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Intégration de micro maison et/ou d'habitation modulaire à Montréal.


Faitlemou

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Je tiens à avouer ma totale ignorance en ce qui attrait à l'urbanisme. Je me demandais si ce serait une façon interessante d'exploiter des petits racoins de la ville (ruelles, espace vacants entre deux plexes, les dessous d'autoroutes surélevés, etc) en y intégrant des micro maisons, des petits commerces, bref, créer des mini quartiers avec une utilisation maximum de l'espace (tout en y aménageant des espaces publiques). 

 

PS: Bien sur je ne parle pas de créer des bidonvilles et que je n'ai pas d'idées précise sur un quelconque processus pour y parvenir. Je suis simplement curieux de connaître vos opinions et idées sur ce genre d'habitation et leur intégration à Montréal.

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Je me suis penché récemment moi aussi sur cette idée. Je sais qu'à Sherbrooke, on construit présentement un quartier complet de mini-maisons. Cependant, cette ville rate l'opportunité d'en profiter pour densifier son territoire en créant ce quartier sur un grand terrain vacant à l'extérieur de son centre urbain.

Je vois d'un bon oeil l'intégration de mini-maisons dans certains secteurs déjà bâti de la ville, où l'espace est limitée. 

Pensons à ce projet de Hong Kong où on construit des petites demeures dans des tuyaus :

Résultats de recherche d'images pour « hongkong tiny houses »

Dans ce cas-ci par contre, j'avoue que l'espace résiduel entre les deux bâtiments existants est assez grand pour y ériger quelque chose de plus haut et grand qui permettrait de loger plus de familles. Mais c'est plutôt l'idée derrière qui est intéressante, soit celle d'utiliser de l'espace résiduel autrement perdu à des fins d'habitation.

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Plusieurs ruelles de Montréal présentent un réel potentiel de développement. Il y a souvent beaucoup d'espace sous-utilisé qui pourrait servir à densifier la ville, pourvu que cela se fasse intelligemment! À chaque fois que je me promène dans une ruelle, j'aime bien imaginer les possibilités, surtout qu'il y a en des très larges!

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Voici ce que j'en pense, sans la moindre prétention d'autorité en la matière.  Comme d'autres, je connais bien sûr des exemples d'application concrète du concept, notamment à Vancouver.  Mais j'ai encore des réserves, au moins dans le cas de Montréal.  Ce qu'on appelle l'intégration de mini-maisons, avec ouvertures sur des ruelles, a évidemment l'effet de «densifier»;  mais il faut préciser: c'est densifier au sens d'accroître le taux d'occupation du sol (par rapport aux espaces libres).  Ce n'est pas strictement équivalent à un accroissement de la densité de population, car cette dernière est également fonction 1)  du nombre de logements par unité de surface au sol,  nombre qui varie selon le nombre d'étages et (inversement) de la taille des logements, et 2) du nombre (moyen) d'occupants par unité de logement.  Si on prend l'exemple de Montréal et de la plupart des grandes villes en Occident,  on observe depuis les années 1950-60 une diminution considérable du nombre de personnes par logement; dans les secteurs centraux, il n'est pas rare qu'un logement qui abritait anciennement 5, 6, voire 10 personnes, n'en abrite maintenant plus qu'une ou deux.  Si ça vous semble incroyable, consultez des données de recensement sur la distribution (statistique) de la taille des ménages.  

Là où je veux en venir, c'est qu'il y a presque certainement plus de potentiel d'accroissement de la densité de population par des mesures (souvent d'ordre fiscal) favorisant  une utilisation plus intensive des bâtiments résidentiels existants, ou, inversement, des mesures décourageant la sous-utilisation. 

Revenant plus directement sur le thème de l'établissement de mini-maisons  dans les arrière-cours, j'aimerais aussi qu'on n'oublie pas que le corollaire d'un accroissement du taux d'occupation du sol, c'est une diminution des espaces libres, fussent-ils privés ou peu «utilisés».  Je considère que ces espaces libres ont un effet salutaire sur des quartiers souvent déjà assez densément construits (à Vancouver c'est différent: les mini-maisons sont typiquement construites dans des quartiers de bungalows).

