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andy

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Il y a 10 heures, FrancSoisD a dit :

Le promoteur semble avoir le souci d'une belle finition sur les victoriennes à l'avant, ce qui est un très bon signe pour l'ensemble du projet!

Si l'État subventionnait les artisans de la construction autant que les artistes, on aurait beaucoup plus de trucs du genre en ville. C'est pas les édifices à rénover qui manquent. 

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Membres prolifiques

Le 2017-07-18 à 10:15, MtlMan a dit :

En fait les artisans devraient être reconnus comme des artistes dans leur domaine.

Tout à fait d'accord avec cette proposition. En plus ils sont d'une certaine façon des gardiens du patrimoine matériel et aussi immatériel avec un savoir-faire que l'on doit à tout prix conserver et promouvoir pour les générations futures.

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Le 17/07/2017 à 23:32, MontréalMartin a dit :

Si l'État subventionnait les artisans de la construction autant que les artistes, on aurait beaucoup plus de trucs du genre en ville. C'est pas les édifices à rénover qui manquent. 

 

Le 18/07/2017 à 10:15, MtlMan a dit :

En fait les artisans devraient être reconnus comme des artistes dans leur domaine.

 

il y a une heure, acpnc a dit :

Tout à fait d'accord avec cette proposition. En plus ils sont d'une certaine façon des gardiens du patrimoine matériel et aussi immatériel avec un savoir-faire que l'on doit à tout prix conserver et promouvoir pour les générations futures.

Par quel(s) mécanisme(s) un soutien financier gouvernemental pourrait-il être octroyé?  Sûrement que chaque aide devrait être rattachée à un projet spécifique, selon des critères pré-établis.  Par ailleurs, je pense qu'il y aurait aussi  lieu d'encadrer la définition d'artisans (au moins pour les fins d'un programme d'aide)  ainsi que la formation (avec maîtres et apprentis) menant à des certifications.  A défaut de cela, on nagerait en plein arbitraire.

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il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

 

 

Par quel(s) mécanisme(s) un soutien financier gouvernemental pourrait-il être octroyé?  Sûrement que chaque aide devrait être rattachée à un projet spécifique, selon des critères pré-établis.  Par ailleurs, je pense qu'il y aurait aussi  lieu d'encadrer la définition d'artisans (au moins pour les fins d'un programme d'aide)  ainsi que la formation (avec maîtres et apprentis) menant à des certifications.  A défaut de cela, on nagerait en plein arbitraire.

Par quels mécanismes le soutien financier aux artistes est-il octroyé ?

Je suis convaincu qu'il serait plus facile d'évaluer le travail d'un artisan que celui d'un artiste. 

 

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il y a 44 minutes, MontréalMartin a dit :

Par quels mécanismes le soutien financier aux artistes est-il octroyé ?

Je suis convaincu qu'il serait plus facile d'évaluer le travail d'un artisan que celui d'un artiste. 

 

Belle question rhétorique!

Je ne pense pas qu'on évalue au sens propre le travail d'un artiste.  Il y a plusieurs moyens par lesquels de l'aide peut être accordée au monde artistique, mais, si on se limite au cas spécifique de l'intégration de l'art dans l'architecture, le principe consiste à consacrer un pourcentage (le 1%) du coût total d'un projet pour une oeuvre d'art.  Celle-ci est une entité distincte, bien que intégrée au projet.  On ne «calcule» pas la part qui revient dans les poches de l'artiste pour son «travail» séparément de la part qui revient à l'achat des matériaux nécessaires à sa réalisation.

Dans le cas d'un travail de restauration d'un bâtiment (ce qui nécessite en principe le travail d'artisans qualifiés), le résultat fait partie intégrante du résultat, il n'est pas «physiquement distinct».  Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas soutenir/encourager l'implication des artisans, mais il faut être capable de faire la différence entre un «simple» travail de construction et un travail nécessitant des artisans qualifiés; pour y parvenir, je ne pense pas qu'une appréciation (évaluation) du résultat soit la bonne voie à suivre, à cause de son caractère subjectif.  Je pense plutôt qu'on doit  retenir comme critère les qualifications des «artisans», d'où la notion de certification  (comme un diplome), acquise par une formation rigoureuse, ou exceptionnellement par des réalisations reconnues.  A partir de là, une aide pourrait être accordée au promoteur d'un projet pour l'embauche d'artisans qualifiés, cette aide ayant pour objet d'offrir aux dits artisans une rémunération supérieure à celle normalement consentie aux travailleurs «réguliers» de la construction.

En résumé: artiste= qualités subjectives; artisan= qualités objectives. Le seul principe qui pourrait être commun aux deux types d'aide (artiste; artisan) serait un calcul établi en fonction de la valeur totale d'un projet.

