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Pointe-St-Charles comporte d'ailleurs 3 jardins citoyens acquis par la ville afin de les pérenniser, dont le magnifique jardin de la rue Sebastopol, situé à un jet de pierre du bâtiment 7. :goodvibes:

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7757,85167701&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=21481 [communiqué datant d'août 2013.]

Citation

Le premier terrain est situé sur la rue de Sébastopol, en front de la partie industrielle du site des anciens ateliers du CN, maintenant occupée par le centre d'entretien de l'AMT. Le deuxième est situé à l'intersection des rues Knox et Hibernia, en bordure du viaduc ferroviaire du CN.

La rue Island aussi dans les plans
La rue Island, entre le canal de Lachine et la rue Saint-Patrick, a aussi fait l'objet d'un aménagement de la part des citoyens. « Le jardin de la liberté est un cas différent puisqu'il s'agit d'une rue publique. Déjà, lors du Forum sur les abords du canal, mon administration avait clairement indiqué vouloir y aménager une sorte de woonerf donnant un accès direct au canal pour les piétons et les cyclistes. D'ici là, il nous faut tenir compte que cette portion de rue est le seul accès au lot qui apparaît au registre foncier comme un lot indépendant et que la loi nous interdit d'enclaver. D'ici quelques semaines, le tout sera réglé et le jardin deviendra lui aussi un parc », a conclu le maire Benoit Dorais.

 

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http://www.journaldemontreal.com/2017/12/04/montreal-cede-enfin-le-lot-5-aux-createurs-du-batiment-7-1

Montréal cède enfin le lot 5 aux créateurs du Bâtiment 7

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L'édifice à vocation communautaire Bâtiment 7 ouvrira ses portes en avril 2018. L'immeuble est situé sur les anciens terrains du Canadien National dans le quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal.

SARAH DAOUST-BRAUN
Lundi, 4 décembre 2017 22:37


Après cinq ans d’attente, la Ville de Montréal achètera finalement le lot 5 dans Pointe-Saint-Charles pour le céder aux créateurs de l’immeuble recyclé et communautaire Bâtiment 7, qui ouvrira ses portes en avril 2018.

«C’est un engagement qu’on avait pris et on va le faire», a annoncé lundi le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest Benoit Dorais, qui avait promis de poser ce geste en campagne électorale.

C’est une victoire et la fin de la bataille du Collectif 7 à Nous, qui craignait que le terrain de 12 500 pieds carrés soit utilisé pour construire des condos.

Le lot, adjacent au Bâtiment 7 et situé sur les anciens terrains du Canadien National, sera dédié à un projet d’agriculture urbaine et de fermette.

Le Bâtiment 7, un édifice désaffecté qui accueillera au printemps 13 projets communautaires, dont un café, une microbrasserie et des ateliers d’artistes, a réussi à recueillir 4 millions $ pour la réalisation de sa première phase.

Le gouvernement du Québec a d’ailleurs annoncé mardi un investissement de près de 900 000 $, provenant entre autres de RECYC-QUÉBEC et du Programme d'immobilisation en entrepreneuriat collectif, pour permettre à l’immeuble d’ouvrir ses portes.

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J'ai trouvé un autre article qui décrit un peu plus les projets :

http://journalmetro.com/local/sud-ouest/actualites/1277645/objectif-atteint-pour-le-batiment-7/

Objectif atteint pour le Bâtiment 7
 Par Justine Gravel

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Le Bâtiment 7, d'une superficie totale de 8350 m2, se divise en trois pôles.

 

La première phase du projet de recyclage du Bâtiment 7, cet ancien édifice du Canadien National situé à Pointe-Saint-Charles, se concrétise. Le Collectif 7 à nous a réussi à toucher les 4 M$ nécessaires à la mise sur pied des 13 projets communautaires qui ouvriront leurs portes dès le printemps.

Les 900 000$ d’investissement du gouvernement provincial, annoncé lundi matin par la ministre de l’Économie, Dominique Anglade, et la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, mettent un terme à la campagne de financement débutée en avril par le collectif en charge du projet. Le reste du montant provient principalement de la Ville de Montréal, de l’arrondissement, de PME MTL Grand Sud-Ouest et d’acteurs privés.

