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Démographie de Montréal, sa région et du Québec


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Il y a 5 heures, vivreenrégion a dit :

pour franc, je crois que le commerce en ligne va tuer toute tentative de vouloir ramener les gens à Montréal. Si tu taxes les grands parking, tu vas tuer Montréal, les rues commerciales vont pousser en banlieues où les gens y habitent déjà. Ils veulent le retour des rues commerciales, elles vont apparaître en banlieue.

Non, le commerce en ligne affecte toute l'industrie du commerce de détail, pas juste à Montréal. Les centres commerciaux en périphérie ont autant sinon plus besoin de retenir la clientèle chez eux, alors que les grandes surfaces disparaissent, avec leur achalandage. Par contre les rues commerciales traditionnelles sont déjà en transformation face à cette réalité. Le consommateur sort pour avoir des expériences, plutôt que de sortir pour acheter une râpe à fromage. C'est ça que les quartiers à la mode offrent maintenant, car ils ont une forme et une flexibilité se prêtant bien à cet exercice. Ça fonctionne très bien pour faire vivre des rues à Montréal, et ça crée de nouvelles destinations touristiques populaires. Il suffit de vendre ce qui ne se livre pas par Amazon.

D'ailleurs, j'ai de la difficulté à saisir pourquoi une rue commerciale serait plus florissante dans un environnement avec une bien plus faible densité de consommateurs à proximité, alors que la même rue mourrait à Montréal. Si tout le monde magasine chez eux, par définition, la densité d'emplois et de population de Montréal est beaucoup plus propice à faire vivre du commerce de proximité sur de telles rues. C'est déjà le cas dès maintenant. C'est normal quand il y a des quartiers de 25 000 habitants au km/carré, et presque autant en terme emplois.

Et puis, personnellement je trouverais chouette de voir des rues commerciales dans les banlieues. Le commerce de proximité devrait être une réalité pour tout le monde, ça enrichie un quartier. Mais ça fait longtemps que les gens peuvent sortir dans les banlieues (ce qui n'a pas empêché plusieurs quartiers à la mode à émerger à Montréal), et la compétition se ferait là avant tout. De la même façon que le DIX30 à eu pas mal plus d'impact en bout de ligne sur l'attrait des vieilles zones commerciale de la Rive-Sud que de n'importe où à Montréal.

Je crois que c'est facile pour les gens plutôt froid et peu en contact au style de vie urbain d'oublier les forces particulières des quartiers centraux de Montréal, leur densité, leur énorme population, et les communautés qui se créent grâce à cette masse critique. C'est ça qui constitue le cœur de la clientèle de ces rues, ainsi que de la marque de commerce qu'utilisent ces rues pour se vendre. Et leur expérience sera toujours distincte, pour ceux qui veulent en profiter, peu importe d'où ils viennent.

(PS, la taxe sur le parking est une idée lancée en l'air, ça n'ira nul part c'est pas mal certain. Par contre les villes devraient vraiment réfléchir sur la qualité de leur urbanisme. Tout le monde gagne à un tel exercice, et à ne pas se satisfaire des défaillances d'aménagement. Le parking est l'utilisation la moins intéressante et la plus cheap qu'on peut faire d'un terrain, que ce soit à Montréal, en banlieue, ou en dehors de la région métropolitaine.)

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C'était un très beau commentaire de vincethewhipet  --les cinq paragraphes contiennent chacun  des observations valides.

Si je peux me permettre d'en ajouter un peu:

- La raréfaction des terrains «constructibles» entraîne un mouvement de conversion des stationnements en espaces plus intensément utilisés  --surtout pour l'habitation, mais aussi pour des activités commerciales ou institutionnelles.  On devrait connaître l'exemple du «Mail Cavendish» à CSL, on pourrait avoir observé la densification graduelle des espaces occupés par Place Laurier et Place Sainte-Foy à Québec au cours des 30 dernières années,  et on pourrait facilement imaginer que les vastes stationnements de part et d'autre du boulevard Le Corbusier entre Saint-Martin et du Souvenir à Laval, à proximité de la station de métro Montmorency, seront eux aussi touchés.  L'île de Montréal n'est pas exempte non plus.  

- Certes, ce qui émerge des exemples précédents ne ressemblera pas aux rues commerciales «traditionnelles».  C'est normal, notamment parce que les zones résidentielles avoisinantes sont très différentes aussi; ce n'est pas qu'une (simple) question de densité, mais aussi de «caractère».  Voici un exemple: la partie «est» de Montréal-Nord est densément peuplée, mais ça n'empêche pas le centre commercial Place Bourassa de dominer la scène commerciale locale.