Personnellement, je préférerais plus de bâtiments résidentiels en hauteur, accompagnés de la sauvegarde de plus d'espaces «libres».

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Le 2018-06-08 à 21:13, Né entre les rapides a dit :

Voici ce que j'en pense, sans la moindre prétention d'autorité en la matière.  Comme d'autres, je connais bien sûr des exemples d'application concrète du concept, notamment à Vancouver.  Mais j'ai encore des réserves, au moins dans le cas de Montréal.  Ce qu'on appelle l'intégration de mini-maisons, avec ouvertures sur des ruelles, a évidemment l'effet de «densifier»;  mais il faut préciser: c'est densifier au sens d'accroître le taux d'occupation du sol (par rapport aux espaces libres).  Ce n'est pas strictement équivalent à un accroissement de la densité de population, car cette dernière est également fonction 1)  du nombre de logements par unité de surface au sol,  nombre qui varie selon le nombre d'étages et (inversement) de la taille des logements, et 2) du nombre (moyen) d'occupants par unité de logement.  Si on prend l'exemple de Montréal et de la plupart des grandes villes en Occident,  on observe depuis les années 1950-60 une diminution considérable du nombre de personnes par logement; dans les secteurs centraux, il n'est pas rare qu'un logement qui abritait anciennement 5, 6, voire 10 personnes, n'en abrite maintenant plus qu'une ou deux.  Si ça vous semble incroyable, consultez des données de recensement sur la distribution (statistique) de la taille des ménages.  

Là où je veux en venir, c'est qu'il y a presque certainement plus de potentiel d'accroissement de la densité de population par des mesures (souvent d'ordre fiscal) favorisant  une utilisation plus intensive des bâtiments résidentiels existants, ou, inversement, des mesures décourageant la sous-utilisation. 

Revenant plus directement sur le thème de l'établissement de mini-maisons  dans les arrière-cours, j'aimerais aussi qu'on n'oublie pas que le corollaire d'un accroissement du taux d'occupation du sol, c'est une diminution des espaces libres, fussent-ils privés ou peu «utilisés».  Je considère que ces espaces libres ont un effet salutaire sur des quartiers souvent déjà assez densément construits (à Vancouver c'est différent: les mini-maisons sont typiquement construites dans des quartiers de bungalows).

Personnellement, je préférerais plus de bâtiments résidentiels en hauteur, accompagnés de la sauvegarde de plus d'espaces «libres».

Sur ce point, c'est sûr qu'il y a eu un changement dans les préférences et des besoins en matière de superficie des logements, donc des logements où habitaient auparavant 4-5 personnes n'en abrite aujourd'hui effectivement que 1 ou 2. Par contre, cela n'est pas sur le point de changer, donc je ne comprends pas trop le point que cela ne contribue pas à densifier, puisqu'on ajoute des logements (et donc des habitants) dans une zone qui, à priori, ne pouvait en accueillir plus.

Dans certains quartiers, comme Hochelaga-Maisonneuve, où j'habite, les ruelles sont souvent assez large, et les terrains ont souvent des garages ou des petits cabanons à l'arrière, en plus de leur cour. Ces espaces sont souvent sous-utilisés, si bien qu'à certain endroit des bâtiments ont été construit dans l'arrière-cour et qui donnaient sur la ruelle (transformée du coup en rue).

Exemple de la rue Amyot, près de la Place Simon-Valois, où trois bâtiments donnent sur une ancienne ruelle. Sans nécessairement que ces ruelles soient bâties entièrement comme une rue, on pourrait permettre de construire en s'assurant d'un certain dégagement, et en profiter pour revitaliser les ruelles souvent décrépies.

 

Capture d’écran 2018-06-14 à 13.14.49.png

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il y a 15 minutes, ydg a dit :

donc je ne comprends pas trop le point que cela ne contribue pas à densifier, puisqu'on ajoute des logements (et donc des habitants) dans une zone qui, à priori, ne pouvait en accueillir plus.