En pratique, des travaux de restauration soignés exigent un degré d'implication d'artisans qualifiés bien au-delà du 1% sus-mentionné.  Et ce n'est nullement confiné au domaine public.  Un particulier fortuné ou une entreprise privée peuvent bien trouver leurs comptes dans des restaurations de qualité, et n'hésitent pas à y mettre le prix.  Mais il y a des cas où une aide de l'Etat peut faire la différence.

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@Né entre les rapidesmerci de nous démontrer une fois de plus, qu'une question toute simple conduit parfois à une réponse très complexe. Nous vivons justement dans une société hyper organisée où chaque action ou décision peut avoir des répercussions inattendues et même contraires aux objectifs voulus. On se doit alors de toujours agir avec prudence et concertation, dans le but d'atteindre le meilleur consensus possible, après avoir fait sérieusement le tour de la question. On ne s'étonnera pas alors de la lenteur de certaines décisions, parce que vu sous un angle particulier, un arbre peut cacher toute une forêt.

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Le 24/07/2017 à 23:56, Né entre les rapides a dit :

Belle question rhétorique!

Je ne pense pas qu'on évalue au sens propre le travail d'un artiste.  Il y a plusieurs moyens par lesquels de l'aide peut être accordée au monde artistique, mais, si on se limite au cas spécifique de l'intégration de l'art dans l'architecture, le principe consiste à consacrer un pourcentage (le 1%) du coût total d'un projet pour une oeuvre d'art.  Celle-ci est une entité distincte, bien que intégrée au projet.  On ne «calcule» pas la part qui revient dans les poches de l'artiste pour son «travail» séparément de la part qui revient à l'achat des matériaux nécessaires à sa réalisation.

Dans le cas d'un travail de restauration d'un bâtiment (ce qui nécessite en principe le travail d'artisans qualifiés), le résultat fait partie intégrante du résultat, il n'est pas «physiquement distinct».  Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas soutenir/encourager l'implication des artisans, mais il faut être capable de faire la différence entre un «simple» travail de construction et un travail nécessitant des artisans qualifiés; pour y parvenir, je ne pense pas qu'une appréciation (évaluation) du résultat soit la bonne voie à suivre, à cause de son caractère subjectif.  Je pense plutôt qu'on doit  retenir comme critère les qualifications des «artisans», d'où la notion de certification  (comme un diplome), acquise par une formation rigoureuse, ou exceptionnellement par des réalisations reconnues.  A partir de là, une aide pourrait être accordée au promoteur d'un projet pour l'embauche d'artisans qualifiés, cette aide ayant pour objet d'offrir aux dits artisans une rémunération supérieure à celle normalement consentie aux travailleurs «réguliers» de la construction.

En résumé: artiste= qualités subjectives; artisan= qualités objectives. Le seul principe qui pourrait être commun aux deux types d'aide (artiste; artisan) serait un calcul établi en fonction de la valeur totale d'un projet.

En pratique, des travaux de restauration soignés exigent un degré d'implication d'artisans qualifiés bien au-delà du 1% sus-mentionné.  Et ce n'est nullement confiné au domaine public.  Un particulier fortuné ou une entreprise privée peuvent bien trouver leurs comptes dans des restaurations de qualité, et n'hésitent pas à y mettre le prix.  Mais il y a des cas où une aide de l'Etat peut faire la différence.

J'apprécie beaucoup ton commentaire et ce distinguo. Le travail de l'artiste et de l'artisan reposent sur des principes assez différents.Le travail de l'artiste est plus intangible, celui de l'artisan est un savoir-faire issu d'une tradition, et ce quel que soit le corps de métier. J'en veux pour exemple la restauration presque à l'identique du Manège militaire de Québec,un travail de patience tout à fait remarquable et qui n'était pas simple. Quand on songe qu'il a fallu démonter la façade et la reconstituer pierre par pierre pour assurer la solidité de l'édifice, et engager des artisans pour les différents éléments de l'édifice, qu'il s'agisse de la toiture en cuivre, des fenêtres et des corniches, on peut affirmer aujourd'hui que le résultat est vraiment à la hauteur.

Le questionnement que j'ai concernant les 1 % consacré dans les budgets pour les édifices publics à l'oeuvre d'un artiste se situe au niveau de ce qui est réalisé. J'ai parfois vu des oeuvres tout à fait ridicules, considérant le budget qui avait été attribué. C'est comme si presque rien n'avait été dépensé pour les matériaux et que l'artiste en avait profité pour nous en "passer une petite vite". Voilà ce qui me dérange dans cette politique. Ce n est pas la politique du 1 % à proprement parler, je suis pour, c'est ce que l'on fait parfois avec cet argent.

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