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Sommet mondial du design: une première tout aussi mondiale


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Publié le 14 octobre 2017 à 08h36 | Mis à jour le 14 octobre 2017 à 08h36

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Sommet mondial du design: une première tout aussi mondiale

Le Sommet mondial du design, qui se tient... (Photo fournie par le Sommet mondial du design)

 

Le Sommet mondial du design, qui se tient la semaine prochaine au Palais des congrès de Montréal, réunit pour la première fois les spécialistes des six disciplines du design : architecture, architecture de paysage, urbanisme, design d'intérieur, design graphique et design industriel.

Photo fournie par le Sommet mondial du design

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Marc Tison
La Presse
 

Le Sommet mondial du design s'ouvrira lundi à Montréal - une initiative québécoise qui établit un précédent planétaire.

L'événement, qui se tient du 16 au 25 octobre au Palais des congrès, réunit pour la première fois les spécialistes des six disciplines du design : architecture, architecture de paysage, urbanisme, design d'intérieur, design graphique et design industriel.

« C'est une première mondiale », indique Marie-Claude Parenteau-Lebeuf, présidente du conseil d'administration de l'Organisation du Sommet mondial du design, et par ailleurs directrice générale de l'Association professionnelle des designers d'intérieur du Québec.

« C'est une idée qui a germé il y a huit ou neuf ans, et qui tranquillement a pris forme, explique-t-elle. Les professionnels ont la chance de venir écouter des gens d'un peu partout dans le monde parler de thèmes qui sont inhérents à chacune des pratiques, mais qui sont aussi communs. »

 

TROIS VOLETS

Sous le thème « Provoquer le changement par le design », le Sommet mondial se divise en trois volets.

Du 16 au 19 octobre, un congrès professionnel abordera une centaine de sujets répartis en six chapitres - le design et la Terre, le design et les extrêmes, par exemple.

Il accueillera plus de 600 conférenciers, parmi lesquels l'architecte Alejandro Aravena, lauréat du prix Pritzker 2016 - le Nobel de l'architecture -, le créateur d'Habitat 67 Moshe Safdie, et Antoine Roset, du fabricant français Ligne Roset.

UNE EXPOSITION

Du 17 au 20 octobre, une exposition réunira quelque 350 exposants qui présenteront leurs innovations et solutions de design.

L'exposition inclura également des pavillons thématiques, dont ceux de la Chine, du Brésil et du VIA (Valorisation de l'innovation dans l'ameublement), une organisation française qui vient présenter son exposition itinérante No Taste for Bad Taste.

L'exposition sera ouverte au public le jeudi 19 octobre de 16 h à 20 h.

UN SOMMET ET UNE DÉCLARATION

Du 23 au 25 octobre, l'événement culminera avec un sommet réunissant une cinquantaine d'organisations internationales intéressées par le design, qui entérineront la première Déclaration mondiale du design.

Cette déclaration veut signifier « le rôle fondamental du design dans la création et dans la manière dont le monde se développe autour de nous, maintenant et dans le futur », décrit Marie-Claude Parenteau-Lebeuf.

La Déclaration mondiale du design - « une bougie d'allumage » - se concrétisera dans un plan d'action étalé sur 10 ans, avec des projets « qui vont solidifier la position du design dans son rôle économique, social, culturel ou environnemental ».

LES EFFETS

Pour les praticiens des six disciplines, le Sommet permettra « de se retrouver entre professionnels qui partagent une passion, et de constater qu'effectivement, le design a plusieurs dimensions », exprime le président de l'Association des designers industriels du Québec, Jean-François Simard. « Il est toujours fascinant de voir les mêmes problématiques se présenter en architecture quand tu fais une bâtisse et quand tu essaies de résoudre un microdétail sur un assemblage de chaise. »

À l'heure de l'effervescence des technologies et du bouleversement des marchés, les concepteurs de toutes disciplines ne peuvent plus travailler en champ clos.

« De plus en plus, les concepteurs sont appelés à collaborer pour être capables d'appliquer les principes du design à toutes les étapes de réalisation et de conception des grands espaces et de l'environnement bâti », fait valoir M. Simard.

