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Il y a trop de municipalités dans le Grand Montréal. Les gens au Québec n'aiment pas la centralisation, peu importe le domaine. Ici on aime décentraliser pour mieux gérer son monde. On aime avoir le contrôle un minimum, on compétitionne contre notre voisin à 50km, qui lui compétitionne contre son voisin à 30km, qui lui compétitionne contre Montréal.

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Publié le 08 décembre 2017 à 05h00 | Mis à jour à 06h21

 

La Presse à Paris: une ligne rose inspirée par la Ville Lumière?

Pendant la campagne électorale, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a souvent cité le Grand Paris Express pour « vendre » son projet de ligne rose. Elle était à Paris hier, pour voir de plus près le chantier de cet immense réseau souterrain, qui est sensé se construire plus rapidement pour moins cher. Trop beau pour être vrai ?

QU'EST-CE QUE LE GRAND PARIS EXPRESS ?

Cet immense réseau souterrain, d'une longueur de 200 kilomètres, desservira 68 gares en grande région parisienne, dans les banlieues et les départements proches de la capitale. On parle de quatre nouvelles lignes de métro et de deux lignes prolongées. Ce projet vise à désengorger les réseaux déjà existants, notamment le train de banlieue (RER), et à désenclaver des zones jusqu'ici mal desservies. La mise en service est prévue pour 2023. La fin du projet est annoncée pour 2030. Ce serait actuellement le plus grand chantier en Europe. Le Grand Paris Express est qualifié de « troisième grande révolution » du transport parisien, après le métro et le RER.

POURQUOI EST-CE INTÉRESSANT ?

Le Grand Paris Express (GPE) utilise un outil de creusage relativement récent : le grand tunnelier. Cette technologie a notamment été utilisée pour le tunnel sous la Manche et le métro de Barcelone. Son avantage : il permet de creuser sous terre plutôt que d'ouvrir des tranchées, ce qui évite les expropriations en surface et réduit donc les coûts. À noter que le GPE n'est pas financé par l'État, mais par des ressources locales : emprunts à long terme, prélèvements sur la taxe d'habitation, taxes sur les bureaux. Ce qui n'a pas manqué de faire sourciller la mairesse. « C'est un modèle que j'ai bien l'intention de détailler davantage », lance Valérie Plante, pendant la présentation du projet à Cachan, en banlieue de Paris.

POURQUOI VALÉRIE PLANTE EST-ELLE INTÉRESSÉE ?

La ligne rose du métro pourrait s'inspirer du Grand Paris Express. Les deux projets partagent les mêmes objectifs de réduction carbone et de désenclavement pour les quartiers moins privilégiés, ce qui favoriserait une plus grande mobilité géographique et sociale. Mme Plante souligne en outre les avantages reliés au grand tunnelier, tant en ce qui concerne les coûts que les échéanciers. « Chaque territoire est différent. N'en demeure pas moins que la technologie utilisée ici à Paris semble faire ses preuves. On l'a aussi vu à Barcelone. Donc, j'y vois beaucoup de potentiel. »

PAS CHER ?

À Paris, le budget initialement prévu a déjà explosé. Le coût du GPE était au départ annoncé à 22 milliards d'euros. Il est maintenant question de 28 à 35 milliards d'euros. La raison de ce dépassement considérable ? Des difficultés rencontrées sur le terrain. « Quand on rentre dans la topographie, la qualité des sols ou la nécessité de modifier légèrement l'itinéraire parce qu'il y a tel ou tel obstacle... tous ces problèmes-là finissent par peser sur l'enveloppe », résume Jean-Yves Le Bouillonnec, président du conseil de surveillance pour la société Grand Paris, chargée de réaliser projet. Ce budget explosé suscite des inquiétudes. Des rumeurs persistantes affirment que trois lignes sur six seraient menacées en tout ou en partie. Dont la ligne 18, qui devrait desservir les installations des Jeux olympiques de 2024. Le projet de la ligne rose est pour sa part estimé à entre 6 et 10 milliards de dollars, et la mairesse promet un « plan détaillé » en ce qui concerne le financement pour éviter les mauvaises surprises.

PLUS RAPIDE ?

