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Montréal en pôle position


IluvMTL

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1 hour ago, vivreenrégion said:

Ben non la ville n'a pas assez de revenu. Faut taxer plus et encore plus. On a pas assez des taxes municipales, taxes d'affaires, permis de constructions, contraventions, permis en tout genre pour servir de l'alcool , permis pour avoir une terrasse etc...  et j'en passe .

Si je ne me trompe. Les taxes résidentiel ne représente que 40% des  revenu de la ville le gros des revenu provient des taxes commercial et industriel. Pas pour rien que les commerces et industries se poussent de Montreal. 

Petit truc pour sauver des sous a Montreal. Le poste de dépense le plus elevé est le service de police. Faudrait songer a utiliser des gardiens de sécurité plutôt que des policiers en overtime quand on bloque des rues pour des événements ou des chantiers de construction.

On rajoute par dessus cela l'augmentation constante des pensions a payées aux retraités de plus en plus nombreux

Un petit tableau comparatif avec d'autres villes au Canada pas seulement Toronto. 

http://www.iedm.org/files/lepoint0815_fr.pdf

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il y a une heure, andre md a dit :

Un petit tableau comparatif avec d'autres villes au Canada pas seulement Toronto. 

Merci--j'ai consulté l'article.  

Il n'y a pas de doute quant à la part sensiblement plus élevée à Montréal des revenus municipaux en provenance de la taxe foncière.  On voit aussi que la part combinée des autres sources est moindre, et qu'au grand total le fardeau fiscal municipal est supérieur.  Les causes sont nombreuses, mais dans ce texte j'ai voulu m'intéresser particulièrement aux effets différenciés, par secteur d'activité.  En bref:

1) Les activités pour lesquelles les besoins fonciers (composite d'espace et de qualité; à titre de propriétaire ou de locataire, l'impact est semblable) représentent une part élevée des dépenses totales seront relativement désavantagées, et ne pourront être compensées que si les marges de profit attribuables au site sont conséquemment plus élevées.  Exemples spécifiques: OK pour le commerce de détail haut de gamme; non pour le commerce ordinaire; et NON pour les activités manufacturières ou d'entreposage grandes consommatrices d'espace.

2) Par contre, pour certaines activités, comme le tertiaire supérieur, les dépenses principales concernent très majoritairement la rémunération des employés; dans ces cas, des caractéristiques comme le prestige des lieux et leur accessibilité comptent bien davantage que le coût de l'espace (ce qui veut dire aussi que la question des taxes foncières y est moins importante).

Le défi pour une ville comme Montréal, c'est que son vaste territoire regroupe des secteurs géographiques fort différents quant à leur vocation et leur potentiel. Le centre des affaires et les hauts lieux touristiques peuvent bien supporter des taxes foncières élevées (bien que cela ne fasse jamais plaisir).  A l'opposé, les activités qui sont de grandes consommatrices d'espace (par rapport à leurs chiffres d'affaires) peuvent tout aussi bien s'établir en banlieue, à moins que des considérations comme la proximité du port ou de l'aéroport ne modifient leur décision.  Et malheureusement, il y a toutes les autres entreprises, souvent petites, commerciales (et plus rarement industrielles), qui dépendent principalement de leur marché local et qui pour cette raison sont en quelque sorte «captives»  --si elles déménageaient en banlieue, elles perdraient leur fidèle clientèle; mais en restant là où elles sont, elles voient leur rentabilité s'éroder, au point de parfois les acculer à la faillite.

Idéalement, les différences dans les capacités à supporter des taxes élevées devraient se réfléter dans les évaluations foncières, et de là, dans les taxes qui en découlent.  C'est à ce stade qu'intervient de plus en plus un phénomène «indésirable»: l'attrait grandissant des secteurs urbains résidentiels centraux en a fait augmenter la valeur ...foncière, parfois dans une proportion vertigineuse.  Inévitablement, cela touche aussi les commerces et les industries qui s'y trouvent.

Conclusions:

A) À court terme, les dépenses municipales ne sont guère compressibles; quant aux revenus provenant d'autres sources que la taxe foncière, je ne m'attends pas à des progrès substantiels du côté d'une éventuelle réforme de la fiscalité municipale  --qui concerne essentiellement les gouvernements des provinces.  Ce qui est peut-être possible, et qui mériterait d'être examiné, serait des mesures pour alléger le fardeau des petites entreprises commerciales (y compris de services) dans les quartiers hors du CDA;  mais il ny a pas de miracle, cet allégement pour les uns devrait être supporté  par les autres, y compris le résidentiel.

