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La Biosphère (Dome Géodésique de Fuller)


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Au moins on semble vouloir vraiment garder ce musée ouvert au public et poursuivre sa mission. C'est déjà une excellente nouvelle en soi, surtout que la sensibilisation à l'écologie est une nécessité si on veut travailler à sauver notre fragile planète. En plus ce musée confirme Montréal dans son rôle de soutien aux sciences de l'environnement, dans le prolongement du protocole de Montréal, négocié en 1985.

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Sur les ondes de Radio-Canada, lors de l'émission la Sphère, la directrice de la SAT, Monique Savoie a affirmé;

La Biosphère de Fuller est la tour Eiffel des Montréalais.

 

J'ai bien aimé la comparaison.

À écouter ici; http://rc.ca/TL6AvX

Environ à 4m30s

Modifié par ProposMontréal
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  • 11 mois plus tard...

ici.radio-canada.ca

Science et technologie

 

Le Buckython : repenser la sphère

Le samedi 16 mai 2015

 

Le Buckython, un hackathon qui se tient au Printemps numérique, s'articule autour du Géoscope de Buckminster Fuller, qu'on appelle plus communément la Biosphère ou l'ancien pavillon des États-Unis lors de l'Expo 67. L'idée est de passer deux jours à réfléchir sur l'avenir de cette sphère emblématique de l'île Sainte-Hélène. On veut la réinventer en mettant des équipes multidisciplinaires à profit, des architectes, ingénieurs, développeurs, artistes numériques, des créateurs. On souhaite vraiment repenser l'usage de cette structure unique. Il en ressortira des prototypes 4D seront présentés le 24 mai à la SAT et qui sait, peut-être que des idées verront le jour?

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Science et technologie

 

Le Buckython : repenser la sphère

Le samedi 16 mai 2015

 

Le Buckython, un hackathon qui se tient au Printemps numérique, s'articule autour du Géoscope de Buckminster Fuller, qu'on appelle plus communément la Biosphère ou l'ancien pavillon des États-Unis lors de l'Expo 67. L'idée est de passer deux jours à réfléchir sur l'avenir de cette sphère emblématique de l'île Sainte-Hélène. On veut la réinventer en mettant des équipes multidisciplinaires à profit, des architectes, ingénieurs, développeurs, artistes numériques, des créateurs. On souhaite vraiment repenser l'usage de cette structure unique. Il en ressortira des prototypes 4D seront présentés le 24 mai à la SAT et qui sait, peut-être que des idées verront le jour?

 

Go go! We need something good for this place!

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http://plus.lapresse.ca/screens/1dbfbc6b-40d5-4fbe-9a59-596675f72d62%7C_0.html

 

 

DANS LA BULLE DE BUCKY

 

NATHALIE PETROWSKI

LA PRESSE

 

Le philosophe, penseur et « designer d’anticipation » Buckminster Fuller croyait que ça prenait 50 ans : 50 ans entre l’introduction d’une idée nouvelle et son acceptation sociale et universelle. Si c’est le cas, alors, nous y sommes presque.

 

Dans deux ans, en 2017, tous les Montréalais de bonne volonté (et même ceux de mauvaise foi) devraient voir la lumière et enfin comprendre que Montréal possède depuis 50 ans un édifice iconique aussi important que la tour Eiffel et aussi signifiant (du moins pour l’avenir de la planète) que la statue de la Liberté.

 

Je parle de la Biosphère, ce dôme géodésique conçu par Buckminster Fuller et qui abrita le pavillon des États-Unis à l’Expo 67.

 

Je parle de cette merveilleuse, fabuleuse et unique bulle futuriste dont la rondeur parfaite suggère un ballon géant tombé du ciel ou une navette spatiale posée au milieu d’une île verdoyante.

 

Je parle d’un musée de l’environnement, offert à la Ville de Montréal lors de son 350e, dont le bail se termine en 2019 et qui n’a cessé de faire les frais de coupes du fédéral.

 

Je parle d’une formule mathématique qui a mené à la découverte de la molécule sphérique des nanotechnologies, la buckminsterfullerène, qui a valu à des chercheurs le Nobel de chimie en 1996.

 

Je parle enfin d’un trésor esthétique, scientifique et artistique, oublié, négligé et abandonné par ses habitants, qui doivent impérativement en reprendre possession.

 

Notre sous-estimation de la Biosphère (à ne pas confondre avec le Biodôme) m’est apparue dans toute sa splendeur cette semaine lors du passage d’Allegra Fuller Snyder, la fille de Bucky, venue inaugurer le 2e symposium international sur les expériences immersives organisé par la Société des arts technologiques.

