du tout la même chose qu'une «flat tax»)

Si on traitait les gains en capital résultant de la spéculation foncière de cette façon, et si les taxes foncières étaient mieux calibrées,  on réduirait significativement l'attrait de cette dernière: moins de spéculation.  Autrement, allons faire brûler des lampions à l'église, en espérant que les méchants spéculateurs disparaissent.

* Toutefois, une difficulté demeure: la «valeur de marché» est celle qui résulte du consensus (implicite) des acheteurs et des vendeurs. Mais rien n'empêche certains vendeurs et certains acheteurs de penser que la «valeur intrinsèque» est plus basse ou plus élevée.  Ceci explique largement (mais pas entièrement: il faut bien simplifier!)) le fait que lors d'une transaction, le vendeur est heureux de vendre à un prix qu'il juge suffisamment élevé, tandis que l'acheteur est content de faire une acquisition à un prix qu'il juge «bas».  A la bourse, si un acheteur juge que le prix d'une action est trop élevé, il ne se fâche pas: il s'abstient.  Et si le détenteur d'une action juge que le prix de marché est trop bas, il attend, ou même mieux, il en achète d'autres..  «Trop» ne veut pas dire «très»: trop se définit en fonction des attentes quant au prix futur.  «Très»  peut se mesurer en termes de ratio cours/bénéfices, mais ça n'implique pas que ce soit trop, si les attentes sont à l'effet que les bénéfices futurs vont exploser!).  Quel lien entre cette parenthèse et le propos central?  -- Ça sert à expliquer qu'il peut exister des écarts entre le prix du marché (que tout le monde peut observer) et l'évaluation plus subjective que peut en faire le détenteur (dans notre cas) des terrains à Anjou.

Merci pour cet éclairage sur la spéculation avec lequel je suis entièrement d'accord. L'offre et la demande fait partie de l'équation et il est normal de vouloir tirer un bénéfice d'une transaction. Cependant la cupidité se manifeste quand on surévalue démesurément une propriété par pure intransigeance (en ne voyant que son seul intérêt), en pensant coincer un acheteur. Une attitude qui dans le cas qui nous intéresse n'aura fait que des perdants, du moins sur l'ile de Montréal.

Bien sûr tout détenteur d'une propriété peut en disposer à sa guise et imposer son prix. Néanmoins on serait en droit de s'attendre à ce que cet individu ou entreprise agisse en bon citoyen, en facilitant un investissement majeur qui profitera à l'ensemble de la communauté. En poussant la négociation au point de rupture c'est la ville de Montréal qui devient première perdante avec toutes les conséquences qui en découlent. De loin le pire scénario dans les circonstances, puisqu'il encouragera du même coup l'étalement urbain.

Il y a certainement des leçons à tirer de cette occasion manquée, en adaptant la fiscalité afin de rendre justement la spéculation moins avantageuse pour ceux qui la pratiquent. D'autant qu'elle favorise une minorité qui les moyens de la pratiquer, par des gains imposable qu'à moitié, un cadeau qui se fait nécessairement au détriment de la majorité des payeurs de taxes.

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4 minutes ago, acpnc said:

Merci pour cet éclairage sur la spéculation avec lequel je suis entièrement d'accord. L'offre et la demande fait partie de l'équation et il est normal de vouloir tirer un bénéfice d'une transaction. Cependant la cupidité se manifeste quand on surévalue démesurément une propriété par pure intransigeance (en ne voyant que son seul intérêt), en pensant coincer un acheteur. Une attitude qui dans le cas qui nous intéresse n'aura fait que des perdants, du moins sur l'ile de Montréal.

Bien sûr tout détenteur d'une propriété peut en disposer à sa guise et imposer son prix. Néanmoins on serait en droit de s'attendre à ce que cet individu ou entreprise agisse en bon citoyen, en facilitant un investissement majeur qui profitera à l'ensemble de la communauté. En poussant la négociation au point de rupture c'est la ville de Montréal qui devient première perdante avec toutes les conséquences qui en découlent. De loin le pire scénario dans les circonstances, puisqu'il encouragera du même coup l'étalement urbain.