La majorité des 4 M$ est destinée à la rénovation du bâtiment construit entre 1925 et 1950 et à la conservation de sa valeur patrimoniale. «Le reste servira à payer les honoraires d’architecte, aménager l’espace et l’équiper», précise Caroline Monast-Landriault, chargée des communications et de la mobilisation au Collectif 7 à nous.

Selon elle, l’équipe pourrait accéder à l’intérieur du bâtiment dès Noël, afin de débuter l’aménagement des locaux.

Projets
Surnommée le pôle des pratiques, la première phase vise à satisfaire les besoins de base. Elle sera aménagée sur deux étages, à l’avant du bâtiment face à la rue Le Ber, et comprendra notamment un volet alimentaire.

Les résidents de Pointe-Saint-Charles pourront s’alimenter à faible coût à l’épicerie autogérée Le Détour. «Une rencontre est prévue le 10 décembre avec eux pour déterminer ce qu’ils souhaitent retrouver sur les tablettes», mentionne Mme Monast-Landriault.

La brasserie artisanale Les Sans-Taverne offrira des lunchs sur l’heure du midi pour les travailleurs du coin qui n’ont pas d’endroit où manger à proximité. Nachos, popcorn et olives figurent entre autres sur le menu, pour accompagner la fameuse bière brassée sur place.

«Le permis de brasserie artisanale permet d’y aller en famille, souligne la chargée de communications. Nous voulions une ambiance conviviale où les travailleurs pourront s’arrêter en fin de journée sans faire garder leurs enfants».

L’école d’art de Pointe-Saint-Charles, présentement installée sur la rue d’Hibernia, déménagera au Bâtiment 7 pour offrir des leçons de peinture, de dessin et de sculpture à prix modique pour tous les âges et tous les niveaux.

Les citoyens pourront aussi apprendre à maîtriser le travail du métal grâce à des formations organisées par l’atelier La Coulée. Un espace de 1115 m2 sera aussi dédié à divers ateliers collaboratifs, donnés par des résidents de Pointe-Saint-Charles experts dans différents domaines. Les outils seront à la disposition de ceux qui désirent mener à terme leurs propres projets.

Les adolescents ne seront pas laissés en reste puisqu’une coopérative dirigée par des jeunes et pour des jeunes donnera accès à une arcade, un casse-croûte et une salle commune.

Un volet agriculture urbaine est aussi prévu pour le terrain adjacent au bâtiment, le lot 5. Selon le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, l’espace sera acheté par la Ville de Montréal et cédé au Collectif 7 à nous prochainement.

L’échéancier pour les deux autres phases, le pôle santé-famille et le pôle alimentaire, reste à déterminer.

 

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C'est un véritable laboratoire social que l'on met en place dans ce secteur et il sera vraiment intéressant de le voir évoluer avec le temps. Un bel exemple de prise en main de la communauté locale, qui choisit de répondre en priorité aux divers besoins de sa population riveraine. Ce faisant elle créera toutes sortes d'opportunités en économie sociale dans une foule de domaines, qui s'adresseront à toutes les couches de la société. 

Je me demande d'ailleurs à quel point on pourrait comparer ce projet à celui des usines Angus, bien que ce dernier ait un volet résidentiel important et une base d'affaires plus standard?

 

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Au sujet de l'épicerie communautaire :

52 000$ pour un projet d’épicerie locale

Journal Métro
Lisa Lasselin

Un jeune étudiant en droit vient de recevoir un bon coup de pouce pour son projet d’épicerie communautaire, Le Détour, qui ouvrira en avril à Pointe-Saint-Charles. Gabriel Sévigny-Ferland a reçu deux bourses totalisant 52 000$.

Voilà 10 ans maintenant qu’il est impliqué avec une centaine de bénévoles dans le projet du bâtiment numéro 7, un édifice construit par le Canadien National (CN) vers 1924, maintenant propriété du Collectif 7 à nous.

«Les porteurs du projet habitons tous dans le sud du quartier. C’est un véritable désert alimentaire. On n’a pas accès à une épicerie. Je n’ai pas de voiture et chaque fois que je dois aller faire les courses, c’est fort pénible», confie Gabriel Sévigny-Ferland.

C’est à partir de ce constat qu’il a l’idée, avec ses 24 autres collaborateurs, de faire renaître le commerce proximité disparu depuis la désindustrialisation des années 1960. Afin de réunir la population défavorisée et la plus aisée qui émerge depuis quelques années, l’étudiant et son équipe a développé un concept surtout bio et fait de produits locaux, à des prix abordables.

