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Oeuvre publique à partir des voitures de métro


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Belle initiative. Griffintown devient de plus en plus habité au sens littéral et figuré, tant mieux. Ça compense au moins la platitude de l'architecture. C'est ça de pris.

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  • 1 année plus tard...

Publié le 12 juillet 2019 à 08h54 | Mis à jour le 12 juillet 2019 à 08h54

Une des voitures originales du métro à l'École polytechnique

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Les voitures baptisées MR-63 ont été mises en service en 1966, lors de l'ouverture du métro de Montréal.  PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

La Presse Canadienne  
Montréal

L'une des voitures originales du métro de Montréal, une MR-63 qui a roulé pendant 52 ans de 1966 au 21 juin 2018, sera installée vers 11 h vendredi matin dans l'atrium des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde de l'École polytechnique de Montréal.

La présence à cette institution du campus de l'Université de Montréal de cette voiture pesant 13 tonnes cherche à valoriser une pièce patrimoniale et célébrer l'ingénierie montréalaise.

Elle permettra aussi à des étudiants d'y tenir des activités, de s'y réunir, de lire ou d'échanger entre eux.

Le déplacement de la voiture et son installation nécessiteront une opération délicate qui devrait durer environ six heures. Il faudra ouvrir le mur vitré donnant sur l'atrium Lorne-M. -Trottier des pavillons Lassonde afin d'installer de façon définitive la voiture longue de 17 mètres et large de 2,5 mètres sur un gigantesque support en acier.

C'est en 1963 que la Ville de Montréal a donné à la compagnie Canadian Vickers le mandat de construire les voitures du métro de Montréal. Des technologies d'Alstom ont été intégrées à la conception des voitures.

Les voitures baptisées MR-63 ont été mises en service en 1966, lors de l'ouverture du métro de Montréal.

En mai 2018, la Société de transport de Montréal (STM) a retiré de son réseau les dernières voitures de métro MR-63. Une tournée d'adieu a alors été faite sur les quatre lignes du réseau.

Les voitures MR-63 ont parcouru plus de quatre millions de kilomètres chacune.

En 2016, la STM a lancé un appel de projets en offrant la possibilité aux citoyens de reconvertir des voitures MR-63. Le projet des étudiants de Polytechnique est l'un des sept projets finalistes retenus par la STM parmi la trentaine de soumissions reçues.

https://www.lapresse.ca/actualites/201907/12/01-5233671-une-des-voitures-originales-du-metro-a-lecole-polytechnique.php

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  • 1 mois plus tard...
  • 2 mois plus tard...

Vu sur le fil twitter du journaliste du Journal Métro, Henri Ouellette-Vézina

« Voici la voiture de métro MR-63 qui sera dévoilée ce midi au pavillon Lassonde de @PolyMTL. Issu d’un appel à projets de la @STMInfo , le nouvel espace deviendra «un lieu de bien-être étudiant» pour combattre le stress, l’anxiété ou l’isolement en milieu universitaire. #polmtl »

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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2394754/un-ancien-wagon-de-metro-a-polytechnique-pour-combattre-lanxiete-et-lisolement/

Un ancien wagon de métro à Polytechnique pour combattre l’anxiété et l’isolement

12:29 4 novembre 2019
Par:  Henri Ouellette Vézina
Métro

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Une voiture de métro MR-63 qui a roulé pendant 52 ans dans le réseau de la Société de transport de Montréal (STM) a été dévoilée lundi dans l’atrium des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde de l’École polytechnique. Le wagon sera reconverti en espace de «bien-être étudiant» et de sensibilisation aux problèmes de santé mentale en milieu universitaire.

«On veut en faire un lieu où c’est possible de décrocher, explique à Métro la coordonnatrice du projet Station Polytechnique et finissante en génie industriel, Érika Lajeunesse. Notre but est aussi de combattre le stress, l’anxiété, la pression à la performance et l’isolement. Il y a beaucoup d’étudiants étrangers qui sont seuls quand ils arrivent, par exemple. On veut rassembler les gens.»

Totalisant environ 1 M$, le budget du projet a permis aux étudiants-bénévoles de penser «plus grand», selon la responsable. «Si on n’avait fait pareil dans un petit local, personne n’aurait été curieux. Ça a coûté cher, mais au moins on en parle de la santé mentale. C’est ça, l’important», fait-elle valoir.

Son groupe, composé d’une dizaine d’étudiants en génie et en aménagement, pense être en mesure d’avoir un impact significatif en santé mentale. «On veut briser les tabous et être un premier contact vers les ressources d’aide. Pour nous, c’est un point de départ, un premier jalon pour Polytechnique, vers un projet commun en santé mentale», dit la jeune étudiante.

