Aller au contenu

Messages recommendés

http://www.lapresse.ca/arts/musique/201610/13/01-5029959-le-metropolis-va-se-refaire-une-beaute.php

<!-- .excerpt -->

 

Le Métropolis subira une cure de rajeunissement l'an prochain. Son propriétaire, l'Équipe Spectra, cherche actuellement un partenaire-commanditaire pour mener à bien des travaux qui doivent commencer au printemps et se terminer à temps pour la saison des festivals. Il n'est pas question de fermer la salle de spectacle pendant ce réaménagement, qui ne touchera pas à sa structure.

 

 

«C'est le 20e anniversaire de l'acquisition du Métropolis par Spectra, le 375e de Montréal, et le Quartier des spectacles est vraiment en ébullition. On veut y participer, et c'est un bon moment pour faire ces investissements-là», affirme Jacques-André Dupont, président de l'Équipe Spectra.

 

À 132 ans bien sonnés, le Métropolis n'a pas subi de baisse de fréquentation récemment et sa réputation est bien établie. Le magazine spécialisé Pollstar le classe bon premier au Canada et 13e au monde dans sa catégorie de salle.

«Mais comment fait-on pour passer de la 13e à la 4e place au monde et pour que les artistes et le public qui nous adorent nous adorent encore plus?» demande Jacques-André Dupont.

«Il faut garder cet actif-là en parfait état et, tant qu'à investir, on va essayer d'aller plus loin et de créer un lieu qui va nous mener vers les 20 prochaines années.»

 

1280108-jacques-andre-dupont-president-equipe.jpgAgrandir

Jacques-André Dupont, président de l'Équipe Spectra, qui est propriétaire du Métropolis.

Photo Ivanoh Demers, Archives La Presse

 

S'ouvrir sur la rue

L'Équipe Spectra veut surtout investir dans l'aspect technologique du Métropolis pour être à la fine pointe de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Son président tient également à ce qu'il soit plus accueillant pour les spectateurs et qu'il prenne un peu plus de place au coeur du Quartier des spectacles.

«On pourrait ouvrir davantage sur la rue Sainte-Catherine, dit M. Dupont. Notre façade pourrait être plus large que présentement. C'est un petit sas pour entrer dans le Métropolis, et j'aimerais que ce soit plus accueillant. Il y aurait même la possibilité d'ouvrir une terrasse sur la [rue] Sainte-Catherine si on voulait. J'aimerais bien également avoir un accès direct au Savoy. Présentement, pour accéder à cette boîte, il faut entrer par le Métropolis.»

Il est également question de changer les systèmes de son de la salle, de rénover les loges des artistes, les toilettes, les guichets, les bars ainsi que, peut-être, les loges au balcon et les corbeilles de chaque côté de la scène.

«On a trois objectifs: on veut que le public voie la différence et que son expérience soit améliorée, que les artistes soient mieux accueillis et que les techniciens trouvent ça encore plus facile de travailler chez nous.»

Changement de nom?

M. Dupont parle d'un investissement «dans les sept chiffres» dont la hauteur dépendra de l'implication du partenaire à dénicher. Ce commanditaire éventuel pourrait provenir du monde médiatique ou encore du milieu technologique, plus présent que jamais dans les arts de la scène.

Des pourparlers ont déjà été entrepris, et M. Dupont espère que le partenariat sera scellé d'ici la fin de l'année.

Le Métropolis pourrait-il changer de nom et devenir la vitrine d'un commanditaire, comme son grand cousin du Groupe CH, le Centre Bell?

«Il est tôt pour parler de cela, mais nous serions ouverts à explorer cette option avec le bon partenaire - un partenaire qui, au-delà d'une contribution financière, partagera nos valeurs et notre attachement au Métropolis et à la métropole», répond Jacques-André Dupont.

Le Métropolis au fil des ans

1884: Ouverture du Théâtre français.

1923: Après un incendie qui le détruit complètement à la fin du XIXe siècle, il est reconstruit et sera converti en salle de cinéma.

1930: Au début de la décennie, il est encore la proie des flammes. Il sera rénové et décoré par Emmanuel Briffa, qui a également décoré le Théâtre Outremont.

1960: Le théâtre devient une salle de cinéma érotique.

