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jerry

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  • 1 mois plus tard...

 

Le 10/9/2017 à 12:26, Rocco a dit :

Sont mieux de repercer les fenêtres d'origine et d'enlever la tôle un peu partout.

Les grandes baies vitrées au rez-de-chaussée! 

http://quartierinnovationmontreal.com/fr/article/le-rodier-un-lieu-dedie-lentrepreneuriat-culturel-et-creatif-montreal

Le Rodier : un lieu dédié à l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal

Published on:
15 novembre 2017
 
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Quand on parle d’« entrepreneurs », on pense souvent à ceux qui sont à l’origine de la création d’un nouveau produit, d’une nouvelle qualité à un produit existant, d’une méthode de production, etc. Pourtant, les activités culturelles ont aussi adopté des rythmes d’innovation et de créativité inédits. Rencontre avec David Santelli, président du conseil d’administration de La Piscine, premier incubateur spécialisé dans le développement des industries culturelles et créatives à Montréal.

L’entrepreneur culturel : un entrepreneur comme les autres?

Pour Monsieur Santelli, bien que Montréal bouillonne d’incubateurs, d’accélérateurs et de volonté d’entrepreneuriat, il y avait un manque dans le secteur culturel. Dès 2010-2011, les grandes villes culturelles comme Paris ou encore New-York commençaient déjà à se doter de structures. Montréal était à la traine… jusqu’à aujourd’hui.

 « Les industries culturelles et créatives représentent à peu près 15 sous-secteurs incluant l’art vivant, le spectacle, la musique, l’audiovisuel, le design, l’architecture… et même la mode. Ce secteur représente 6 % du PIB de la grande région de Montréal, avec plus de 90 000 emplois directs et 50 000 emplois indirect! », explique M. Santelli. Pourtant, beaucoup de ces professionnels, qui font face à la réalité des travailleurs autonomes, ont encore des difficultés à vivre de leur art. Derrière le projet La Piscine, il y avait une volonté de construire un écosystème autour de l’accompagnement culturel et créatif afin d’arriver à « réconcilier les tensions entre l’artiste et l’homme d’affaires ou l’entrepreneur. » Mais pour porter le projet à un autre niveau, l’OSBL avait besoin de s’installer dans un lieu iconique de Montréal afin de créer un espace physique de rencontre et d’échanges entre les différents acteurs de l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal. « On voulait que ce projet s’incarne dans le cadre du Quartier de l’innovation (QI) parce qu’il y a un lien à faire entre la technologie, les nouveaux usages, etc. L’ancrage dans le QI était donc important, et assez rapidement on a identifié un lieu : le Rodier », raconte M. Santelli.

Le Rodier : « hub » de l’entrepreneuriat culturel et créatif

À l’époque, Le Rodier, propriété de la Ville de Montréal, était abandonné et attendait sa reconversion. C’est la rencontre, suivi d’un partenariat solide, avec Georges Coulombe, promoteur immobilier mécène et citoyen très engagé dans la valorisation du patrimoine du Québec, qui permettra d’approcher le rêve de la réalité. « On veut que ce projet dépasse le simple projet d’accélérateur d’entreprises; on veut que Le Rodier devienne le point de rencontre, le point de passage pour l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal. », explique M. Santelli.

Pour ce dernier, Montréal foisonne de talents et il est temps d’avoir les structures adaptées pour les soutenir. Dans son discours prononcé lors de l’annonce du projet, il ajoute : « La Piscine s’est donnée pour objectif d’accompagner des entreprises et des OBNL ayant un fort potentiel de développement économique… et social… et a lancé au printemps 2016 un premier programme pilote d’accompagnement pour mieux comprendre les besoins des entrepreneurs voulant optimiser leur proposition de valeur, avoir accès aux marchés à l’international (dans un secteur où de nombreuses entreprises sont des “born global”. »

L’ouverture officielle est prévue à l’automne 2018. Le bâtiment, sur cinq étages, totalise une surface d’environ 26 000 pieds carrés. Le projet du Rodier est d’établir un lien fort et d’être un point de convergence entre le patrimoine montréalais et l’expression de l'innovation culturelle. Pour cela, son intérieur sera divisé en trois zones :

●     Un espace public : lieu de passage et de transit pour les entrepreneurs avec des espaces de restauration et d’échanges, des expositions, des conférences, et autres.

●     Une maison de l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal : avec des espaces de travail, la présence de différentes organisations partenaires pertinentes pour le développement de l’écosystème, notamment des institutions d’enseignement supérieur que ce soit au niveau collégial ou universitaire.