Selon Jack Royer, chef de projet du GPE pour la ligne 15 dans le secteur Cachan, il faut compter « une dizaine d'années entre les premières études et la livraison finale ». Or, la ligne 15 doit faire 33 kilomètres, à peu près la même longueur que la ligne rose, qui doit en faire 29. Mme Plante avait d'abord promis une première pelletée de terre pour 2021, une prévision optimiste qu'elle a ensuite dû nuancer. Hier à Paris, c'était clair : les travaux de la ligne rose ne commenceraient pas avant 2022. Le montage financier, les études techniques et le bureau de projet seraient mis en marche lors du premier mandat, le chantier débuterait au second mandat. La mairesse précise que 9 km du réseau seraient hors terre, ce qui accélérerait le processus.

RÉALISTE ?

La ligne rose, c'est bien beau. Mais pourra-t-on faire avaler aux contribuables un projet aussi ambitieux ? Montréal n'est pas Paris. La culture du transport n'est pas la même. Cela dit, Mme Plante croit que les Montréalais sont prêts pour un changement de paradigme. « C'est vrai que c'est une situation différente, admet Valérie Plante. Au Québec, au Canada, en Amérique du Nord, nos villes ont été créées en fonction de l'utilisation de la voiture. Mais là, on sent qu'on entre dans une autre ère, où les gens qui ont une automobile veulent avoir aussi du transport collectif. On sent un appétit et une volonté. » La mairesse souhaite présenter son projet le plus vite possible à Ottawa, où il y a, dit-elle, une « opportunité au niveau du financement ».

http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201712/07/01-5146351-la-presse-a-paris-une-ligne-rose-inspiree-par-la-ville-lumiere.php

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  • 2 semaines plus tard...

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1074537/ligne-rose-montreal-a-des-devoirs-a-faire

Les gouvernements fédéral et provincial ont invité la Ville de Montréal à étoffer son projet de ligne de métro rose, une priorité pour l'administration de Valérie Plante, qui entend faire très vite une proposition « pour commencer à attacher tous les fils ensemble ».

Un texte de Bernard Barbeau

En entrevue jeudi à l’émission Gravel le matin, à ICI Radio-Canada Première, la mairesse Plante a assuré que les joueurs s’entendaient sur les grands principes.

« On sent que tout le monde est sur la même longueur d'onde, à savoir que du transport collectif, il en faut davantage […] pour une question de mobilité, mais aussi pour une question environnementale », a-t-elle dit. « Si on veut atteindre nos objectifs en termes de réduction des gaz à effet de serre au Québec et à Montréal, il faut qu'on s'attaque à la question du transport. »

Valérie Plante en a d’ailleurs discuté en personne cette semaine avec le premier ministre fédéral Justin Trudeau et la ministre Mélanie Joly, qu’elle a reçus à l’hôtel de ville mardi et mercredi, respectivement. « On continue de collaborer », avait très brièvement commenté M. Trudeau.

 

Valérie Plante et Justin Trudeau devant un sapin de Noël dans le hall de l'hôtel de ville de Montréal.
Justin Trudeau a été reçu à l'hôtel de ville de Montréal par la mairesse Valérie Plante. Photo : La Presse canadienne/Paul Chiasson

« Les Montréalais s'entendent : on a un enjeu de mobilité », avait convenu Mme Joly le lendemain en point de presse. « Comment règle-t-on cet enjeu-là? Tout est en fonction des projets qui sont présentés et de l'argent qui est sur la table. »

Avec Ottawa et Québec, l'entente, c'est que, de notre côté, on doit documenter davantage notre ligne rose, mais il faut qu'on bouge quand même assez rapidement, parce que la fenêtre d'opportunité financière d'Ottawa, elle est là actuellement.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Mme Plante faisait notamment référence aux fonds d'infrastructure que le gouvernement de Justin Trudeau a réservés aux projets de transport en commun. « Il y a également une Banque de l'infrastructure qui est tout à fait disposée à financer les projets de transport collectif », a-t-elle noté.

« Au fédéral, on a décidé d'investir plus que jamais en transport collectif », avait soutenu Mélanie Joly mercredi.

 

Mélanie Joly et Valérie Plante sont debout derrière un lutrin.
La mairesse Valérie Plante a reçu la ministre Mélanie Joly à l'hôtel de ville. Photo : Radio-Canada

On sait que les gens sont pris dans le trafic à Montréal et qu'il faut régler la situation [...] Ce sera à Montréal de prioriser ses différents projets.

Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien et députée d'Ahuntsic-Cartierville, à Montréal

La mairesse Plante appuie les projets concurrents à celui de la ligne rose, comme le prolongement de la ligne bleue vers l’est de Montréal, celui de la ligne orange à Laval ou encore celui de la ligne jaune à Longueuil. « Tant mieux si tout le monde veut son bout. Maintenant, c'est de savoir comment on travaille ensemble », a-t-elle dit.

« Ceci étant dit, nous, on s'est engagés à pousser la ligne rose. Je pense que c'est ce que la population attend de moi et c'est là-dessus que je vais mettre de l'énergie », a-t-elle ajouté.

 

Un autobus de la STM est en transit au centre-ville de Montréal, sous la neige.
La flotte d'autobus de la STM a besoin de renforts. Photo : Radio-Canada/Luc Lavigne

D’abord, des autobus

Toutefois, « mon administration n'attendra pas la ligne rose pour offrir des options de mobilité. C'est pour ça qu'on va lancer en début d'année l'appel d'offres pour avoir des autobus, ce qui était une promesse durant ma campagne électorale », a dit la mairesse.

On veut de la mobilité rapidement, et ça, ça passe par des autobus en surface.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Mme Plante n’était pas en mesure de préciser quand les 300 nouveaux autobus de la Société de transport de Montréal (STM) pourraient être livrés.

« On n'est pas la seule ville qui en demande », a-t-elle expliqué. Elle souhaite que « rapidement, on ait les autobus qui nous manquent sur le réseau ».

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On 11/27/2017 at 2:47 PM, nephersir7 said:

Comme je l'avais déjà évoqué dans ce fil, ça aurait l'avantage de desservir un plus grand bassin d'achalandage, et d'ouvrir la porte à une branche vers la Rive-Sud. 

lSNGJoL.png&key=1c82c9237335c9df7fc42e06

Le grand problème de transport en commun ce n'est pas entre Lachine et le centre-ville, c'est entre Lachine et Lasalle. 

 

J'aimerais revenir sur ton plan. Plusieurs ont mentionné que pour avoir du succès, le transport en commun doit avoir une variété de destinations incluant des endroits où se loger, magasiner et travailler. Lachine a attiré beaucoup d'attention avec sa demande pour plus de transport, mais quand je regarde la carte du transport dans ce coin, ce qui me frappe, c'est que rien de ce qui a été proposé dessert le secteur industriel entre l'aéroport et la cour de triage. Pourtant, il y a de nombreux stationnements de grande taille dans cette zone. L'automobile y est donc un mode de transport important.

Je propose depuis déjà un moment, sur ce forum, une ligne qui sur la rive dans l'axe de la route 132 et du Boulevard Taschereau. Je vois donc le segment que tu propose vers la rive sud comme une continuité de cette ligne. J'y vois également une solution potentielle pour le secteur industriel. Plutôt que de router cette ligne vers le centre-ville, je verrais plutôt une station de transfert. Cela permettrait de poursuivre la ligne vers le nord ouest et de desservir une partie du secteur industriel. Cette ligne pourrait même se rendre jusqu'à Laval et ainsi fournir un nouvel axe nord-sud quelque part dans le coin de la 13. Plusieurs ont également proposé une ligne sur Henri-Bourassa. Cette ligne pourrait également desservir une partie du secteur industriel.

 

Lasalle 2.jpg

Modifié par Enalung
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  • 2 semaines plus tard...

Ce genre de vision son postee assez souvent. Je pense que tu devrai lire un peux de theorie do amenagment de transport publique.

 

Exemple, j'aime vraiment cette article(en fait, toute les poste dans ce blogue): http://humantransit.org/2009/04/why-transferring-is-good-for-you-and-good-for-your-city.html

 

Bref, des lingue super long qui circule autour des ville (especialement dans des endrois a bas densitee) son vraiment pas un bon utilisation de resource.

 

Y'a tres peu qu'une ligne de meme fait qu'un autobus ne peux pas faire.

 

Des ligne directe haute performance avec des transfer facile sont le but fontamentale d'un system de transport.

 

 

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gelu88, le problème avec ce genre de réflexion, c'est que ça ne tient pas compte des limitations d'un système de transport. Ça fonctionne jusqu'à ce que tu atteigne un certain nombre d'usager, puis, dépassé ce nombre, le temps de transport explose. Prend la station Berri-Uqam en exemple. J'ai vu les quais absolument plein plusieurs fois, à l'heure de pointes,. C'en est à un point tel que tu dois attendre 2, 3 métro, voir plus avant de pouvoir embarquer. De plus, ce n'est pas sécuritaire. Dépassé un certain point, il créer des routes alternatives en périphérie. L'autoroute 30 est un bon exemple de ce dont je parle. Les liens autoroutiers sur l'Île de Montréal avaient atteint leur capacité, alors la 30 a été construite pour permettent à ceux qui n'ont pas besoin de se rendre sur l'Île de contourner les points de congestion. Le même phénomène existe dans le transport en commun et la même solution est applicable.

