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There is no language crisis in Quebec, economists say


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Supposons un instant* que le Québec soit un Etat indépendant.  Il continuerait naturellement à entretenir des relations avec le ROC, les USA et le reste du monde. La langue officielle serait (comme présentement) le français, mais la capacité de communiquer en anglais resterait une nécessité (mais par pour tous les individus).  Le degré de bilinguisme de nos partenaires nous serait indifférent: on ne se préoccuperait pas davantage de la situation dans le ROC que dans celle prévalant par exemple aux USA.

On pourrait toutefois vouloir nuancer cette proposition, dans une volonté de tenir compte des droits historiques des minorités respectives (anglophones au Québec, francophones dans le ROC), par un accord de réciprocité (qui serait cependant forcément limité dans ses champs d'application).  On peut aussi concevoir/imaginer que l'intérêt du Québec à  «protéger» sa minorité anglophone soit supérieur à celui du ROC envers sa minorité francophone, non pas par grandeur d'âme, mais parce qu'elle (la minorité anglo) lui procure presque certainement des avantages incomparablement plus grands que l'inverse.

Dans le Canada actuel, qui inclut le Québec, la situation se présente (un peu) différemment.  Le pays est officiellement bilingue, et des dispositions assurent la prestation de services gouvernementaux  dans la langue officielle autre que celle de la majorité, avec toutefois des limitations.  Mais ça ne change à peu près rien à (notamment) la langue de travail  dans le secteur privé ni à l'environnement global dans lequel évoluent les populations concernées. En pratique, une asymétrie notable persiste entre les conditions générales de la minorité anglophone au Québec et celles des minorités francophones hors Québec.  La réalité l'emporte sur les principes.

* L'énoncé de cette hypothèse a uniquement pour but de faciliter la compréhension de l'enjeu.  Ce n'est pas une prédiction, et je n'entends pas discuter de sa probabilité ou de sa désirabilité dans le cadre de cette discussion.

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One of my biggest gripes with the language issue has always been Canada's reluctance to force primary school students to learn french at an early age. If this country is truly bilingual then prove it by teaching 8-12 year olds  french everywhere. Every public school kid in Canada should be taught french at that age. It doesn't make any sense to me. Do it or just lose the bilingual status. 

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il y a 11 minutes, peekay a dit :

One of my biggest gripes with the language issue has always been Canada's reluctance to force primary school students to learn french at an early age. If this country is truly bilingual then prove it by teaching 8-12 year olds  french everywhere. Every public school kid in Canada should be taught french at that age. It doesn't make any sense to me. Do it or just lose the bilingual status. 

I agree and I genuinely wish it were the case, but education is a matter of provincial jurisdiction only.

It would be nice to see a greater effort from the ROC provinces, but there isn't a ton the Federal government can do on the subject. We wouldn't want other provinces telling us how to manage our education system, especially on language, so I imagine they feel the same way. It is nonetheless nice to see that demand is so high in Ontario by parents for French-imersion for their children (per the TorStar article).

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Le 2018-06-26 à 10:53, SKYMTL a dit :

I'm going to redirect the conversation a bit here as an Anglo.  

In my view, the only "crisis" here is one that's fabricated by the media in an effort to drive traffic to their publications / shows.  This results in an insistence by politicians to use those same topics to stoke nonsensical issues in an effort to distract folks from what they should be caring about:  taxes, jobs, corruption, etc. .  That goes for both sides of the language debate and its getting really, really tiresome.    

One of the "non-official" purposes of Québec in the federation is to be used as a diversion of other problems.

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Le 2018-06-26 à 10:31, mont royal a dit :

It depends on what is  the ultimate objective. If the real objective is to determine which part of Canada is the most bilingual , or which language group is the most bilingual, then this comparison is important. If, however, the objective is to determine whether the chances of the survival of the French language within Quebec have improved or not, then the above comparison  is irrelevant. 

Ici, je crois qu'on parle de notre pays, le Canada, et du taux d'ouverture (entendre bilinguisme) des locuteurs de l'une des deux langues officielles vis-à-vis l'autre.

Modifié par urbino
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