- Pour l'instant, le plus grand défi en la matière est de lutter contre les déserts alimentaires qui sévissent surtout dans les quartiers défavorisés.  Surtaxer les grands stationnements n'y changerait pas grand chose.  D'autres mesures, incitatives plutôt que coercitives, sont nécessaires.

- Dans les quartiers «urbains» qui sont actuellement bien pourvus en établissements commerciaux, une attention particulière devrait être accordée au fardeau fiscal trop lourd  qui menace leur survie.

- Dans les vastes zones résidentielles (surtout en banlieue mais aussi dans certains secteurs de l'île de Montréal), c'est peut-être le zonage restrictif qu'il faudrait revisiter.

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il y a une heure, vincethewipet a dit :

Non, le commerce en ligne affecte toute l'industrie du commerce de détail, pas juste à Montréal. Les centres commerciaux en périphérie ont autant sinon plus besoin de retenir la clientèle chez eux, alors que les grandes surfaces disparaissent, avec leur achalandage. Par contre les rues commerciales traditionnelles sont déjà en transformation face à cette réalité. Le consommateur sort pour avoir des expériences, plutôt que de sortir pour acheter une râpe à fromage. C'est ça que les quartiers à la mode offrent maintenant, car ils ont une forme et une flexibilité se prêtant bien à cet exercice. Ça fonctionne très bien pour faire vivre des rues à Montréal, et ça crée de nouvelles destinations touristiques populaires. Il suffit de vendre ce qui ne se livre pas par Amazon.

D'ailleurs, j'ai de la difficulté à saisir pourquoi une rue commerciale serait plus florissante dans un environnement avec une bien plus faible densité de consommateurs à proximité, alors que la même rue mourrait à Montréal. Si tout le monde magasine chez eux, par définition, la densité d'emplois et de population de Montréal est beaucoup plus propice à faire vivre du commerce de proximité sur de telles rues. C'est déjà le cas dès maintenant. C'est normal quand il y a des quartiers de 25 000 habitants au km/carré, et presque autant en terme emplois.

Et puis, personnellement je trouverais chouette de voir des rues commerciales dans les banlieues. Le commerce de proximité devrait être une réalité pour tout le monde, ça enrichie un quartier. Mais ça fait longtemps que les gens peuvent sortir dans les banlieues (ce qui n'a pas empêché plusieurs quartiers à la mode à émerger à Montréal), et la compétition se ferait là avant tout. De la même façon que le DIX30 à eu pas mal plus d'impact en bout de ligne sur l'attrait des vieilles zones commerciale de la Rive-Sud que de n'importe où à Montréal.

Je crois que c'est facile pour les gens plutôt froid et peu en contact au style de vie urbain d'oublier les forces particulières des quartiers centraux de Montréal, leur densité, leur énorme population, et les communautés qui se créent grâce à cette masse critique. C'est ça qui constitue le cœur de la clientèle de ces rues, ainsi que de la marque de commerce qu'utilisent ces rues pour se vendre. Et leur expérience sera toujours distincte, pour ceux qui veulent en profiter, peu importe d'où ils viennent.

(PS, la taxe sur le parking est une idée lancée en l'air, ça n'ira nul part c'est pas mal certain. Par contre les villes devraient vraiment réfléchir sur la qualité de leur urbanisme. Tout le monde gagne à un tel exercice, et à ne pas se satisfaire des défaillances d'aménagement. Le parking est l'utilisation la moins intéressante et la plus cheap qu'on peut faire d'un terrain, que ce soit à Montréal, en banlieue, ou en dehors de la région métropolitaine.)

Les rues commerciales sont bonnes pour les gens qui désirent marcher. En banlieue les commerces ont très souvent un parking intégré même si ce n'est pas une grande surface. Il y a des immeubles qui peuvent contenir 3-4 commerces de proximité avec un parking commun et gratuit (15-20 places). Rarement en banlieue on pourra observer des rues comme à Montréal, avec le parking en parallèle. 
Pour ça il faut une rue de type ''centre-ville'', comme dans plusieurs villes au Québec. C'est justement ce type de commerce (commerce de façade) qui a le plus de difficulté à l'heure actuelle, partout au Québec. Les rues qui favorisent la marche souffrent au détriment des commerces avec beaucoup de parking.