●     Une offre de programmes d’incubation et d’accélération d'entreprises.

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Quelles nouveautés seront attendues?

M. Santelli nous répond : « Je ne peux malheureusement pas tout dévoiler, mais il y a des projets en cours qui viseraient à être beaucoup plus proactifs sur le développement de l’écosystème entrepreneurial au niveau même de la programmation. Actuellement, il existe déjà deux programmes au niveau de La Piscine qui a temporairement élu domicile au 409 St Nicolas dans le Vieux-Montréal: Le Petit Bassin, un programme court de quatre mois qui vise à amener les entrepreneurs à un premier niveau de réflexion sur la proposition de valeur de leur entreprise et leurs capacité à l’aligner dans un plan d’action efficient – on les encourage d’ailleurs à commencer par Le Petit Bassin avant d’entrer dans le second programme. Les entreprises qui seront plus avancées sur leur projet pourront intégrer directement Deep Dive, le second programme de six mois où l’on travaille de façon intensive avec nos entrepreneurs sur la manière de développer des revenus ou préparer une stratégie de financement. Ce programme peut aussi être étendu dépendamment des besoins. »

Stimuler le secteur des industries culturelles et créatives à Montréal

Outre le fait que l’industrie culturelle est importante sur un plan économique et social, elle est aussi une part de l’identité montréalaise. Pour M. Santelli « si on veut maintenir cette force culturelle, il faut qu’elle se développe aussi dans des modèles d’économie durables. Fondamentalement, ces industries sont très importantes, car ce qui constitue une société intéressante et dynamique a une répercussion directe sur d’autres industries. » Une économie qui se révèle, par sa plasticité, être le laboratoire des entreprises de demain.

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  • 1 mois plus tard...

Ce soir au conseil d'arrondissement :
40.11 Approbation de plans (PIIA) - Projet de transformation pour l'immeuble situé au 912, rue Notre- Dame Ouest - L'édifice Rodier (dossier 1173459029)
Ordre du jour : http://ville.montreal.qc.ca/documents/Adi_Public/CA_Sud/CA_Sud_ODJP_ORDI_2018-01-15_19h00_FR.pdf

L'édifice Rodier est un bâtiment historique construit entre 1875 et 1890 et serait le premier édifice avec une structure en fonte à Montréal. Il a été construit par Charles-Séraphin Rodier, un important propriétaire foncier de Montréal considéré comme le Canadien français le plus riche du Canada à l'époque, cofondateur de la Banque Jacques Cartier qui est devenue la Banque Nationale, conseiller de Sir George Étienne Cartier et sénateur. L'immeuble est un véritable repère urbain, de style ''Flat Iron''.

Les paramètres de zonage auxquels le projet est soumis sont les suivants :
- La catégorie d'usage : C.4C, E.4 (3), I.3;
- Les hauteurs de construction : 9 à 16 m;
- Le taux d'occupation : minimum 35 %, maximum 70 %.

Le projet consiste en la requalification de l’immeuble d’intérêt patrimonial vacant par une occupation à des fins culturelles axées sur l’innovation. L’intention est de redonner l’apparence d’origine du bâtiment. Les principaux travaux comprennent les éléments suivants:
- Restauration des façades et remplacement de 75 fenêtres . ;
- Aménagement d'espaces à bureaux aux étages, d'une galerie d'art et d'un restaurant au rez-de-chaussée;
- Reconstruction de la façade sur la rue Saint-Maurice;
- Des lanterneaux sont également ajoutés à la fausse mansarde;
- Ouverture et dégarnissage du rez-de-chaussée pour redonner la transparence et l'ouverture du bâtiment au niveau de la rue incluant la restauration des colonnes de fontes sur la rue Notre-Dame;
- Construction d'une terrasse donnant sur la mezzanine de la partie ouest du 4e étage.

JUSTIFICATION

La Direction de l'aménagement urbain et du patrimoine (DAUP) a analysé la demande en tenant compte des objectifs et des critères du PIIA.
L'objectif principal pour un immeuble d'intérêt patrimonial est de protéger le caractère architectural, historique, paysager et naturel des immeubles en favorisant des interventions qui sauvegardent leurs traits distinctifs et mettent en valeur ce caractère tout en améliorant la qualité des milieux de vie et de l’environnement.