Dans certains quartiers, comme Hochelaga-Maisonneuve, où j'habite, les ruelles sont souvent assez large, et les terrains ont souvent des garages ou des petits cabanons à l'arrière, en plus de leur cour. Ces espaces sont souvent sous-utilisés, si bien qu'à certain endroit des bâtiments ont été construit dans l'arrière-cour et qui donnaient sur la ruelle (transformée du coup en rue).

Exemple de la rue Amyot, près de la Place Simon-Valois, où trois bâtiments donnent sur une ancienne ruelle. Sans nécessairement que ces ruelles soient bâties entièrement comme une rue, on pourrait permettre de construire en s'assurant d'un certain dégagement, et en profiter pour revitaliser les ruelles souvent décrépies.

 Bien sûr que ça contribuerait à densifier  --si c'est ça qu'on veut, mais ça se ferait au prix de la disparition d'espaces libres.  Je conviens que beaucoup de ces espaces donnant sur des ruelles sont «sous-utilisés», si on entend par là qu'ils ne servent ni à l'habitation ni à des parcs publics ni à d'autres usages ayant une valeur économique.  

Par contre, je trouve que «ces espaces» font une contribution positive au bien-être des résidents des maisons adjacentes: ils fournissent un dégagement intéressant à l'arrière, assez vastes pour abriter des arbres et des petits jardins individuels.

Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer vers des parcs publics (ou qui sont peu enclins à la faire), l'accès à un petit espace vert privé (commun aux résidents du pâté de maisons) est précieux.  Et même de l'intérieur, le dégagement visuel est plus intéressant que la vue d'un mur de brique ou du toit d'une mini-maison.  

En résumé, je préfère une approche qui embellit les ruelles (et les rend plus conviviales pour ses riverains), à une autre qui occupe (confisque) les espaces libres pour en faire des lotissements pour mini-maisons.  

Les terrains souvent sur-dimensionnés sur lesquels ont été érigées bien des maisons de banlieue seraient à mon avis plus propices pour y adjoindre des mini-maisons.  Ceci aurait également l'avantage de densifier des secteurs qui en ont bien besoin; en effet, non seulement ces secteurs avaient initialement un coefficient d'occupation du sol très faible, mais l'évolution démographique a (là aussi) résulté en une diminution du nombre moyen d'occupants par logement, au point qu'ils (ces secteurs) sont en passe de devenir des déserts verts (jaunissant) !  Du coup, on réduirait aussi la pression sur le lotissement (urbanisation?) des terres agricoles environnantes. 

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  • 3 semaines plus tard...

Il semble qu'il existe encore des maisons d'arrière-cour au Québec ;)

http://www.lapresse.ca/maison/architecture/201807/05/01-5188354-la-petite-maison-dans-la-cour.php

Publié le 05 juillet 2018 à 09h51 | Mis à jour à 09h51

La petite maison dans la cour

Une terrasse dans les arbres jouxte la petite... (Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse)

Une terrasse dans les arbres jouxte la petite maison. Bien qu'il existe une entrée principale, à l'avant, le couple aime beaucoup emprunter la petite allée sur le côté (à gauche de la photo) pour entrer dans son sanctuaire.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

SOPHIE OUIMET
La Presse

Vivre avec peu, c'est parfois mieux! Voici l'histoire d'un couple de Saint-Lambert qui, après plusieurs années dans une résidence spacieuse, lui a finalement préféré la petite maison qui se trouvait au fond de la cour. Et qui, depuis, y trouve parfaitement son bonheur.

Comme au chalet

Quand Jean-Luc Gagnon et Marie-Hélène Larouche ont acquis leur résidence de Saint-Lambert, il y a 10 ans, ils étaient surtout intrigués par la petite maison qui se cachait dans le jardin...

En effet, fait rare (et accessoirement illégal à Saint-Lambert), une petite cabane en fond de cour se trouvait derrière la résidence principale. «Il y avait les deux maisons sur le terrain, en droit acquis», explique Jean-Luc Gagnon, propriétaire des lieux avec sa conjointe.

La maison principale date de 1910, alors que la petite était là avant, dès 1890. «À l'époque, quand les gens achetaient un terrain, ils construisaient souvent une petite maison qu'ils occupaient en attendant de construire la grosse. Habituellement, ils démolissaient ensuite la petite. Mais celle-ci est restée», poursuit M. Gagnon.

