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Montréal en pôle position


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Le maire de Montréal 

9 juin 2017

«Montréal en pole position»: un bilan du maire Denis Coderre

LIEU D'ALLOCUTION : 
Hôtel Hyatt Regency, Montréal
 
Voici le texte de l'allocution du maire Denis Coderre lors de son intervention devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
 

Bonjour à tous,

J'ai été très honoré d'avoir pu assister mardi au discours du président Barack Obama. Je remercie la Chambre de commerce de nous avoir donné cette belle opportunité de rencontrer un extraordinaire leader.

Le fait que M. Obama ait choisi Montréal devant les autres villes canadiennes est, à mes yeux, un puissant symbole de l’incontournabilité de Montréal.

C'est un peu l’idée maîtresse de cette présentation, et pourquoi j’ai choisi de l’intituler «Montréal en pole position».

Parce que Montréal, aujourd’hui, n’est pas la même ville qu’il y a quatre ans.

Et je ne parle pas seulement du boum de développement immobilier et des grands chantiers d’infrastructures.

Non, je parle de changements beaucoup plus profonds. D’une prise de conscience de nos citoyens, des élus locaux et régionaux, des gouvernements de Québec et d’Ottawa, sur le rôle et les responsabilités d’une vraie métropole.

Je parle de la volonté de mon administration, dès novembre 2013, de faire les choses différemment. De mettre fin au marasme, au pessimisme et au cynisme ambiants en rappelant que la métropole est plus forte que les scandales de corruption et de collusion.

En rappelant qu’avec le bon leadership, notre ville pouvait non seulement se remettre de ses blessures, mais aussi en sortir plus grande et plus forte qu’avant.

En moins de quatre ans, nous avons réalisé ce que d’autres mettent une décennie à accomplir.

En novembre 2013, il nous a fallu quasiment repartir à zéro.

C’est-à-dire refaire la crédibilité de Montréal, réparer les erreurs du passé, rétablir une saine situation financière et se concentrer sur l’avenir.

Il nous a fallu recréer ce lien de confiance qui était brisé. Il nous a fallu rebâtir la «marque» Montréal en ramenant au cœur des discussions un mot-clé, une idée, un projet: celui de la métropole incontournable.

Une expression que j’ai utilisée souvent depuis 2013, si bien qu’aujourd’hui, elle va de soi. Elle colle à Montréal.

Mais il a fallu travailler d’arrache-pied pour y arriver.

Il nous a fallu convaincre nos citoyens, nos gens d’affaires et nos partenaires métropolitains.

Il nous a fallu tisser des liens solides avec les élus des régions, avec le gouvernement du Québec et le gouvernement canadien.

Il a fallu convaincre que Montréal avait non seulement fait le ménage dans ses affaires, mais qu’elle était prête à assumer ses responsabilités.

Je ne prétends pas que la job est terminée, loin de là.

Mais aujourd’hui, la relance de Montréal repose sur des bases solides. Nous disposons, en plus, de nouveaux outils – comme ceux que nous accordera le projet de loi 121 sur le statut de métropole.

Bref, l’avenir s’annonce formidable.

Juste sur le plan économique, les différents indicateurs nous donnent raison sur toute la ligne.

LA RELANCE DE MONTRÉAL

La relance économique de Montréal ne fait plus aucun doute, et elle est bien engagée depuis plus d’un an.

On le voit dans les données sur l’emploi, les meilleures depuis longtemps pour la métropole.

Par exemple, en 2016, l’agglomération de Montréal a vu la création de 28 700 emplois à temps plein et la baisse significative du taux de chômage, qui est passé de 10,5% à 9,5% en un an, le meilleur taux enregistré depuis 2008.

Pour les quatre premiers mois de 2017, ce mouvement à la baisse se poursuit, avec un taux de chômage moyen de 8,25%.

L’an dernier, un nombre record de 997 000 Montréalais occupaient un emploi, soit 28 000 de plus qu’en 2015.

L’agglomération de Montréal a constitué le moteur principal de la création d’emploi au Québec en 2016, avec trois emplois sur quatre créés ici.

Le niveau de vie des Montréalais ne cesse de s’améliorer : le PIB par habitant s’établit à 60 384 $ en 2016, une croissance de 21% au cours des 10 dernières années.

In terms of demographics, Montréal's population continues to grow. It's up by 7.6% in 10 years, primarily due to immigration.

The metropolitan area is aging more slowly than other regions of Québec: half our population is under 39 years old, thanks in large part to the influx of young people who come here to study.

An interesting fact we observed in the 2016 Census was a marked growth of 5.6% in households of four or more people in the Montréal metropolitan area, that's 7,185 households more than shown in the 2011 Census.

Can we conclude that families are returning to Montréal? We’ll continue to watch this trend.

Furthermore, the number of building permits issued increased again in 2016 to 16,346, the largest number of permits issued since 1992.

There is also a strong increase in direct foreign investment in Montréal.

Last year, according to a report from Montréal International, the establishment or expansion of 39 foreign companies here represents a record direct foreign investment of $1.35 billion, an increase of 35% over 2015.

Même au plan du tourisme, 2016 a été une année exceptionnelle, avec plus de 10,2 millions de visiteurs, une hausse de 3,5% sur 2015. Ces touristes ont effectué des dépenses de 3,3 milliards $, en hausse de 5,8%.

En 2016, le nombre de passagers embarqués et débarqués à l'aéroport Montréal-Trudeau a augmenté de 6,9 %, pour atteindre 16,6 millions.