Évaluation et recommandation de la DAUP

Considérant :
- les critères d'évaluation des projets contenus dans le fascicule d'intervention du Règlement sur les PIIA;
- le contexte urbain et les caractéristiques de l'unité de paysage;
- la qualité du projet visant la restauration du bâtiment dans le respect des composantes d’origines;

Lors de la séance du Comité consultatif d'urbanisme du 19 décembre 2017, la Direction de l'aménagement urbain et du patrimoine (DAUP) a recommandé un avis favorable au projet.

Recommandation du Comité consultatif d'urbanisme

Lors de cette même séance, le Comité consultatif d'urbanisme (CCU) a aussi émis un avis favorable au projet.

En point d’information, le comité souhaite obtenir les précisions suivantes :
- les raisons quant au choix de la couleur verte du rez-de-chaussée;
- le verre sera-t-il teinté?;
- examiner les photos anciennes afin d’évaluer le remplacement des lanterneaux par des lucarnes sur la fausse mansarde de la rue Saint-Maurice.

Le 20 décembre 2017, la DAUP a reçu les réponses suivantes:
- en janvier 2017, il y a eu un relevé exhaustif des couleurs de tous les éléments d'origine tels que cadres et colonnes en fonte. À cet effet, une coupe a été effectuée à travers les différentes couches de peinture existantes.
- le verre ne sera pas teinté. Le verre sera isolé avec Low-e et gaz Argon.
- les photos anciennes ont été évaluées à nouveau par le propriétaire qui nous informe de:
«Sur la photographie intitulée "inondation au square Chaboillez", nous pouvons voir, sur la rue Notre-Dame, le profil de quatre lucarnes sur la façade du bâtiment 2, et possiblement deux lucarnes sur l'ancien bâtiment 3 (la cordonnerie RONAYNE) démoli pour faire place au nouveau bâtiment 3 arrondi. Sur la rue St-Maurice, nous croyons apercevoir une petite partie d'une lucarne de l'ancienne cordonnerie et une ombre, sur le bâtiment 2, qui pourrait peut-être être le profil d'une lucarne du bâtiment
Mais cette dernière observation est une hypothèse.

Nos travaux de restauration, pour l'Édifice Rodier et pour toutes nos interventions patrimoniales, sont guidés par le texte de la charte de Venise de 1964, dont voici un court extrait de l'article 9:
La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse. Donc, puisque nous ne pouvons pas être certain de l'authenticité,du nombre, et du profil des lucarnes sur le toit mansarde no.2 rue St-Maurice, nous trouvons qu'il est préférable de reproduire des lanterneaux, qui pour une raison technique, apporteront l'éclairage requis à cet étage. Les lanterneaux porteront la marque de notre temps.»

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L'édifice Rodier transformé en pôle culturel

Journal Métro 
Justine Gravel  
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L'édifice Rodier a été acquis par la firme immobilière Georges-Coulombe le 31 mai 2017 au coût de 930 000$.

Le projet de transformation de l’édifice Rodier, ce bâtiment patrimonial en plein cœur du Quartier de l’Innovation dans Griffintown, se concrétise. Les plans du futur espace culturel de la société immobilière Georges-Coulombe, qui a acquis l’édifice de la Ville de Montréal au printemps, ont été approuvés par le conseil d’arrondissement du Sud-Ouest.

L’aménagement d’espaces à bureaux aux étages, d’une galerie d’art et d’un restaurant au rez-de-chaussée figurent dans les plans dessinés par la firme montréalaise d’architectes Provencher-Roy et l’architecte Gérard Dion. Une terrasse donnant sur la mezzanine de la partie ouest, au 4e étage, est également envisagée.

«Les bureaux seront occupés par des organismes liés au domaine culturel et de l’innovation, ce qui cadre parfaitement avec le secteur, puisque c’est dans le Quartier de l’Innovation», explique Marie Otis, directrice de cabinet du maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais.

En effet, un consortium unissant la firme Georges-Coulombe, le Collège Dawson et le Cégep du Vieux-Montréal occupera les espaces de travail afin de mettre en place une organisation dédiée au développement entrepreneurial du secteur des industries créatives et culturelles de Montréal.

Construit en 1875 par Charles-Séraphin Rodier, il s’agit du premier édifice en structure de fonte à Montréal et il était primordial pour la Ville et la firme propriétaire de protéger son caractère architectural et historique.

Plusieurs travaux sont prévus, d’une valeur d’au moins 1,5 M$ sur trois ans, notamment le remplacement des fenêtres, la reconstruction de la façade donnant sur la rue Saint-Maurice et la restauration des colonnes de fonte sur la rue Notre-Dame.