C'est cette interrelation que le Sommet mondial du design veut faciliter.

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Au début de la semaine prochaine, des grandes têtes du design seront réunies au Palais des congrès pour signer une déclaration internationale dans le cadre du Sommet de Montréal. Cette initiative, la première du genre dans le monde de l’aménagement, a lieu chez nous puisque c’est ici que l’idée est née !
L’architecte Nathalie Dion, qui a participé à l’organisation du Sommet, estime même qu’il s’agit d’un moment historique. « C’est tout à fait inusité et nouveau, lance-t-elle en entrevue téléphonique. Cinquante organisations internationales seront rassemblées autour d’une table avec le même objectif : définir un plan d’action permettant de mettre à profit la puissance du design pour répondre à des défis mondiaux », poursuit Mme Dion, qui est également présidente de l’Ordre des architectes du Québec depuis 2013.
Autour de cette table, les organismes invités devront accoucher d’un plan sur 10 ans pour, ultimement, concevoir un monde meilleur pour tous, en se servant de ce que les disciplines de l’aménagement ont à offrir.
« On reconnaît de plus en plus l’importance du design dans notre qualité de vie, sur plusieurs niveaux. Ses impacts peuvent servir autant l’économie que la culture, l’environnement ou la société. »
— Nathalie Dion, architecte
Et, bien que cette rencontre marque un jalon important, ce n’est qu’un point de départ pour des effets à plus long terme. « L’objectif, c’est d’adopter une déclaration qui va vivre et qui va peut-être se transformer », note l’architecte, en mentionnant en exemple l’accord de Paris sur le climat signé en 2015.
Justement, il y a deux ans, un congrès international de design à Gwangju, en Corée du Sud, avait servi de préparation à ce grand événement montréalais. La rencontre qui s’en vient se prépare effectivement depuis quelques années déjà, de concert avec les six grandes disciplines liées à l’aménagement : architecture, graphisme, design d’intérieur, design industriel, architecture de paysage et urbanisme. D’ailleurs, plusieurs de ces disciplines ont leur administration sous le même toit, dans un édifice montréalais, ce qui a assurément contribué à créer une synergie.
Le Sommet coïncide également avec le 375e anniversaire de Montréal, le 150e du Canada ainsi que le 50e de l’Exposition universelle de 1967, ce qui n’est pas un hasard, précise Nathalie Dion. « Justement, l’Expo 67 était un événement montréalais qui a mis de l’avant le design québécois et celui de tous les pays qui y étaient représentés. Donc, de le faire cette année, ce n’était pas anodin. »
D’AUTRES ACTIVITÉS
Ces activités du Sommet mondial du design ont lieu dans le cadre d’une grande rencontre qui combinait non seulement ce sommet, mais également un congrès et une exposition.
La partie congrès, qui se tenait au cours des derniers jours, incluait des conférences avec des invités d’un peu partout dans le monde, issus de tous les domaines. Elle s’adressait davantage aux professionnels du design, ainsi que l’exposition qui l’accompagnait. Le public a toutefois été invité à se rendre à l’expo jeudi soir et hier pendant la journée.
D’ailleurs, la SDC du Quartier du Canal a profité de l’occasion pour lancer un livret des bonnes adresses design dans Griffintown. La petite plaquette rassemble plus de 50 lieux, dont des boutiques – Prune les fleurs, EQ3 –, des bureaux d’architectes – Lemay, Geiger Huot –, des restaurants – Foxy, Hvor – ainsi que des magasins d’art et d’antiquités. Une petite section est également consacrée au quartier voisin, la Petite-Bourgogne.
Le livret a été imprimé à 2000 exemplaires et distribué majoritairement au Sommet, mais chaque adresse qui y est citée aura quelques exemplaires en boutique.

La Presse d’ aujourd’hui.