«Il y un énorme apprentissage de terrain derrière ça, beaucoup plus concret que dans nos cours théoriques. C’est vraiment un projet d’ingénierie mis au service de la communauté.» -Érika Lajeunesse, coordonnatrice de Station Polytechnique

Des tonnes de de matériaux valorisés

Appelé à réagir, le président de la STM, Philippe Schnobb, a qualifié lundi le projet «d’exemple» qui concorde avec la volonté de son organisation.

«On était pris il y a quelques années avec un léger problème, celui de se départir de 133 voitures […] qui allaient être remplacées par les trains Azur. Il fallait trouver des solutions», a-t-il illustré.

En 2016, la STM a ainsi lancé un appel de projets pour reconvertir ses voitures MR-63. Le projet des étudiants de Polytechnique est l’un des sept projets finalistes retenus par la STM parmi la trentaine de soumissions reçues. Mais il est le seul à conserver le train de «manière permanente» dans son milieu.

«On a réussi à détourner près de 7000 tonnes de matériaux de l’enfouissement par des mesures de recyclage et de valorisation, soit 87% de ce qu’on aurait pu [enfouir]. C’est une grande réussite.» -Philippe Schnobb, président de la STM

L’exercice pourrait inspirer l’équipe chargée de la valorisation de l’ancien pont Champlain qui sera en mesure de «profiter de cette expérience pour développer des stratégies», a souligné le président.

Une opération d’envergure

Pour la chargée de projets au Service des immeubles de Polytechnique, Christine Lessard, l’installation du wagon au troisième étage du pavillon, qui a eu lieu en juillet dernier, était certes très ambitieuse.

«C’était vraiment quelque chose, mais ça a super bien été, illustre-t-elle. La structure était déjà montée au complet. Mais il a fallu barrer les rues, monter les équipements et ramener la voiture jusqu’ici.»

L’opération, qui a duré «une bonne journée» selon elle, a nécessité l’ouverture du mur vitré de l’atrium Lorne-M.-Trottier, afin d’installer la voiture de 17 mètres sur un énorme support en acier.

Rappelons que les emblématiques wagons ont été retirés du métro en mai 2018. Une tournée d’adieu avait été faite sur les quatre lignes du réseau.

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  • 3 mois plus tard...

Bien hâte de voir vivre cette initiative ! :thumbsup:

MR-63 ou comment faire vibrer Griffintown

Dès qu’ils ont appris que la Société de transport de Montréal (STM) allait mettre en vente quelques voitures MR-63, Frédéric et Étienne Morin-Bordeleau ont eu un flash. Ils ont imaginé un complexe dont le cœur serait les fameuses voitures qui ont transporté pendant une cinquantaine d’années des millions de personnes.

Publié le 23 février 2020 à 5h00  |  MARIO GIRARD  |  LA PRESSE

Après avoir séduit un jury de la STM avec un projet bien ficelé, les frères Morin-Bordeleau ont pu mettre la main sur huit voitures MR-63. « On a payé 2000 $ pour chacun des wagons, précise Frédéric Morin-Bordeleau. C’est la valeur du métal. Finalement, ce qui a coûté cher, c’est le transport et l’entreposage. »

Lors des saisons estivales 2018 et 2019, quelques voitures ont été intégrées dans un projet d’espace éphémère créé dans un premier temps au bord du canal de Lachine, puis dans Griffintown. Le but de ces happenings était de faire connaître le véritable projet MR-63.

Celui-ci consiste en un complexe de trois étages permanent qui englobera un centre de diffusion multivocationnel pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes ainsi qu’un resto-bar. Le mandat de ce lieu d’échanges et de rencontres est clair, net et précis : faire vibrer Griffintown. « On aime à dire qu’on va créer une ambassade de la créativité », dit Étienne Morin-Bordeleau.

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IMAGE FOURNIE PAR LE PROJET MR-63  |  Maquette du projet MR-63, conçu à partir d’anciennes voitures du métro de Montréal du même nom

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IMAGE FOURNIE PAR LE PROJET MR-63  |  Maquette du projet MR-63, conçu à partir d’anciennes voitures du métro de Montréal du même nom

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IMAGE FOURNIE PAR LE PROJET MR-63  |  Maquette du projet MR-63, conçu à partir d’anciennes voitures du métro de Montréal du même nom

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IMAGE FOURNIE PAR LE PROJET MR-63  |  Maquette du projet MR-63, conçu à partir d’anciennes voitures du métro de Montréal du même nom

Conçu par la firme d’architectes Rayside Labossière, le lieu intègre de manière fort judicieuse les huit voitures MR-63.

« Nous sommes jeunes, mais nous avons grandi avec ces wagons. Ils font partie de notre histoire. Pour nous, il est très important de perpétuer leur souvenir. » - Étienne Morin-Bordeleau

Non loin d’une station du REM

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PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE  |  Le terrain vague à l’angle des rues Ottawa et Peel, en plein cœur de Griffintown, où sera érigé le projet MR-63

Le complexe MR-63 sera érigé sur un terrain appartenant à la Ville de Montréal, à l’angle des rues Ottawa et Peel, en plein cœur de Griffintown. Un bail emphytéotique de nombreuses années sera bientôt signé entre les promoteurs du projet et la Ville.