Dans l’immédiat, l’entreprise Georges-Coulombe se concentre sur les travaux de sécurisation de l’immeuble centenaire, mais aucun échéancier n’est encore prévu.

Transaction immobilière
Laissé vacant depuis le départ du magasin Baron Sports, l’édifice Rodier avait été acquis par la Ville de Montréal en 2010 au coût de 1,6 M$. Mais l’arrondissement du Sud-Ouest s’était fermement opposé au projet initial de la ville-centre, qui consistait à amputer une partie du bâtiment pour en faire un passage d’autobus sur la rue Dalhousie.

«Il y aurait eu des milliers d’autobus qui seraient passés tout près des condos Lowney sur Ville, souligne Mme Otis. Et ce passage obligeait la destruction d’une partie de l’édifice, ce qu’on trouvait inacceptable».

La Ville a par la suite changé ses plans et à la suite d’un appel de proposition, c’est la firme Georges-Coulombe, située dans le Vieux-Port, qui a acquis l’immeuble pour en faire un projet à vocation culturelle qui pourrait profiter aux résidents de l’arrondissement.

Le projet de transformation de l’édifice Rodier, ce bâtiment patrimonial en plein cœur du Quartier de l’Innovation dans Griffintown, se concrétise. Les plans du futur espace culturel de la société immobilière Georges-Coulombe, qui a acquis l’édifice de la Ville de Montréal au printemps, ont été approuvés par le conseil d’arrondissement du Sud-Ouest.

L’aménagement d’espaces à bureaux aux étages, d’une galerie d’art et d’un restaurant au rez-de-chaussée figurent dans les plans dessinés par la firme montréalaise d’architectes Provencher-Roy et l’architecte Gérard Dion. Une terrasse donnant sur la mezzanine de la partie ouest, au 4e étage, est également envisagée.

«Les bureaux seront occupés par des organismes liés au domaine culturel et de l’innovation, ce qui cadre parfaitement avec le secteur, puisque c’est dans le Quartier de l’Innovation», explique Marie Otis, directrice de cabinet du maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais.

En effet, un consortium unissant la firme Georges-Coulombe, le Collège Dawson et le Cégep du Vieux-Montréal occupera les espaces de travail afin de mettre en place une organisation dédiée au développement entrepreneurial du secteur des industries créatives et culturelles de Montréal.

Construit en 1875 par Charles-Séraphin Rodier, il s’agit du premier édifice en structure de fonte à Montréal et il était primordial pour la Ville et la firme propriétaire de protéger son caractère architectural et historique.

Plusieurs travaux sont prévus, d’une valeur d’au moins 1,5 M$ sur trois ans, notamment le remplacement des fenêtres, la reconstruction de la façade donnant sur la rue Saint-Maurice et la restauration des colonnes de fonte sur la rue Notre-Dame.

Dans l’immédiat, l’entreprise Georges-Coulombe se concentre sur les travaux de sécurisation de l’immeuble centenaire, mais aucun échéancier n’est encore prévu.

Transaction immobilière
Laissé vacant depuis le départ du magasin Baron Sports, l’édifice Rodier avait été acquis par la Ville de Montréal en 2010 au coût de 1,6 M$. Mais l’arrondissement du Sud-Ouest s’était fermement opposé au projet initial de la ville-centre, qui consistait à amputer une partie du bâtiment pour en faire un passage d’autobus sur la rue Dalhousie.

«Il y aurait eu des milliers d’autobus qui seraient passés tout près des condos Lowney sur Ville, souligne Mme Otis. Et ce passage obligeait la destruction d’une partie de l’édifice, ce qu’on trouvait inacceptable».

La Ville a par la suite changé ses plans et à la suite d’un appel de proposition, c’est la firme Georges-Coulombe, située dans le Vieux-Port, qui a acquis l’immeuble pour en faire un projet à vocation culturelle qui pourrait profiter aux résidents de l’arrondissement.

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
il y a 12 minutes, ScarletCoral a dit :

J'espère qu'on reverra de grandes baies vitrées dans la pointe de l'édifice!

Je me demande même s'il y en a déjà eu, sauf peut-être au premier étage.

2034.jpg

Modifié par Normand Hamel
  • Confused 1
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Il y a 4 heures, Normand Hamel a dit :

Je me demande même s'il y en a déjà eu, sauf peut-être au premier étage.

2034.jpg

Tu ne sembles pas avoir remarqué que les fenêtres des étages supérieurs sont à moitié bouchées par des briques.

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