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Transports en commun - Discussion générale


mtlurb

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il y a 3 minutes, nephersir7 a dit :

Le changement de paradigme a davantage son origine à Ottawa.

Lorsque le gouvernement Harper laissait aux provinces le choix d'utiliser les fonds d'infrastructures pour le transport collectif ou pour les routes, nos libéraux provinciaux choisissaient toujours les routes à 80-90%, contrairement aux autres provinces. Lorsque le gouvernement Trudeau a contraint les provinces d'investir dans le transport en commun (malgré la réticence du gouvernement Couillard), c'est là qu'a commencé le "changement de paradigme" à Québec, avec le dé-tablettage de la ligne bleue et la carte blanche à Régis. Ce n'est pas une coïncidence.

Et même là, pendant un bout Québec s'obstinait avec Ottawa pour utiliser les fonds à d'autres fins que les TEC (aka routes). Une chance que le federal n'a pas cédé!

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Il y a 12 heures, nephersir7 a dit :

Le changement de paradigme a davantage son origine à Ottawa.

Lorsque le gouvernement Harper laissait aux provinces le choix d'utiliser les fonds d'infrastructures pour le transport collectif ou pour les routes, nos libéraux provinciaux choisissaient toujours les routes à 80-90%, contrairement aux autres provinces. Lorsque le gouvernement Trudeau a contraint les provinces d'investir dans le transport en commun (malgré la réticence du gouvernement Couillard), c'est là qu'a commencé le "changement de paradigme" à Québec, avec le dé-tablettage de la ligne bleue et la carte blanche à Régis. Ce n'est pas une coïncidence.

Intéressant point de vue, je ne voyais pas la situation de cette façon. Mais peu importe l'origine du changement de paradigme, l'important est que les mentalités commencent à changer. Et ce, peu importe le parti politique car ils devront tous suivre le courant. Je suis convaincu que si le gouvernement adopte des mesures incitatives pour que davantage de citoyens prennent les transports en commun, le REM étant un bon exemple de ces mesures, la population changera progressivement ses pratiques.

De toute façon les jeunes rejettent massivement l'auto. Et comme l'avenir leur appartient il est permis de penser que le changement de paradigme sera permanent et durable (comme dans développement durable).

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  • 1 mois plus tard...

 

Quote


La très grande majorité des Québécois voient les investissements dans de grands projets de transports en commun comme étant une priorité, et pourtant, peu d'entre eux affirment actuellement utiliser le transport collectif plutôt que leur voiture lorsqu'il est possible de le faire.

Cette dichotomie ressort d'une étude sur la mobilité durable tirée du Baromètre CIRANO 2018 (Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations), dont les résultats sont dévoilés jeudi soir.

«Il y a vraiment une grande volonté des Québécois d'aller vers la mobilité durable, souligne Nathalie de Marcellis Warin, coauteure de l'étude, présidente-directrice générale du CIRANO et professeure à Polytechnique. Maintenant, c'est sûr (...) qu'il va falloir qu'ils passent à la pratique. Je pense que l'offre de transport collectif et les nouveaux projets vont peut-être permettre de passer à l'action. (Les Québécois) sont prêts à changer, mais il faut qu'il y ait une offre adaptée.»

Soif de grands projets

L'étude révèle qu'un pourcentage élevé des Québécois, soit 83 %, «aspirent à voir se développer de grands projets de transport en commun». Les gens de la grande région de Montréal sont plus enclins à encourager de tels projets (86 %, contre 78 % dans la région de Québec). Les moins de 35 ans sont aussi plus nombreux à les approuver que les plus de 75 ans (86 % contre 64 %).

Mais si les Québécois souhaitent voir les transports en commun se développer, ils semblent toujours hésitants à les utiliser eux-mêmes.

«Les chercheures ont observé une certaine dichotomie entre les aspirations des Québécois et leur réalité», note-t-on. Ainsi, seuls 29 % des répondants ont dit utiliser les transports en commun plutôt que leur voiture lorsque c'est possible.

On note toutefois que près de la moitié des répondants opteraient davantage pour ce mode de déplacement si l'offre était mieux adaptée à leurs besoins.

«On a l'impression qu'il y a des gens qui le prendraient, mais pour qui ce n'est pas adapté: les horaires ne sont pas adaptés, l'itinéraire, des choses comme ça. Ça l'air de ne pas être adapté à leurs besoins», explique Mme de Marcellis-Warin.

Du REM à la ligne rose

Parmi les grands projets de transport collectif déjà évoqués, c'est le Réseau express métropolitain (REM) qui semble avoir davantage la cote auprès des Québécois, qui l'appuient à 77 %.