Elle était toute petite, déglinguée, et il y avait même un permis de démolition qui la visait, mais le couple s'est quand même attaché à la petite maison - après quelques rénovations d'usage, bien sûr. «Quand on a acheté, on a eu un véritable coup de coeur: l'endroit où elle était située, les arbres, et tout. On se disait que peut-être, un jour, on irait habiter dedans», raconte Jean-Luc.

Pendant longtemps, toutefois, le couple a occupé la maison du devant tout en louant celle de derrière. Mais quand la petite maison était libre, les propriétaires en profitaient parfois pour y passer leurs fins de semaine, juste pour relaxer. Le fait qu'elle soit située loin de la rue suffisait à changer leur état d'esprit.

«C'était comme notre chalet! On adorait l'atmosphère, parce que c'était dans les arbres, c'était hyper tranquille et on aimait le cachet des vieux planchers en pin. On se disait: c'est magnifique, c'est juste un peu petit...», se souvient Jean-Luc Gagnon.

Ils ont alors décidé de faire le grand saut. Jean-Luc et Marie-Hélène ont embauché les architectes de La Shed pour transformer ces 600 pi2 en 930 pi2, et en faire leur principal lieu de vie.

Des obstacles à contourner

Le plan était donc de rénover et agrandir la maison au fond de la cour, puis de vendre la résidence principale. L'objectif était ambitieux, et le chemin pour y parvenir s'est avéré rempli d'obstacles. «Ç'a été un processus assez long, parce que la maison elle-même est dérogatoire, explique M. Gagnon. Donc quand on veut rénover, on est bourré de limites.» Juste obtenir la dérogation pour le stationnement a pris six mois!

Mais avant tout, il a fallu lever un obstacle de taille: la Ville a d'abord refusé qu'ils vendent la maison principale tout en gardant la petite. Finalement, la solution qui s'est imposée a été de transformer le tout en copropriété divise, mais horizontale. «Les deux lots de 3000 pi2 sont devenus deux condos. Alors ça porte le nom d'une copropriété divise, mais en réalité, c'est vraiment deux maisons séparées», explique le propriétaire.

Quant à l'agrandissement de 300 pi2, il a été fait vers l'avant, parce que les côtés et le derrière étaient visés par des dérogations. L'arrière est proche de la ligne du lot, alors que le côté donne littéralement dans la cour de la maison principale.

Tous ces efforts ont toutefois valu la peine, puisque le résultat donne une impression de grandeur malgré l'étroitesse des lieux. Dans le grand espace ouvert, on trouve le salon, la salle à manger et la cuisine, qui débouchent sur une terrasse remplie d'arbres et de fleurs. «Ce qu'on voulait, c'était une terrasse complètement séparée de l'autre maison, pour être le plus privé possible», note Jean-Luc. La terrasse est donc stratégiquement située de l'autre côté du bungalow, à l'opposé de la maison principale... et elle se trouve dans les arbres, exactement comme les propriétaires le souhaitaient. «Quand on a engagé La Shed, on leur a dit: "C'est comme notre petit chalet, et on veut que l'atmosphère que vous allez créer reste comme telle."»

Le message a bien été entendu par les architectes, confirme Yannick Laurin, de La Shed. «Puisqu'on a la vue sur les cours voisines, on voit juste les arbres et on a presque l'impression d'être en forêt. On ne sent pas la densité du quartier», affirme-t-il.

Quant à Jean-Luc et Marie-Hélène, ils n'ont jamais eu l'ombre d'un regret. Une année complète ne s'est pas encore écoulée depuis leur déménagement, mais chaque nouvelle saison apporte son lot d'émerveillement. «On découvre la lumière, la tranquillité, les arbres...», lance Jean-Luc. Les feuilles des arbres protègent la maison de la chaleur l'été, alors que l'hiver, l'apport de lumière est incroyable grâce aux branches nues.