Cette année, on s’attend à ce que Montréal reçoive près de 11 millions de touristes, une croissance de 5,3%. Ces touristes devraient engendrer des dépenses de 3,6 milliards $, soit une hausse de 8,1% par rapport à 2016.

Mais la portion la plus visible de cette relance, c’est certainement celle qui concerne les investissements dans les immobilisations.

Ces investissements, en provenance des secteurs privé et public, ont connu une croissance de 5,4% dans l’agglomération de Montréal en 2016, pour un total de 12,3 milliards $.

Les plus fortes sommes ont été investies par le secteur privé, qui a fourni 6,6 milliards $, soit 54% de la valeur totale de ces investissements.

Au début de 2017, on comptait 102 chantiers de 5 millions $ et plus en cours sur le territoire de l’agglomération de Montréal. Ces projets totalisent des investissements de plus de 24 milliards $.

Plus d’un dollar sur trois investi en immobilisations au Québec par les secteurs public et privé est injecté sur l’île de Montréal.

UN CENTRE-VILLE EN MUTATION

Le centre-ville de Montréal est en pleine métamorphose avec:
- La transformation de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain;
- le projet de réaménagement de la rue Ste-Catherine Ouest;
- les différents projets de legs du 375e, qui sont en réalisation, comme les réaménagements du Square Viger et de la Place Vauquelin, le recouvrement de l'autoroute Ville-Marie.

Trois dossiers qui, soit dit en passant, sont pilotés par M. Richard Bergeron, que je remercie pour son travail et son dévouement. Richard à également à son actif la toute nouvelle vision pour le développement du centre-ville de Montréal.

Cette «Stratégie centre-ville» nous permettra d’accueillir 50 000 nouveaux résidents, notamment des familles avec enfants.

Elle mise sur le développement du Réseau électrique métropolitain, sur l’accès aux rives, et sur la transformation des grands ensembles institutionnels aux pieds du mont Royal, pour nous doter d’un centre-ville plus accessible, plus mixte, très dense, de qualité, qui rayonnera partout dans le monde.

Montréal bouge, Montréal grandit, Montréal se développe et se rebâtit.

Il ne fait donc aucun doute que nous sommes en bien meilleure position aujourd’hui qu’il y a 4 ans.

Ce que je vous propose ce midi, c’est un rapide tour d’horizon de ce «nouveau» Montréal, de ce Montréal en profonde mutation.

Je ne veux pas donner l’impression que c’est mon administration qui est responsable à elle seule de la relance de Montréal.

Je l’ai souvent dit: le rôle de la Ville c’est avant tout de créer l’environnement favorable à l’arrivée des investissements. C’est de gérer efficacement les deniers publics et de s’assurer que l’argent des contribuables est bien dépensé. C’est de rétablir un climat de confiance et de mettre en place des mesures qui vont garantir l’intégrité des processus d’appels d’offres et d’attribution des contrats.

NOTRE CHIEN DE GARDE

Sur ce point, le plus urgent à régler à notre arrivée au pouvoir, nous avons tout de suite procédé à la création du Bureau de l’inspecteur général.

Je ne referai pas la genèse du BIG avec vous ce midi, mais disons seulement que l’inspecteur général était la réponse exceptionnelle qu’exigeait une situation exceptionnelle.

Depuis trois ans, le BIG joue son rôle de chien de garde à merveille, comme on a pu le constater chaque fois qu’il est intervenu dans des dossiers de collusion touchant les secteurs du déneigement et du remorquage, notamment.

Je salue d’ailleurs Me Denis Gallant, notre inspecteur général, pour son travail sans relâche.

En plus de la création du BIG, nous avons amélioré nos procédés, notamment en resserrant les règles en matière d'octroi de contrats et en adoptant un nouveau programme d'évaluation des fournisseurs.

LE GRAND MÉNAGE DANS LES FINANCES

Il y a quelques instants, j’ai parlé de la gestion financière rigoureuse que nous avons imposée à notre arrivée à la mairie.

Les Montréalais en avaient assez de voir les dépenses municipales augmenter chaque année.

Ils en avaient assez de voir le nombre d’employés municipaux croître à un rythme démesuré, sans que les services n’augmentent pour autant.

Ils en avaient assez de voir les routes et les conduites d’eau tomber en ruines à cause de la négligence et du manque d’entretien.

Nous avons mis un frein à tout cela.

Et quand je dis «nous», je veux surtout parler de notre président du comité exécutif, mon ami Pierre Desrochers, qui a fait un travail magistral en appliquant un plan de redressement financier axé sur:
- la diminution des dépenses municipales;
- la réduction de la part de la rémunération globale dans le budget de la Ville;
- la stratégie de réinvestissement massif dans nos infrastructures.

Le tout sans jamais augmenter les charges fiscales au-delà du niveau d’inflation, comme nous nous étions engagés à le faire.

As a result, in the 2017 budget, the total tax charges on residential buildings increased by only 1.7%, the lowest increase in the past 8 years.

For non-residential buildings, in the past two years, the increase was limited to 0.9% to improve Montréal's competitiveness in terms of taxation.

And there's proof that we're on the right track: in 2015, Standard & Poors raised our credit rating from A+ to AA-.

This credit rating had not budged since 1984. In fact, it's our best rating in 30 years.

REBÂTIR LA VILLE

En octobre dernier, j’étais devant cette même Chambre de commerce pour vous parler de l’état de dégradation avancée de nos routes et de nos conduites d’aqueduc et d’égout.

Et de notre plan pour investir, au cours des 10 prochaines années, près de 7 milliards $ pour l’entretien et la mise à niveau de quelque 5 100 kilomètres de chaussée et de conduites d’eau.

