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28 minutes ago, Nameless_1 said:

Donc si on résume...Montréal attend après le Fédéral qui attend après le Provincial qui attend après l’ARTM. J’ai hâte de voir à qui l'l’ARTM va passer la patate chaude! 

Ils vont demander à l'administration plante de mieux définir et étudier le projet avant de commander eux-même une étude lorsqu'ils auront les documents en main. Ça va faire comme d'habitude avec des études qui n'en finissent plus.

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Ligne rose: le bureau de projet toujours attendu

La Ville de Montréal assure être prête à «aller de l’avant» pour créer un bureau de projet pour la ligne rose du métro, mais n’est toujours pas en mesure de préciser sa date d’ouverture d’ici la fin de son mandat.

Aucun montant n’a été accordé à la ligne rose, la promesse phare de Projet Montréal, dans le budget et le PTI de la nouvelle administration. Une marge de manœuvre financière a toutefois été prévue par la Ville pour lancer éventuellement le bureau de projet. Ce bureau servira à préparer la proposition formelle qui sera présentée aux gouvernements fédéral et provincial afin d’obtenir du financement pour la ligne rose.

«Le bureau de projet de la Ville de Montréal sera limité. On parle de mettre la table et de parler de financement, pas d’un bureau de projet dans lequel on va dessiner des plans», a expliqué Benoit Dorais plus tard en point de presse, ne précisant pas quand ce bureau pourrait voir le jour.

Le responsable des finances a indiqué qu’il privilégiait une approche «ordonnée» pour la ligne rose, qui devra se faire en collaboration avec l’Autorité régionale de transport métropolitain.

En campagne électorale, Projet Montréal avait annoncé qu’une première pelletée de terre aurait lieu avant la fin d’un premier mandat, avant de se montrer plus prudent quelques jours plus tard.

http://www.journaldemontreal.com/2018/02/13/ligne-rose-le-bureau-de-projet-toujours-attendu

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Mais il ne faut pas «oublier» que:

- La Banque d'infrastructure du Canada (BIC) n'est pas encore opérationnelle;

- Le projet de la Ligne Rose est en quelque sorte «sorti de nulle part», à un moment où ce qui était sur la table montréalaise, à part le REM, portait sur d'éventuels projets de prolongements des lignes bleue, orange et jaune;

- Le point précédent implique qu'il n'y a pas (encore) de consensus quant à la priorité à accorder (à l'exception de la ligne bleue);

- Une évaluation sérieuse du projet de la Ligne Rose prendra du temps, et surtout coûtera infiniment plus que le mini budget annoncé par Projet Montréal: on est loin de savoir si (et quand) les autorités compétentes consentiront à investir les sommes nécessaires pour ladite évaluation/étude;

- Je ne pense pas que le Gouvernement du Québec, même s'il était bien «intentionné», serait en position de prendre un engagement en ce sens dans le court laps de temps restant avant les prochaines élections;  il se contentera de dire qu'il reste «ouvert»;

- Dans la meilleure des hypothèses, des fonds seront approuvés en 2019 pour procéder à des études substantielles, qui seraient réalisées en plusieurs étapes comme il se doit (chaque étape subséquente étant tributaire des conclusions de la précédente, et requérant une approbation avant de poursuivre plus loin);

- Durant cette période commençant en 2019, rien ne dit que des projets «concurrents», comme les prolongements de l'une ou l'autre des lignes orange ou jaune (je suppose que la ligne bleue ira de l'avant), n'obtiendront pas la faveur des décideurs; d'autres projets (par exemple des lignes de tramways) pourraient aussi refaire surface;

-Les intentions des gouvernements, qui s'affublent aussi du nom de «plans» pluriannuels, sont aussi susceptibles d'être modifiés, surtout si les perspectives budgétaires s'assombrissaient dans les prochaines années;

-La BIC à elle seule, sans l'apport de fonds fédéraux, pourrait difficilement (mon opinion) élaborer des montages financiers qui satisferaient à la fois les attentes des investisseurs privés et celles du public; même dans l'hypothèse plus favorable (apports fédéraux),  des apports provinciaux seraient aussi nécessaires, à l'image du financement du REM.  L'impact sur la contribution requise des usagers pourrait ausi ne pas être négligeable --ce sera à voir, si on se rend jusque là. 

Je n'en conclus donc pas à l'immobilisme:  ça devrait plutôt être une leçon pour ceux qui pensaient qu'il suffisait de vouloir  la Ligne Rose pour l'obtenir, en se disant  qu'il y avait des montagnes d'argent qui n'attendaient rien de mieux que cela pour s'activer.  A mesure que la réalité reprend le dessus, on voit déjà Projet Montréal en train de calmer les attentes.  La suite des choses, cette année et l'an prochain, risque de glisser sur le terrain «politique», et c'est sur celui-ci qu'une partie de nos discussions sur la Ligne Rose risque de se déplacer.

Ça ne veut pas dire non plus que la Ligne Rose n'est pas une bonne idée.  C'est juste que pour l'instant, ce n'est que cela, une idée, certes inspirée d'objectifs importants comme alléger la pression sur la ligne orange et desservir des secteurs densémemt peuplés du centre-est et du nord-est de Montréal, sauf que ces objectifs, on les connaissait déjà.  Ce dont on voudrait être certain, c'est de la meilleure façon d'atteindre ces objectifs.  