Le projet de ligne rose du métro de Montréal mise de l'avant par la mairesse Valérie Plante est également bien accueilli, 71 % des répondants souhaitant le voir se concrétiser.

Du côté de Québec, l'arrivée d'un tramway serait accueillie favorablement par 70 % des répondants.

Le plan de transport du Parti québécois, le «Grand Déblocage», se montre toutefois moins populaire, puisqu'il ne reçoit l'appui que de 53 % des répondants.

«Quand vous regardez l'étude, tous les pourcentages sont assez élevés. Le seul qui était un peu plus bas, c'était le projet du PQ, le Grand Déblocage pour le grand Montréal (...) Le REM, tout le monde en parle, la ligne rose aussi, le tramway à Québec c'est important. Je pense que le Grand Déblocage (...) n'a pas la même résonnance, le même niveau de connaissance. Ce n'était pas du tout la même couverture dans les médias, la même façon d'en parler. Je pense que c'est un manque de connaissances, les gens ne savaient pas, c'est tout», offre Mme de Marcellis-Warin pour expliquer les différences d'opinions.

Véhicules électriques et autonomes

L'étude indique que la grande majorité des Québécois (86 %) aimeraient voir davantage de véhicules électriques sur les routes.

On note par ailleurs que 91 % des répondants qui considèrent que les changements climatiques sont occasionnés par l'activité humaine sont favorables aux véhicules électriques, alors que ce pourcentage chute à 61 % pour ceux qui croient que les changements climatiques ne sont pas prouvés scientifiquement.

Les véhicules autonomes se révèlent moins populaires, puisque seuls 37 % des répondants aimeraient en voir plus.

«(Ça demeure) beaucoup aussi, parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne savent pas trop c'est quoi les véhicules autonomes, qui se posent des questions», avance Mme de Marcellis-Warin, qui note que les répondants qui se méfiaient des véhicules autonomes étaient souvent les mêmes qui manifestaient une certaine inquiétude envers l'intelligence artificielle dans un autre volet de l'étude.

«Ceux qui n'étaient pas pour, c'était aussi souvent ceux qui nous disaient: "Je ne sais pas c'est quoi l'intelligence artificielle, je suis inquiet des développements de l'intelligence artificielle, je suis inquiet pour les robots", des choses comme ça.»

Les chercheurs notent également que deux accidents mortels mettant en cause des véhicules autonomes étaient survenus aux États-Unis dans les jours ayant précédé la collecte de données, ce qui a pu provoquer des craintes envers ce type de véhicules chez les répondants.

L'enquête a été réalisée entre le 5 et le 10 avril 2018 auprès de 1013 répondants représentatifs de la population du Québec, note le CIRANO.

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201805/31/01-5184026-transport-en-commun-une-priorite-pour-les-quebecois-dit-un-sondage.php

 

 

Modifié par p_xavier
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Je dois dire que j'aime bien cet ère où tous les groupes politiques se bousculent pour annoncer des projets qui auront potentiellement des impacts structurants. Ça change des déclarations sur qui est plus québecois que qui d'autre, et ce qu'il faut ou ne faut pas dire/ecrire/porter...

Après ça il faudra le wouaire

Modifié par Decel
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Les grands projets de transport en commun sont une priorité pour les Québécois

71% des répondants souhaitent voir se réaliser le projet de ligne rose du métro de Montréal. Photo: Jacques Nadeau Le Devoir 71% des répondants souhaitent voir se réaliser le projet de ligne rose du métro de Montréal.

Caroline St-Pierre - La Presse canadienne

20 h 02

 

La très grande majorité des Québécois voient les investissements dans de grands projets de transports en commun comme étant une priorité, et pourtant, peu d’entre eux affirment actuellement utiliser le transport collectif plutôt que leur voiture lorsqu’il est possible de le faire.

Cette dichotomie ressort d’une étude sur la mobilité durable tirée du Baromètre CIRANO 2018 (Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations), dont les résultats sont dévoilés jeudi soir.

« Il y a vraiment une grande volonté des Québécois d’aller vers la mobilité durable, souligne Nathalie de Marcellis Warin, coauteure de l’étude, présidente-directrice générale du CIRANO et professeure à Polytechnique. Maintenant, c’est sûr […] qu’il va falloir qu’ils passent à la pratique. Je pense que l’offre de transport collectif et les nouveaux projets vont peut-être permettre de passer à l’action. [Les Québécois] sont prêts à changer, mais il faut qu’il y ait une offre adaptée. »

Soif de grands projets

L’étude révèle qu’un pourcentage élevé des Québécois, soit 83 %, « aspirent à voir se développer de grands projets de transport en commun ». Les gens de la grande région de Montréal sont plus enclins à encourager de tels projets (86 %, contre 78 % dans la région de Québec). Les moins de 35 ans sont aussi plus nombreux à les approuver que les plus de 75 ans (86 % contre 64 %).