B) À moyen/long terme, plusieurs options s'offrent pour effectuer une réforme en profondeur --du côté des responsabilités (avec lesquelles viennent les dépenses), mais probablement surtout du côté des revenus (eg. partage de l'impôt sur le revenu, des taxes sur la consommation, etc.) Cependant, je crains que le défi ne soit plus grand qu'il n'y parait; en particulier, il ne faut pas oublier que les gouvernements provinciaux (qui ont la compétence constitutionnelle concernant les cités et villes), de par les impôts et taxes qu'ils perçoivent, jouent de facto un puissant rôle de péréquation implicite (invisible) entre les différentes villes et régions de la province, sachant que ces villes/régions ont des capacités fiscales variées.  Ainsi, si par exemple la Ville de Montréal «obtenait» une part des impôts et taxes perçus par Québec sur son territoire (et qu'il en était de même pour les autres villes), il est certain que plusieurs de celles-ci se retrouveraient perdantes s'il fallait qu'elles assument des responsabilités précédemment provinciales.  Finalement, considérant (ce que je pense être) les limites du potentiel émanant d'une réforme de la fiscalité, il m'apparaît à moi aussi (d'autres l'ont vu bien avant) qu'il sera nécessaire de s'attaquer aux dépenses--ce qui veut dire essentiellement la rémunération y compris la dimension de la productivité, principalement par une introduction plus judicieuse et plus rapide des «nouvelles technologies». (Le lecteur remarquera que dans ce paragraphe B) je suis sorti du sentier étroit de la différenciation par secteur).  

 

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Quote

 

Conclusions:

A) À court terme, les dépenses municipales ne sont guère compressibles;

 

Que l'on coupe l'overtime. 

Comme on peut le voir dans l'article de la presse l'overtime coute cher a la ville. (policier a temp double) 

Cela explique beaucoup de chose comme j'ai deja dit le service de police de Montreal est le poste de depense  le plus elevé.

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201706/13/01-5106970-ville-de-montreal-de-moins-en-moins-select-le-club-des-100-000.php

Il faut controler les depense sinon c'est peine perdue de chercher a avoir plus de revenu. 

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Il y a 2 heures, andre md a dit :

Que l'on coupe l'overtime. 

Comme on peut le voir dans l'article de la presse l'overtime coute cher a la ville. (policier a temp double) 

Cela explique beaucoup de chose comme j'ai deja dit le service de police de Montreal est le poste de depense  le plus elevé.

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201706/13/01-5106970-ville-de-montreal-de-moins-en-moins-select-le-club-des-100-000.php

Il faut controler les depense sinon c'est peine perdue de chercher a avoir plus de revenu. 

Si on coupe l'overtime, il faut engager plus d'employés permanent qu'on ne pourra plus jamais couper.  Il faudra très bien planifier cette transition.  Dans d'autres villes, ils ont des employés non-policiers qui s'occupent de la circulation.  Ici, le syndicat de la police refuse que ses membres ne perdent leurs avantage de temps supplémentaire pour qu'on confie plus de tâches à des spécialistes de la circulation (moins payés que les policiers).  Ça me fait penser au Collège des médecins qui aime bien ses chasses gardées pour ses membres...

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8 minutes ago, ToxiK said:

Si on coupe l'overtime, il faut engager plus d'employés permanent qu'on ne pourra plus jamais couper.  Il faudra très bien planifier cette transition.  Dans d'autres villes, ils ont des employés non-policiers qui s'occupent de la circulation.  Ici, le syndicat de la police refuse que ses membres ne perdent leurs avantage de temps supplémentaire pour qu'on confie plus de tâches à des spécialistes de la circulation (moins payés que les policiers).  Ça me fait penser au Collège des médecins qui aime bien ses chasses gardées pour ses membres...

Le syndicat de la police protege ses interets. Montreal n'a qu'a  utiliser des agence comme Garda ou G4S c'est flexible et on utilise quand on a besoin a temps simple, pendant les evenement ou pour controler les chantiers. Plutot que de payer des policiers en overtime. Et en plus on n'a pas a engager du personel qui travail directement pour la ville de montreal. 

Tres bonne analogie avec le college des medecins pour cela aussi que les couts de la santé sont incontrolable et qui represente presque la moitié du budget de la province. 

 

 

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Pour autant qu'on le voudrait il n'y a pas de système parfait. C'est premièrement à l'opposition de mettre la pression là où il le faut pour faire bouger les choses, que ce soit au municipal ou au provincial. Mais la machine est lourde et plus d'un se sont cassés les dents à essayer d'intervenir (pensons à Charest avec sa ré-ingéniérie de l'État). Ici disons que le rapport de force est peut-être plus grand du côté des policiers comme des médecins vis à vis de l'employeur. Parfois les rôles s'inversent, tout est une question de timing, mais aussi de la sensibilité de la personne en charge.

Juste à regarder le travail de Barette. C'est avec une machette qu'il essaie de couper de manière chirurgicale, avec le résultat que l'on connait. Comme on dit souvent: vite et bien vont rarement ensembles.

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  • 4 semaines plus tard...

Montreal's economy is growing, but still trails Toronto and Vancouver

Published on: July 11, 2017 | Last Updated: July 11, 2017 6:17 PM EDT

Montreal’s economy has turned the corner — but it still lags behind other major Canadian cities, according to Henry Diaz, an economist at the Conference Board of Canada’s Centre for Municipal Studies.

