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23 hours ago, Rocco said:

Be poor and stay poor. Great logic! I believe there is not a single condo project in the whole Parc Ex neighbourghood. One pops on the radar and they get all crazy against gentrification. Quite sad. I guess cockroaches infested apartment buildings are the way to go.

Good for you if you don’t know what poverty is . We’re not all privileged people with mommy and daddy’s money to spend .

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Rocco does have a point. It's one project in a neighbourhood of 34,000 people. Although gentrification is indeed a real issue, It's not like Parc Ex is undergoing a Griffintown-like transformation here either. Let's keep things in perspective.

Ideally, we need to strive for economically mixed neighbourhoods where all residents have equal access to amenities. This has been shown to benefit people on both ends of the income spectrum. Mixed-income neighbourhoods aren't perfect though, as studies also show that people on the low-income side tend to feel negative social pressures/effects. Still, they seem to benefit overall compared to low-income-only areas. With economically mixed neighbourhoods in mind, I believe that some gentrification, if managed well, is not a bad thing. If it's left unchecked, then it can displace people and ruin lives. It's a delicate balancing act; not easy, but it can be done.

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Le projet est situé dans Parc-Ex, mais c'est déjà presque dans le Mile-Ex.  Ce n'est pas comme si c'était au coeur de Parc-Ex.   Et puis la station de métro (ligne bleue) «Parc» est juste à côté, tout comme le Provigo Le Marché et le CRIM.  Est-ce qu'on arrête tout parce qu'on est sur le «territoire» de Parc-Ex?  Est-ce un signe annonciateur de la gentrification de tout le Parc-Ex?  Est-ce que le parc immobilier de ce secteur est sur le point d'être envahi (investi, au sens de l'italien investire) par la petite bourgeoisie? --Je ne pense pas.

Ceux qui s'opposent à la gentrification (des quartiers «populaires») devraient bien choisir leurs «combats».  Selon moi, le but premier devrait être de protéger*  les personnes vulnérables.

Par ailleurs, je ne pense pas que Griffintown soit un bon exemple de gentrification, parce qu'on n'y a «chassé» pratiquement personne.  C'était devenu un lieu occupé par des établissements commerciaux ou industriels désuets et des espaces abandonnés: on devrait plutôt parler de transformation.  Je considère que c'est le Plateau Mont-Royal qui constitue le «meilleur» exemple montréalais  de gentrification (meilleur au sens de plus flagrant, pas au sens d'exemplaire).

* protéger comment?  --j'attends les avis de ceux qui sont bien versés dans le domaine.

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You can't go against gentrification, les plus gros avalent les plus petits et c'est comme ça partout dans la société et sur la planète animale. Alors, on devient gros ou bien on se laisse dévorer.

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Il y a 4 heures, Rocco a dit :

You can't go against gentrification, les plus gros avalent les plus petits et c'est comme ça partout dans la société et sur la planète animale. Alors, on devient gros ou bien on se laisse dévorer.

Le capitalisme sauvage en est un bon exemple. Heureusement dans la société humaine on peut éviter ce genre de prédation par des mesures sociales qui tempèrent les actions et protègent les plus faibles. Cependant il est normal et légitime que tout le monde tente d'améliorer ses conditions de vie par une sorte d'enrichissement avec le temps. L'idée c'est de le faire sans nuire aux conditions de vie des plus pauvres. On a pour cela des programmes d'appuis qui leur permettront de ne pas être délogés injustement de leur quartier.

Donc oui à une forme de gentrification modérée pour ne pas finir par créer des ghettos qui deviendraient un autre problème urbain.

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Il y a 3 heures, Rocco a dit :

You can't go against gentrification, les plus gros avalent les plus petits et c'est comme ça partout dans la société et sur la planète animale. Alors, on devient gros ou bien on se laisse dévorer.

Ah! ah!  Cet énoncé fait penser à un exercice ou à un examen écrit en classe, avec le mot d'ordre: élaborez sur ce thème.

Autrement, ça ne serait pas sérieux.  Mais je me suis habitué à cette façon de faire de Maître Rocco, qui vise à simplement à provoquer/stimuler la discussion.

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  • 4 semaines plus tard...

Le comité citoyen de la Plaza Hutchison provoque la suspension du conseil d’arrondissement

Journal Métro
Nicolas Ledain
 

Mobilisé en marge du conseil d’arrondissement, le comité citoyen qui conteste le projet de BSR Groupe pour la Plaza Hutchison a profité de la période de questions aux élus pour se faire entendre. Insatisfaits des réponses de la mairesse, ses membres ont provoqué une suspension de séance.