Quand on dit qu’on rebâtit la ville, ce n’est même pas une image: c’est vraiment ça qui se passe.

Bien entendu, tout cela a des impacts.

C’est pourquoi il a fallu trouver des manières différentes de travailler pour être mieux coordonnés, moins intrusifs, et pour assurer une meilleure communication avec nos résidants et nos commerçants.

Ici, vous me permettrez de saluer notre responsable des infrastructures, de la Commission des services électriques, de la gouvernance, de la démocratie et des relations gouvernementales au comité exécutif, M. Lionel Perez.

Grâce à son bon travail, nous avons pu améliorer la coordination des chantiers, mettre en place des mesures d'atténuation des impacts et augmenter notre taux de réalisation des travaux.

Parce que, pendant que certains font leurs manchettes avec un petit bout de rue mal pavée, on oublie qu’en 2016 seulement, nos équipes ont réhabilité ou reconstruit de 106 km d'égouts et d'aqueducs, et procédé à la réfection et au réaménagement de 198 km de rues.

Aussi, pour certains chantiers longs et complexes, nous avons mis en place un processus d’exécution intégrée des travaux où un seul entrepreneur effectue tous les travaux, même ceux des intervenants externes comme Bell, Hydro-Québec, Gaz Métro, etc.

À cela, il faut ajouter des mesures comme:
- les efforts de concertation avec les commerçants et résidants;
- la présence d’un agent de liaison, qui fait le lien entre la Ville, l’entrepreneur, les résidants et les commerçants;
- le programme PRAM-artères en chantier, par lequel la Ville soutient les commerces sur des artères qui ont fait l’objet de travaux majeurs;
- nos initiatives de design de chantier, comme la Grande terrasse rouge sur St-Denis;
- l’embauche d’un spécialiste de la circulation, Pierre Lacasse, pour nous aider dans la planification des chantiers en ayant toujours en tête la préoccupation de l’usager.

PROTÉGER LE FLEUVE

En plus des travaux de réfection des réseaux d’aqueduc et d’égout, nous avons procédé à des investissements énormes afin d’assurer une plus grande sécurité en approvisionnement d’eau potable.

Comme le projet de remise en service du réservoir Rosemont, pour des investissements totaux de 177 millions $.

Afin de protéger le fleuve, nous avons également entrepris la construction de cinq bassins de rétention, qui vont réduire les risques de surverses dans le fleuve lors de fortes pluies.

Dans le même esprit de protection, nous ajoutons une unité de désinfection à l’ozone à notre station d'épuration J-R.-Marcotte.

C’est un projet unique en son genre en termes d’envergure et de complexité, qui permettra, dès 2019, de détruire 99% des virus et bactéries et jusqu’à 85% des résidus de produits pharmaceutiques qui sont rejetés dans le fleuve.

Ce projet est le geste environnemental le plus significatif posé par la Ville en matière de traitement des eaux usées depuis la construction de la station d’épuration durant les années 80.

Dans ce dossier, comme pour tout ce qui touche les infrastructures de l’eau et l’accès aux berges, Chantal Rouleau, appuyée par Jean-François Parenteau, fait un travail formidable et je les en remercie.

LE VIRAGE VERT

Puisqu’on est sur le sujet de l’environnement, je me dois de souligner l’incroyable chemin parcouru en moins de 4 ans par Montréal, 
qui a définitivement pris le virage vert.

En 2012, la Ville s’est donné comme objectif d’augmenter l'indice de canopée de 20% à 25% d’ici 2025 par la plantation de 300 000 arbres.

Mais au cours des dernières années, il a fallu affronter un ennemi implacable: l’agrile du frêne.

Alors que des millions de frênes en Amérique du Nord ont dû être abattus à cause de l’agrile, Montréal a pu garder le contrôle par le traitement de milliers de frênes.

Depuis 2012, le bilan d’accroissement cumulatif s’élève à près de 50 000 arbres, malgré les défis de l’agrile du frêne.

Aussi, nous nous dirigeons vers la fin de l’enfouissement des matières organiques, soit les végétaux et aliments.

La collecte des matières organiques – les bacs bruns – touchera l’ensemble des immeubles de 8 logements et moins d’ici 2019. Plutôt que de les envoyer à l’enfouissement, ces matières seront traitées et valorisées dans quatre centres de traitement, qui entreront en opération en 2020.

Ces centres seront situés à Rivières-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles et Saint-Laurent, ainsi que sur le territoire de Montréal-Est. Un 5e devrait voir le jour dans l'arrondissement LaSalle d'ici 2024.

Le recyclage des matières organiques s’inscrit dans un processus d’économie circulaire, où les résidus alimentaires et les résidus verts servent à produire un compost de qualité et une source d'énergie renouvelable, le biométhane.

Nous avons d’ailleurs signé des partenariats avec des universités pour développer un pôle de chimie verte autour de la valorisation des déchets organiques.

Au niveau des espaces verts, ce sont plus de 18 parcs qui ont été réaménagés.

Nous travaillons également sur une série de legs verts du 375e dont l’immense Parc du Complexe environnemental St-Michel, qui deviendra le «Central Park» de Montréal. 

Nous avons aussi pris de nombreuses mesures environnementales, comme par exemple:
- l’interdiction des sacs d’emplettes en plastique léger à usage unique, à compter de 2018;
- plus de 134 ruelles vertes aménagées entre 2014 et 2016.

Pour toutes ces initiatives – et bien d’autres que je n’ai pas le temps de mentionner – je tiens à souligner l’excellent travail de Réal Ménard, responsable du développement durable, de l'environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif.

