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Cap Nature - Pierrefonds Ouest


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La mairesse n'a toujours pas rencontrer les promotteurs du projet (L’Équerre, Grilli, etc, tsé des vrais terroristes) pour discuter de la possibilité de dévellopement (qu'elle a elle même soulevé d'ailleurs) du secteur, et ce malgré les accords prélables avec la ville et les montants dépensés en prévision du projet. Avant de le faire (et sans consulter le maire de Pierrefonds) elle jette pratiquement le projet à l'eau avec son projet de non-boulevard. 

De la politique tranparente comme on l'aime. 


https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/episodes/411987/audio-fil-du-lundi-23-juillet-2018/4
 

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/532902/pierrefonds-ouest-les-promoteurs-de-cap-nature-s-impatientent

 

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Pierrefonds-Ouest: les promoteurs de Cap Nature s’impatientent

Jeanne Corriveau

21 juillet 2018

Tenus dans l’ignorance quant aux intentions de l’administration de Valérie Plante au sujet de Pierrefonds-Ouest, les promoteurs de Cap Nature réclament une rencontre avec la mairesse. L’incertitude plane sur le projet immobilier de plus de 5500 unités résidentielles depuis que Projet Montréal a promis de transformer le site en parc.

La semaine dernière, quand la mairesse Plante et le ministre responsable de la région de Montréal, Martin Coiteux, ont annoncé que le boulevard urbain prévu dans l’emprise de l’autoroute 440 ne verrait jamais le jour, les promoteurs de Cap Nature ont reçu la nouvelle comme une gifle. Sans lien routier, la réalisation de leur projet immobilier devient difficile, compte tenu des enjeux déjà existants de congestion automobile dans l’ouest de l’île. C’est une façon de tuer le projet, estiment-ils.

« Ce ne serait pas impossible de faire du développement, mais ça met en péril le projet ou ça peut le changer », soutient Marie-Pierre Durand, présidente des Immeubles L’Équerre, l’un des quatre propriétaires des terrains de Pierrefonds-Ouest. « On se demande comment la mairesse Plante, qui se dit transparente, a pu agir de cette façon-là, unilatéralement, sans consulter les élus de Pierrefonds-Roxboro et nous. »

Elle s’étonne aussi de l’annonce faite par le ministre Coiteux puisqu’en 2012, Pierre Moreau, alors ministre des Transports, avait signifié à l’ex-maire Gérald Tremblay l’importance d’un lien routier dans cet axe.

Le projet immobilier de Pierrefonds-Ouest a déjà fait couler beaucoup d’encre. Adjacent au parc de l’Anse-à-l’Orme, il prévoit la construction de 5500 logements sur d’anciennes terres agricoles d’une superficie de 183 hectares. Mme Durand rappelle que les propriétaires travaillent sur ce dossier depuis quatorze ans en collaboration avec la Ville. Montréal a multiplié les exigences au fil des ans et les promoteurs s’y sont pliés en plus de dépenser des centaines de milliers de dollars en plans et études, affirme-t-elle.

Président de Grilli Développement Inc., Jean-Pierre Grilli indique que les propriétaires ont consenti à céder l’équivalent de 25 % de leurs terrains à des fins de conservation pour porter à 180 hectares la superficie de boisés protégés. Le développement immobilier s’étendra sur 183 hectares dont 23 hectares en parcs.

S’il se réalise, Cap Nature comptera 30 % de logements sociaux et abordables ainsi que des écoles, des garderies et des espaces commerciaux, favorisant ainsi le maintien des familles sur l’île, insistent les promoteurs. Des mesures de gestion des eaux pluviales ainsi que la préservation de marais et de ruisseaux sont prévues. Et les retombées économiques seront importantes avec des revenus fiscaux pour la Ville de 25 millions annuellement et 34 millions en droits de mutation, signalent les promoteurs. « La Ville devrait être un porteur de ballon pour ce projet », croit Jean-Pierre Grilli.

