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https://www.ledevoir.com/politique/montreal/539820/inquietudes-au-sujet-du-site-de-molson

Inquiétudes au sujet du site de Molson

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Selon la Ville de Montréal, le site de la brasserie Molson a une importance patrimoniale qu’il ne faut pas négliger.

Photo: Jacques Nadeau Le Devoir 

Selon la Ville de Montréal, le site de la brasserie Molson a une importance patrimoniale qu’il ne faut pas négliger.

Une vidéo promotionnelle de l’agence immobilière chargée de mettre en vente le site de Molson, rue Notre-Dame, laisse croire que la quasi-totalité des bâtiments qui s’y trouvent, même ceux présentant un intérêt patrimonial, pourraient être rasés.

La vidéo mise en ligne récemment par la société JLL présente les attraits du vaste site de Molson que cherche à vendre la société brassicole avant son déménagement à Longueuil en 2021. On y vante la proximité du centre-ville, le potentiel de développement et l’étendue des terrains qui seront disponibles.

Des images montrent même les bâtiments actuels — incluant le bâtiment principal arborant le logo de Molson et l’horloge — qui disparaissent au profit de blocs blancs, comme une illustration des immeubles à logements qui pourraient y être construits.

Le Devoir a tenté d’obtenir les commentaires de JLL mercredi après-midi. En début de soirée, la vidéo avait été retirée du site YouTube.

Un site complexe

Les images ont toutefois fait sursauter Dinu Bumbaru, directeur des politiques chez Héritage Montréal. « C’est en discordance avec les discussions qu’on a eues sur ce site-là », dit-il. « La Ville nous a demandé de participer à un groupe de travail sur l’énoncé patrimonial. On suppose que c’est parce que la Ville a l’intention de prendre en considération les dimensions patrimoniales de ce site. Les discussions qu’on a avec les gens de Molson-Coors nous laissent croire qu’ils sont aussi conscients de ça. »

La Ville aura son mot à dire sur le développement du site, puisque le zonage devra éventuellement être modifié.

Selon M. Bumbaru, le site de la brasserie Molson a une importance patrimoniale qu’il ne faut pas négliger. Mais que conserver de ce site qui réunit des constructions datant de différentes époques ? Dinu Bumbaru cite la cheminée et le bâtiment de l’horloge, mais le site devra être étudié dans son ensemble, souligne-t-il : « C’est un site complexe. On n’a pas affaire à la basilique Notre-Dame ou à un grand monument qui a une unité architecturale. Mais ça ne lui enlève rien de sa valeur patrimoniale comme ensemble. »

PPU à venir

À l’Hôtel de Ville, on réitère l’importance de l’intérêt patrimonial du site. « Dès le début des discussions entre la Ville et Molson sur l’avenir du site, il était clair que la mise en valeur du patrimoine devait être un élément clé du futur projet », a indiqué Laurence Houde-Roy, attachée de presse au cabinet de la mairesse Valérie Plante.

Elle a rappelé qu’un énoncé patrimonial sur le site de Molson était en cours de préparation et qu’il sera réalisé par des experts indépendants. « Une fois complété, l’énoncé sera enchâssé dans le programme particulier d’urbanisme (PPU) à venir et guidera, orientera et délimitera les balises du développement incluant la protection du patrimoine », a ajouté Mme Houde-Roy.

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  • 3 semaines plus tard...

Les terrains de Molson convoités par Montréal

DOMINIQUE CAMBRON-GOULET - Le Journal de Montréal

La Ville de Montréal utilisera des outils légaux pour se donner le droit d’acheter les terrains de Molson, avant qu’un promoteur ne mette la main dessus.

Les terrains de la brasserie, qui doit déménager à Longueuil en 2021, sont parmi la liste de quelque 80 lots pour lesquels la Ville se dotera de son droit de péremption.

Un règlement sera voté lundi au conseil municipal.

Cela signifie qu’au moment de la vente de ces terrains, la Ville peut égaler le montant d’une offre d’achat acceptée par le vendeur, pour devenir propriétaire.

Cela a été rendu possible grâce un nouveau pouvoir acquis de Québec, dans la Loi sur le statut de métropole.

Molson a déjà mis ses terrains en vente le mois dernier. Toutefois, si une transaction n’est pas complétée avant l’adoption du règlement, ce qui devrait se faire lundi, et l’inscription au registre foncier, Montréal aura ainsi le droit d’acheter les lots de Molson.

D’autres sites

Selon les documents préparatoires du conseil municipal, la Ville prévoit transmettre des avis aux propriétaires des terrains à « l’hiver 2019 ».

Parmi les lots visés par la Ville dans son règlement, on retrouve également le site à l’est de ceux de Molson, sur lequel se trouvent notamment la Cité 2000 et cinq stationnements.

Plusieurs terrains du secteur près du port de Montréal, dans le quartier Mercier, sont aussi dans la mire de la Ville.

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/15/les-terrains-de-molson-convoites-par-montreal

Molson.jpg

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C'est une bonne nouvelle. On aura alors la certitude que ce nouveau développement s'intégrera parfaitement au niveau des infrastructures avec celui du site de la SRC et aussi avec la partie est du Vieux-Montréal. Cependant je ne voudrais pas d'un copier-coller du design prévu à la SRC. Je rêve plutôt d'une vitrine vraiment contemporaine sur le fleuve, qui créerait un véritable effet WOW au premier regard.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/immobilier/201811/26/01-5205576-montreal-sattribue-un-veto-sur-les-terrains-de-molson.php

Publié le 26 novembre 2018 à 07h17 | Mis à jour à 07h17

Montréal s'attribue un veto sur les terrains de Molson

ANDRÉ DUBUC
La Presse
 

Montréal vient de se doter d'un puissant outil pour contrôler le développement sur les terrains de la brasserie Molson, rue Notre-Dame Est.