Leur amour pour leur maison, lui, se confirme un peu plus chaque jour. «On se sent tout le temps dehors. Et c'est ce qui est un peu magique dans cette sensation du chalet, celle d'être ailleurs», souligne Jean-Luc Gagnon.

Les grands principes d'une petite maison

Les architectes et les propriétaires ont su tirer parti des contraintes pour créer un milieu de vie format réduit, certes, mais amplement suffisant au bien-être des occupants. Tour du propriétaire.

La porte verte

La porte principale a été peinte en vert sauge, en rappel à la petite maison d'origine, qui portait une couleur semblable. Cette teinte est aussi inspirée d'une autre propriété du voisinage. «On a regardé la typologie des maisons dans le quartier pour travailler sur la matérialité», précise l'architecte Yannick Laurin.

Un espace épuré

Les propriétaires ont dû faire un grand ménage dans leurs possessions pour emménager dans cette maison beaucoup plus petite que la précédente. «On en avait, du stock! On a fait deux ans de ventes de garage», lance Jean-Luc Gagnon. Cet exercice leur a toutefois permis de garder seulement le strict nécessaire. L'aménagement reste épuré, pour maintenir une impression d'espace.

Connexion dedans-dehors

Le salon est situé à la même hauteur que la terrasse, ce qui crée une connexion directe entre l'intérieur et l'extérieur. Aussi, cette pièce se trouve quelques pas plus bas que le reste de la maison. Avec le plafond qui s'élève à cet endroit, l'illusion de grandeur est totale, en plus de définir les différents espaces intérieurs. «Ce changement de niveau vient donner une définition aux espaces, soutient Yannick Laurin. Quand on est dans le salon, on peut parler avec la personne dans la cuisine, mais on sent quand même qu'on n'est pas dans le même espace. Il y a des zones qui sont bien délimitées et qui ont des ambiances assez différentes.»

Un toit en pente

À l'extrémité arrière de la maison, le plafond ne pouvait pas dépasser 7 pi puisqu'on se trouve trop près de la ligne de propriété. Le toit est donc en pente vers le haut, pour atteindre 14 pi à l'avant, dans le salon. Quant à l'éclairage, il a été habilement dissimulé entre les lattes de bois. «On a espacé les lattis pour venir insérer des bandes DEL à l'intérieur. Quand les lumières sont éteintes, elles sont complètement invisibles», affirme Yannick Laurin.

Des entrées en chicane

Entre le coin salle à manger et la cuisine, un couloir mène à la chambre, à droite, et à la salle de bains, à gauche. Les architectes ont mis un souci particulier à la hiérarchie entre les espaces privés et publics pour éviter qu'ils se côtoient de trop près. Le couloir créé entre les deux «blocs» devient ainsi un petit sas pour accéder aux entrées en chicane de la chambre et de la salle de bains.

Tranquillité dans la chambre

La chambre et la salle de bains sont situées un peu à l'écart, dans un coin tranquille. On peut passer de l'un à l'autre discrètement sans avoir à traverser l'espace principal, souligne Yannick Laurin.

Lumière dans la salle de bains

Ici, point de fenêtres, parce que le mur de la salle de bains donne directement sur la cour arrière de la résidence principale! On a plutôt opté pour un grand puits de lumière au-dessus du bain pour apporter de la clarté. Quant au bain sur pattes, il s'agit d'une antiquité. «Il y en avait un d'origine, mais il était petit. On en a donc trouvé un autre, qui date à peu près de la même époque que la maison», souligne Jean-Luc Gagnon.

 

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  • 2 mois plus tard...
Le 2018-06-14 à 14:19, Né entre les rapides a dit :

Les terrains souvent sur-dimensionnés sur lesquels ont été érigées bien des maisons de banlieue seraient à mon avis plus propices pour y adjoindre des mini-maisons.

Ou dans des quartiers centraux affluents comme Outremont et Ville Mont-Royal, où il y aurait potentiellement une forte opposition à bâtir en hauteur. Beaucoup de propriétaire y loue déjà des chambres et certains terrains ont un aménagement adéquat et assez grand pour implanter une mini maison. Les unités d'habitation accessoires pourrait y être un compromis temporaire bienvenu.

Modifié par mk.ndrsn
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