La force de Pointe-Saint-Charles réside surtout dans la grande facilité de mobilisation selon M. Sévigny-Ferland. Il a pu compter sur de nombreux groupes du quartier pour la diffusion de l’information, ainsi que sur une publicité affichée sur les poteaux.

À contre-courant
Alors que Gabriel Sévigny-Ferland voit son avenir dans le droit municipal, il est déjà en pourparlers avec ses professeurs de l’UQAM afin d’intégrer des projets relatifs aux structures collectives dans sa future maîtrise en droit.

«J’ai besoin de créer des projets qui vont à contre-courant et de trouver des solutions à des problèmes très concrets. Pour le projet de l’épicerie, je m’occupe de la recherche de financement. J’aime me dire qu’on est en train de faire quelque chose de différent, et peut-être créer de nouveaux modèles qui s’exporteront ailleurs», nous livre-t-il.

C’est pour ce projet que M. Sévigny-Ferland a récemment reçu deux bourses, la première de Coopsco Desjardins #Ça fait changement, où il a reçu une subvention personnelle de 1000$ et une autre du même montant pour son projet d’épicerie. Il a aussi gagné une deuxième bourse du fonds communautaire offert par le groupe d’assurance AVIVA de 50 000$, qui sera aussi reversée à son projet.

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Je lève mon chapeau à ces courageuses personnes, souvent engagées généreusement pendant plusieurs années, dans le but de faire aboutir des projets sociaux qui s'adressent à toute la communauté. Leurs actions exemplaires méritent non seulement toute la reconnaissance, mais aussi l'appui des autorités autant sur le plan financier que logistique. Ces gens ont compris qu'en sollicitant le concours de la population, ils décuplaient leur pouvoir en mettant tout le monde dans le coup.

Leurs gestes civiques démontrent en même temps que par des actions concertées, ont peut faire bouger les choses au bénéfice de la majorité. J'ose espérer que ce genre d'initiative se répandra un peu partout en ville, là où les besoins sont grands et les investissements insuffisants pour y palier.

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  • 1 mois plus tard...
 
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Une première ruelle bleue-verte dans Pointe-Saint-Charles

 

15-611-photomontage-mhm-2.jpg?w=618&h=40 (Photo: Gracieuseté) La ruelle Le Ber de 900 m2 sera entièrement transformée dans les trois prochaines années pour accueillir le projet-pilote Ruelles bleues-vertes.

L’artère longeant le Bâtiment 7 dans Pointe-Saint-Charles sera transformé d’ici trois ans en ruelle bleue-verte, une première sur le territoire montréalais. Il s’agit d’un système novateur qui consiste à détourner les eaux pluviales des égouts afin de diminuer le déversement des eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent.

L’idée principale du projet-pilote Ruelles bleues-vertes est de débrancher les drains des toitures afin de diriger l’eau de pluie vers un système de drainage aménagé dans la ruelle Le Ber. Concrètement, cette méthode permettrait de détourner des égouts municipaux une quantité d’eau équivalente à 2,5 piscines olympiques par an, qui serait par la suite utilisée à des fins plus écologiques.

«Tout reste à concevoir avec les citoyens, mais nous prévoyons filtrer l’eau ou l’utiliser pour arroser les plantes ou pour nettoyer, par exemple. Bref, tout ce qu’on fait déjà avec de l’eau potable, mais qu’on ne devrait pas faire», souligne Pascale Rouillée, directrice de l’aménagement chez Vinci Consultants, l’entreprise de Pointe-Saint-Charles porteuse du projet.

Le Collectif 7 à nous, la Société d’habitation populaire de l’est de Montréal (SHAPEM) et le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) encadrent aussi le projet. Ensemble, ils forment l’Alliance Ruelles bleues-vertes.

Espace vert
Non seulement le projet aura un effet bénéfique sur l’environnement selon Mme Rouillée, mais il améliorera l’espace de vie des résidents. «Ce sera des aménagements verts permanents, ce qui aidera à contrer les îlots de chaleur», mentionne-t-elle. Près de 7500 végétaux seront plantés dans la ruelle qui sera faite de pavé alvéolé et bordée de rigoles végétalisées et d’un ruisseau.