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Suite à cet événement exceptionnel, j'ose espérer qu'on aura inauguré une sorte de Davos du design qui se perpétuera à Montréal. Nous avons initié un mouvement international d'intérêt mondial qui a le potentiel de se développer considérablement avec les années. On ne peut pas alors se permettre de laisser aller cette précieuse opportunité sans en faire un événement récurrent pour la métropole. 

C'est un concept novateur qui nous appartient et que l'on pourra faire fructifier grâce aux innombrables contacts et occasions qui iront en se multipliant avec les années. La formule est un trésor inestimable qui pourrait entrainer des retombées insoupçonnables avec le temps et l'expérience. Sachons donc l'exploiter à sa juste valeur pour en faire un rendez-vous annuel incontournable, en conviant le monde entier à venir partager son expertise dans tous les domaines connexes ici-même à Montréal.

On ne peut pas rêver en même temps à meilleur instrument pour améliorer au passage la qualité architecturale des nouveaux projets en ville et au Québec. En effet ce grand brassage d'idées ne peut que se répandre aux différents échelons de la société et à terme en faire tirer profit l'ensemble de la communauté, autant d'affaires qu'au niveau académique.

Montréal carrefour du monde du design international, voilà à mon avis une vision qui viendrait admirablement donner suite à: Montréal ville de design de l'Unesco.

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Denis Coderre, tu as intérêt à fréquenter le Sommet et à prendre des notes. Sérieux !  Voilà une occasion unique "d'allumer" et de donner un coup de barre en matière d'urbanisme à la Ville ! Fini le laisser-aller, le n'importe quoi. Actualise tes connaissances. C'est bien beau les "eille, on l'as-tu l'affaire nous autres", allume ! Les "projets dollarama" où on autorise n'importe quoi, ça va faire !

Modifié par ferraro
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Je peux très bien imaginer Denis faire un discours autocongratulatoire lors de cet événement, par contre je doute qu’il soit intéressé à écouter ou apprendre quoi que ce soit.

Pas son truc, tsé: M’as t’expliquer, Valérie...

 

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Je suis presque certain que Richard Bergeron, lui, y était. Après tout, il est urbaniste de formation. Denis s'est probablement (?) présenté au Sommet pour les poignées de main et les photos kid kodak. Ce sera le travail de Bergeron de mettre Denis au parfum et de mettre la pression. Coderre pourra ensuite se péter les bretelles s'il y a une inflexion dans la politique de la Ville en matière d'urbanisme et dire que le Sommet a été un événement marquant qui aura permis à la Ville de franchir un nouveau palier. Si évidemment, je dis bien si, la Ville veut changer les choses, ce qui reste à démontrer.

Modifié par ferraro
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Il ne faudrait pas trop en mettre sur le dos du maire, comme tout individu il a ses limites autant en qualités et défauts, qu'en connaissances et compétences. Son rôle de leader politique, de gestionnaire principal et d'ambassadeur de la Ville l'occupe suffisamment. D'ailleurs c'est en sortant de sa zone de confort qu'une personne a le plus de chance d'errer et pour un politicien c'est sa crédibilité qui en prendrait un coup.

Donc à chacun son métier. Je crois que ce sont les organisateurs de ce sommet qui ont le devoir de donner suite à cet événement et d'en assurer les retombées, du moins dans leurs domaines respectifs. Quant au maire il doit suivre la parade et tenter bien sûr de tirer le maximum d'avantages pour sa ville.

Concernant Bergeron, il est sans aucun doute un excellent conseiller et je crains davantage sa perte si Coderre n'était pas réélu. A mon avis il a laissé une empreinte importante sur le développement urbanistique de Montréal et je crois qu'il peut encore très bien servir la métropole si on lui en donne la chance.

D'ailleurs si on revenait à l'ère Drapeau, ce sont les Saulnier, Snyder, Lamarre qui ont fait le succès du maire et qui on travaillé dans l'ombre pour permettre la réalisation des grands projets de la ville. On ne le dira jamais assez, un maire sans une équipe solide et compétente pour l'appuyer, n'est rien de plus qu'un politicien fragile qu'un entourage malveillant à tôt fait de manipuler.

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