Il y a certainement des leçons à tirer de cette occasion manquée, en adaptant la fiscalité afin de rendre justement la spéculation moins avantageuse pour ceux qui la pratiquent. D'autant qu'elle favorise une minorité qui les moyens de la pratiquer, par des gains imposable qu'à moitié, un cadeau qui se fait nécessairement au détriment de la majorité des payeurs de taxes.

Don't forget, without speculation, there is absolutely no investment at all. Making it more difficult for investors and speculators might not be the right decision. I tend to believe that we should make it easier for investors & developers as they are the people who ultimately create jobs!

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il y a 1 minute, georgeplamondon10 a dit :

Don't forget, without speculation, there is absolutely no investment at all. Making it more difficult for investors and speculators might not be the right decision. I tend to believe that we should make it easier for investors & developers as they are the people who ultimately create jobs!

Ce n'est pas le phénomène que je conteste mais la démesure qui pénalise en bout de ligne la majorité. Une économie basée sur la spéculation immobilière, favorise nécessairement les plus riches au détriment du citoyen moyen qui peinera notamment à se loger à un cout raisonnable. L'expérience de Toronto et Vancouver sont justement un bel exemple à éviter.

Je ne voudrais pas insister davantage sur le sujet pour ne pas nous éloigner du sujet principal.

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17 hours ago, acpnc said:

Les sceptiques ont été confondus. Les dés sont lancés et c'est Valleyfield qui récoltera le pactole. Montréal aura tout de même deux prix de consolation: un siège social et un centre de recherche. Donc pour ceux qui doutent encore du sérieux de Solargise, les dernières nouvelles devraient les convaincre que ce n'était pas de la frime. Je ne doute pas non plus des démarches sérieuses de Valérie Plante qui reconnaissait les grands avantages de cet investissement dans les nouvelles technologies et une usine toute propre sur le plan environnemental.

Finalement la cupidité des propriétaires du golf à fait basculer le projet dans la cour de Valleyfield avec ses mille emplois. Tout ce que je souhaite maintenant, c'est que Montréal utilise son pouvoir d'expropriation pour réaliser son projet d'agrandissement de parc dans l'est. Elle devrait au passage déclarer une réserve foncière sur la portion nécessaire du golf, en payant le prix de l'évaluation municipale et pas un sou de plus.

Quant à Luis Miranda il n'a qu'à ravaler ses critiques, puisque son attitude agressive en alarmant les médias, n'aura fait qu'encourager la spéculation des propriétaires en faisant déraper complètement le projet. C'est ce qu'on appelle de la petite politique dans laquelle il semble exceller depuis presque 3 décennies déjà. Quand on dit que le pouvoir corrompt avec le temps, en voilà un bon exemple.

Le pouvoir semble en effet avoir usé Luis Miranda depuis au moins quatre mandats, mais vous semblez lui accorder beaucoup trop d'influences dans ce dossier. Lionel Perez avait sorti publiquement quelques semaines avant Miranda, et les pourparlers entre Solargise et la ville de Valleyfield remontent à bien avant la sortie de Miranda(même chose pour la sortie de Christine Fréchette de la chambre de commerce de l'est, dont il ne faut pas oublier..). Si jamais le projet voit bel et bien le jour à Valleyfield, la question serait bien plus à savoir comment Montréal aurait pu être plus compétitive que Valleyfield aux yeux de Solargise? Peut-être qu'ils savaient depuis le début que les probabilités d'établir leur usine sur l'île étaient faibles et qu'ils ont orienté les négos en ce sens. Ou probablement que si la mairie avait accueillie ce projet avec autrement plus d'enthousiasmes et d'engagements, au tout début il y a quelques mois, Valleyfield n'aurait jamais eu l'occasion de présenter une offre évidemment plus avantageuse que les coûts associés aux présentes demandes des Di Lillo à Anjou..;)

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Il y a 19 heures, acpnc a dit :

Publié le 13 septembre 2018 à 17h16 | Mis à jour à 17h16

http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201809/13/01-5196494-projet-solargise-les-proprietaires-du-golf-danjou-trop-gourmands.php

Projet Solargise: les propriétaires du Golf d'Anjou «trop gourmands»

Dans une lettre que Solargise a fait parvenir... (Photo Martin Tremblay, Archives La Presse)

Dans une lettre que Solargise a fait parvenir au Service du développement économique de la Ville de Montréal lundi dernier, et que La Presse a obtenue, il est indiqué que les discussions avec la famille Di Lillo n'ont pas permis de conclure un accord.