L’Office de consultation publique de Montréal avait estimé que le projet soulevait un problème majeur d’acceptabilité sociale. Les consultations ont été influencées par la présence de nombreux environnementalistes, rétorquent les promoteurs, qui reprochent à la Ville d’avoir omis de soumettre à la consultation le programme particulier d’urbanisme (PPU), qui en était pourtant à sa 22e version.

Rencontre demandée

À deux reprises, les promoteurs inquiets ont fait parvenir une demande de rencontre avec la mairesse Plante afin de lui présenter le projet et de connaître ses intentions. Ils soutiennent n’avoir obtenu aucune réponse. Récemment, la mairesse a évoqué la possibilité d’autoriser du développement sur une partie du site.

Dans l’immédiat, les promoteurs n’envisagent pas de s’adresser aux tribunaux. « C’est prématuré, soutient Jean-Pierre Grilli. On est ouverts à la discussion. S’ils veulent qu’on en fasse moins, on en fera moins et ils nous paieront pour le reste [des terrains]. »

Selon le cabinet de la mairesse, il est trop tôt pour préciser les intentions de la Ville. « Comme la mairesse l’a rappelé à plusieurs reprises, la Ville est présentement en train d’étudier la zone qui serait visée pour l’agrandissement du parc de l’Anse-à-l’Orme. Cette analyse n’est pas complétée. Les promoteurs, comme l’ensemble des parties prenantes, seront bien entendu rencontrés dans le but d’alimenter cette réflexion », a-t-on indiqué.

 

 

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Le dernier paragraphe, pour ceux qui s'intéressent au point de vue de la Ville après celui des promoteurs.

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Selon le cabinet de la mairesse, il est trop tôt pour préciser les intentions de la Ville. « Comme la mairesse l’a rappelé à plusieurs reprises, la Ville est présentement en train d’étudier la zone qui serait visée pour l’agrandissement du parc de l’Anse-à-l’Orme. Cette analyse n’est pas complétée. Les promoteurs, comme l’ensemble des parties prenantes, seront bien entendu rencontrés dans le but d’alimenter cette réflexion », a-t-on indiqué.

 

Modifié par UrbMtl
Ne pas alimenter ce genre d'échange
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Ça semble teinté de mauvaise foi. Sans le boulevard, tout projet immobilier dans ce secteur est compromis, nonobstant les discussions au tour du sujet du Parc. C'était AVANT l'annonce du boulevard qu'il fallait leur parler. 

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  • 10 mois plus tard...

Le plus grand parc urbain du Canada prend forme à Montréal

Publié il y a 3 minutes

parc-anse-orme.PNGLe parc-nature de l'Anse-à-l'Orme fait partie du projet de « Grand parc de l'Ouest » de la Ville de Montréal. Photo: CBC

Julie Marceau

L'administration de Valérie Plante avait évoqué son désir de faire un parc urbain dans l’ouest de l’île, et le projet prend de l’ampleur ces jours-ci. Le « Grand parc de l’Ouest » ferait 3000 hectares de superficie, soit 1600 nouveaux hectares d’aires protégées. Il deviendrait la plus grande étendue verte urbaine au pays et l’un des plus grands parcs agricoles municipaux au monde. Des négociations sont en cours avec Ottawa pour financer le projet, a aussi appris Radio-Canada.

Ce grand parc reliant l'île Bizard au parc-nature du Cap-Saint-Jacques, en passant par le parc-nature de l'Anse-à-l'Orme, le parc-agricole du Bois-de-la-Roche et l'arboretum Morgan, aurait huit fois la taille de Central Park, à New York, et quatre fois celle du parc du Mont-Royal, selon un document obtenu par Radio-Canada.

carte-grand-parc-ouest.jpgD'une superficie de 3000 hectares, le « Grand parc de l'Ouest » relierait quatre parcs existants ainsi que des aires protégées sur l'île Bizard. Photo : Radio-Canada

Le projet comprend des fermes de production maraîchère biologique, des sentiers de randonnée pour piétons et cyclistes ainsi qu’un lien fluvial reliant l’île Bizard à Pierrefonds-Ouest. Selon nos informations, des essais avec une navette fluviale doivent d’ailleurs être réalisés cet été.