 

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@Né entre les rapides Personnellement, j'appuis le prolongement de la ligne bleu et de la ligne orange, mais pour ce qui est de la ligne jaune, il y a plusieurs boulevards très large à Longueuil. Je pense qu'un autre mode de transport moins dispendieux pourrait être approprié. Tu souligne la question des investisseurs et de la BIC. Un axe comme Taschereau serait probablement plus intéressant parce qu'il est possible de construire en surface et qu'il y a de nombreuses opportunité de densification le long de cet axe.

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Il y a 11 heures, Enalung a dit :

@Né entre les rapides Personnellement, j'appuis le prolongement de la ligne bleu et de la ligne orange, mais pour ce qui est de la ligne jaune, il y a plusieurs boulevards très large à Longueuil. Je pense qu'un autre mode de transport moins dispendieux pourrait être approprié. Tu souligne la question des investisseurs et de la BIC. Un axe comme Taschereau serait probablement plus intéressant parce qu'il est possible de construire en surface et qu'il y a de nombreuses opportunité de densification le long de cet axe.

De bonnes lignes de tramway peuvent faire le même travail en surface en consolidant le tissu urbain tout le long de leurs parcours.

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Québec fait de la ligne rose une de ses « priorités »

Publié aujourd'hui à 4 h 59
 

Dans un document qui détaille ses « priorités régionales », le gouvernement Couillard mentionne « la création d'une nouvelle ligne de métro ». Jamais Québec n'avait été aussi affirmatif concernant le projet de ligne rose de la mairesse de Montréal.

Un texte de Thomas Gerbet

Le document de 110 pages est l'un de ces nombreux rapports que le gouvernement publie, mais que peu de gens lisent, sauf qu'ils renferment parfois des informations importantes qui passent inaperçues.

C'est le cas dans la Stratégie gouvernementale pour assurer l'occupation et la vitalité des territoires 2018-2022, dévoilée le 11 décembre 2017, après la fin de la session parlementaire.

Le gouvernement y dévoile ses priorités pour chacune des régions administratives du Québec, dont Montréal. À la priorité numéro 2, qui parle de transports collectifs et de mobilité, on retrouve « la création d'une nouvelle ligne de métro » (voir l'extrait plus bas).

Les priorités des régions deviennent celles du gouvernement

Dans l'introduction du document, le premier ministre explique que son gouvernement a écouté les priorités des régions et les traduit dans cette stratégie. « À présent, ce sont donc les priorités de chacune de nos communautés qui alimenteront nos actions », écrit Philippe Couillard.

Plus loin dans le document, on peut lire que la « mise en oeuvre de cette stratégie [...] engage fermement les ministères et organismes du gouvernement, qui placeront les priorités régionales au coeur de leur action. »

Ça devient les priorités du gouvernement du Québec.

Martin Coiteux, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de Montréal, lors d'une entrevue à Radio-Canada Rimouski, le 11 décembre 2017

Un plan d'action doit être élaboré dans les prochains mois pour chacune des priorités.

 

Extrait de la Stratégie gouvernementale pour assurer l'occupation et la vitalité des territoires 2018-2022

Cela veut-il dire que le gouvernement réalisera la ligne rose? Comme toute promesse, rien n'est garanti. « Nous devons nous adapter et regarder comment on peut répondre à ces priorités, précise l'attachée de presse du ministre Coiteux, Marie-Ève Pelletier. Et si jamais on n'y répond pas, il faudra expliquer aux régions pourquoi. »

Des indices

Des membres du gouvernement libéral ont semé plusieurs indices ces derniers mois qui laissaient entrevoir une certaine ouverture au projet de ligne rose du métro :

  • « Il y aura peut-être des nouvelles lignes [de métro] de différentes couleurs qui verront le jour, ici, à Montréal. », a déclaré le premier ministre, Philippe Couillard, en s'adressant à la mairesse de Montréal, Valérie Plante, lors de la conférence de presse pour annoncer le Réseau express métropolitain, le 8 février dernier.
  • « Il ne faut absolument pas s'interdire d'imaginer le futur du transport collectif à Montréal », a déclaré le ministre Martin Coiteux, le 7 novembre 2017, lors d'une rencontre avec Valérie Plante.
  • « Si les citoyens ont choisi des maires dans chacune de ces villes qui mettent de l’avant des projets de transport en commun, c’est parce qu’ils souhaitent les voir mis en œuvre », a dit le même jour le ministre des Transports, André Fortin.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083988/quebec-ligne-rose-priorites-quebec-valerie-plante

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Toute décision d'augmenter l'offre de transport en commun est un pas dans la bonne direction. La ligne rose est donc bienvenue, mais elle devra faire l'objet d'études et de longues planifications avant de voir le jour. En attendant la ligne bleu attend toujours le signal de départ de sa construction, après justement des décennies d'études.

Elle devrait donc figurer en tête liste des priorités actuelles et être réalisée dans les plus brefs délais. Autrement si on continu à ce rythme, la ligne aura couté plus cher en études qu'en couts de construction. A moins que les libéraux aient trouvé une nouvelle stratégie, en opposant ces deux projets pour gagner du temps et justifier ainsi son éternelle inaction?

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C'est quand même impressionnant comment les vents ont tournés à Montréal. Après des décennies de stagnation.. est-ce qu'on pourrait se retrouver avec la ligne rose, le prolongement de la ligne bleue, et le REM d'ici quelques années? Wow! :o

I'll believe it when I see it... mais quand même. Au moins on parle des bonnes affaires. 

 

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