1987: Le Métropolis rouvre ses portes après une fermeture qui aura duré sept ans. Il a une double vocation de discothèque et de salle de spectacle.

1997: L'Équipe Spectra achète le Métropolis et le réaménage quelques années plus tard pour qu'il soit consacré uniquement au spectacle.

 

w.lapresse.ca/arts/musique/201610/13/01-5029959-le-metropolis-va-se-refaire-une-beaute.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Accueil - Metropolis

 

Idéalement situé rue Sainte-Catherine, au coeur du Quartier des spectacles, le Métropolis fut tour à tour maison d’opéra et de théâtre, salle de cinéma, discothèque et même patinoire ! Véritable temple du show-business, il a vu défiler les plus grands artistes d’ici et d’ailleurs, de la grande Sarah Bernhardt à Adele en passant par Prince et Lady Gaga. Pouvant recevoir jusqu’à 2300 personnes et offrant de nombreuses installations techniques, le Métropolis est aussi l’hôte d’évènements tels que des lancements, galas, conférences, congrès, colloques et enregistrements d’émissions de télévision.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Communiqué pour diffusion immédiate

<article id="post-15362" class="post-15362 post type-post status-publish format-standard hentry category-equipe-spectra" style="border-bottom: 1px solid rgb(221, 221, 221); margin: 0px 0px 1.625em; padding: 0px 0px 1.625em; position: relative;"><header class="entry-header">[h=1]Une expérience renouvelée pour les artistes, les artisans et le public[/h]Publié le <time class="entry-date" datetime="2016-12-01T11:20:18+00:00" pubdate="">1 décembre 2016</time> par Communication

</header>[h=1]Pour souligner le 375e anniversaire de Montréal, TELUS et L’Équipe Spectra associeront leur savoir-faire afin d’assurer le succès du Métropolis[/h]

Montréal, le jeudi 1er décembre 2016L’Équipe Spectra, qui était à la recherche d’un partenaire pour l’accompagner dans la modernisation du Métropolis, sa mythique salle de la rue Sainte-Catherine, est heureuse d’annoncer qu’une entente de partenariat a été conclue en ce sens avecTELUS, un acteur majeur de la vie économique et un chef de file dans le domaine des télécommunications au pays. Dès la fin de 2016, les deux entreprises privées, qui partagent une passion pour la culture et les nouvelles technologies, mettront leurs expertises en commun pour moderniser le lieu afin d’offrir une expérience renouvelée aux Montréalais.

045-walk-off-the-earth-photo-susan-moss.jpg

Un investissement pour le futur

« Quand deux leaders travaillent ensemble sur un projet aussi exaltant, on peut s’attendre à de grandes choses. Avec notre société qui se consacre au milieu du spectacle depuis près de 40 ans, TELUS qui est une compagnie phare dans le domaine des nouvelles technologies et le Métropolis qui est la salle numéro 1 au Canada, on a tout ce qu’il faut pour offrir un beau cadeau aux Montréalais ! » a déclaré Jacques-André Dupont, président-directeur général de L’Équipe Spectra.

Le vice-président à la direction, TELUS et Solutions partenaires et président, Solutions d’affaires Est du Canada et TELUS Québec, François Gratton, a précisé que « Montréal est reconnue pour sa scène musicale vibrante et est un haut lieu d’émergence pour les artistes. Avec ce partenariat, TELUS souhaite souligner le 375e anniversaire de Montréal en lui laissant un héritage culturel à travers un investissent qui permettra à ce lieu emblématique de connaitre un nouvel essor et faire rayonner Montréal sur la scène internationale. Ensemble, nous veillerons à protéger le cachet et l’intégrité de la salle afin que les spectateurs, les artistes et les artisans puissent retrouver le lieu qu’ils ont toujours aimé. »

Place au M TELUS

<iframe width="584" height="329" src="https://www.youtube.com/embed/jfR8IwLVrzw?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="" style="border-width: 0px; border-style: initial; font-family: inherit; font-style: inherit; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; max-width: 100%;"></iframe>

Avec la volonté de rendre hommage au Métropolis tout en accueillant le nouveau partenariat avec TELUS, la salle mythique qui fait vibrer Montréal depuis 30 ans portera le nom de « M TELUS » dès le mois de mai 2017. Soulignons le fait que L’Équipe Spectra et TELUS sont particulièrement soucieux de préserver le caractère historique de la salle ; on ne s’étonnera donc pas de trouver au cœur du lieu modernisé les traces d’un héritage toujours vivant.