Il faut aussi connaître les habitudes de vies des banlieusards. Ils arrivent dans leur ville après la job, entre 5:30pm - 6:30pm, ils vont souvent chercher quelque chose en passant en s'en allant chez eux (ex. boulangerie). Ils n'ont pas le temps de marcher, ils sont déjà en voiture et ils veulent arriver chez eux le plus vite possible (c'est une ''course''). Ils arrêtent aux même spot, la clientèle est très constante, mais le soir après souper, après 7pm, plus personne ne sort, sauf pour aller prendre une marche dans le quartier. La fin de semaine, le samedi, c'est le gros jour, tout le monde sort en voiture pour aller faire des activités et/ou pour aller au Costco et cie. Les banlieusards ont souvent 2 congélateurs-réfrigérateurs, un dans la cuisine pour la vie de tous les jours, et l'autre en bas pour les réserves, très souvent achetées aux Costco et cie. En achetant 1 fois par 2-3 semaines (une grosse épicerie à 500$), ils évitent le ''promenage'' et la perte de temps.

justement,  200M$ au Québec en 2017. Terrebonne, Varennes, Sherbrooke. Avec des stations services au même endroit, ça va encore moins inciter les gens à sortir puisqu'ils pourront tout faire en même temps à la même place.
http://www.journaldequebec.com/2017/07/19/200m-dinvestissements-pour-costco-au-quebec
 

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Il y a 10 heures, vivreenrégion a dit :

Les rues commerciales sont bonnes pour les gens qui désirent marcher. En banlieue les commerces ont très souvent un parking intégré même si ce n'est pas une grande surface. Il y a des immeubles qui peuvent contenir 3-4 commerces de proximité avec un parking commun et gratuit (15-20 places). Rarement en banlieue on pourra observer des rues comme à Montréal, avec le parking en parallèle. 
Pour ça il faut une rue de type ''centre-ville'', comme dans plusieurs villes au Québec. C'est justement ce type de commerce (commerce de façade) qui a le plus de difficulté à l'heure actuelle, partout au Québec. Les rues qui favorisent la marche souffrent au détriment des commerces avec beaucoup de parking.

Il faut aussi connaître les habitudes de vies des banlieusards. Ils arrivent dans leur ville après la job, entre 5:30pm - 6:30pm, ils vont souvent chercher quelque chose en passant en s'en allant chez eux (ex. boulangerie). Ils n'ont pas le temps de marcher, ils sont déjà en voiture et ils veulent arriver chez eux le plus vite possible (c'est une ''course''). Ils arrêtent aux même spot, la clientèle est très constante, mais le soir après souper, après 7pm, plus personne ne sort, sauf pour aller prendre une marche dans le quartier. La fin de semaine, le samedi, c'est le gros jour, tout le monde sort en voiture pour aller faire des activités et/ou pour aller au Costco et cie. Les banlieusards ont souvent 2 congélateurs-réfrigérateurs, un dans la cuisine pour la vie de tous les jours, et l'autre en bas pour les réserves, très souvent achetées aux Costco et cie. En achetant 1 fois par 2-3 semaines (une grosse épicerie à 500$), ils évitent le ''promenage'' et la perte de temps.

justement,  200M$ au Québec en 2017. Terrebonne, Varennes, Sherbrooke. Avec des stations services au même endroit, ça va encore moins inciter les gens à sortir puisqu'ils pourront tout faire en même temps à la même place.
http://www.journaldequebec.com/2017/07/19/200m-dinvestissements-pour-costco-au-quebec
 

Chaque fois qu'il y a eu des comparaisons entre les rues commerciales traditionnelles et le reste du commerce de détail dans la province, les chiffres démontraient que ce n'était pas plus mal qu'ailleurs. Beaucoup de rues commerciales traditionnelles sont plus occupées que le DIX30, DIX30 qui en revanche a vidé des zones commerciales traditionnelles de la Rive-Sud.

C'est certain qu'il y a eu beaucoup de temps passé dans les médias à parler des rues traditionnelles plutôt que du reste, mais ça n'empêche pas que la réalité est que le taux d'inoccupation des centres commerciaux régionaux à tendance à être plus élevés que ces rues, par exemple.