 

L’inauguration avait lieu au milieu de la Biosphère par une journée fraîche mais radieuse. Les milliers d’hexagones de cette structure autrefois recouverte de panneaux d’acrylique qui ont été la proie des flammes en 1976 scintillaient au soleil avec l’éclat des premiers jours, malgré le passage du feu et du temps.

 

J’étais à la fois éblouie par la beauté de la structure et contrariée par l’indifférence dans laquelle elle semble être tombée.

 

À l’origine, Buckminster Fuller, qualifié par certains de Léonard de Vinci du XXe siècle, avait imaginé que son dôme serait une sorte de vaisseau spatial terrestre, consacré à mesurer le métabolisme de la planète Terre et à recueillir les données sur l’état de ses éléments.

 

C’est dire qu’en 1967, Bucky se préoccupait déjà d’environnement et de développement durable alors que le concept existait à peine.

 

Le gouvernement américain, qui finançait le projet, aimait bien le dôme, un peu moins ce que Bucky voulait en faire. Au final, la Biosphère a été détournée de son projet initial pour devenir la vitrine des exploits culturels et lunaires américains.

 

Bucky n’a pas protesté, déjà convaincu que ça prendrait 50 ans avant que l’on comprenne où il voulait en venir. Or, nous y sommes presque, à ce fameux demi-siècle, et, pour l’instant, nous ne faisons pas vraiment honneur à ce visionnaire ni à l’inspirant cadeau qu’il a laissé aux Montréalais.

 

Même qu’en 2013, la Biosphère a failli fermer ses portes au public pour devenir une banale succursale des météorologues de Dorval.

 

Il a fallu l’appel au secours lancé par la Fondation David Suzuki pour que les autorités fédérales renoncent à leur projet. C’est sans doute ce qui a poussé feu Marcel Côté à s’intéresser à l’avenir de la Biosphère.

 

La veille de sa mort, l’an passé, Marcel Côté a rédigé un plan pour revaloriser la Biosphère.

 

Il estimait qu’il fallait à tout prix profiter du 50e anniversaire d’Expo 67 (la même année que le 375e de Montréal) pour rappeler l’histoire extraordinaire de cet édifice, pour le remettre au goût du jour, mais surtout pour poursuivre l’œuvre philosophique et écologique de Buckminster Fuller et faire en sorte que la Biosphère devienne un lieu où l’art et la science se rencontrent pour dessiner un meilleur avenir à la planète.

 

Marcel nous a quittés, mais son plan demeure. Il est grand temps que la Ville de Montréal et son maire s’en préoccupent. Or, pour l’instant, on a la désagréable impression que le maire n’en a que pour le 375e de Montréal (financé par Québec) ou le 150e du Canada (financé par Ottawa) mais qu’il se fout éperdument du 50e d’Expo 67 et de ses deux principaux legs : la Biosphère et L’Homme de Calder.

 

Jeudi, j’ai cru un instant au miracle en recevant une convocation à une annonce importante du maire de Montréal au sujet d’un projet culturel significatif.

 

Le feu de mon espoir s’est vite éteint lorsque j’ai pris connaissance connaissance du projet d’une banalité à faire pleurer : l’aménagement d’un parc près des installations olympiques qui sera nommé en honneur de la ville de Québec. Wow ! Que de vision et d’imagination !

 

Cinquante ans plus tard, et Montréal ne semble toujours pas avoir compris qu’elle pourrait faire une différence et devenir quelque chose comme une grande ville. Cinquante ans plus tard, et la Ville tarde encore à saisir l’ampleur et l’importance de l’héritage de Bucky. Souhaitons-lui de se réveiller. Et, si possible, avant ses 400 ans.

 

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

 

sent via Tapatalk

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Montréal traite ses joyaux comme de la merde. Stade Olympique, Biosphère, Place des Nations, etc.. etc.... Aucune vision, du travail à la semaine.. Une ville de province sans ambition.

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  • 6 mois plus tard...

La Biosphère dans la mire de la SAT

 

La structure pourrait devenir un complexe alliant art et science. Et une reconnaissance de l’UNESCO est revendiquée.

3 décembre 2015

Caroline Montpetit

 

La Société des arts technologiques a l’oeil sur la Biosphère de l’île Sainte-Hélène et souhaiterait y développer un vaste complexe environnemental alliant recherche scientifique et expression artistique technologique. Pendant ce temps, Héritage Montréal se joint à elle pour faire pression afin de faire reconnaître le chef-d’oeuvre architectural de Richard Buckminster Fuller qui fut le pavillon des États-Unis durant l’Expo 1967, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

La Société des arts technologiques (SAT), qui a pignon sur rue boulevard Saint-Laurent à Montréal, aimerait pouvoir occuper les lieux dès l’été 2017. Elle doit cependant obtenir à ce sujet l’aval du gouvernement fédéral, qui est locataire de l’endroit jusqu’en 2019.