Ce n’est pas la première fois que les deux entreprises collaborent. Depuis plus de 15 ans maintenant, TELUS encourage la relève musicale québécoise en lui donnant un tremplin et lui permettant de se faire connaitre et rayonner à travers ses publicités. Le 30 avril 2012, au Métropolis, TELUS lançait son album offrant une compilation de diverses chansons tirées de ses publicités.

Numéro 1 au Canada et 13e dans la liste des 200 concert-clubs les plus importants dans le monde du magazine Pollstar, cette salle est avant tout lasalle de spectacle préférée des Montréalais et des nombreux visiteurs qui viennent y applaudir les plus grands artistes de la planète, en plus d’être un des vaisseaux amiraux de la culture au centre-ville et un lieu phare du Quartier des spectacles. Et elle le demeurera.

036-flume-photo-susan-moss.jpg

Travaux

Dans le cadre de cette entente, TELUS confirme un partenariat de 5 millions de dollars au cours des 10 prochaines années. Avec ce partenariat, L’Équipe Spectra sera en mesure de réaliser un important projet qui incluera entre autres une modernisation complète des systèmes d’éclairage et de sonorisation ; des éléments scéniques seront aussi ajoutés. Un réaménagement convivial et lumineux de la façade sur Sainte-Catherine ainsi que la réfection du lobby et des loges sont aussi prévus. La compétence et le savoir-faire de TELUS en matière de technologie et d’expérience branchée seront mis à profit pour les spectateurs, mais aussi pour les producteurs et les artistes qui se verront offrir un appui promotionnel.

Ainsi, tout en conservant l’esprit et le cachet de la salle, l’objectif commun est d’améliorer la qualité de l’expérience, tant pour le public que pour les artistes, les producteurs et les techniciens. Il s’agit avant tout de maintenir la qualité et les hauts standards des spectacles présentés et d’offrir une salle de spectacle digne de la renommée internationale de la scène culturelle montréalaise.

Aucune fermeture n’est prévue et la salle continuera de présenter des spectacles pendant la durée des travaux.

28-streetlight-manifesto-photo-susan-moss.jpg

Une salle, 132 ans d’histoire

Rappelons qu’en 132 ans d’activité, le 59, rue Sainte-Catherine Est a connu plusieurs vocations :

 

  • À l’origine, en 1884, il s’agissait d’une patinoire.
  • L’année suivante, la salle devient le Théâtre Français, un théâtre d’été.
  • À partir des années 1920, la salle est un cinéma sous le nom « The Loew’s Court » avant de redevenir le « Théâtre Français ».
  • Après deux incendies, elle fut reconstruite début 1930 pour servir de théâtre : on confia sa décoration à Emmanuel Briffa, à qui on doit le Théâtre Outremont.
  • De 1960 à 1981, la salle devient le cinéma Éros : on y présenta du cinéma pour adulte.
  • Après une fermeture de six ans, le lieu devint le « Métropolis », une discothèque et une salle de spectacle.
  • C’est en 1997 que L’Équipe Spectra achète le Métropolis et le réaménage pour qu’il soit consacré uniquement au spectacle. Depuis, il a accueilli des artistes aussi prestigieux que David Bowie, Prince, Beck, Les Rita Mitsouko, Kraftwerk, Radiohead, Björk et Stromae, pour ne nommer que ceux-là. La salle est aussi un espace de création irremplaçable pour les talents locaux : Jean Leloup, Louis-Jean Cormier, Pierre Lapointe, Daniel Bélanger, Ariane Moffatt et Plume Latraverse y ont pris l’affiche.
  • En 2017, le Métropolis devient le M TELUS avec la vocation de continuer d’être un tremplin pour les musiciens d’ici, d’accueillir les meilleurs artistes au monde et d’offrir un espace festif exceptionnel au cœur de Montréal.