Évalué à 10 millions de dollars, le projet bénéficie d’une aide financière de 350 000 $ de Desjardins. Des démarches auprès des gouvernements fédéral et provincial sont en cours. « Nous comptons également sur l’aide de commanditaires et sur des dons privés », dit Étienne Morin-Bordeleau. Si tout va comme prévu, MR-63 ouvrira ses portes à l’été 2022.

Les promoteurs du projet MR-63 espèrent très fort que la station du Réseau express métropolitain (REM) prévue dans Griffintown sera située à proximité de leur centre. En effet, alors qu’on a récemment dévoilé la plupart des noms des dessertes du REM, celui de la station qui doit apparaître dans ce secteur a été maintenu secret. Son emplacement n’est toujours pas connu. Mais des sources m’indiquent que la station sera effectivement érigée non loin du projet MR-63.

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PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE  |  Frédéric et Étienne Morin-Bordeleau

« On a l’audace de dire qu’elle devrait être nommée Griffintown–MR-63 » - Étienne Morin-Bordeleau

Un corridor de la créativité

Ce projet cadre parfaitement avec le caractère du Quartier de l’innovation créé dans le sud-ouest de Montréal. Délimitée par la rue McGill à l’est, par le boulevard René-Lévesque au nord, par l’avenue Atwater à l’ouest et par le canal de Lachine au sud, cette zone est devenue le symbole de la créativité et d’une certaine effervescence à Montréal.

« MR-63 s’ajoute à ce qu’on appelle le corridor de la créativité. Imaginez un instant ! Sur un même axe, vous aurez L’Arsenal, La Poste, le New City Gas, MR-63, la Fonderie Darling et le Centre Phi. » - Étienne Morin-Bordeleau

Il est vrai qu’au cours des dernières années, le sud-ouest de Montréal s’est transformé, lentement mais sûrement, en quartier le plus innovant, le plus bouillonnant de la métropole. Il est un peu devenu ce que Williamsburg représente aujourd’hui pour Brooklyn.

Le projet MR-63 va se retrouver au centre de la future place William-Dow. Cet espace est l’un des cinq parcs qui seront créés dans Griffintown au cours des prochains mois. Outre la place William-Dow, il y aura le parc Mary-Griffin (situé en face du New City Gas, entre les rues Ann et Dalhousie) et le parc des Eaux-Cachées (bordé par les rues Ottawa, du Séminaire, Saint-Thomas, William et de la Montagne). Ces deux parcs seront munis de bassins de rétention.

Critiqué ces dernières années pour l’absence d’infrastructures et le manque de vision de son développement, le quartier Griffintown sera bientôt doté d’une école. Celle-ci sera construite sur un terrain appartenant à la Ville de Montréal dans le secteur des Bassins du Havre. Des artères commerciales, rues Peel et de la Montagne, prennent forme peu à peu.

« Griffintown vit un énorme rattrapage, m’a dit Julie Bélanger, directrice de cabinet du maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais. Il faut agir vite, mais bien. »

Un projet écoresponsable

Au seuil de la trentaine, Étienne et Frédéric Morin-Bordeleau entendent inscrire le projet MR-63 dans une démarche qui va au-delà de l’architecture et du monde des affaires. Pour cela, ils ont défini quatre axes qui procurent une philosophie à leur projet. « Notre objectif est de créer une sorte d’ancrage, expliquent-ils. On veut que MR-63 soit le cœur du quartier, sa signature. »

Les quatre pôles du projet sont l’inclusivité territoriale, la carboneutralité, la conservation du patrimoine et le rayonnement culturel. « Ces valeurs et ces principes sont très importants pour nous, dit Étienne Morin-Bordeleau. C’est ça, l’âme du projet. »

MR-63 bénéficie de l’appui de plusieurs acteurs importants : Valérie Plante, Damien Silès, directeur général du Quartier de l’innovation, Liza Frulla, directrice générale de l’ITHQ, Marc Miller, député de Ville-Marie et ministre des Services aux Autochtones, et Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest.

« M. Dorais adore l’idée qu’on inscrive l’histoire dans la modernité, dit Julie Bélanger. Il trouve que Frédéric et Étienne Morin-Bordeleau sont sérieux et réfléchis. Leur plan est solide. Il n’y a pas de doute. »

Après avoir été bardassés et entassés de nombreuses années dans les voitures MR-63, voilà que nous pourrons bientôt y relaxer en prenant un verre entre amis. Ou y divaguer en participant à une séance de remue-méninges avec des collègues.

Voilà la douce et belle revanche que l’on souhaite tous prendre un jour. 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202002/22/01-5262044-mr-63-ou-comment-faire-vibrer-griffintown.php

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