Une trentaine de citoyens de Parc-Extension ont répondu à l’appel à la mobilisation lancée mardi 6 février en face de la station de métro Parc, à proximité de la mairie d’arrondissement. Ces derniers sont regroupés au sein du comité de soutien de la Plaza Hutchison et s’opposent au projet immobilier proposé par BSR Groupe, société dirigée par le promoteur Ron Basal. Il souhaite transformer la Plaza Hutchison en immeuble à condos avec services et commerces. Il a envoyé des avis d’éviction aux organismes communautaires, lieux de cultes et commerces qui logent dans l’édifice.

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Par crainte d’un embourgeoisement du quartier, les citoyens du comité demandent aux élus de VSMPE de bloquer ce développement immobilier. Ils ont donc profité de la période de questions lors du conseil d’arrondissement pour interpeller la mairesse Giuliana Fumagalli et Mary Deros, la conseillère du district.

«Nous attendons un engagement clair de la part de l’arrondissement pour que les permis ne soient pas accordés et que le projet ne soit pas accepté», explique Amy Darwish porte-parole du comité de soutien de la Plaza Hutchison.

Seulement, Mme Fumagalli a refusé de s’engager en ce sens puisque le projet du promoteur est de plein droit dans ce quartier où le zonage est mixte commercial et résidentiel.

Face à cette réponse, le ton est monté du côté de certains des manifestants qui ont interpellé avec véhémence les élus. Ils ont ensuite empêché la poursuite de la période de questions en scandant : «Assez, c’est assez, Ron Basal doit s’en aller». La mairesse de VSMPE a donc décidé de suspendre la séance.

«C’était la meilleure option, la police n’est pas intervenue, car ce n’était pas ma volonté», se félicite Giuliana Fumagalli.

L’élue a ensuite discuté avec les membres du comité qui ont accepté de quitter la salle calmement après une interruption d’environ vingt minutes.

«Ce n’est pas comme ça que je veux que les séances se déroulent. Tous les citoyens, que ce soit pour des questions de grande portée ou personnelles au pas de leur porte, ont le même droit d’être écoutés», poursuit la mairesse.

Le comité n’entend toutefois pas relâcher la pression sur ce dossier. Il s’appuie notamment sur la décision de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal d’exproprier le Jardin Notman pour y installer un parc alors que des condos étaient projetés par le propriétaire.

«Nous attendons de voir la même chose dans Parc-Ex. Il est très important de continuer à faire pression sur les élus pour contester ce projet et la gentrification», indique Mme Darwish.

Giuliana Fumagalli a promis de rencontrer prochainement le comité citoyen pour discuter plus en détail de ce dossier polémique.

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  • Administrateur

7300 Hutchison

7300 hutchison.jpg

Citation

Emplacement: Frontière entre Parc-Extension et le Mile-End
Hauteur en étages: 6
Hauteur en mètres: 
Coût du projet: 
Promoteur: BSR Group
Architecte: 
Entrepreneur général: 
Début de construction: 
Fin de construction: 
Site internet: https://www.bsrgroup.ca/current-projects/7290-7300-hutchison
Lien webcam: 
Autres images: 
Vidéo promotionnelle: 
Rumeurs: 
Autres informations: 70 logements

 

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  • 2 années plus tard...
  • Administrateur

La Ville a racheté l'immeuble avec son droit de préemption

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1732667/droit-preemption-acquisition-logements-sociaux-parc-extension

Montréal achète la Plaza Hutchison pour créer du logement social

La Ville exerce ainsi son droit de préemption pour la première fois au coût de 6,5 millions de dollars.

plaza-hutchison.jpg
La Plaza Hutchison est depuis quelques années au cœur des discussions entourant l'embourgeoisement du quartier Parc-Extension.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOÎT CHAPDELAINE

Jérôme Labbé
Publié à 3 h 59

Un vaste immeuble vacant du quartier Parc-Extension fera place à une quarantaine de logements sociaux plutôt qu'à des condos, se réjouit l'administration Plante, qui a acquis le bâtiment elle-même en faisant annuler une transaction immobilière qui ne cadrait pas avec sa vision du développement du secteur.

Ainsi, la Plaza Hutchison, située à un jet de pierre de la station de métro Parc, appartient dorénavant à la Ville de Montréal, qui l'a acquis pour 6,5 millions de dollars. La vente de l'immeuble de cinq étages, qui a longtemps abrité des groupes communautaires, a été autorisée par le comité exécutif, mercredi matin, à huis clos.

Pour mettre la main sur le bâtiment sis au 7290 et 7300 de la rue Hutchison, la Municipalité a exercé pour la première fois son droit de préemption – une disposition législative qui lui permet d’égaler toute offre d’achat sur des lots identifiés préalablement.

La vaste superficie de l'immeuble – 887 mètres carrés, soit 9548 pieds carrés – permettra l'aménagement d'une quarantaine d'unités de logement destinées aux familles et aux personnes seules, dans un secteur central de la ville, se réjouit l'administration Plante.

Ces logements dépendront cependant du financement de Québec et Ottawa, qui négocie depuis des années sur les transferts prévus dans la stratégie fédérale. En attendant, tous les projets sont paralysés, déplore Robert Beaudry, responsable de l'Habitation et de la Stratégie immobilière au comité exécutif de la Ville de Montréal.