De passage à Montréal cette semaine pour une annonce de financement de bassins de rétention pour réduire les risques d’inondation à Montréal, le ministre fédéral de l'Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, n’a pas caché l’intérêt de son gouvernement pour ce dossier.

« C'est un projet qui m'interpelle. Ce que j'aime avec la mairesse Plante c'est qu'on voit grand [...] On va regarder le projet avec beaucoup d'attention », a affirmé M. Champagne.

Je m’inscris avec la mairesse Plante dans cette vision plus verte de Montréal : utiliser des infrastructures naturelles pour nous aider à nous adapter aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles.

François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l'Infrastructure et des Collectivités

Un obstacle pour la Ville : des promoteurs immobiliers réticents

projet-cap-nature.PNGLe projet immobilier a été lancé sous l'administration du maire Gérald Tremblay. Photo : http://www.cap-nature.ca/cap-nature

L’administration Plante fait toutefois face à un obstacle. Une partie des terrains du futur « Grand parc de l’Ouest » appartient aux promoteurs immobiliers de Cap-Nature. Le projet, lancé sous l’administration de Gérald Tremblay, prévoit la construction de 5500 unités d’habitation. Il a été modifié plusieurs fois, et la dernière version comprend des écoles, des garderies, des logements sociaux, des terrains sportifs et une zone de conservation de 180 hectares.

« Pendant 14 ans, la Ville de Montréal a été l'initiateur, le maître d'œuvre de ça [...] et là aujourd'hui on vient nous voir pour nous dire, bien vos terrains, il y a les écologistes qui disent on veut que vous les conserviez? Moi ça fait 14 ans que la Ville me dit de les développer! », dénonce Marie-Pierre Durand, présidente des Immeubles L'Équerre et représentante du groupe de promoteurs.

marie-pierre-durand.jpgMarie-Pierre Durand, présidente des Immeubles L'Équerre et représentante du groupe de promoteurs du projet Cap-Nature. Photo : Radio-Canada

Selon des images obtenues par Radio-Canada, une partie des terrains de Cap-Nature ont été inondés ce printemps, comme cela a été le cas en 2017.

La topographie du secteur illustre que les zones à l'ouest du développement immobilier sont également moins élevées par rapport au niveau du lac des Deux-Montagnes et plus sujettes aux inondations, de l’avis d’experts, notamment autour du cours d'eau de l'Anse-à-l'Orme.

boise-inonde-ruisseaua.PNGDes photos obtenues par Radio-Canada et datant du mois d’avril 2019 ont été prises dans le secteur du Ruisseau A qui débordait. Les promoteurs prévoient dans leur projet protéger trois principaux milieux humides : le marais Lauzon, le marais 90 et le Ruisseau A. Photo : Radio-Canada

Des écologistes et des groupes de citoyens qui défendent la conservation de ces terrains depuis plusieurs années font valoir qu’il s’agit d’une barrière naturelle contre les inondations qui contient une biodiversité considérable (122 types d’oiseaux, dont certains « rares », 16 catégories de reptiles et d’amphibiens et près de 300 espèces végétales).

L’hydrogéomorphologue Pascale Biron, qui étudie le fonctionnement naturel des cours d’eau au Québec, est sans équivoque sur l’importance de préserver entièrement de tels sites naturels en milieu urbain.

Les milieux humides, c’est bien connu que ça sert d’éponge. D’où l’importance de les préserver, surtout dans des secteurs urbanisés comme autour de Montréal, où il y en a très peu.

Pascale Biron, hydrogéomorphologue

« Une approche hydrogéomorphologique bien reconnue ailleurs dans le monde se base sur les niveaux réellement atteints par l’eau. À partir du moment où on se sert de ça comme une façon de cartographier les zones inondables, c’est indéniable que les secteurs où on voit de l’eau sont en zone inondable », affirme celle qui est aussi professeure et directrice du Département de géographie, urbanisme et environnement à l’Université Concordia.