On ne peut pas nier qu'il y a eu un moment où l'effet combiné de la perte d'exclusivité de l'offre commerciale du centre et de grandes périodes de travaux ont fait mal aux commerces des rues traditionnelles, mais ça fait de nombreuses années que les habitudes des consommateurs ont été modifiés de la sorte. Une rue commerciale traditionnelle a moins de 10% de sa clientèle par les automobilistes, je ne vois pas pourquoi ce serait l'automobiliste habitant une autre ville qui serait le facteur déterminant de santé commerciale de ces endroits. Une rue commerciale est flexible et résiliente, et à Montréal elles ont des dizaines de milliers de clients fidèles à proximité, tout en ayant un attrait majeur pour la clientèle se déplaçant en transport en commun.

En ce moment, le changement qui s'opère n'est pas de voir la clientèle du 450 bouder ces rues plus anciennes (ce qui veulent le faire le font depuis longtemps). C'est plutôt de plaire à une nouvelle génération plus axée à aller au resto qu'à acheter un nouveau sofa, à vivre une expérience intéressante, à essayer du commerce novateur et unique, et à partager quelque chose d'intérêt sur les médias sociaux. Incidemment, c'est aussi une clientèle plus urbaine et moins axée sur la possession d'une automobile. C'est aussi lutter contre le commerce en ligne pour tout ce qui est «plate» à magasiner. Et de nombreuses rues sont très à l'aise à se vendre dans cette nouvelle réalité, sont à la mode, et n'ont pratiquement aucune vacance. C'est facile pour un endroit avec une personnalité, une histoire, et une architecture distincte d'avoir une image de marque forte.

La dynamique du magasinage «de proximité» des banlieues que tu décris n'a pas grand impact, en 2018, sur la dynamique des rues commerciales de Montréal, à mon avis. C'est le genre d'habitude de consommation qui s'est bien installée il y a longtemps, et c'est un peu normal lorsqu'il y a autant de clientèle dépendante de son automobile. Le stationnement sur rue ne répond pas à la taille et au critère de confort de cette demande depuis longtemps. Comme je disais, 90% de la clientèle d'une rue commerciale traditionnelle au centre de Montréal n'y accède pas de cette façon! Les rues commerciales de Montréal doivent faire compétition ailleurs, sur les forces énumérer plus haut.

Mais je pense qu'il faut quand même reconnaître les défauts d'un tel mode de vie axé sur la voiture. Ce sont des habitudes forcées par une dépendance à l'automobile. Il y a une réalité objective de coûts plus élevés, de contrainte à la sédentarité pour ces populations, de problème de mobilité pour les jeunes et les aînés, d'enlaidissement du territoire et d'étalement urbain et de gaspillage de terrains. Ce sont des problèmes importants. Je ne vois pas pourquoi on voudrait voir ce modèle triompher sur la ville pour valider sa pertinence (et souhaiter la mort de Montréal dans le processus). On devrait plutôt apprendre des forces et des faiblesses de tous les modèles, et arriver avec le meilleur concept pour la population du grand Montréal. Il y a moyen d'offrir un meilleur choix, plus soutenable, plus économique, meilleur pour la santé et l'environnement dans les banlieues, tout en s'adaptant aux particularités de ces territoires.

 

Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

La raréfaction des terrains «constructibles» entraîne un mouvement de conversion des stationnements en espaces plus intensément utilisés  --surtout pour l'habitation, mais aussi pour des activités commerciales ou institutionnelles.  On devrait connaître l'exemple du «Mail Cavendish» à CSL, on pourrait avoir observé la densification graduelle des espaces occupés par Place Laurier et Place Sainte-Foy à Québec au cours des 30 dernières années,  et on pourrait facilement imaginer que les vastes stationnements de part et d'autre du boulevard Le Corbusier entre Saint-Martin et du Souvenir à Laval, à proximité de la station de métro Montmorency, seront eux aussi touchés.  L'île de Montréal n'est pas exempte non plus.  

C'est bien vrai qu'on optimise plusieurs espaces de la sorte! Par contre, ce que je trouve un peu décevant, c'est qu'on continue de créer des stationnements plus vite qu'on ne peut les réhabiliter, dans l'espoir d'améliorer la situation dans le futur... 

Non seulement ça, mais avec la densification des banlieues, on observe de plus en plus de quartiers résidentielles avec d'énormes stationnements en surface. Traditionnellement, on avait souvent des quartiers en faible densité assez vert en périphérie, maintenant ce sont ces îlots de béton, avec des blocs à condos (ou maisons de ville) au centre. J'ai l'impression que ces espaces seraient difficiles à déminéraliser et à construire par leur nature. C'est très différent du développement d'un gros stationnement de centre commercial, mais l'impact sur l'urbanisme est tout aussi réel. Je crois que c'est pour ça qu'il faudrait une véritable politique pour minimiser l'impact de ces stationnements dès maintenant. 