Mais si les Québécois souhaitent voir les transports en commun se développer, ils semblent toujours hésitants à les utiliser eux-mêmes.

« Les chercheures ont observé une certaine dichotomie entre les aspirations des Québécois et leur réalité », note-t-on. Ainsi, seuls 29 % des répondants ont dit utiliser les transports en commun plutôt que leur voiture lorsque c’est possible.

On note toutefois que près de la moitié des répondants opteraient davantage pour ce mode de déplacement si l’offre était mieux adaptée à leurs besoins.

« On a l’impression qu’il y a des gens qui le prendraient, mais pour qui ce n’est pas adapté : les horaires ne sont pas adaptés, l’itinéraire, des choses comme ça. Ça l’air de ne pas être adapté à leurs besoins », explique Mme de Marcellis-Warin.

Du REM à la ligne rose

Parmi les grands projets de transport collectif déjà évoqués, c’est le Réseau express métropolitain (REM) qui semble avoir davantage la cote auprès des Québécois, qui l’appuient à 77 %.

Le projet de ligne rose du métro de Montréal mise de l’avant par la mairesse Valérie Plante est également bien accueilli, 71 % des répondants souhaitant le voir se concrétiser.

Du côté de Québec, l’arrivée d’un tramway serait accueillie favorablement par 70 % des répondants.

Le plan de transport du Parti québécois, le « Grand Déblocage », se montre toutefois moins populaire, puisqu’il ne reçoit l’appui que de 53 % des répondants.

« Quand vous regardez l’étude, tous les pourcentages sont assez élevés. Le seul qui était un peu plus bas, c’était le projet du PQ, le Grand Déblocage pour le grand Montréal […] Le REM, tout le monde en parle, la ligne rose aussi, le tramway à Québec c’est important. Je pense que le Grand Déblocage […] n’a pas la même résonance, le même niveau de connaissance. Ce n’était pas du tout la même couverture dans les médias, la même façon d’en parler. Je pense que c’est un manque de connaissances, les gens ne savaient pas, c’est tout », offre Mme de Marcellis-Warin pour expliquer les différences d’opinion.

Véhicules électriques et autonomes

L’étude indique que la grande majorité des Québécois (86 %) aimeraient voir davantage de véhicules électriques sur les routes.

On note par ailleurs que 91 % des répondants qui considèrent que les changements climatiques sont occasionnés par l’activité humaine sont favorables aux véhicules électriques, alors que ce pourcentage chute à 61 % pour ceux qui croient que les changements climatiques ne sont pas prouvés scientifiquement.

Les véhicules autonomes se révèlent moins populaires, puisque seuls 37 % des répondants aimeraient en voir plus.

« [Ça demeure] beaucoup aussi, parce qu’il y a beaucoup de gens qui ne savent pas trop c’est quoi les véhicules autonomes, qui se posent des questions », avance Mme de Marcellis-Warin, qui note que les répondants qui se méfiaient des véhicules autonomes étaient souvent les mêmes qui manifestaient une certaine inquiétude envers l’intelligence artificielle dans un autre volet de l’étude.

« Ceux qui n’étaient pas pour, c’était aussi souvent ceux qui nous disaient : “Je ne sais pas c’est quoi l’intelligence artificielle, je suis inquiet des développements de l’intelligence artificielle, je suis inquiet pour les robots”, des choses comme ça. »

Les chercheurs notent également que deux accidents mortels mettant en cause des véhicules autonomes étaient survenus aux États-Unis dans les jours ayant précédé la collecte de données, ce qui a pu provoquer des craintes envers ce type de véhicules chez les répondants.

L’enquête a été réalisée entre le 5 et le 10 avril 2018 auprès de 1013 répondants représentatifs de la population du Québec, note le CIRANO.

https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/529293/les-grands-projets-de-transport-en-commun-sont-une-priorite-pour-les-quebecois

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  • 2 semaines plus tard...

Citation d'un extrait du rapport: «...pourtant, peu d'entre eux affirment utiliser le transport en commun plutôt que leur voiture lorsqu'il est possible de la faire»  (le surligné est de moi).

Ça mériterait d'être nuancé -- ce qui est d'ailleurs fait timidement  plus loin dans le texte: «...mais il faut que l'offre soit adaptée».