À lire aussi :Montréal achète un autre terrain pour agrandir le parc-nature de l'Anse-à-l'Orme

Les promoteurs du projet Cap-Nature rétorquent que leurs terrains n'ont jamais été inondés et ils affirment avoir réalisé leurs propres inspections. Ils ajoutent en outre que l'élimination de plus petits milieux humides et la préservation des trois principaux répondent aux exigences des précédentes administrations municipales ainsi qu’à celles du ministère québécois de l'Environnement.

« Si on a travaillé pendant 14 ans avec la Ville de Montréal, c’est parce que c’était un bon projet et on continue de penser que c’est un très bon projet qui répond aux besoins des citoyens de la Ville de Montréal, un projet qui est très écologique, très vert. On a mis énormément d’argent dans ce projet-là parce qu’on y croyait et il est toujours pertinent », affirme Marie-Pierre Durand.

« C'est un projet qui répond aux demandes des gens de la ville de Montréal d'avoir un endroit pour vivre. Un endroit d'assez haute densité, soit de 35 à 50 logements l'hectare. Par ce projet-là, on éviterait l'exode urbain au lieu d'aller dans la deuxième et troisième couronne autour de Montréal », fait valoir l’architecte de Cap-Nature, Luc Denis.

terrains-promoteurs-cap-nature.PNGLes terrains appartenant aux quatre promoteurs du projet Cap-Nature (Groupe immobilier Grilli inc, Développement Pierrefonds, Les immeubles l’Équerre et Quartier de l’ouest de l’île S.E.N.C. L’entreprise HPFCO, qui possède toujours un lot, s’est retirée du dossier selon Mme Durand). Photo : Ville de Montréal

Le maire de l'arrondissement de Pierrefonds-Roxboro, Jim Beis, qui était en faveur du développement immobilier sous l'administration Coderre, croit aujourd’hui que le projet de parc est une « bonne idée », selon ce qu'il en coûtera à la Ville pour indemniser les promoteurs.

« Imaginez 360 hectares, ce que ça représente au niveau des coûts! [...] Je ne sais pas si une analyse a été faite pour le coût associé à l'achat ou l'expropriation de ces terrains-là. [...] Est-ce que ça va coûter 100 millions, 200 millions, 400 millions, 500 millions un demi-milliard? On ne sait pas, il faut faire cette analyse-là! », souligne-t-il.

Marie-Pierre Durand n’a pas voulu dire si le groupe de promoteurs (Groupe immobilier Grilli inc., Développement Pierrefonds, Les immeubles l’Équerre et Quartier de l’ouest de l’île S.E.N.C) souhaite intenter des procédures judiciaires.

« C’est quelque chose qu’on regarde, mais on n’a pas statué. [...] On regarde ce qu’on va faire pour l’avenir. [...] On a l’intention de le faire [le projet] et de prendre des mesures pour le faire », s’est limitée à dire l’entrepreneure immobilière.

La Ville ne construira pas d'infrastructures

De son côté, la mairesse Valérie Plante dit privilégier la négociation.

« Pour l’instant, la Ville n’a pas l’intention de desservir ces terrains en infrastructures, ils sont donc non-développables  », a-t-elle fait savoir par courriel.

Selon elle, ces terrains ont permis de réduire l'impact des inondations du printemps dernier.

« De façon plus générale, on voit clairement que ce site est une zone qui a été inondée et ça démontre que cet espace vert agit comme éponge pour l'ensemble du secteur lorsqu'il y a des inondations. On peut imaginer que sans ce bassin de rétention naturel, la situation aurait été beaucoup plus critique ce printemps  », écrit-elle.

carte-projet-cap-nature.PNGLe projet de développement Cap-Nature prévoit la construction de résidences tout autour des milieux humides protégés, dont le Ruisseau A. Photo : Marie-Pierre Durand/projet Cap-Nature

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1182299/grand-parc-ouest-promoteurs-cap-nature

 

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il y a 50 minutes, MDCM a dit :

“Les écologistes” ... en 2019, c’est rendu monsieur madame tout le monde qui se soucient de l’environnement, qui ont envie de conserver des milieux humides, qui désirent amener leurs enfants en balades en sentiers, pas juste “les écologistes” comme le dit la madame pas contente. C’est malheureux pour eux, mais en même temps Montréal présente un projet magnifique.