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Il y a 12 heures, vivreenrégion a dit :

Pour ça il faut une rue de type ''centre-ville'', comme dans plusieurs villes au Québec. C'est justement ce type de commerce (commerce de façade) qui a le plus de difficulté à l'heure actuelle, partout au Québec. Les rues qui favorisent la marche souffrent au détriment des commerces avec beaucoup de parking.
 

Pourtant, selon Jacques Nantel, spécialiste du commerce de détail aux HEC, l'avenir est aux rues commerciales et non aux centres commerciaux.  

On peut entendre son analyse dans ce reportage sur les commerces de proximité de l'émission de "Ça vaut le coût!" de Télé-Québec.  

Les rues commerciales véritablement "urbaines", comme Wellington, Masson, Monkland, Fleury ou Mont-Royal fonctionnent bien à Montréal.  L'offre alimentaire (restaurants ou boutiques) remplace graduellement les magasins aux concepts plus anciens qui ne répondent plus aux besoins actuels.  

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il y a une heure, begratto a dit :

Pourtant, selon Jacques Nantel, spécialiste du commerce de détail aux HEC, l'avenir est aux rues commerciales et non aux centres commerciaux.  

On peut entendre son analyse dans ce reportage sur les commerces de proximité de l'émission de "Ça vaut le coût!" de Télé-Québec.  

Les rues commerciales véritablement "urbaines", comme Wellington, Masson, Monkland, Fleury ou Mont-Royal fonctionnent bien à Montréal.  L'offre alimentaire (restaurants ou boutiques) remplace graduellement les magasins au concept plus ancien.  

J'allais citer ce reportage! Merci! Les rues qui favorisent la proximité et le milieu de vie (comme à Mtl) plutôt que le in-and-out en char ont un avenir probablement plus rose que les gros centre d'achats impersonnels tous pareils. Qui plus est, le c-v de Mtl se remplit de plus en plus. Les artères commerciales de proximité répondront à un besoin indéniable.

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Il y a 6 heures, begratto a dit :

Pourtant, selon Jacques Nantel, spécialiste du commerce de détail aux HEC, l'avenir est aux rues commerciales et non aux centres commerciaux.  

On peut entendre son analyse dans ce reportage sur les commerces de proximité de l'émission de "Ça vaut le coût!" de Télé-Québec.  

Les rues commerciales véritablement "urbaines", comme Wellington, Masson, Monkland, Fleury ou Mont-Royal fonctionnent bien à Montréal.  L'offre alimentaire (restaurants ou boutiques) remplace graduellement les magasins aux concepts plus anciens qui ne répondent plus aux besoins actuels.  

oui mais ces rues sont à Montréal. En banlieue il n'y a pas assez de rue de ce type. On en retrouve quelques unes dans les centre-ville mais sinon, les commerces sont sur des boulevards ou grosses routes.

Citation

La dynamique du magasinage «de proximité» des banlieues que tu décris n'a pas grand impact, en 2018, sur la dynamique des rues commerciales de Montréal, à mon avis.

non, aucun impact, et l'inverse est aussi vrai. Là où je veux en venir c'est que Montréal ne devrait pas avoir besoin des banlieues pour fonctionner au niveau commerces.

Plusieurs touristes ou expatriés le disent dans leur vidéo, ici au Québec les gens ne sortent pas beaucoup de chez eux le soir. Le monde aime ça s'écraser chez eux. (on exclue les quartiers branchés de Montréal).

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  • 1 mois plus tard...

Les estimations démographiques de l'ISQ pour le 1er juillet 2017 (municipalités, MRC) sont sorties ce matin.

 Quelques chiffres pour Montréal...

38435425380_b2a80e66f8_o.png

 

À noter : Statistique Canada a aussi sorti son estimation au 1er juillet 2017 pour les RMR du pays. Les chiffres montrent Montréal à 4 138 254, ce qui correspond à la population de la région métropolitaine selon les limites de 2011, chiffres qui n'ont pas été ajustés aux limites de 2016, qui incluent maintenant Saint-Jean-sur-Richelieu (96 077) et Saint-Lin--Laurentides (21 795)

Modifié par Rousselle
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