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Stade Olympique et site adjacent - Discussion générale


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Toit du stade : « On n’a pas les moyens de se tromper une 3e fois »

Publié le vendredi 10 novembre 2017

  Match des Expos en 1991 avec l'ouverture du toit du Stade Match des Expos en 1991 avec l'ouverture du toit du Stade   Photo : CP Picture Archive/Ryan Remiorz

La conception et la construction du nouveau toit du stade olympique de Montréal prendront six ans. Le président de la Régie des infrastructures olympiques (RIO), Michel Labrecque, assure que les erreurs du passé ne seront pas répétées.

On a appris des deux premières fois. On n’a pas les moyens de se tromper une troisième fois.

Michel Labrecque

Dans les 18 prochains mois, la RIO ira en appel d’offres après avoir défini les critères de la toile, qui devra notamment être en fibre de verre et être souple en plus de respecter la forme du stade. Le gouvernement du Québec a mis en réserve une enveloppe budgétaire oscillant entre 200 et 250 M$ pour le futur toit.

Michel Labrecque soutient que la RIO cherche un toit démontable, plutôt que rétractable, mais ne choisira pas un concept au détriment de la sécurité et de la pérennité de la structure.

Si ça augmente le risque au point où on n’obtiendra pas un niveau de confiance suffisant d’une toiture qui va durer 50 ans, qu’on a pas une épée de Damoclès au-dessus de la tête, on va oublier ça. Si le risque est trop élevé, on ne pensera même pas à la démonter.

Michel Labrecque

Il soutient que de nombreuses études ont été réalisées. De plus, la RIO exigera des essais en laboratoire.

« Dans les 63 sections [de la toile actuelle], il y en a qui ont été mal fabriquées ou pliées, ce qui a causé des ruptures de lignes. C’est pour ça qu’on a eu 8000 trous. [Là], on a pris toute une série d’analyses et de précautions avec les firmes externes et les hauts fonctionnaires pour se dire quels processus et contrôles de qualité [on souhaite] », poursuit le président de la RIO.

Michel Labrecque cite, en exemple, que le concept retenu sera testé, notamment, pour assurer une évacuation adéquate de la neige.

« Un des problèmes qu’on a avec la toile actuelle, c’est qu’on a des vallées entre les triangles, et la neige s’y accumule. »

125 M$?

François Delaney, un concepteur qui travaille sur des prototypes de toits pour le stade depuis 21 ans, croit que la réserve de 200 à 250 M$ est trop élevée. En entrevue à Gravel le matin, il a soutenu détenir des soumissions se limitant à 125 M$.

Il affirme détenir cinq propositions de toit, dont deux souples (l’une rétractable et l’autre démontable).

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Entrevue avec Michel Labrecque. Très intéressant.

http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/entrevue/46346/remplacement-toit-stade-olympique-montreal

Il dit entre autres que la toiture actuelle est déjà considérée démontable (au coût de 6-8 millions la shot).

Donc faut pas s'attendre à ce que le nouveau toit soit démonté très souvent, même s'il va sûrement coûter moins cher à démonter. Ça serait juste pour des grands événements qui viennent aux 20-25 ans.

 

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1 hour ago, acpnc said:

Toit du stade : « On n’a pas les moyens de se tromper une 3e fois »

Publié le vendredi 10 novembre 2017

  Match des Expos en 1991 avec l'ouverture du toit du Stade Match des Expos en 1991 avec l'ouverture du toit du Stade   Photo : CP Picture Archive/Ryan Remiorz

La conception et la construction du nouveau toit du stade olympique de Montréal prendront six ans. Le président de la Régie des infrastructures olympiques (RIO), Michel Labrecque, assure que les erreurs du passé ne seront pas répétées.

On a appris des deux premières fois. On n’a pas les moyens de se tromper une troisième fois.

Michel Labrecque

Dans les 18 prochains mois, la RIO ira en appel d’offres après avoir défini les critères de la toile, qui devra notamment être en fibre de verre et être souple en plus de respecter la forme du stade. Le gouvernement du Québec a mis en réserve une enveloppe budgétaire oscillant entre 200 et 250 M$ pour le futur toit.

Michel Labrecque soutient que la RIO cherche un toit démontable, plutôt que rétractable, mais ne choisira pas un concept au détriment de la sécurité et de la pérennité de la structure.

Si ça augmente le risque au point où on n’obtiendra pas un niveau de confiance suffisant d’une toiture qui va durer 50 ans, qu’on a pas une épée de Damoclès au-dessus de la tête, on va oublier ça. Si le risque est trop élevé, on ne pensera même pas à la démonter.