« Il est très important que Québec et Ottawa s'entendent, que cet argent-là descende et puis qu'on puisse commencer tout de suite les logements sociaux. En attendant, on va travailler avec les groupes communautaires pour définir la programmation qu'il y aura à l'intérieur, le type de logements, les besoins de la communauté, etc. » — Robert Beaudry, responsable de l'Habitation et de la Stratégie immobilière au comité exécutif de la Ville de Montréal

La valeur marchande de l'immeuble avait été estimée à environ 5 millions de dollars en décembre 2019 par le Service de la gestion et de la planification immobilière. La Ville l'a finalement payé 25 % plus cher.

Le bâtiment appartenait, au moment de la vente, à une compagnie à numéro détenue majoritairement par son président, Baruch Basal, de Côte-Saint-Luc.

Un embourgeoisement palpable

Le quartier Parc-Extension, l'un des plus pauvres en Amérique du Nord, est soumis à une forte pression immobilière depuis l'arrivée du campus MIL de l'Université de Montréal. Les loyers augmentent en flèche et de plus en plus de locataires se retrouvent à la rue ou doivent quitter leur milieu de vie.

Des loyers modiques leur permettraient de rester dans le quartier, estime l'administration Plante. D'ailleurs, la Ville s'était engagée en 2013 à y construire 225 logements sociaux en quatre ans – un engagement encore loin d'être atteint. Seule une cinquantaine d'unités ont été réalisées à ce jour, apprend-on dans le sommaire décisionnel de mercredi.

En attendant, plus de 120 lots ont été identifiés; la Municipalité pourra, au besoin, y exercer à nouveau son droit de préemption.

Lors de la campagne électorale de 2017, Projet Montréal avait promis l'érection de 6000 logements sociaux et de 6000 logements abordables en quatre ans. Dans un rapport publié en juin dernier, la vérificatrice générale de la Ville a toutefois émis de sérieux doutes sur les probabilités de l'administration actuelle d'atteindre cet objectif.

Le parti espère maintenant que l'entrée en vigueur du Règlement pour une métropole mixte, prévue pour le 1er janvier prochain, lui permettra de confondre les sceptiques.

Le droit de préemption, un outil méconnu

C'est l'adoption par l'Assemblée nationale de la Loi sur le statut de métropole, en 2017, qui a permis à la Ville de Montréal, l'année suivante, de se doter d'un droit de préemption dans certains secteurs dits de planification urbaine.

Depuis, de nombreux terrains ont été identifiés en vue d'une acquisition éventuelle. C'est notamment le cas dans Lachine-Est, dans le secteur l'Assomption Sud – Longue-Pointe et au bassin Peel, où un nouveau stade de baseball pourrait être construit.

La Ville de Montréal s'était également donné la priorité sur les terrains de Molson-Coors dans l'arrondissement de Ville-Marie, mais elle y a renoncé en signant une entente sur le développement du secteur avec un consortium privé, en juin 2019.

En février dernier, l'adoption d'un autre règlement a permis de préempter près de 300 terrains dans le but précis d'y construire des logements sociaux et communautaires. Celui de la Plaza Hutchison en faisait partie.

Une victoire pour les militants du droit au logement

Exclue de Projet Montréal il y a deux ans, la mairesse de l'arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Giuliana Fumagalli, a qualifié la nouvelle du rachat de la Plaza Hutchison par la Ville d'extraordinaire.

« On ne peut pas demander mieux, c'est vraiment quelque chose que la communauté demandait. Il y a eu énormément de mobilisation citoyenne et communautaire autour précisément de ce bâtiment-là. » — Giuliana Fumagalli, mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

La volonté de l'ancien propriétaire de la Plaza Hutchison de convertir le bâtiment en immeuble à condos – un projet qui était pourtant de plein droit – a mobilisé de nombreux opposants au cours des dernières années.

Leur présence lors d'une réunion du conseil d'arrondissement, en février 2018, avait notamment provoqué la suspension de celle-ci.

L'été suivant, une manifestation de ces mêmes opposants avait dégénéré devant les bureaux du promoteur, dans le quartier Côte-des-Neiges. Trois personnes avaient été arrêtées.

Avec la collaboration de Benoît Chapdelaine

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  • 3 semaines plus tard...

For everyone who was like "what's one condo project in an entire neighbourhood like Parc Ex?" when this thread started in 2018... families are being evicted so their crummy 4 1/2s in a cheap 1960s building can be "renovated" and put on the market for $1,600. There's a real speculative bubble that hasn't even stopped with Covid. Parc Ex rents are becoming similar to Mile End even though the housing stock is much lower quality. It's crazy. This is a great move on the part of the city because there is a dire need for social housing.

Modifié par Kilgore Trout
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