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Les Tours Saint-Martin - 14, 14 étages (2021)


ToxiK

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  • 1 mois plus tard...

La population lavaloise a fermé les yeux sur l'administration Vaillancourt pendant presque 3 décennies, prouvant que la chose municipale ne l'intéressait pas. C'est dans l'opacité que la gestion se faisait et que le maire était réélu sur des promesses de baisses de comptes de taxes. Une fois les élections terminées, on retournait aux magouilles jusqu'au prochain scrutin. Pas de journalistes à l'hôtel de ville, pas d'opposition non plus ou si peu pour les apparences et pas d'informations à diffuser sur les dossiers importants.

On regardait les chantiers pousser ça et là sans jamais savoir ce qui sortirait vraiment de terre, puisque c'était presque secret d'état. Alors tenu à l'écart du développement de leur propre ville, on ne s'étonnera pas que les résidents de Laval soient devenus si peu exigeants en matière d'esthétisme urbain. Il est vrai que la mentalité banlieusarde est déjà nettement plus individualiste que celle de la ville centre. 

Malheureusement ce n'est pas près de changer, à part dans certains rares secteurs, comme on peut le constater avec l'indifférence manifeste vis à vis des projets de construction actuels. Comme on dit ce qui distingue le mieux le lavalois type c'est l'expression: tes bébelles pis dans ta cour.

 

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Il y a 10 heures, acpnc a dit :

La population lavaloise a fermé les yeux sur l'administration Vaillancourt pendant presque 3 décennies, prouvant que la chose municipale ne l'intéressait pas. C'est dans l'opacité que la gestion se faisait et que le maire était réélu sur des promesses de baisses de comptes de taxes. Une fois les élections terminées, on retournait aux magouilles jusqu'au prochain scrutin. Pas de journalistes à l'hôtel de ville, pas d'opposition non plus ou si peu pour les apparences et pas d'informations à diffuser sur les dossiers importants.

On regardait les chantiers pousser ça et là sans jamais savoir ce qui sortirait vraiment de terre, puisque c'était presque secret d'état. Alors tenu à l'écart du développement de leur propre ville, on ne s'étonnera pas que les résidents de Laval soient devenus si peu exigeants en matière d'esthétisme urbain. Il est vrai que la mentalité banlieusarde est déjà nettement plus individualiste que celle de la ville centre. 

Malheureusement ce n'est pas près de changer, à part dans certains rares secteurs, comme on peut le constater avec l'indifférence manifeste vis à vis des projets de construction actuels. Comme on dit ce qui distingue le mieux le lavalois type c'est l'expression: tes bébelles pis dans ta cour.

 

Attaque gratuite!

Combien de projets sans intérêt y a-t-il à Montréal?  Je crois avoir lu une ou deux fois sur mtlrub des commentaires négatifs contre les Jardins Windsor...  Et contre combien d'autres projets?  Pourtant Vaillancourt n'était pas maire de Montréal.  Est-ce que Montréal serait aussi individualiste qu'une méchante banlieue?

Tu n'aimes pas la mentalité "tes bébelles pis dans ta cour".  C'est défendable.  Cependant, ce n'est pas la cause de la faible qualité architecturale de projets immobiliers.  Et je voudrait aussi noter que lorsqu'il y a de l'opposition contre des projets à Montréal, ce n'est jamais à cause de d'architecture, mais c'est surtout à cause de leur hauteur ou parce qu'on veut des logements sociaux (mais pas trop proche, par exemple...).

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@ ToxiK, il y a une différence entre une attaque et un constat. J'ai habité moi-même assez longtemps en banlieue juste au nord de Laval pour connaitre cette mentalité, la moitié de ma famille habitait Laval même et de nombreux ami(e)s. J'ai été témoin de cette indifférence et de ce manque d'intérêt qui a permis à Vaillancourt d'abuser largement du système, sachant que la population laissait faire.

Ce désintérêt n'est pas disparu par enchantement après le départ du maire. On constate encore une majorité de projets des plus banals s'élever dans le ciel lavalois. Jamais une critique, jamais un commentaire, jamais d'opposition, aucun journaliste pour relever un problème, une situation particulière, comme on voyait à Terrebonne notamment.

Indirectement je peux comprendre, Laval a toujours été un amalgame de petites villes qui n'ont jamais vraiment été réunies autrement que sur papier. Sans centre-ville original qui aurait pu créer un authentique sentiment d'appartenance, ses énergies demeurant d'ailleurs encore en grande partie dispersées sur son immense territoire.

De nouveaux pôles apparaissent autour des stations de métro, mais on est encore loin d'autre chose qu'une ville dortoir qui se distingue encore principalement par ses centres commerciaux.

 

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Il y a 1 heure, Rocco a dit :

Laval est synonyme de banalité. Quand on regarde dans le dictionnaire le mot banal, on y voit la mention: Ex: ville de Laval.

On y voit aussi la mention:

Ex: commentaires de Rocco.

À moins que ce ne soit à côté de la définition de chialage...

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Il y a 6 heures, acpnc a dit :

@ ToxiK, il y a une différence entre une attaque et un constat. J'ai habité moi-même assez longtemps en banlieue juste au nord de Laval pour connaitre cette mentalité, la moitié de ma famille habitait Laval même et de nombreux ami(e)s. J'ai été témoin de cette indifférence et de ce manque d'intérêt qui a permis à Vaillancourt d'abuser largement du système, sachant que la population laissait faire.

Ce désintérêt n'est pas disparu par enchantement après le départ du maire. On constate encore une majorité de projets des plus banals s'élever dans le ciel lavalois. Jamais une critique, jamais un commentaire, jamais d'opposition, aucun journaliste pour relever un problème, une situation particulière, comme on voyait à Terrebonne notamment.

Indirectement je peux comprendre, Laval a toujours été un amalgame de petites villes qui n'ont jamais vraiment été réunies autrement que sur papier. Sans centre-ville original qui aurait pu créer un authentique sentiment d'appartenance, ses énergies demeurant d'ailleurs encore en grande partie dispersées sur son immense territoire.

De nouveaux pôles apparaissent autour des stations de métro, mais on est encore loin d'autre chose qu'une ville dortoir qui se distingue encore principalement par ses centres commerciaux.

 

Des projets ont été bloqués, pas pour une question d'architecture, mais bien pour des questions de hauteur et de densité (Marina Commodore et d'autres projets dans le même secteur).  Ce que je dis c'est que ce sont les mêmes plaintes que l'on retrouve à Montréal et à Laval.  La grande ville à l'esprit si ouvert et la méchante banlieue individualiste et corrompue se plaignent de la hauteur des projets et de l'ajout d'un trop grand nombre d'habitants dans le quartier, mais pas de la banalité de l'architecture.  En fait, n'est pas dans le quartier Angus que les citoyens se plaignaient qu'il y aurait trop de logements sociaux dans un projet.  Nous n'avons pas encore eu ce genre de plaintes à Laval à ce que je sache (ce n'est malheureusement qu'une question de temps). 

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