Des ateliers de plantation seront aussi organisés ponctuellement. «L’idée est d’impliquer les citoyens dans le projet», ajoute Mme Rouillée.

C’est d’ailleurs pour l’engouement des résidents et des organismes communautaires du coin que les membres de Vinci Consultants ont souhaité entreprendre le projet à Pointe-Saint-Charles.

Dans les prochains mois, l’équipe se consacrera à une étude de faisabilité puis organisera des ateliers de sensibilisations avec les résidents du quartier. Puis, s’en suivra la conception des plans et des consultations publiques pour les bonifier. Les aménagements permanents sont prévus pour 2019.

Historique
Le projet, présenté jeudi lors du colloque La viabilité économique de nos collectivités par l’aménagement durable du territoire, a commencé en 2008, alors que la firme avait été mandatée par le Service de l’eau de la Ville de Montréal.

Leur objectif était de déterminer si le fait de détourner l’eau pluviale du système de canalisation municipal aiderait à régler les problèmes de surverses.
«Les résultats obtenus étaient prometteurs. Toutefois, on ne savait pas quoi faire de toute l’eau qu’on récolterait», se souvient Mme Rouillée.

Suivant le regain de popularité pour les ruelles vertes à Montréal, l’équipe a donc eu l’idée de combiner les deux projets pour n’en faire qu’un seul.

Vinci Consultants a commencé à chercher des sites potentiels pour accueillir le projet-pilote et des organismes qui voudraient se joindre à sa mise en œuvre.

La ruelle entre le Bâtiment 7 et le futur projet immobilier convenait parfaitement en raison de la grande surface des toits et l’intérêt exprimé par les membres du Collectif 7 à nous. Le Sud-Ouest est l’un des deux arrondissements participants, avec Hochelaga-Maisonneuve.

 

 

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  • 1 mois plus tard...

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1086859/batiment-7-reve-fou-autogestion-pointe-saint-charles

Le bâtiment 7, le rêve fou de l’autogestion à Pointe-Saint-Charles

Publié le vendredi 2 mars 2018 à 16 h 49Mis à jour aujourd'hui à 5 h 17

 

Un centre autogéré par des groupes communautaires ouvrira ses portes aux citoyens du quartier de Pointe-Saint-Charles dans le sud-ouest de Montréal dans deux mois. Visite des lieux et rencontres avec des artisans.

Un texte de Frank Desoer, de Désautels le dimanche

Cet édifice de 90 000 pieds carrés offrira des services divers à une population largement défavorisée. Une centaine de citoyens de Pointe-Saint-Charles ont d’ailleurs vécu un grand moment d’émotion, il y a une semaine, alors qu’ils mettaient les pieds pour la première fois dans le bâtiment 7.

L’immense espace abritait autrefois les ateliers ferroviaires du CN. On y retrouvera dorénavant un pôle alimentaire, une microbrasserie, des ateliers de menuiserie et de mécanique, un centre de divertissement pour les jeunes et éventuellement un centre de la petite enfance de 80 places. Des services dispensés par des organismes sans but lucratif que les citoyens de ce quartier très modeste réclamaient depuis des lustres.

La réalisation de ce projet n’est pas une mince victoire pour les militants des groupes communautaires et libertaires qui s’étaient opposés, il y a 12 ans, au déménagement du Casino de Montréal sur le même site et à l’aménagement d’un grand centre de foire international, promu conjointement par Loto-Québec et le Cirque du Soleil.

L’échec de ce projet, à la suite de la mobilisation populaire et de la publication d’un rapport négatif de la Direction de la santé publique de Montréal, a symbolisé pour certains l’immobilisme de la société québécoise. On y voyait une autre illustration de la grande difficulté chez nous à promouvoir de grands projets sans provoquer automatiquement de levée de boucliers de la part des médias et des groupes de pression.

À l’époque, le président-directeur général du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, avait déploré l’absence de volonté collective au Québec. « Je pense que ça commence à être [...] une marque de commerce de notre société », avait-il déclaré.

Le bâtiment 7, une fabrique d’autonomie collective

Une illustration montre des gens qui achètent des fruits et légumes
À l'intérieur du marché public du bâtiment 7 Photo : Poddubiuk architecte

À la suite de l’abandon du projet de casino au bassin Peel, les groupes populaires ont décidé d’aller de l’avant avec leur propre projet.

