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Immobilier: une taxe pour les acheteurs étrangers à Montréal?


acpnc

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Il n'y a pas que la demande qui affecte la trajectoire des prix de l'immobilier.  Oublie-t-on qu'il y a aussi une question d'offre?

Or, du côté de l'offre, un facteur déterminant est l'abondance relative (ou à l'inverse la pénurie) de lots à bâtir.  On parle  essentiellement des terrains au centre-ville, et secondairement des terrains situés à proximité d'un moyen de transport efficace pour s'y rendre.  Vu sous cet angle, il est facile de comprendre le niveau très élevé des prix à Vancouver ou à Toronto.  A Montréal, il reste sensiblement plus de terrains vacants ou sous-utilisés.  Il serait intéressant de disposer d'une étude spécifiquement adaptée aux circonstances montréalaises,  portant sur  les effets qu'aurait une accélération de la demande sur les prix.  On ne peut certainement pas «calquer» des conclusions qui s'appliquent à Vancouver/Toronto.

Une autre dimension doit aussi être examinée, du côté de la «demande»:  l'intensité de celle-ci n'est pas nécessairement «uniforme» dans tous les secteurs géographiques de la ville.  Par conséquent, on ne doit pas imprudemment conclure qu'une hausse de la demande (et des prix) au centre-ville s'applique également ailleurs.  A Montréal, il y a aussi manifestement une «prime» pour un site sur l'Île (par opposition à la «banlieue»).  Cette prime a pour conséquence d'y rendre le logement inabordable pour de nombreux ménages.  Pour ceux dont cela constitue la principale préoccupation, je pense qu'ils devraient tourner leur attention sur d'autres causes que celles attribuées à l'engouement présumé des «étrangers» pour l'habitation montréalaise.  --En clair: taxer les achats faits par des étrangers ne réglerait pas le problème.

 

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il y a 4 minutes, Né entre les rapides a dit :

Il n'y a pas que la demande qui affecte la trajectoire des prix de l'immobilier.  Oublie-t-on qu'il y a aussi une question d'offre?

Or, du côté de l'offre, un facteur déterminant est l'abondance relative (ou à l'inverse la pénurie) de lots à bâtir.  On parle  essentiellement des terrains au centre-ville, et secondairement des terrains situés à proximité d'un moyen de transport efficace pour s'y rendre.  Vu sous cet angle, il est facile de comprendre le niveau très élevé des prix à Vancouver ou à Toronto.  A Montréal, il reste sensiblement plus de terrains vacants ou sous-utilisés.  Il serait intéressant de disposer d'une étude spécifiquement adaptée aux circonstances montréalaises,  portant sur  les effets qu'aurait une accélération de la demande sur les prix.  On ne peut certainement pas «calquer» des conclusions qui s'appliquent à Vancouver/Toronto.

Une autre dimension doit aussi être examinée, du côté de la «demande»:  l'intensité de celle-ci n'est pas nécessairement «uniforme» dans tous les secteurs géographiques de la ville.  Par conséquent, on ne doit pas imprudemment conclure qu'une hausse de la demande (et des prix) au centre-ville s'applique également ailleurs.  A Montréal, il y a aussi manifestement une «prime» pour un site sur l'Île (par opposition à la «banlieue»).  Cette prime a pour conséquence d'y rendre le logement inabordable pour de nombreux ménages.  Pour ceux dont cela constitue la principale préoccupation, je pense qu'ils devraient tourner leur attention sur d'autres causes que celles attribuées à l'engouement présumé des «étrangers» pour l'habitation montréalaise.  --En clair: taxer les achats faits par des étrangers ne réglerait pas le problème.

 

Merci

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il y a 31 minutes, vivreenrégion a dit :

Montréal a eu besoin de se reconstruire. Les bons endroits avec haut potentiel se font de plus en plus rares. L'île de Montréal n'a pas les mêmes priorités que ses banlieues.

Ça pourrait devenir intéressant si tu élaborais un peu.  En attendant, voici quelques  brefs commentaires, point par point:

1) (M a eu besoin de se reconstruire).  Ce processus n'est jamais terminé.

2) (Bons endroits plus rares).  Ce n'est pas une donnée fixe.  Par exemple,  les abords du canal Lachine ne l'étaient pas; l'inversion de la courbe du CP ouvrirait de nouvelles perspectives, etc.

3) (Île de M pas les mêmes priorités que banlieues).  C'est un vaste sujet.  Le centre-ville est incontestablement unique; par voie de conséquence, les quartiers limitrophes aussi.  Par contre, les extrémités de l'Île ne se différencient guère des banlieues.  Tous (ville et banlieues) ont en commun le défi de requalifier des usages devenus désuets, sur des superficies considérables.  L'accroissement de la part du TEC dans les déplacements est un objectif largement partagé. Le vieillissement de la population touche au moins autant sinon davantage certaines banlieues.  L'intégration des nouveaux arrivants n'est pas l'apanage exclusif de la ville-centre etc.

x) Pour revenir au coeur du sujet en titre: la question de la «hausse des propriétaires étrangers à Montréal» doit être départagée entre a) les investisseurs non-résidents, et b) les nouveaux arrivants qui cherchent comme tout le monde à se loger (se mettre un toit sur la tête).  Il est vraisemblable que la préoccupation à l'origine de ce fil porte sur la première catégorie, et que leur lieu de prédilection est le centre-ville et d'autres secteurs apparentés, comme l'île des Soeurs, Westmount, VMR...

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  • 3 mois plus tard...

Pas de taxe pour les acheteurs étrangers
Le budget comprend une vaste étude sur l’achat de propriétés immobilières par des étrangers au Québec. Avec 2,9 % des parts de marché sur l’île de Montréal, le ministère des Finances conclut que le marché est stable.

Alors dans l’opposition, Valérie Plante avait réclamé l’an dernier que Montréal demande à Québec le pouvoir «d’imposer une taxe aux acheteurs étrangers sur les achats immobiliers résidentiels». Elle avait mentionné le montant de 15%, se basant sur les modèles de Vancouver et de Toronto.

«Quand il était question d’une taxe, ce n’était pas pour l’imposer, mais pour demander à Québec le pouvoir d’agir, parce qu’on sait que ça peut bouger rapidement», a tenu à nuancer la mairesse mardi.

Elle a ajouté qu’elle était prête à aller «aux barricades» pour aller chercher ce pouvoir, «si nécessaire». «Le gouvernement du Québec est très au courant de ma préoccupation, a-t-elle pesé. On est en pourparlers pour savoir qu’elle serait la meilleure façon de fonctionner, parce que même à Toronto, il y a différents types de taxes.»

http://journalmetro.com/actualites/montreal/1479691/budget-valerie-plante-satisfaite-des-investissements-en-transport/

  • Thanks 1
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  • 3 semaines plus tard...

Condoville: What is the real estate boom doing to downtown Montreal?

Units in high-rise condos are a hot commodity, but critics worry they will hurt the city's vitality

 

Citation

The Projet Montréal administration is expected to draw up a new master plan this year, which will guide zoning and development decisions.

http://www.cbc.ca/news/canada/montreal/montreal-real-estate-boom-1.4620293

  • Confused 1
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