LA MOBILITÉ RÉINVENTÉE

De nos jours, on ne parle plus de développement durable sans parler des transports. C’est donc à ce chapitre qu’il a fallu donner un grand coup, en misant à la fois sur les transports actifs et collectifs, sur l’électrification et sur la mobilité intelligente.

Les réalisations de la Ville au cours des dernières années sont nombreuses et importantes. On doit féliciter Aref Salem, responsable des transports au comité exécutif, pour son immense travail.

Il est appuyé par Marc-André Gadoury pour tout ce qui touche le vélo, et par Elsie Lefebvre pour l'électrification des transports.

Notre mandat a commencé avec le sauvetage de BIXI, le réseau de vélos en libre-service, au début de 2014.

Depuis, c’est la folie! BIXI compte aujourd’hui 235 000 clients.

Le succès de BIXI s’ajoute à nos nombreuses réalisations pour encourager la pratique du vélo. Ainsi, depuis 2014, nous ajoutons en moyenne 47 kilomètres de réseau cyclable par année. Montréal compte aujourd’hui 788 kilomètres de réseau cyclable.

Pedestrians and cyclists are the most vulnerable on our roads.

That's why we adopted our “Vision Zero” plan, with concrete measures like the redevelopment of intersections, installation of pedestrian traffic lights, reduction of speed limits, photo-radar, and more.

Our Parking policy, the first of its kind in Montréal, will harmonize practices from one borough to the other and – especially – improve and simplify the signage.

De plus, avec la STM, nous avons mis en place des mesures de mitigation pour faciliter les déplacements dans le secteur du Grand Sud-Ouest affecté par les chantiers de Turcot, Bonaventure et Champlain.

Des mesures qui ont eu un impact positif, comme le démontrent les statistiques d’achalandage: 1 000 clients de plus par jour sur les lignes de bus et 1 500 clients de plus par jour sur la ligne verte, entre Charlevoix et Angrignon.

Sinon, au plan du transport collectif, on note de belles réalisations de la STM au cours des dernières années, comme les autobus climatisés, l'implantation du réseau cellulaire dans le métro, et l'arrivée des wagons AZUR.

VERS L'ÉLECTRIFICATION

L'autre chose dans laquelle on croit beaucoup, c'est l’électrification des transports.

Il y a quelques jours, nous avons procédé à la mise en service des tout premiers autobus de la STM 100% électriques.

Ce n'est que la plus récente manifestation d'un engouement pour l'électrification des transports et nous comptons faire de Montréal un chef de file dans ce domaine en Amérique du Nord.

La ville a adopté une stratégie d’électrification des transports qui s’est traduite par des gestes concrets.

Ce ne sont pas les projets qui manquent en électrification.

C’est d’ailleurs pour cristalliser cette effervescence que nous avons mis sur pied l’Institut de l’électrification et des transports intelligents.

L’Institut a pour mandats d’encourager la recherche et le développement, en plus de stimuler la commercialisation des innovations et ainsi accélérer la croissance des entreprises.

L'autre avenue sur laquelle nous misons en transport, c'est celle de la mobilité intelligente, qui utilise les nouvelles technologies pour fournir une information fiable en temps réel aux utilisateurs du réseau routier.

LA VILLE INTELLIGENTE

D’ailleurs, de plus en plus de facettes de l'administration municipale passent par le numérique. Ce n’est pas seulement pour le transport; c’est toute la ville qui est touchée.

J'avais promis de faire de Montréal une ville intelligente.

Avec l’aide d’Harout Chitilian, responsable de la Ville intelligente et des technologies de l'information au comité exécutif, c'est exactement ce que nous avons fait.

Dès le printemps 2014, nous avons créé le Bureau de la ville intelligente et numérique.

Depuis, les projets se multiplient et on vit une véritable révolution: une révolution qui se fait par la base, avec l'implication des citoyens et une approche transparente et ouverte.

À ce jour, plus de 30 projets sont réalisés ou en déploiement, avec 200 partenaires engagés et plus de 100 000 citoyens impliqués.

Par exemple, l'application Info Neige, qui a fait l'objet de 130 500 téléchargements depuis sa création.

Je parlais d'une approche transparente et ouverte: il n'y a pas de meilleur exemple que notre politique de données ouvertes.

D’ici le 31 décembre 2018, de plus de 800 jeux de données seront offerts au public, incluant à des fins commerciales.

Toujours dans cet esprit d'ouverture, l'outil «Vue sur les contrats» permet à toute personne de consulter les contrats accordés par la Ville. Plus de 60 000 sont disponibles à ce jour.

La ville intelligente, c'est aussi des initiatives en développement économique, comme la création d’InnoCité MTL, un accélérateur pour soutenir les entreprises en démarrage.

Un de nos plus gros défis sera la mise en place, dès l’automne prochain, d’un projet pilote de 3-1-1 numérique dans 7 arrondissements.

Il permettra aux citoyens de placer et de suivre 7 types de requêtes au 3-1-1 via le web et les appareils mobiles: nid-de-poule, graffitis, mobilier urbain, éclairage, propreté des parcs, nettoyage des rues et collecte branche-arbre.

We can understand why Montréal was chosen “Intelligent Community of the Year” by the Intelligent Community Forum.

All these initiatives are accompanied by major transformations in networking. We're talking about the deployment of some 30 km of fibre optics in the Quartier des spectacles, the downtown core and the Innovation District, to enable the implementation of wireless internet service.

Wi-Fi is also offered at City Hall and in 43 public libraries.

Our libraries are also becoming digital experimentation spaces which will allow all our citizens to take ownership of new technologies.

