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Oeuvre publique à partir des voitures de métro


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@ferraroc'est en se parlant que l'on se comprend. Loin de moi l'idée de jouer au professeur, chacun devrait être assez responsable de lui-même. Ta réponse a été donnée dans un contexte que j'ai de toute évidence mal interprété. Je ne contesterai certainement pas ton verdict, puisque c'est indiscutable. De mon côté je qualifierais cette oeuvre de moins achevée que Dentrite, mais encore là on est en pleine subjectivité, puisque l'art en général est avant tout affaire d'émotions.

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I don't know where to begin. Par soucis de rigueur, nous parlerons ici bien d'art contemporain et non d'art moderne. 

Chercher à définir l'art contemporain sur des critères esthétiques, émotionnels ou formels est cause perdue car celui-ci échappe justement à toutes ces définitions. On pourrait parler d'une mort de l'art, du moins de la vision canonique de l'art, avec l'arrivée de Warhol. Arthur Danto est probablement celui qui donnera une définition juste et actuelle de l'art contemporain. L'art contemporain n'est que le résultat de l'explosion des canons et contrairement à ce qui avait toujours été (jusqu'à l'expressionisme abstrait, s'il fallait grossièrement le situer), l'art ne fonctionne plus par mouvements en réaction à et n'est plus régi par des lois (de nature esthétique par exemple). Il peut être laid ou exercer une séduction visuelle sur le visiteur, il peut être figuratif, abstrait, hyperréaliste ou invisible, conceptuel, performatif ou éphémère, engagé politiquement ou non, etc. Toute forme ou non-forme est recevable. 

 

Je ne suis pas familier avec la carrière de Michel de Broin et ce que je l'entends dire de ses oeuvres me laisse froid. Je n'ai toutefois pas fait l'effort d'étendre mes recherches très loin. Il me paraît primordial, cependant, de défendre son art en tant qu'art. On peut ensuite très bien critiquer son travail, mais seulement dans sa forme comprise, sinon cela n'est que preuve d'un manque d'ouverture d'esprit. 

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Merci Acajou pour cette intéressante mise au point.

De mon côté, je comprends que cette oeuvre soit controversée et qu'elle puisse déplaire à plusieurs. Mais ce n'est pas une raison pour exprimer un forme d'intolérance vis à vis de son exposition. Ce n'est peut-être pas l'idée du siècle, mais des gens du milieu ont participé et travaillé à son installation et les autorités ont donné leur accord.

Les réactions que je constate ici me font penser à l'époque du démantèlement de Corrid'art, la fameuse galerie temporaire installée sur la rue Sherbrooke durant les Jeux de 76. Sous prétexte qu'elle pouvait déplaire, le maire Drapeau l'a fait disparaitre au profit de la nuit.

Voici un article sur le sujet http://www.zone-art.ca/censure-je-me-souviens/

Je remarque en passant qu'on retrouve parmi les critiques les mêmes personnes qui se plaignent constamment sur tout et sur rien. Il ne faudrait pas penser que tout le monde est stupide et qu'eux seuls détiennent la vérité. OK vous avez droit de ne pas aimer, moi non plus je ne suis pas impressionné. Mais j'exprimerai mon respect pour la démarche de l'artiste et laisserai à d'autres le soin d'en juger librement sans qu'ils soient à leur tour décriés.

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il y a 15 minutes, Acajou a dit :

I don't know where to begin. Par soucis de rigueur, nous parlerons ici bien d'art contemporain et non d'art moderne. 

Chercher à définir l'art contemporain sur des critères esthétiques, émotionnels ou formels est cause perdue car celui-ci échappe justement à toutes ces définitions. On pourrait parler d'une mort de l'art, du moins de la vision canonique de l'art, avec l'arrivée de Warhol. Arthur Danto est probablement celui qui donnera une définition juste et actuelle de l'art contemporain. L'art contemporain n'est que le résultat de l'explosion des canons et contrairement à ce qui avait toujours été (jusqu'à l'expressionisme abstrait, s'il fallait grossièrement le situer), l'art ne fonctionne plus par mouvements en réaction à et n'est plus régi par des lois (de nature esthétique par exemple). Il peut être laid ou exercer une séduction visuelle sur le visiteur, il peut être figuratif, abstrait, hyperréaliste ou invisible, conceptuel, performatif ou éphémère, engagé politiquement ou non, etc. Toute forme ou non-forme est recevable. 