Disons qu'à voir les photos des espaces complètement inondés, je ne crois pas que les promoteurs vont trouver d'oreilles réceptives auprès de quiconque avec ce projet. Ils ont raison de dire qu'il faut développer sur l'île pour contribuer à éviter l'exode en banlieue, mais pas n'importe où, ni n'importe comment. Et il y a d'autres options qu'un développement élargi (en superficie) sur l'île pour favoriser la rétention. 

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il y a 49 minutes, Marc90 a dit :

Disons qu'à voir les photos des espaces complètement inondés, je ne crois pas que les promoteurs vont trouver d'oreilles réceptives auprès de quiconque avec ce projet. Ils ont raison de dire qu'il faut développer sur l'île pour contribuer à éviter l'exode en banlieue, mais pas n'importe où, ni n'importe comment. Et il y a d'autres options qu'un développement élargi (en superficie) sur l'île pour favoriser la rétention. 

à voir le niveau de l'eau à l'endroit où le promoteur veut constuire; ça serait totalement irresponsable de sa part d'y construire des habitations. Quel assureur voudrait assurer les propriétaires?

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Le 2019-06-12 à 22:02, ScarletCoral a dit :

à voir le niveau de l'eau à l'endroit où le promoteur veut constuire; ça serait totalement irresponsable de sa part d'y construire des habitations. Quel assureur voudrait assurer les propriétaires?

Ce sera difficile de discipliner les constructeurs sans l'aide de Québec, surtout qu'on a presque toujours laissé-faire depuis des décennies. C'est ainsi qu'une majorité de zones humides sont disparues à Laval et ailleurs dans la région métropolitaine (ile de Montréal incluse) au profit de nouvelles zones urbaines.

Toutefois un élément important s'est ajouté concrètement dans l'équation depuis quelques années, soit celui des changements climatiques et les défis environnementaux qui l'accompagnent. Ici c'est la réalité qui nous rattrappe, en faisant des terres inondables déjà urbanisées un symbole puissant de notre échec en développement durable. Puisqu'il faut maintenant dédommager à cout de dizaines de millions, voire plus, les victimes des inondations récentes et cela de manière récurrente.

Un phénomène qui semble d'ailleurs vouloir s'amplifier avec le temps. 

Donc plus que jamais il est urgent d'appliquer le principe de précaution. Cependant pour être efficace, cette action devra être soutenu par une législation provinciale sévère et sans équivoque. Afin justement, dans un premier temps, d'aider les villes à régler leurs conflits avec les propriétaires fonciers des sites concernés. Ensuite pour élaborer un plan définitif et précis des zones à risques,  qui permettra notamment d'éviter la répétition des mêmes erreurs du passé. 

Autrement on risque de s'enliser dans un contentieux qui pourrait miner les finances publiques des villes elles-mêmes, tout en exposant davantage de citoyens aux risques d'inondations non seulement printanières, mais aussi purement météorologiques. 

Qu'on le veuille ou pas c'est tout le monde qui est concerné, parce que la nature ne fait pas de différence entre les villes, les propriétaires fonciers et les populations voisines des grands cours d'eau. Tout le monde est dans le même bain et nous devons admettre qu'on ne peut plus continuer à développer aveuglément, en faisant fi des contraintes du territoire.

J'appuie donc la Ville dans sa décision de créer un grand parc urbain, véritable poumon vert qui répondra autant aux besoins des populations pour des décennies à venir, qu'à l'équilibre naturel du milieu. En même temps il est impératif de développer une politique de développement régional, qui favorisera la densité partout où ce sera possible. Dans le but évident d'éviter justement de devoir envahir davantage de territoires vulnérables, dans un cercle vicieux sans fin.

 

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