MONTRÉAL POUR TOUS

Cette métamorphose de nos bibliothèques municipales démontre bien à quel point nous mettons des efforts pour que tous participent au développement de Montréal.

Je répète depuis bientôt 4 ans que Montréal doit être la ville de tous les Montréalais. Personne n'est laissé de côté.

C'est l'idée derrière notre Politique de développement social, tout juste dévoilée en début de semaine.

Mais notre volonté d'en faire plus pour les démunis remonte à bien plus longtemps. En 2014, pour la première fois, la Ville s'est donné un plan de lutte à l'itinérance, avec un budget d'un million $.

Le plan a donné lieu a des actions innovatrices tel que le dénombrement, l'embauche d'un protecteur des itinérants – M. Serge Lareault, et la mise sur pied de Destination Emploi, la première plate-forme de réinsertion professionnelle au Canada, par la Société de développement sociale.

On a aussi vu, dernièrement, que notre plan pour ouvrir des sites d'injection supervisée avait finalement reçu l'aval des autorités.

ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE

L’accessibilité universelle a aussi reçu un bon coup de pouce de notre administration. Depuis la fin de 2015, l'ensemble des programmes ont été revus et bonifiés.

D'autres programmes en accessibilité ont été revus à la hausse, mais c'est vraiment la STM qui remporte la palme, avec l'annonce d'investissements de 213 millions $ pour rendre 14 stations de métro universellement accessibles grâce à l'ajout d'ascenseurs d'ici 2022.

Enfin du côté de l’économie sociale, Montréal a été l’hôte l’an dernier du Global Social Economy Forum, qui nous a permis de faire rayonner notre expertise auprès de 1 400 participants provenant de 330 villes de 65 pays.

Merci à Monique Vallée, responsable du développement social au comité exécutif, pour l’immense travail qu’elle a accompli.

UNE POLITIQUE POUR LES ENFANTS

Plusieurs pays ont une politique de sécurité alimentaire ou de développement de l'enfant, mais Montréal est la première ville à s’être doté d'une Politique de l'enfant, globale et intégrée.

Coordonnée par notre Commissaire à l'enfance, M. Tommy Kulczyk, elle touche toutes les facettes de l'enfance, de la sécurité alimentaire au soutien aux cliniques en pédiatrie; de l'accès à la culture et aux sports à la persévérance scolaire.

Avec un budget de 5 millions $ par année pendant 5 ans, c'est ce que j'appelle de l'argent bien investi pour notre avenir!

Bravo à Érika Duchesne, qui gère ce dossier.

LA DIPLOMATIE URBAINE

The Global Social Economy Forum is not the only large-scale conference that we brought to Montréal.

It's not surprising. Because over the past almost 4 years, Montréal has taken back its place on the world stage.

This was a part of our plan to restore the metropolis to the forefront of major cities that influence global issues.

Urban diplomacy is this new movement that brings together cities to collaborate on subjects that affect them, such as the fight against climate change, living together and social development.

Montréal est donc beaucoup plus présente dans les grandes organisations de villes comme Metropolis – dont je suis président (et qui tiendra son XXIe congrès la semaine prochaine ici même) – l’AIMF, le C40, ICLEI et d’autres.

Parallèlement, nous avons multiplié les échanges bilatéraux au cours des dernières années, en plus de participer à plusieurs missions commerciales, dont deux d’envergure en Chine et en Israël.

Cette visibilité de Montréal à l’étranger nous procure des retombées intéressantes, dont l’arrivée chez nous d’investissements internationaux, de congrès et d’événements prestigieux, de touristes,

sans parler de l’ouverture de nombreuses liaisons aériennes vers des métropoles comme Beijing, Shanghai, Lyon, etc.

CRÉATION DU BINAM

Dans tout ce contexte international, nous n’oublions pas notre rôle de ville d’accueil.

Lors de la crise des réfugiés syriens, Montréal a dû démontrer une fois de plus son leadership et la solidité de sa structure d'accueil pour les nouveaux arrivants.

Encouragés par le succès de l'opération, nous avons décidé de nous donner une structure d'accueil permanente en créant le Bureau d'intégration des nouveaux arrivants de Montréal – le BINAM.

Montréal reçoit déjà 70% des nouveaux arrivants au Québec, soit près de 35 000 personnes annuellement.

Le BINAM permet d’intégrer les nouveaux arrivants le plus rapidement possible, en prenant en compte l’ensemble de leurs besoins: recherche de logement, d'emploi, liens avec la communauté, francisation, etc.

OUVERTURE ET VIGILANCE

Ce qui fait le succès des métropoles comme Montréal, c'est que nous pouvons justement développer des outils adaptés à notre réalité.

With so many incidents related to radicalism around the world, it was important for Montréal to develop an approach that reflects what we are: a cosmopolitan city, proud of its diversity, which respects the principles of living together.

And I've always said that living together is a balance between openness and vigilance.

To provide this portion of “vigilance”, we created the Centre for the Prevention of Radicalism Leading to Violence.

It's a first in North America.

Le Centre a pour mandat de favoriser les actions préventives afin de contrer l’endoctrinement aux idéologies menant à la violence.

Il suscite l'intérêt de plusieurs villes, au Canada comme à l'étranger, et a reçu la visite de M. Ban Ki-moon alors qu'il était Secrétaire général de l'ONU.

UNE VILLE SÉCURITAIRE

Dans le même ordre d'idée, nous avons créé, avec le Service de police de la Ville de Montréal, le Module incidents et crimes haineux, lequel réunit, pour la première fois au Québec, une équipe chargée de répertorier et d'analyser les incidents et les crimes à caractère haineux sur le territoire.