In June, Statistics Canada’s unemployment rate for the Montreal census metropolitan area dropped for the 13th time in 16 months. At 6.5 per cent, it was the lowest June unemployment rate the region has seen since 2007 and equal to the Canadian average.

That’s far cry from just two years ago, when Montreal had one of the highest unemployment rates in the country.

In total, the Montreal area added 32,000 jobs between December 2016 and June. Of those jobs, about 18,500 were in construction.

Those gains are coming largely as a result of major projects like the construction of the new Champlain Bridge and the rebuilding of the Turcot Interchange along with some smaller projects, Diaz said. 

The job growth comes as the region’s economy is on track to grow by 1.9 per cent this year, according to the Conference Board. 

Economic growth and employment growth are closely intertwined, said Chantal Routhier, an economist with Desjardins. 

“Employment increasing is always a result of economic growth,” she said. 

While construction, with its relatively high demand for labour, might be driving much of Montreal’s employment growth, the city’s overall economic growth is coming in a variety of sectors, Routhier said. 

Business services, technology and manufacturing are all contributing to the growing economy. 

“These seem to be sustainable gains. The city seems to have turned a corner,” Diaz said. 

But he cautions that even though Montreal’s economy is doing better than it was, other major Canadian cities are expected to see stronger growth.

The Conference Board is forecasting 2.7 per cent growth in Toronto this year, while it expects to see Vancouver’s economy grow by 2.5 per cent. 

“The overall mood is it’s going well, not extremely well, but it’s going well,” said Yves-Thomas Dorval, president of the Conseil du Patronat.

He said business owners are more confident than they’ve been in recent years, but that things could be going better. 

It’s not just Montreal that is seeing its economy growing; other parts of Quebec are seeing even stronger employment growth, he said. 

In May, Quebec’s unemployment rate reached 6 per cent, the lowest level since Statistics Canada began tracking unemployment rates in 1976. It was unchanged in June

Unemployment rates in the Gatineau, Quebec City and Sherbrooke CMAs are all lower than in Montreal, according to Statistics Canada.

It’s a similar situation across the country. Only Manitoba and British Columbia have lower unemployment rates than Quebec. Among Canada’s 10 largest metropolitan areas, only Calgary and Edmonton have higher unemployment rates than Montreal.

Dorval credits much of the province-wide growth to trade and to high consumer confidence in other parts of Canada and the United States.

And Montreal’s economic and employment growth is boosting the city’s real-estate industry, leading to increases in home prices.

In fact, according to Routhier, Montreal’s real-estate market is now healthier than Toronto’s or Vancouver’s, because price increases are coming as a result of real economic and employment growth and aren’t being affected by speculators looking for quick gains.

While economic forecasts for Montreal over the next couple of years are relatively optimistic, there’s still a big question: what will happen with NAFTA? 

“Even if we do think that Montreal has turned a corner, this is still a risk and we have to wait and see what happens with that,” Diaz said. Changes to the free trade agreement could have an impact on trade and exports, he said. 

Dorval has similar concerns. While he said the business community believes the pragmatists will win out, there are still fears.

jserebrin@postmedia.com

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Avec le PIB de l'Ontario et de la C-B gonflé par l'immobilier et avec le salaire médian était presque rattrapé avec les autres provinces, ça signifie tout simplement que les riches deviennent plus riches.  Le PIB n'est qu'un indicateur parmi tant d'autres de la santé d'une ville.

 

Et le Montréal Gazette, encore une fois a choisi de cracher sur la ville contrairement aux médias des autres villes en ayant des titres positifs.  Si Montréal était première au Canada, on blâmerait que c'est dû à la péréquation ou une autre stupidité.

Modifié par p_xavier
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"Among Canada’s 10 largest metropolitan areas, only Calgary and Edmonton have higher unemployment rates than Montreal."

I think the author forgot Toronto.... so much for that infallible title?

Vancouver is certainly Canada's Pacific metropolis. The fact that it's the clear heavy weight of the West certainly bolsters its importance in the Canadian urban hierarchy. That said, it isn't much of a head office city (15k jobs vs. 40k jobs for Montreal, 35k Calgary etc.). It's a 2nd office city. Hard to see it as Canada's second metropolis even if it's more "present" in the minds of English Canadians. 

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On ne doit pas compter le real estate dans le GDP d'une ville si on veut savoir si son économie performe bien. À Vancouver et Toronto, c'est de la spéculation donc ça vaut rien. En enlevant le real estate à Toronto, il reste plusieurs choses, mais à Vancouver il reste pu grand chose. Je préfère de loin habiter dans une ville avec un PIB normal et l'immobilier accessible pour tout le monde, pour tous les goûts, plutôt que d'habiter dans une ville avec un haut PIB mais inaccessible pour 80%.  tu prends 10 personnes, 9 font 50k, le 10e fait 500k, gros PIB, PIB per capita près de 2x le salaire des 9.  10 taudis à 1.5M$, 15M$, ghetto (Vancouver) , 10 belles maisons à 800k$ , 8M$ (Montréal) , beau quartier.

et Vancouver va toujours être à un gros earthquake de tout perdre.

 

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