Michel Labrecque

Il soutient que de nombreuses études ont été réalisées. De plus, la RIO exigera des essais en laboratoire.

« Dans les 63 sections [de la toile actuelle], il y en a qui ont été mal fabriquées ou pliées, ce qui a causé des ruptures de lignes. C’est pour ça qu’on a eu 8000 trous. [Là], on a pris toute une série d’analyses et de précautions avec les firmes externes et les hauts fonctionnaires pour se dire quels processus et contrôles de qualité [on souhaite] », poursuit le président de la RIO.

Michel Labrecque cite, en exemple, que le concept retenu sera testé, notamment, pour assurer une évacuation adéquate de la neige.

« Un des problèmes qu’on a avec la toile actuelle, c’est qu’on a des vallées entre les triangles, et la neige s’y accumule. »

125 M$?

François Delaney, un concepteur qui travaille sur des prototypes de toits pour le stade depuis 21 ans, croit que la réserve de 200 à 250 M$ est trop élevée. En entrevue à Gravel le matin, il a soutenu détenir des soumissions se limitant à 125 M$.

Il affirme détenir cinq propositions de toit, dont deux souples (l’une rétractable et l’autre démontable).

Est-ce que quelqu'un sais comment le RIO va gérer le stade de façon rentable? Combien d'événements auront lieu par année (en réalité)?

J'ai peur que nous embarquions dans une autre histoire de délais, de coûts dépassés et d'une drague géante sur notre argent public.

 

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Citation

Donc faut pas s'attendre à ce que le nouveau toit soit démonté très souvent, même s'il va sûrement coûter moins cher à démonter. Ça serait juste pour des grands événements qui viennent aux 20-25 ans.

lol . what ? une toile qui dure 50 ans, ouverte 1 fois au 20-25 ans.  on a la Coupe du Monde , 1 fois en 2026. autre chose au menu ?

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Pourquoi vous n'attendez pas qu'on en sache davantage avant de critiquer et supposer toutes sortes de rumeurs sans fondement? C'est un projet qu'on vient à peine de réanimer, de grâce laissez les choses suivre leur cours. 

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De mon côté, l’idée d’un toit fixe de style années ’70 me fait encore peur. Ce qui me fait peur aussi, c’est l’idée d’un toit démontable, j’aimerais savoir s’il existe des exemples dans le monde d’un tel type de toit, serait-ce une première?

Depuis le début, je suis un partisan du toit Delaney. Maintenant qu’il a travaillé sur quelques autres prototypes et qu’il compte bien être dans la course, je suis quand même rassuré. J’ai surtout très hâte de voir ce qu’il a à proposer!

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Le 10/11/2017 à 16:54, vivreenrégion a dit :

lol . what ? une toile qui dure 50 ans, ouverte 1 fois au 20-25 ans.  on a la Coupe du Monde , 1 fois en 2026. autre chose au menu ?

On pourrait accueillir la classique hivernale, les mondiaux d'athlétisme, des matchs de soccer amicaux de haut calibre, etc. Name it.

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il y a une heure, nephersir7 a dit :

Non. Le toit ne pourra pas être démonté en hiver.

Non. Pas assez rentable.

Tu as l'air assez catégorique sur les aléas d'un toit qui n'est pas encore choisit. Les matchs amicaux ne sont pas assez rentables? Ah ouais, un match avec Real Madrid, Man Utd, Barça ou autre, ça rapporte pas beaucoup selon toi? Tu peux en préparer quelques unes, et ça en vaut clairement la chandelle. 

Si la procédure d'ouverture du toit n'est pas assez facile, on peut oublier la Coupe du Monde... Pourquoi? Parce qu'il faut rénover plus que seulement le toit pour être considérer en tant que ville hôte. Alors voir qu'on va dépenser pour mettre le stade au goût du jour, mais qu'on ne l'utilisera pas par la suite pour rentabiliser l'investissement. C'est un non-sens. Soit on le modernise et on l'utilise, soit on met une toile de merde permanente et on continue à l'utiliser rarement. Dans les deux cas on rentre dans notre argent. Mais on ne peut pas essayer de faire quasiment rien en terme de rénovations et de croire pouvoir accueillir la Coupe du Monde. C'est juste impossible. Il faut rénover les tribunes, les galeries de presse, les stands de nourriture, voir l'allure générale du stade. On parle de plusieurs dizaines de millions de dollars, si ce n'est pas des centaines de millions pour le mettre aux normes de la FIFA.

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