Au chapitre de la sécurité publique, nous modernisons nos méthodes et misons sur la transparence des interventions policières grâce au projet pilote des caméras portatives annoncé l'an dernier.

Par ailleurs, l’ensemble du SPVM applique désormais le modèle IPAM pour prévenir, détecter et rapporter des cas de maltraitance envers des aînés.

Confrontés au danger que représentent les chiens de type pitbull, nous avons adopté une modification au Règlement sur le contrôle des animaux afin de les interdire sur l'ensemble du territoire montréalais.

Ce bannissement s'effectue dans le respect, avec des mesures progressives et transitoires pour les chiens existants.

UN DÉNEIGEMENT COHÉRENT

Parmi les nombreux services aux citoyens, nous avons identifié ceux qui pouvaient être améliorés, comme le déneigement.

Notre nouvelle politique de déneigement répond au besoin d’harmoniser les opérations, de donner le même niveau de service pour chaque arrondissement et d’optimiser chacune des étapes du déneigement.

Nous avons donc uniformisé les pratiques dans les 19 arrondissements, avec un déclenchement simultané du chargement, et un niveau de service à atteindre selon le degré de priorité de chaque rue.

Tous les dossiers de sécurité publique et de services aux citoyens sont pilotés par Anie Samson, que je félicite pour son travail. Elle est appuyé dans ces dossiers par Jean-Marc Gibeau.

HABITER EN VILLE

La plupart de nos interventions en matière de services aux citoyens ont pour but de faire de Montréal un endroit où il fait bon vivre, travailler, étudier et élever une famille.

À cette fin, nous avons été très actifs du côté de l'habitation et des installations sportives.

D’abord, l’habitation. Avec le statut de métropole, le gouvernement du Québec nous transfère la responsabilité et les budgets du développement de l’habitation sur notre territoire.

Ça veut dire que nous aurons le pouvoir de développer une politique d’habitation et des programmes adaptés à réalité montréalaise.

On parle de construction de logements abordables, de faciliter l’accès à la propriété pour les jeunes, d’aide financière à la rénovation et de lutte contre l’insalubrité.

Sans parler de nos multiples interventions pour maintenir une intervention soutenue au chapitre du logement social et communautaire, ainsi qu'au soutien à l'accès à la propriété.

Un travail colossal accompli par Russell Copeman, responsable de l'habitation, de l'urbanisme, de la gestion et de la planification immobilière et de l'Office de consultation publique de Montréal, qui est secondé par Karine Boivin-Roy.

UNE VILLE ACTIVE

Sous mon administration, les programmes d'infrastructures sportives ont tous été bonifiés et le programme de soutien aux événements sportifs a été mis sur pied.

On ne peut pas, d’un côté, promouvoir la santé et l’activité physique auprès de nos citoyens, et de l’autre côté, leur fournir des installations qui ne répondent pas aux normes.

Nous avons annoncé une série d’investissements majeurs pour moderniser les installations sportives partout en ville.

Plus de 46 millions $ pour l'aménagement de patinoires extérieures; la réfection de terrains de balle, la mise aux normes des pataugeoires et piscines municipales et l'amélioration des terrains sportifs extérieurs de soccer, de tennis, de rugby et d'athlétisme.

Our Baseball policy introduced a plan to rehabilitate the fields as well as measures to support the environment and promote the sport.

These measures have renewed the popularity of baseball and have sustained the passion, not only for the sport, but for the return of professional baseball to the metropolis, a dossier which, as you know, has always been close to my heart.

Tous les dossiers touchant les sports – et ils sont nombreux – sont gérés de main de maître par Dimitrios Jim Beis, notre responsable des sports et loisirs ainsi que des communautés d'origines diverses.

CULTURE ET PATRIMOINE

Montréal est une métropole culturelle. À ce titre, elle doit soutenir le développement, la revitalisation et la promotion de lieux phares de la vie communautaire culturelle et de l’accueil touristique, grâce à diverses initiatives, dont le Passeport Mtl-Culture.

Mais nous avons aussi procédé à plusieurs investissements comme à l’Oratoire Saint-Joseph, au Musée Pointe-à-Callière, à la Zone Éducation-Culture avec le Musée des beaux-arts de Montréal et dans l’Espace pour la vie.

Nous nous sommes également donné comme mission de renforcer les quartiers culturels à travers un soutien aux infrastructures locales.

Je pense au Théâtre Outremont, à la salle Pauline-Julien, au Centre culturel de Verdun, à la Bibliothèque Saul-Bellow, à la Bibliothèque Maisonneuve, à la Bibliothèque inter-arrondissement.

Au niveau de la protection du patrimoine, nous avons réalisé un répertoire des bâtiments d’intérêt patrimonial sur le territoire de la Ville et des immeubles vacants, à risque d’être démolis ou dont l’avenir est incertain.

C'est sans compter les nombreux gestes que nous avons posés en faveur de la protection du patrimoine bâti, en particulier la revalorisation de la bibliothèque St-Sulpice, la restauration de la caserne Létourneux et le déménagement du Grand Costumier de Radio-Canada.

Au cours des deux dernières années, nous avons dépensé plus de 6 millions $ dans la protection et valorisation des édifices patrimoniaux municipaux et 18 millions$ sont déjà engagés pour des projets futurs.

Et que dire du magnifique ensemble conventuel des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph, un joyau exceptionnel que nous avons acquis afin de le protéger, en s'assurant que la population puisse y avoir accès et qu'elle puisse en profiter.