 

« On va revenir en janvier pour tenter de former un partenariat [avec le gouvernement fédéral] dans ce dossier », dit Monique Savoie, présidente fondatrice et directrice artistique de la SAT. Mme Savoie dit espérer davantage d’ouverture de la part du nouveau gouvernement libéral de Justin Trudeau que de son prédécesseur dans ce dossier.

 

Un groupe de travail s’est penché sur le projet de la SAT. Il a terminé ses travaux cet automne. La Société des arts technologiques l’a élaboré en collaboration avec Future Earth, une organisation à vocation environnementale représentant quelque 60 000 scientifiques réseautés dans cinq villes du monde, qui a récemment élu domicile à Montréal.

 

Selon Monique Savoie, le projet compterait, en plus d’espaces d’exposition, divers espaces de formation à court, moyen ou long terme, alliant science et expression artistique. Des scientifiques du réseau de Future Earth y feraient office de mentors.

 

Le chef scientifique du Québec, Rémi Quirion, serait du projet.

 

L’édifice de la Biosphère appartient pour sa part à la Ville de Montréal, qui a dit « accueillir favorablement » le projet lors de récentes rencontres avec la SAT, selon Monique Savoie. On attendait alors les élections fédérales pour relancer le projet.

 

La SAT est également en lien avec l’ambassade américaine au Canada dans ce dossier, puisque ce pavillon a d’abord été le pavillon américain en 1967.

 

« Pour eux, ce don se compare un peu au don de la statue de la Liberté que la France a fait aux États-Unis », poursuit Monique Savoie. Elle est aussi en contact avec la Fondation Buckminster Fuller, du nom de l’architecte qui a conçu la biosphère.

 

Or, l’édifice pourrait être mieux exploité.

 

 

Joyau d’architecture

 

Héritage Montréal attend toujours que le Canada monte un dossier pour faire reconnaître ce joyau d’architecture, conçu par le visionnaire Buckminster Fuller. Il s’agit du plus imposant dôme géodésique au monde, qui est devenu d’ailleurs l’édifice symbole de l’expo 67, dont on célébrera le 50e anniversaire en 2017.

 

Avant toute demande de reconnaissance de l’UNESCO, il faudrait « reconnaître la biosphère sur le plan national, ce qui n’est pas encore fait », commente Dinu Bumbaru, d’Héritage Montréal, qui accompagne la SAT dans ce dossier.

 

Le Canada devrait ensuite annoncer son intention de faire reconnaître la Biosphère dans une liste indicative, et donner ses arguments quant à la valeur universelle exceptionnelle du bien, son authenticité ainsi que son état de protection.

 

Selon Monique Savoie, l’édifice de la Biosphère est bien entretenu. Au cours des dernières années, le gouvernement fédéral a progressivement réduit ses activités dans le bâtiment, évoquant des restrictions budgétaires. L’édifice fait cependant toujours office de musée de l’environnement.

 

« Il y a été question à un moment donné d’en faire une station météorologique, mais ça a été abandonné », poursuit Monique Savoie.

 

La Société des arts technologiques ne prévoit pour sa part aucune modification à l’édifice comme tel. Elle pourrait même y présenter de petites expositions dès l’été 2017, date anniversaire des lieux. « On pourrait faire des créations éphémères au contenu non architectural »,dit Mme Savoie.

 

En 1967, la sphère avait été le pavillon le plus visité de l’Expo, avec 11 millions de visiteurs. Ceux-ci patientaient dans de longues files d’attente pour prendre ce qui était à l’époque le plus long escalier mécanique du monde et se rendre au sommet. L’édifice, qui abritait alors diverses expositions, dont l’une portant sur l’expédition américaine d’Apollo sur la Lune, a marqué un tournant dans l’histoire de l’architecture contemporaine. Comptant 20 étages, il avait été conçu pour être deux fois plus haut, selon les plans de Buckminster Fuller.

 

En 1976, un incendie, causé par des travaux de soudure, pulvérise le revêtement de polymère de l’oeuvre, dont il n’est resté que l’imposante, et toujours magnifique, structure d’acier. Le site demeure alors inaccessible jusqu’en 1990, moment où la Ville de Montréal décide d’en faire un lieu consacré à l’écosystème des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Le gouvernement fédéral s’associe au projet. Le site est rebaptisé musée de l’environnement en 2007.

 

Ce projet n’empêcherait pas la Société des arts technologiques de maintenir ses quartiers sur le boulevard Saint-Laurent.

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