Fidèles à une longue tradition locale, ils ont lutté pendant 10 ans pour acquérir l’un des anciens bâtiments du Canadien National (CN) afin d’y ériger un centre multiservice. Après des négociations ardues, le groupe Mach, propriétaire du site, a accepté de décontaminer les terrains environnants et de céder gratuitement le bâtiment 7, largement décrépi, aux citoyens de la communauté.

La première phase de développement de 20 000 pieds carrés a nécessité des fonds de 4 millions de dollars fournis aux deux tiers par le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal. Le reste de la somme est provenu de la communauté.

Cette première phase accueillera sous peu des ateliers d’art, de menuiserie et de mécanique. On y aménagera aussi l’épicerie Le Détour, gérée par des bénévoles, qui offrira à prix modiques des aliments de base, de même que des fruits et des légumes frais. Il s’agit d’un service vital dans un quartier comme celui de Pointe-Saint-Charles, considéré généralement comme un « désert alimentaire ».

Le bâtiment 7, communément appelé B7, est un complexe autogéré par le Collectif « 7 à Nous », formé de groupes communautaires et libertaires.

À travers le bâtiment 7, on essaie de réinventer la société. Une société qui refuse la hiérarchie et la domination […] pour se réapproprier notre façon de pouvoir décider.

Marcel Sévigny, membre du Collectif « 7 à Nous » et militant libertaire

Beaucoup de travail a été accompli jusqu’ici par les citoyens de Pointe-Saint-Charles pour réaliser un projet que d’aucuns peuvent juger utopique.

La partie est cependant loin d’être gagnée pour autant. Le développement des phases ultérieures du B7 (70 000 pieds carrés) nécessitera une dizaine de millions de dollars supplémentaires. Il faudra, en outre, assurer d’ici là la viabilité du complexe et des services existants.

La réussite ou l’échec de ce projet aura certainement valeur de symbole. Malgré l’ampleur du défi, Lise Ferland, de la Table de concertation Action Gardien demeure confiante en l’avenir.

« Même si ça allait à contre-courant, on a été capable jusqu’ici de démontrer que les idées qu’on mettait de l’avant avaient un sens et qu’on pouvait les réaliser […], avance-t-elle. Je ne vois pas pourquoi on ne trouverait pas de solutions à l’avenir. »

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En guise de complémentà l'article de @ScarletCoral, voici un aperçu de l'implication politique et communautaire et de la vision de Marcel Sévigny, ancien conseiller municipal de Pointe-St-Charles au sein du RCM, 1986-94:

archive.lapointelibertaire.org/node/1144

Autrement, afin d'assurer le succès de la phase 1 de 20 000 pi2 du B7, je crois qu'il importe d'améliorer les accès de ce secteur tristement enclavé de 3 côtés par: les voies de triage du CN, de Via puis du RTM / REM puis les stationnements des employéEs, ainsi que l'usine Owens Illinois:

  • sentier multifonctionnel piétonNEs-cyclistes dans le parc Le Ber (entre les terrains de balle molle et de footbal) et se prolongeant en "ruelle bleue-verte" vers le nord ("est" montréalais), puis en piste cyclable vers Wellington le long de la rue du parc Marguerite-Bourgeoys;
  • passerelle piétonNEs-cyclistes entre le sud du parc Marguerite-Bourgeoys et le prolongement du boul. Gaétan-Laberge vers le centre-ville, afin d'offrir un axe alternatif entre le canal Lachine et l'Île-des-Soeurs puis la Rive-Sud;
  • passage piétonNEs-cyclistes sous les voies ferrées CN-Via dans l'axe Island-Bourgeoys...
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La crainte que j'ai face à ce projet rafraîchissant est qu'il est situé dans un secteur enclavé d'un district lui-même passablement enclavé, ne comportant que 13 831 habitantEs, dont une grande partie est économiquement défavorisée.

Je crois qu'afin d'en assurer la.survie il faille s'assurer d'y attrer les populations des quartiers et arrondissements voisins, via des événements d'envergure inter-arrondissement et de battage médiatique, tout comme en rendant l'expérience d'accéder au site attrayante. (Voir propositions pour désenclaver le secteur en commentaire ci-dessus.)

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