Permettez-moi donc de souligner le travail exceptionnel de Manon Gauthier, responsable de la culture, du patrimoine, du design, d'Espace pour la vie ainsi que du statut de la femme, ainsi que Chantale Rossi, conseillère associée à la culture, au patrimoine et au design.

EN CONCLUSION

Ce n’est là qu’un petit aperçu de tout ce que nous avons fait et de l’étendue de nos actions, parfois même en-dehors du contexte strictement municipal.

Par exemple, j’aurais pu parler du travail que nous effectuons auprès de nos universités et de nos institutions d’enseignement supérieur, avec Richard Deschamps, conseiller à l’enseignement supérieur.

Parce que, même si l’éducation n’est pas de juridiction municipale, elle constitue un enjeu fondamental pour l’avenir de la population et pour le développement économique de Montréal.

Comprenons qu’une métropole comme Montréal a des responsabilités qui dépassent celles des autres villes.

C’est d’ailleurs là tout l’argumentaire derrière la Loi sur la métropole: immigration, habitation, éducation, représentation à l’international, développement économique, durable et social...

Au cours des 4 dernières années, nous avons démontré que Montréal est la métropole du Québec, et qu’à ce titre, 
elle doit non seulement investir tous ces domaines, mais elle doit être la meilleure!

Il reste encore beaucoup de travail à faire.

Au cours des dernières années, nous avons posé les bases.

 On a «reboosté» la ville – pardonnez-moi l’expression – pour que dès maintenant, avec tous les nouveaux outils dont nous disposons, avec l’appui de nos gouvernements à Québec et à Ottawa et avec l’équipe extraordinaire qui m’entoure, nous sommes prêts à affronter tous les défis qui nous attendent.

Merci!Tous doits réservés

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C'est un très bon discours, positif, et qui met de l'avant le chemin parcouru par la ville depuis les 4 dernières années et effectivement on doit admettre que la ville se porte plutôt bien par rapport à il y a 4 ans.

Mais sans vouloir rentrer en détail dans ce qui va bien ou ce que ne va pas bien, je dirais qu'il y a 2 domaines, selon moi, ou la ville ne s'est pas amélioré du tout et qui sont pourtant des domaines clés.

1- Taxes foncières. Le maire de targue de ne pas avoir augmenté les taxes plus que l'Inflation alors que nous étions les champions, littéralement en pole position pour les taxes municipales. Il aurait fallu les geler les taxes pour le résidentiel et baisser de beaucoup les taxes pour le commercial. Trop de petits commerçants souffrent des énormes taxes et résultat nous nous retrouvons avec beaucoup trop de locaux vacants et/ou de chaines.

2- Le transport en commun. Je sais, le REM s'en vient et va surement faire baisser la pression à certains endroits. Il va même améliorer significativement les déplacements de moyennes et longues portées. Par contre, il n'y a toujours rien qui bouge coté métro alors que c'est la colonne vertébrale du transport de Montréal. Plusieurs prolongements de ligne devraient être en chantier au moment ou on se parle et  une nouvelle ligne devrait être en planification. Il n'en est rien, hélas !

 

 

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Pour pouvoir baisser les taxes à Montréal, il faudrait d'autres sources de revenus. Or c'est Québec qui décide ce que peut faire ou ne peut pas faire Montréal via sa charte de métropole. Une chose est sûre, avec des besoins et des services croissants, la Ville ne peut pas se permettre moins de revenus. Comme les défis sont grands et la concurrence difficile, il faut faire des choix qui ne sont pas toujours évidents.

Pareil avec le métro et certains axes de transport qui relèvent de Québec. Les besoins sont à Montréal, mais l"argent est à Québec. Comme la capitale ne vit pas les réalités de la métropole, il faut sans cesse ramener les dossiers sur le dessus de la pile et tenter de convaincre le gouvernement de l'urgence d'agir. Une bataille perpétuelle dont certains dossiers en attente datent de plusieurs décennies. 

Ici on est en plein territoire politique. D'un côté un maire qui a contribué à améliorer le bilan de la Ville et qui a fait un bon travail, qu'on aime sa personnalité ou pas. Comme Coderre est bien perçu par la majorité des citoyens, cela lui donne automatiquement plus de poids vis à vis des instances gouvernementales.

De l'autre un gouvernement peu populaire, qui arrive en fin de mandat et qui se cherche des appuis pour le prochain scrutin en 2018. Un terrain fertile pour des promesses, mais que le maire devra réussir à faire transformer en véritables engagements.

Donc le premier défi du maire sera de se faire réélire à l'automne avec un mandat plus fort, (bien que personnellement je tiens à une bonne opposition). Puisque c'est aux urnes que se cache le vrai pouvoir et que la popularité fournit l'ascendant nécessaire pour influencer les choix des gouvernements supérieurs.

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Je suis pas un fan de Coderre. Il devait donner l'exemple. Se débarrasser de son chauffeur. Se déplacer en transport en commun ou en taxi. Jamais on me fera croire que 300 000$ pour avoir un chauffeur est un  bon investissement. 

Pour avoir plus de revenu il faut générer de la croissance économique et ce n'est pas en taxant plus que l'on créer de la croissance. 

Et question infrastructure on devrait y aller plus ciblé et ne pas s'éparpiller dans une tonne de chantier inachevés.

 

 

 

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I've been saying for years now that Montreal will shine again and now it's happening. Cool to see the GDP per capita in Montreal at over $60K, that's very high for a North American city (yes I know it's less in USD, but still). Also, immigration increasing, the island of Montreal got almost 39K in 2016 (incoming counted only), more investments, a greener city, more international HQ's, etc... fun times ahead here!

