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Le chalet «nette zéro» legs du 375e de Montréal inauguré


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Le chalet «nette zéro» legs du 375e de Montréal inauguré

Par Amine Esseghir TC Media
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img_9798a.jpg?w=618&h=408&crop=1 Amine Esseghir/TC Media Le chalet à consommation énergétique «nette zéro» est un outil pédagogique extraordinaire pour comprendre le fonctionnement d'un bâtiment à faible demande en énergie.

Le premier édifice public à consommation énergétique «nette zéro» à Montréal a été inauguré officiellement le 8 juin par le maire de Montréal. Une journée porte-ouverte sera organisée le 10 juin pour que le public puisse le découvrir.

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Coupe du ruban symbolique pour l’inauguration du chalet legs du 375e de Montréal à Ahuntsic-Cartierville. Photo: Amine Esseghir/TC Media

«Au moment où on parle de réchauffement climatique et d’environnement, ce chalet a une mission», a indiqué Denis Coderre, maire de Montréal dans son allocution.

Construit au parc Basile-Routhier, il surplombe la nouvelle rue piétonne d’Ahuntsic et il est la porte d’entrée du parcours Gouin, le projet de valorisation des berges de la rivière des Prairies à Ahuntsic-Cartierville.

Le bâtiment de 480 m2 produit sa propre énergie grâce à des panneaux solaires et à la géothermie. Sa conception vise la certification LEED Or, la plus haute distinction pour des bâtiments écologiques.

L’énergie que produit la bâtisse est consommée ou bien envoyée dans le réseau électrique. Lorsque les conditions climatiques ne permettent pas de produire assez d’électricité, il en puise dans le réseau d’Hydro-Québec. La différence entre ce qui est produit et ce qui est consommé est égale à zéro.

Le chalet est également une prouesse technique en matière d’isolation et d’aménagement. Il possède un toit vert et un toit blanc pour éviter la création d’un ilot de chaleur.

Le choix de son implantation a été dicté par la proximité de la station Henri-Bourassa: l’unique endroit de la rivière des Prairies accessible par le métro.

«Nous attendons depuis sept ans cette réalisation», a souligné Émilie Thuillier, conseillère d’Ahuntsic, rappelant que le secteur où la Ville a érigé le bâtiment a été longtemps négligé, livré aux gangs de rues et aux délinquants.

Denis Coderre a invité tous les Montréalais à visiter le bâtiment.

D’un coût initial de 4,2 M$, il est financé en partie par la ville-centre dans le cadre des legs du 375<+>e<+>. Il bénéficie de diverses subventions, dont plus de 600 000$ de Hydro-Québec et l’arrondissement y contribue pour un peu plus de 2 M$.

Grâce à ce projet, l’arrondissement a bénéficié d’un prêt de 3,5 M$ et d’une subvention de plus de 320 000$ du Fond municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités.

«C’est le plus important financement obtenu par un député fédéral d’Ahuntsic-Cartierville depuis 10 ans», a souligné Mélanie Joly, députée fédérale d’Ahuntsic –Cartierville.

Le chalet sera ouvert durant toute l’année. Il sera géré pour les trois prochaines années par le Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE).

Outre la location d’équipements de loisirs, diverses activités pourront s’y tenir.

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C'est sans contredit un «outil pédagogique extraordinaire».

Dans un avenir que j'espère pas trop lointain, j'entrevois la possibilité que l'on inclue (subjonctif), dans le calcul de la consommation énergétique, la consommation requise pour ériger un bâtiment (y compris la fabrication des matériaux et leur transport sur le site).  On transposerait ensuite ce résultat sur le calcul de la consommation totale, étalée sur la durée de vie utile.

Un tel calcul est similaire, dans son esprit, à celui qu'on effectue pour évaluer les émissions totales de polluants dérivées de la production et de la consommation d'une source d'énergie  --par exemple le pétrole provenant des sables bitumineux, ou encore, pourquoi pas, la production d'énergie hydro-électrique.

Des calculs encore plus exhaustifs devraient aussi incorporer des considérations autres que la consommation énergétique et l'émission de polluants, par exemple la perturbation de l'environnement naturel ou de l'habitat humain  --s'il y a lieu.

Il ne devrait pas être nécessaire de reprendre l'ensemble de ces calculs à chaque fois qu'un projet particulier est proposé: on devrait (éventuellement) disposer de banques de données s'apparentant à des normes, fournissant des approximations raisonablement fiables.  Autrement, presque toutes les énergies humaines seraient consacrées aux études, et il ne resterait presque plus rien pour l'action: absurde!

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Il y a 11 heures, Né entre les rapides a dit :

C'est sans contredit un «outil pédagogique extraordinaire».

Dans un avenir que j'espère pas trop lointain, j'entrevois la possibilité que l'on inclue (subjonctif), dans le calcul de la consommation énergétique, la consommation requise pour ériger un bâtiment (y compris la fabrication des matériaux et leur transport sur le site).  On transposerait ensuite ce résultat sur le calcul de la consommation totale, étalée sur la durée de vie utile.

Un tel calcul est similaire, dans son esprit, à celui qu'on effectue pour évaluer les émissions totales de polluants dérivées de la production et de la consommation d'une source d'énergie  --par exemple le pétrole provenant des sables bitumineux, ou encore, pourquoi pas, la production d'énergie hydro-électrique.

Des calculs encore plus exhaustifs devraient aussi incorporer des considérations autres que la consommation énergétique et l'émission de polluants, par exemple la perturbation de l'environnement naturel ou de l'habitat humain  --s'il y a lieu.

Il ne devrait pas être nécessaire de reprendre l'ensemble de ces calculs à chaque fois qu'un projet particulier est proposé: on devrait (éventuellement) disposer de banques de données s'apparentant à des normes, fournissant des approximations raisonablement fiables.  Autrement, presque toutes les énergies humaines seraient consacrées aux études, et il ne resterait presque plus rien pour l'action: absurde!

Tu amènes la bête noire! L'énergie grise est le gros problème qui n'est malheureusement pas vraiment prit en compte actuellement dans l'équation. Quand on sait que la majorité des produits et notamment ceux dit "verts" sont fait en Chine, on peut douter du réel gain global.

On s'attaque alors à des politiques internationales, on est loin du cadre du petit chalet pédagogique qui ne vise qu'à réduire à 0 la consommation énergétique marginale d'un chalet.

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Merci beaucoup pour ta contribution faisant appel au concept d'énergie grise.  Il faut absolument que ce concept (qui est pourtant apparu il y a déjà 40 ans) soit vulgarisé afin que les ténors écologistes ainsi que les promoteurs en tous genres (gouvernements et entreprises privées) se sentent obligés d'inclure cette composante dans leurs «calculs».  

 

 

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  • 2 semaines plus tard...

 

Par hasard, je suis passé sur le pont juste à côté il y a 3 heures et je me disais qu'il y avait du nouveau.  Je ne l'ai vu que pour quelques instants mais je trouvais ça très bien.

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