La Ville s'est dotée, lundi dernier, d'un droit de préemption sur les lots de la brasserie. Ce droit permet à la Ville d'égaler une éventuelle offre d'achat acceptée sur les terrains convoités et d'acquérir elle-même au même prix les terrains en bordure du fleuve.

Molson est en train de construire une nouvelle usine dans l'arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, sur la Rive-Sud. La vente des terrains montréalais se fait par le truchement du courtier Jones Lang LaSalle (JLL).

La décision de la Ville a surpris le brasseur, qui ouvre les soumissions d'achat pour ses terrains montréalais le 30 novembre.

 

« Le règlement de lundi nous prend par surprise, a commenté François Lefebvre, porte-parole de Molson Coors, à ce stade-ci du processus de vente. On aurait préféré arriver à une entente avec la Ville sur la densification et les autres éléments de zonage. Mais il n'y a pas eu d'entente. »

L'entreprise brassicole n'a pas l'intention de suspendre le processus de vente pour autant, assure M. Lefebvre.

« Nous sommes persuadés que notre appel d'offres attirera des acheteurs sophistiqués et motivés qui ne seront pas effrayés par un droit de préemption. Notre site constitue une opportunité unique à Montréal. » - François Lefebvre

Néanmoins, un promoteur, qui ne veut pas être identifié, a confié à La Presse qu'il envisageait de soumettre une offre d'achat sur les lots jusqu'à lundi dernier, mais qu'il y réfléchit à deux fois depuis.

DES ÉQUIPEMENTS COLLECTIFS

« Des consultations débuteront sous peu pour élaborer un PPU [plan particulier d'urbanisme] des Faubourgs, et nous sommes confiants que le projet de Molson sera cohérent avec notre vision pour le secteur », a fait savoir le cabinet de la mairesse Valérie Plante dans un courriel.

« Ce droit de préemption nous permettra de sécuriser des terrains pour implanter des infrastructures publiques telles que des parcs, des bibliothèques ou des centres sportifs. C'est ce qu'il manquait à la ville lorsque Griffintown s'est développé et c'est pourquoi nous nous sommes retrouvés avec un vaste secteur de la ville sans école et sans parc. »

L'opposition à l'hôtel de ville, qui a réclamé ce pouvoir quand elle était au pouvoir, a voté en faveur de la résolution, dit Alan DeSousa, maire de l'arrondissement de Saint-Laurent et conseiller de ville. Il dit attendre de voir quelle est la vision de développement de l'administration pour chacune des zones prioritaires ciblées. 

PRÈS DE 90 TERRAINS VISÉS

Ce droit de veto sur les terrains de la brasserie est passé inaperçu. Le nom de Molson ne figure nulle part dans le libellé de la résolution, ni dans les documents explicatifs. Ce sont seulement les numéros de lots qui y figurent. En fait, la Ville s'est donné un droit de préemption sur 86 propriétés réparties dans 9 zones prioritaires de Montréal.

La Ville justifie son geste dans le cadre d'une stratégie immobilière concertée en minimisant le recours à l'expropriation.

La Ville a emprunté 23,45 millions en juin 2017. Il reste 18,35 millions encore disponibles. Une somme insuffisante pour racheter les 86 lots, reconnaît sans détour la Ville dans son document décisionnel.

D'OÙ VIENT CE POUVOIR ?

Le droit de préemption est un nouveau pouvoir qui a été accordé par Québec à Montréal en vertu de son statut de métropole. Les propriétaires des lots visés par la résolution vont en être avertis par écrit au cours de l'hiver 2019. La Ville doit aussi publier un avis d'assujettissement au registre foncier. Le droit de préemption est valide pour 10 ans. Il s'agit d'un pouvoir répandu en Europe, particulièrement en France, explique Danielle Pilette, professeure au département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l'UQAM.

GARDER LA PLUS-VALUE POUR LA VILLE

La professeure Pilette voit d'un très bon oeil l'adoption de la résolution. En agissant ainsi, la Ville se dote d'un outil efficace pour mieux contrôler le développement de son territoire. Par ce dispositif, la collectivité, avance-t-elle, se positionne pour profiter de la plus-value foncière qui résulte de l'accélération de la croissance économique de la métropole.

« Ça va permettre à la Ville de garder pour elle les plus-values en quelque sorte, dit-elle. La Ville devient propriétaire du terrain, elle définit le zonage selon ses priorités pour revendre ensuite le terrain à profit dans le cadre d'un appel de propositions. [En absence de droit de préemption], c'est comme s'il y avait un accaparement des investissements collectifs par certains promoteurs de tours de condos. »

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Une bonne façon de discipliner l'industrie et de favoriser un développement plus harmonieux de certains secteurs clés. Peut-être qu'avec ce pouvoir la Ville pourra se créer un fond de roulement, qui lui donnera plus de latitude dans son action, afin de l'étendre à d'autres sites montréalais vraiment stratégiques.

Comme on dit c'est bien beau le développement, mais sans vision d'ensemble ça donne un résultat médiocre. Un peu comme celui de Griffintown, livré à l'appétit des promoteurs et qui ont raflé tous les terrains disponibles, sans égard aux services essentiels indispensables à la communauté résidente.

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Comment va-t-elle financer ces achats? On dit que les terrains de Molson valent plusieurs centaines de millions $. La ville va devoir emprunter l'argent pour acheter ces terrains? Comment payer les intérêts en attendant de revendre des parcelles aux prive?  Peuvent-ils encourir un déficit maintenant?

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