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il y a 57 minutes, acpnc a dit :

Pareil avec le métro et certains axes de transport qui relèvent de Québec. Les besoins sont à Montréal, mais l"argent est à Québec. Comme la capitale ne vit pas les réalités de la métropole, il faut sans cesse ramener les dossiers sur le dessus de la pile et tenter de convaincre le gouvernement de l'urgence d'agir. Une bataille perpétuelle dont certains dossiers en attente datent de plusieurs décennies. 

Le siège du gouvernement (provincial) est bel et bien dans la Ville de Québec, mais l'Assemblée nationale regroupe des députés représentant toutes les régions.  «Convaincre le gouvernement d'agir» ne devrait pas signifier convaincre les fonctionnaires.  La définition des grandes priorités sectorielles et régionales revient au pouvoir politique, pas aux fonctionnaires.  Or, on pourrait légitimement s'attendre à ce que les «besoins» montréalais soient amplement connus (entendus) du pouvoir politique, et que cela soit bien réflété dans les décisions dudit gouvernement.  Si ce n'est pas le cas, j'en attribue la faute à l'impotence politique collective des députés montréalais. J'écris «collective» pour signifier que ce n'est pas attribuable aux qualités et aux faiblesses individuelles de l'un ou l'autre, mais au fait que les électeurs montréalais sont constitués de deux blocs opposés dont les choix sont inflexibles et prévisibles.

(Mon commentaire aurait été mieux placé dans la section «discussions politiques», mais je l'ai fait ici en réponse à une question spécifique se rapportant au transport)

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il y a 4 minutes, Djentmaster001 a dit :

 

I've been saying for years now that Montreal will shine again and now it's happening. Cool to see the GDP per capita in Montreal at over $60K, that's very high

Notez cependant que le PIB  est calculé en fonction des activités économiques se produisant sur le territoire, alors que le quotient (diviseur) est la population résidant sur le même territoire.  Dans un «ensemble fermé», dans lequel tout le monde habite et travaille sur le même territoire, il n'y a pas de biais.  Mais quand une partie importante des travailleurs habite à l'extérieur du territoire de calcul, le biais est important.  Ainsi, dans la RMR de Montréal, on observe un «PIB par habitant» très élevé sur l'Île de Montréal, et anormalement faible dans des régions administratives comme  Lanaudière, là où sa partie urbaine (partie de la RMR) gagne majoritairement sa vie à Montréal.  Un test facile pour estimer le biais consiste à comparer deux statistiques: le PIB par habitant et le Revenu personnel par habitant.  C'est pourquoi je préfère consulter des statistiques économiques se rapportant à des ensembles (largement) «fermés» --comme une RMR.  Le découpage des Régions administratives du Québec donne des résultats trompeurs  pour Montréal.  A l'étranger, un exemple extrême que je connais concerne la ville-état (Land) de Brême en Allemagne: alors que l'économie est comparativement déprimée, la donnée «PIB par habitant » de Brême est anormalement élevée. 

Le «taux de chômage» est un autre indicateur qui peut être victime du biais: il concerne la main-d'oeuvre active habitant sur un territoire, et n'est pas nécessairement un reflet fidèle de la santé économique dudit territoire (quand par exemple des centaines de milliers d'employés travaillent sur ce territoire mais habitent à l'extérieur de celui-ci).

Finalement, je dois noter à nouveau que l'indicateur «revenu médian» échoue à réfléter adéquatement la richesse relative des habitants d'un territoire dans son ensemble, car il est «insensible» aux données se rapportant aux extrêmes (hauts et bas) des classes de revenu.

 

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D'accord avec vous sur le point du transport en commun. Il a peut être fait un bon travail sur d'autres dossiers, mais le bilan de Coderre est très mauvais sur ce point là. À commencer par la nomination du calamiteux Philippe Schnobb, un incompétent complet en la matière, clairement mis la pour des raisons politiques et non de mérite. L'interdiction persisitente des véhicules en autopartage dans "son" arrondissement de Ville-Marie. La stagnation du réseau cyclable, malgré les décès toujours plus nombreux. En résumé: un maire pro-voiture (et pro-taxi) comme on n'en fait plus.

L'absurde gueguerre avec le Plateau (le "trottoir" du parc Laurier, les reappropriations de pouvoirs vers la ville centre) ne fait que confirmer que malgré les belles paroles, l'administration Coderre ne fait que perpétuer la petite politique traditionnelle telle qu'on la connaît hélas trop bien.

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Il y a 7 heures, andre md a dit :

Je suis pas un fan de Coderre. Il devait donner l'exemple. Se débarrasser de son chauffeur. Se déplacer en transport en commun ou en taxi. Jamais on me fera croire que 300 000$ pour avoir un chauffeur est un  bon investissement. 

Pour avoir plus de revenu il faut générer de la croissance économique et ce n'est pas en taxant plus que l'on créer de la croissance. 

Et question infrastructure on devrait y aller plus ciblé et ne pas s'éparpiller dans une tonne de chantier inachevés.

 

 

 

Avec les pannes à répétition dans le métro, le gars serait en retard à la moitié de ses rendez-vous ou événements. C'est un no-brainer. Un chauffeur est nécessaire.

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1 hour ago, Rocco said:

Avec les pannes à répétition dans le métro, le gars serait en retard à la moitié de ses rendez-vous ou événements. C'est un no-brainer. Un chauffeur est nécessaire.

Si Coderre est tellement pro Taxi pourquoi ils ne les utilisent pas. Tres simple tu appele ou tu utilise une application et bingo ton taxi arrive. Et ca ne coute pas 300 000$ par année. 

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