002-passenger-photo-susan-moss.jpg

À propos de L’Équipe Spectra

Fondée en 1977 par Alain Simard, André Ménard et Denyse McCann, L’Équipe Spectra contribue au développement et au rayonnement de la scène culturelle montréalaise, et ce, tant à l’échelle nationale qu’internationale avec maintes réalisations majeures à son actif : de grands événements populaires, comme le Festival International de Jazz de Montréal, Les FrancoFolies de Montréal et MONTRÉAL EN LUMIÈRE, qui célèbrent la musique, les arts et la gastronomie ; des productions scéniques de la plus grande qualité, riches et variées, conçues pour aller en tournée ; Spectra Musique, une étiquette de disques audacieuse misant aussi bien sur les découvertes que sur les grands noms d’ici et de la scène internationale ; la Maison du Festival, un complexe culturel unique en son genre logeant une salle de spectacle, un bistro, une galerie, une salle d’exposition, un centre de documentation-cinémathèque sur le jazz et une boutique, au cœur du Quartier des spectacles ; une agence d’artistes dynamique représentant certains des artistes les plus talentueux et les plus respectés de la scène québécoise et française ; trois salles de spectacles reconnues ; des expositions de niveau international qui redéfinissent l’expérience muséale, comme Indiana Jones et l’aventure de l’archéologie, conçues avec X3 Productions dans une optique de globalisation unique de l’expérience du visiteur ; un service des plus complets d’organisation d’événements d’entreprises et de commandite culturelle.

À propos de TELUS

TELUS (TSX : T, NYSE : TU) est la société de télécommunication nationale connaissant la croissance la plus rapide au Canada, grâce à des produits d’exploitation annuels de 12,5 milliards de dollars et à plus de 12,5 millions de connexions abonnés, dont 8,5 millions d’abonnés à des services sans fil, 1,5 million de lignes d’accès au réseau résidentiel, 1,6 million d’abonnés à des services Internet haute vitesse et 1 million d’abonnés au service télévision. TELUS offre une gamme complète de produits et de services de communication, notamment des services sans fil, de transmission de données, de protocole Internet (IP), des services vocaux, de télévision, de divertissement et vidéo, et est le fournisseur de services TI le plus important au Canada dans le domaine des soins de santé.

À propos de TELUS au Québec

Au cours des quatre prochaines années, TELUS prévoit investir plus de 2 milliards de dollars dans la construction d’une nouvelle infrastructure et d’installations aux quatre coins du Québec. TELUS aura investi plus de 27 milliards de dollars dans la province de 2000 à la fin de 2020 pour l’expansion de son infrastructure de télécommunications filaires et mobiles de pointe. Dans le cadre de cet engagement, TELUS a connecté directement au réseau à fibre optique des foyers, des entreprises, des écoles et des établissements de santé dans plusieurs collectivités urbaines et rurales pour soutenir l’innovation et stimuler la croissance économique de la province.

Fidèles à leur objectif consistant à donner dans les communautés, TELUS et les membres de son équipe actuels et retraités ont versé plus de 54 millions de dollars à des organismes caritatifs et sans but lucratif, et offert 540 000 heures de bénévolat au service des communautés québécoises depuis 2000. Créés en 2005 par le président et chef de la direction de TELUS, Darren Entwistle, les 15 Comités d’investissement communautaire de TELUS dirigent les actions de soutien de l’entreprise envers les organismes de bienfaisance locaux. Depuis leur création, les trois Comités d’investissement communautaire du Québec ont versé plus de 12,45 millions de dollars à des milliers de projets caritatifs locaux, notamment d’organismes comme L’Ancre des jeunes, Motivaction Jeunesse et la Fondation du CRBM.

En septembre 2012, TELUS a ouvert un centre de données Internet intelligent de pointe à Rimouski, au Québec. TELUS a choisi de construire ce centre à cet endroit parce qu’on y trouve une main-d’œuvre compétente et des atouts écologiques importants (dont de l’énergie hydroélectrique en abondance), et que le climat y est propice. En 2015, le Centre de données Internet intelligent de TELUS à Rimouski, considéré comme l’un des plus novateurs au monde en matière de technologie et d’efficacité énergétique, a obtenu la certification Or de la Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) pour le développement durable.

 

 

</article>

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tant mieux pour la beauté et la revitalisation. Mais M Telus? Ouache. Perso en tout cas. Je ne pense pas que ce soit un bon move de faire disparaître un nom aussi mythique. Je ne pense tout simplement pas que Telus mesure l'attachement au Metropolis.