Photo Martin Tremblay, Archives La Presse

 
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Kathleen Lévesque
La Presse

Le «trop grand appétit» des propriétaires du Golf métropolitain d'Anjou, les frères Mario et Raffaele Di Lillo, a fait dérailler la possibilité pour l'entreprise britannique Solargise d'y installer son usine de panneaux solaires non polluants. Ce sont des investissements de 2,3 milliards et 1000 emplois qui échappent ainsi à l'est de Montréal.

Dans une lettre que Solargise a fait parvenir au Service du développement économique de la Ville de Montréal lundi dernier, et que La Presse a obtenue, il est indiqué que les discussions avec la famille Di Lillo n'ont pas permis de conclure un accord : l'écart entre le prix demandé et celui permettant la viabilité du projet industriel était trop grand, souligne le dirigeant de Solargise, Raj Basu.

TROP GOURMAND

Invitée à commenter la situation, la mairesse Valérie Plante ne cache pas son mécontentement. «C'est décevant de penser que le projet de cette entreprise qui est vraiment dans nos orientations - on mise vraiment sur les cleantechs -, ne voit pas le jour en raison du très grand appétit et je dirais même, du trop grand appétit du propriétaire. [...] Je trouve ça triste et je suis en colère», a-t-elle affirmé.

 

Les montants en jeu ne sont pas révélés; MM. Di Lillo n'ont pas rappelé La Presse. Selon les informations qu'elle dit détenir, la mairesse affirme que «l'offre qui a été faite était plus qu'intéressante». «Ce que veut ce promoteur, c'est spéculer, s'asseoir sur son terrain et attendre que la valeur augmente. Il faut que les gens comprennent que c'est à ça que l'on fait face quand on veut faire du développement économique, entre autres dans l'est», a commenté Valérie Plante qui qualifie l'attitude des propriétaires qui agissent ainsi de «déplorable».

Mme Plante s'attend d'ailleurs à ce les discussions soient difficiles avec la famille Di Lillo pour l'agrandissement du parc régional du Boisé-d'Anjou. En juin dernier, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a adopté un plan d'expansion de ce parc, du côté du Golf métropolitain. Ainsi, de vastes parties du terrain de golf ne peuvent être vendues sans l'accord de la CMM.

Outre ce projet vert, la mairesse de Montréal n'écarte pas la possibilité que le golf puisse accueillir éventuellement des entreprises. «C'est de la même façon que dans le dossier Solargise, on a fait preuve d'énormément de flexibilité en n'opposant pas développement économique et développement d'espaces verts», souligne-t-elle.

SIÈGE SOCIAL MONTRÉALAIS

Solargise et la Ville ont tenté de trouver un autre site dans l'est de Montréal, mais les terrains y sont fragmentés et ne correspondaient pas aux besoins particuliers de l'entreprise (une superficie de 9 millions de pieds carrés et la proximité de voies ferrées, par exemple). L'entreprise a plutôt décidé d'installer son usine à Valleyfield.

Une entente est intervenue avec cette municipalité pour l'acquisition d'un terrain permettant de développer la première phase du projet. Des discussions sont également en cours pour l'achat d'un terrain pour la phase 2.

Solargise a toutefois décidé d'installer son siège social à Montréal et y développer ses activités en recherche et développement. Dans sa lettre, M. Basu indique que cela devrait créer une centaine d'emplois. Il indique également son intention de signer des ententes de partenariat avec des universités montréalaises.

«C'est un petit baume. Je le reçois comme un signe qu'il y avait une volonté claire de travailler ensemble», souligne Mme Plante.

 

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