 

Je ne suis pas familier avec la carrière de Michel de Broin et ce que je l'entends dire de ses oeuvres me laisse froid. Je n'ai toutefois pas fait l'effort d'étendre mes recherches très loin. Il me paraît primordial, cependant, de défendre son art en tant qu'art. On peut ensuite très bien critiquer son travail, mais seulement dans sa forme comprise, sinon cela n'est que preuve d'un manque d'ouverture d'esprit. 

Défends l'oeuvre de ce monsieur si ça te chante, l'ami, ce qui est ton droit. Mais prétendre que ceux qui affirment que cette "oeuvre" n'en est pas une à leurs yeux, ce qui est aussi leur droit, font preuve d'un manque d'ouverture d'esprit, c'est faire preuve de dogmatisme, et d'un dogmatisme assez étroit, pour ne pas dire plus. Pense ce que tu veux, et laisse les autres penser ce qu'ils veulent. La liberté de pensée ça existe...

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Etonnament mon paragraphe sur l'art public a disparu de ma publication mais pour le synthétiser, je rappellais que l'art public répondait aussi à d'autres contraintes,  dans le cadre du 1% ou autre. Que ce soit une commande de la ville ou du privé, il y a un cahier des charges à respecter, un jury de sélection, etc. L'air du temps est au oeuvres participatives (comprendre ludiques) et les critères de sélection sont généralement l'impact visuel ou se situent dans l'expérience du visiteur (art cinétique, parcours exploratifs ou sensoriels, etc) c'est pour ça que de nombreuses oeuvres d'art public produisent du son, jouent sur la réflection de la lumière, le miroir, etc. Il faut plaire à un grand nombre de visiteurs/touristes. 

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il y a 8 minutes, ferraro a dit :

Défends l'oeuvre de ce monsieur si ça te chante, l'ami, ce qui est ton droit. Mais prétendre que ceux qui affirment que cette "oeuvre" n'en est pas une à leurs yeux, ce qui est aussi leur droit, font preuve d'un manque d'ouverture d'esprit, c'est faire preuve de dogmatisme, et d'un dogmatisme assez étroit, pour ne pas dire plus. Pense ce que tu veux, et laisse les autres penser ce qu'ils veulent. La liberté de pensée ça existe...

Comme je l'ai bien dit, je ne peux pas me permettre de défendre son travail puisque je n'ai pas pris la peine de me plonger dans la démarche de l'artiste. Ce que je ne tolère pas, en revanche, c'est d'entendre dire que cette ''oeuvre'' n'est pas de l''art'', basé sur des critères que je ne juge pas pertinents pour une appréciation juste d'une pièce contemporaine. 

M'enfin, si je peux te rassurer, non, je n'ai pas la prétention de détenir la définition juste de ce qu'est une oeuvre d'art contemporaine dans toute sa complexité. Pour une définition ontologique de l'art, je redirigerais toujours vers Danto. 

L'art contemporain souffre d'une réception critique très violente et souvent peu référencée, amalgamée et bien trop caricaturée. S'il on peut débattre sur la qualité d'une oeuvre, il me semble être maladroit de rejeter l'idée même que c'en soit une. 

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il y a une heure, Acajou a dit :

Comme je l'ai bien dit, je ne peux pas me permettre de défendre son travail puisque je n'ai pas pris la peine de me plonger dans la démarche de l'artiste. Ce que je ne tolère pas, en revanche, c'est d'entendre dire que cette ''oeuvre'' n'est pas de l''art'', basé sur des critères que je ne juge pas pertinents pour une appréciation juste d'une pièce contemporaine. 

M'enfin, si je peux te rassurer, non, je n'ai pas la prétention de détenir la définition juste de ce qu'est une oeuvre d'art contemporaine dans toute sa complexité. Pour une définition ontologique de l'art, je redirigerais toujours vers Danto. 

L'art contemporain souffre d'une réception critique très violente et souvent peu référencée, amalgamée et bien trop caricaturée. S'il on peut débattre sur la qualité d'une oeuvre, il me semble être maladroit de rejeter l'idée même que c'en soit une. 

"ce que je ne tolère pas..."  Tu ne sembles pas très tolérant, l'ami. Les gens pensent ce qu'ils veulent : de l'art, pas de l'art, du crottin de cheval, de la...  C'est ça la liberté. 

Modifié par ferraro
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