 

Mais je répète : tant mieux pour l'arrivée de fonds!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tant mieux pour la beauté et la revitalisation. Mais M Telus? Ouache. Perso en tout cas. Je ne pense pas que ce soit un bon move de faire disparaître un nom aussi mythique. Je ne pense tout simplement pas que Telus mesure l'attachement au Metropolis.

 

Mais je répète : tant mieux pour l'arrivée de fonds!

 

 

Je suis d'accord avec toi. L'investissement est une bonne nouvelle pour ''upgrader'' et moderniser cette salle de spectacle mais le nom !!!!! J'aurais choisi tout simplement le ''Métropolis Telus''.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais, je ne comprends pas! Je pensais que le gouvernement aimait construire des salles de spectacles pour les grosses entreprises, et même éponger leur déficit quand la salle n'était pas rentable? Pourquoi le Métropolis doit chercher un partenaire privé et changer son nom plutôt que de se faire donner quelques centaines de millions? Ou peut-être que c'est un privilège réservé à Bell et Vidéotron... Certainement pas pour les petites salles de spectacles de Montréal, l'âme de la ville et de la culture au Québec, eux, ils ont jamais fait le souhait bidon d'attirer une équipe de hockey :).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Métropolis est un nom évocateur de succès et il est complet par lui-même. Dans ce sens il fait partie du patrimoine toponymique contemporain (patrimoine immatériel), que l'on devrait conserver tel quel. Qu'on y accroche le sigle de Telus en façade, un commanditaire important, pas de problème. Mais qu'on arrête de dénaturer le nom des lieux qui font intrinsèquement partie de la scène culturelle montréalaise, d'ailleurs associée à la réputation nationale et internationale de la ville.

 

Il faut des années pour s'installer profondément dans l'imaginaire collectif, en créant une association durable entre un nom et un lieu. Le Métropolis par son nom et sa réussite populaire reconnue y est arrivé et a même largement dépassé nos frontières. Le ferait-on pour l'Olympia de Paris, le Bataclan? Même dans le cas de Charlie Hebdo?

 

Alors "rebaptiser" aussi "gratuitement" des institutions de cette importance, m'apparait comme contraire aux pratiques élémentaires de bon marketing, que j'associerais bien plus a du racolage facile, et même à une forme de vol d'identité, qu'à une sage décision professionnelle.Le Métropolis est à ce point de notoriété publique, qu'on pourrait donner rendez-vous en face de l'immeuble à une très grande majorité de montréalais et même d'étrangers et chacun saura s'y rendre directement.

 

Autrement utiliser un nom aussi "batard" pour cette salle que M Telus, équivaudrait à obliger une personne bien portante à marcher avec une béquille. En effet, en renommant de manière aussi désinvolte cette salle devenue mythique, on la fait pratiquement disparaitre de la conscience du public et on devra toujours préciser qu'il s'agit de l'ancien Métropolis.

 

Pas fort comme projet et c'est faux que l'argent peut tout acheter :thumbsdown::thumbsdown::thumbsdown:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Métropolis est un nom évocateur de succès et il est complet par lui-même. Dans ce sens il fait partie du patrimoine toponymique contemporain (patrimoine immatériel), que l'on devrait conserver tel quel. Qu'on y accroche le sigle de Telus en façade, un commanditaire important, pas de problème. Mais qu'on arrête de dénaturer le nom des lieux qui font intrinsèquement partie de la scène culturelle montréalaise, d'ailleurs associée à la réputation nationale et internationale de la ville.

 

Il faut des années pour s'installer profondément dans l'imaginaire collectif, en créant une association durable entre un nom et un lieu. Le Métropolis par son nom et sa réussite populaire reconnue y est arrivé et a même largement dépassé nos frontières. Le ferait-on pour l'Olympia de Paris, le Bataclan? Même dans le cas de Charlie Hebdo?

 

Alors "rebaptiser" aussi "gratuitement" des institutions de cette importance, m'apparait comme contraire aux pratiques élémentaires de bon marketing, que j'associerais bien plus a du racolage facile, et même à une forme de vol d'identité, qu'à une sage décision professionnelle.Le Métropolis est à ce point de notoriété publique, qu'on pourrait donner rendez-vous en face de l'immeuble à une très grande majorité de montréalais et même d'étrangers et chacun saura s'y rendre directement.