Je pense que «possible» n'est pas une condition suffisante.  «Plus avantageux» serait beaucoup mieux.  Par exemple, s'il est possible de se rendre à destination en utilisant le TEC, mais que ça prend deux heures, seuls ceux qui n'ont pas d'alternatives le feront, mais pas dans la joie.

On a connu beaucoup de campagnes (publicitaires) nous incitant à prendre le TEC, et en un sens c'est très réussi, si on en juge par l'encombrement du métro, des trains de banlieue et de plusieurs lignes d'autobus: on atteint ou même dépasse la capacité nominale. On n'a pas besoin de coups de fouet supplémentaires!  On a besoin d'un service considérablement amélioré par rapport à son niveau actuel.

En théorie, il y a deux façons de rendre l'utilisation du TEC plus avantageuse (un comparatif, pas un absolu): 1) l'amélioration du service, ou 2) la détérioration des conditions d'utilisation de la voiture personnelle.  Cependant, faire 2) sans en faire suffisamment pour 1) entraîne des conséquences graves pour les personnes (la majorité) qui doivent employer quotidiennement un moyen de transport (autre que la marche ou le vélo) pour atteindre leur destination et retourner dans leur foyer.

Il y a certes une «troisième voie», soit de favoriser des aménagements urbains qui minimisent les besoins de déplacement (en nombre et et distance).  Cela se concrétise d'aillleurs déjà, à l'instigation des pouvoirs publics, mais surtout par des initiatives du marché privé répondant à une demande en ce sens (préférence pour des habitations au coeur de l'action).  Malheureusement, malgré les nombreuses nouvelles constructions qui en résultent, surtout dans les quartiers centraux, l'ampleur et la vitesse des transformations sont (inévitablement) très insuffisantes  (à court et à moyen terme)  pour altérer le portrait général.

La conclusion incontournable est qu'il faut améliorer l'offre de transport:  puisqu'on rejette (pour de bonnes raisons) l'option du «tout-à-l'auto» (plus de routes et plus de stationnements), il ne reste qu'une: le TEC.  Heureusement, cette constatation semble de plus en plus  reconnue --comme en témoignent les promesses électorales des partis politiques en lice.  Mais tout n'est pas encore «clair» pour autant: on remarque des opinions passablement divergentes quant aux lignes prioritaires et les territoires à desservir.  Cette dimension devrait mériter une attention perticulière dans des débats éclairés.

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dans le journal Local de l'ile des Soeurs, cette semaine, une OPINION du redacteur du journal, ILS EST CONTRE le REM car il dit que ca va etre pire pour ce rendre a une destination peu importem la destination choisie.

Il dit que ca va prendre au moins 30 minutes de plus pour chaque destination........ je le considere de mauvaise fois, car ca peu pas etre opire que maintenant et les trains vont etre a intervals rapide, donc peu importe ou tu veut aller, ca va etre plus vite que maintenant.

La raison pour laquelle je ne prend plus l'autobus depuis 4 ans, je l'ai fais non pas par choix economique ou juste parce que je suis snob, mais depuis plusieurs annees le service d'autobus sur l'ile est de plus en plus impossible. L'autobus 12 ne se rend plus directement au metro, mais nous oblige a se rendre a un arret situer a 15 minutes de marche pour le prendre, et ensuite faire le tours de Verdun pour se rendre au metro, et ensuite je dois marcher un autre 20 minutes en ete ou a peu pres 30 minutes en hivers pour me rendre au travail, les autobus de ce circuit ne sont jamais a l'heure et je ne les vois pas durant mes marches, alors ou sont-ils????

le meme trajet en auto malgres les travaux et detours intenses de ces temps ci: 12 minutes

j aime marcher, je vais regulierement prendre des marches de 1h30 le soir apres le travail ou les fins de semaines, mais des fois t'as pas le temps et quand il pleu ou qu'il fait -20, ca te tente pas trop.

 

quand le train va etre en marche, je suis sur que je vais le prendre regulierement, plutot que la voiture, si j en garde une?

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@Carniala Je suis d'accord avec toi concernant la 12. Quand je vais sur l'île des soeurs à partir de Verdun, je le fais en Bixi plutôt que de tenter de m'adapter à ce circuit d'autobus peu commode, peu fréquent et peu fiable.

J'espère qu'avec le REM, un service de bus direct sera rétabli entre le métro Lasalle et L'île des soeurs. Je n'aurais plus besoin de faire le détour par le centre-ville pour me rendre à Brossard sans voiture.

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