Modifié par Enalung
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On 1/7/2018 at 4:22 AM, Enalung said:

gelu88, le problème avec ce genre de réflexion, c'est que ça ne tient pas compte des limitations d'un système de transport. Ça fonctionne jusqu'à ce que tu atteigne un certain nombre d'usager, puis, dépassé ce nombre, le temps de transport explose. Prend la station Berri-Uqam en exemple. J'ai vu les quais absolument plein plusieurs fois, à l'heure de pointes,. C'en est à un point tel que tu dois attendre 2, 3 métro, voir plus avant de pouvoir embarquer. De plus, ce n'est pas sécuritaire. Dépassé un certain point, il créer des routes alternatives en périphérie. L'autoroute 30 est un bon exemple de ce dont je parle. Les liens autoroutiers sur l'Île de Montréal avaient atteint leur capacité, alors la 30 a été construite pour permettent à ceux qui n'ont pas besoin de se rendre sur l'Île de contourner les points de congestion. Le même phénomène existe dans le transport en commun et la même solution est applicable.

Je suis totalment daccord avec toi. Les station centale du metro son debordee et c'est pour ca que je support la ligne rose 100%

 

Mais les ligne peripherique donc tu a dessinee sur ta crate sont pas equivalent. Le probleme c'est qu'il deserve personnne. C'est plus comme la ligne Mascouche, qui a quelque millier utilisateur reguluier mais qui est largement inutile.

 

Ce trajet vas etre long, et hors chemin pour la plus parts des geans. Et parceque il vas etre sur la rue tascheraeu, ca va pas etre trop rapide.

 

Pourquoi un resident de Delson prendrai ca au lieux d'un autobus vers le REM?

 

Bref, le ligne de transport son pas juste pour des personne qui ne couduit pas. Il faut que ca sois plus utile qu'un auto. ton idee me semble pas etre trop interessant pour la plus part des gens...

 

Especiallment dans le contexte de la densitee de la region Montreal: bikesharing5.jpg

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Gelu88, il faut également tenir compte des destinations. Va voir les photos aériennes et tu va te rendre compte que dans ce secteur là, les stationnements sont absolument gigantesques et que la plupart sont plein à craquer. La ligne rose sur ma carte, c'est plus ou moins celle qui est proposé par l'administration Plante à quelques détails près. Un peu plus au sud de cette ligne rose, je crois qu'il est pertinent de prolonger la ligne verte pour faire une station finale qui offre un transfert sur la rose. La carte de densité identifie ce secteur comme étant fortement peuplé. Sinon, c'est loin d'être les seules lignes que j'ai proposé sur ce thread. L'axe Taschereau sur la ligne sud n'est pas aussi peuplé, mais a certainement le potentiel de le devenir. Il y a beaucoup de terrains vacant qui pourraient être développé et beaucoup de commerces à 1 étages qui pourrait faire de la place à de la densification. Il ne faut pas se limiter à la densité actuelle de la ville lorsque l'on tient ce genre de discussion.

Modifié par Enalung
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Je crois que le but devrait être de desservir d'abord les gens qui utilisent le transport en commun dans les quartiers denses. On devrait penser aux centaines de personnes qui sont entassées comme des sardines à chaque matin dans l'autobus sur Beaubien, Parc, Mont-Royal, etc. avant d'étudier le potentiel de densification de la Rive-Sud...

Il faudrait d'abord permettre à ceux qui veulent utiliser le transport en commun d'avoir un service adéquat, avant d'essayer de convaincre les banlieusards de prendre le métro. 

À Parc/St-Viateur, pas de métro à moins de 1,5km. À D'Iberville-Masson t'as pas de métro à moins de 2,3 km. À Saint-Michel/Fleury le métro le plus près est à 3,5 km. En plein ville c'est complètement aberrant. 

Donc avant de faire passer un métro à Candiac, je pense qu'on a d'autres priorités...

Encore une fois, je me permet de laisser ça ici!

REM-ROSE-ROUGE.jpg

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