 

Autrement utiliser un nom aussi "batard" pour cette salle que M Telus, équivaudrait à obliger une personne bien portante à marcher avec une béquille. En effet, en renommant de manière aussi désinvolte cette salle devenue mythique, on la fait pratiquement disparaitre de la conscience du public et on devra toujours préciser qu'il s'agit de l'ancien Métropolis.

 

Pas fort comme projet et c'est faux que l'argent peut tout acheter :thumbsdown::thumbsdown::thumbsdown:

 

Tant qu'à moi, j'aurais pris l'argent public de les nouveaux amphithéâtres qu'on construit pour Bell et Vidéotron, et j'aurais mis cet argent dans un programme d'aide pour toutes les salles de spectacle de la province, pour la rénovation, l'insonorisation, etc... C'est complètement absurde qu'on donne un avantage financier de plusieurs centaines de millions à ces grosses entreprises, faisant une concurrence déloyale à tous les autres entrepreneurs dans le domaine du spectacle de la province, qui ont des problèmes sérieux, et menacent la pérennité de la scène artistique locale par leur disparition.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tant qu'à moi, j'aurais pris l'argent public de les nouveaux amphithéâtres qu'on construit pour Bell et Vidéotron, et j'aurais mis cet argent dans un programme d'aide pour toutes les salles de spectacle de la province, pour la rénovation, l'insonorisation, etc... C'est complètement absurde qu'on donne un avantage financier de plusieurs centaines de millions à ces grosses entreprises, faisant une concurrence déloyale à tous les autres entrepreneurs dans le domaine du spectacle de la province, qui ont des problèmes sérieux, et menacent la pérennité de la scène artistique locale par leur disparition.

 

 

 

Tu as raison, les salles régionales doivent être mieux supportées financièrement pour assurer la relève et le développement culturel en région. Cependant on n'a pas à choisir entre les deux. Les grosses salles sont dans une classe à part et font marcher une partie de l'économie des grands centres , en créant ou supportant de nombreux emplois. Il n'y d'ailleurs aucune concurrence déloyale puisque le public en région ne sera jamais assez nombreux pour attirer le même genre de spectacles. C'est sûr qu'il y a un équilibre à trouver dans tout ça, mais je doute qu'on le trouve en opposant l'un à l'autre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu as raison, les salles régionales doivent être mieux supportées financièrement pour assurer la relève et le développement culturel en région. Cependant on n'a pas à choisir entre les deux. Les grosses salles sont dans une classe à part et font marcher une partie de l'économie des grands centres , en créant ou supportant de nombreux emplois. Il n'y d'ailleurs aucune concurrence déloyale puisque le public en région ne sera jamais assez nombreux pour attirer le même genre de spectacles. C'est sûr qu'il y a un équilibre à trouver dans tout ça, mais je doute qu'on le trouve en opposant l'un à l'autre.

 

Je parle des salles traditionnelles, et non uniquement des salles en régions. Il y a des dizaines de salles à Montréal, et plusieurs seront en compétition avec la Place Bell pour attirer les mêmes concerts. Il y a une concurrence entre ces salles, et les règles de financement pourraient difficilement être plus opposées.

 

C'est tout simplement malhonnête, et un dérapage, de vendre comme un projet public un édifice qui sera utilisé presque exclusivement par une seule compagnie privée, qui payera au final une fraction du coût de l'infrastructure.

 

Les salles de divertissements devraient avoir le même financement, que ce soit Bell, Vidéotron, ou le Métropolis. Tu as raison qu'il ne doit pas y avoir d'opposition, et les amphithéâtres sont importants pour l'économie (ce qui suppose une certaine rentabilité rendant absurde la situation actuelle) mais le gouvernement a dérapé en créant des conditions complètement inégales pour les différents acteurs d'un même milieu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Les dernières mise à jour

    1. 80

      Rénovation de l'Hôtel de ville de Montréal

    2. 80

      Rénovation de l'Hôtel de ville de Montréal

    3. 769

      Aéroport Montréal-Trudeau (YUL) - Discussion générale

    4. 3 585

      Série de vieilles photos de Montréal

    5. 3 585

      Série de vieilles photos de Montréal

×
×
  • Créer...